Ah oui, j'ai le coeur à mon aise
Ainsi font, font, font les petites marionnettes
A la claire fontaine
A la pêche aux moules
Alouette
As tu vu la casquette du père Bugeaud
Au clair de la lune
Auprès de ma blonde
Brillant sur la terre et sur l'onde
Buvons un coup
C'est à Lauterbach
C'est dans la pipe qu'on met le tabac
C'est la cloche du vieux manoir
C'est la mère Michel qui a perdu son chat
C'était l'histoire, du sire de Framboisy
Chevaliers, de la table ronde
Colchiques dans les prés
Dans la forêt lointaine, on entend le coucou
Dans un amphithéâtre
Derrière chez moi, devinez quoi qu'il n'y a
Derrière chez moi, y a un étang
Ego sum pauper
En passant par la Lorraine
Frère Jacques, dormez vous
Il court, il court, le furet
Il était un petit navire
Ils étaient trois petits enfants
J'ai cassé le do de ma clarinette
J'ai du bon tabac
Jeanneton prend sa faucille
Je cherche fortune, tout autour du chat noir
La haut sur la montagne, l'était un vieux chalet
La trompe sonne
Le bon roi Dagobert
Le p'tit prince a dit, puisque c'est comme ça
Le roi Arthur avait trois fils
Les chevaliers du guet
Les marins sont en mer dès l'aurore
Malbrough s'en va-t-en guerre
Ma poule n'a plus que 29 poulets
Maudit sois tu, carillonneur
Mes amis que reste-t-il
Miaou, miaou, la nuit dernière bis
J'entendais dans la gouttière bis
Le chat de notre portière bis
Napoléon avait 500 soldats
Ne pleure pas Jeannette
Perrine était servante
Plaisir d'amour
Quand j'étais chez mon père, apprenti
Savez vous planter les choux
Sur le pont d'Avignon
Sur le pont du Nord
Sur le quai de la ferraille, le vieux Bamboto
Sur les marches du palais (F. Cockenpot)
Trois jeunes tambours
Un éléphant, ça trompe
Un kilomètre à pied, ça use
Vagabonde par le monde
Y a une pie dans l'poirier
Canons
A la pêche aux moules (4 voix)
Brillant sur la terre et sur l'onde
C'est à Lauterbach
C'est la cloche du vieux manoir
Coucou (Dans la forêt lointaine)
Ego sum pauper
Frère Jacques
Maudit sois tu carillonneur
Mes amis que reste-t-il
Sur le quai de la ferraille
Vent frais, vent du matin
Voila t'y pas qu'un gars de la ville
Moi ce que j'appelle un abatleu
Adieu chers camarades, allons faut nous quitter
Faut quitter la bomboche, à bord il faut aller
En arrivant à bord, en montant la coupée
A l'officier de bord il faudra se présenter (bis).
Coup de sifflet du maître. Aux postes d'appareillage!
Autour du cabestan se range l'équipage.
Un jeune quartier maître, la garcette à la main,
Aux ordres d'un premier maître, nous astique les reins.
Jours de fête et dimanches, on nous fait travailler
Comme les bêt's de somme qui sont chez nos fermiers.
Pour ration des gourganes, du biscuit plein de vers
Le quart de vin en bas et la nuit, les pieds aux fers.
Et si je me marie et que j'ai des enfants,
Je leur cass'rai un membre avant qu'ils ne soient grands.
Je ferai mon posible, pour leur gagner du pain,
Le restant de ma vie pour qu'ils ne soient pas marins.
Et toi ma pauvre mère, qu'as tu fait de ton fils?
Marin c'est la misère, marin c'est trop souffrir.
J'ai encore un p'tit frère qui dort dans son berceau.
Je t'en supplie ma mèr' n'en fais pas un matelot.
Et vous jeunes fillettes qui avez des amants,
Bourlinguant tout là bas à bord des bâtiments,
Ah! Soyez leur fidèles, gardez leur votre coeur
A ces marins modèles qui ont tant de malheurs
Ce qui cause mon tourment
Papa veut que je raisonne
Come une grande personne
Moi je dis que les bonbons
Valent mieux que les leçons
Ah vous dirai je maman
Le chat a mangé la soupe
La cuisine est en déroute
Que sera notre dîner
S'il n'y a rien à manger.
Hier j'ai cassé ma poupée
J'en suis toute désolée
Comment ferai-je vraiment
Pour m'amuser maintenant.
Mon âne, mon âne a bien mal à la tête
Madame lui a fait faire un bonne pour sa tête
et des souliers lilas la la, et des souliers lilas.
aux oreilles/ boucl' d'oreilles
à ses yeux /une paire de lunettes bleues
à son nez un joli p'tit cache nez
à ses dents un râtelier d'argent
à son cou un emplâtre de chou
à l'estomac un'tasse de chocolat
à l'épaule un emplâtre de baume
aux genoux des jarretières de velours
a sa queue un coussin de soie bleue
Au jardin de mon père les lauriers sont fleuris (bis)
Tous les oiseaux du monde viennent y faire leurs nids
Auprès de ma blonde, qu'il fait bon fait bon fait bon
Auprès de ma blonde, qu'il fait bon dormir
La caille la tourterelle et la jolie perdrix
Et la blanche colombe qui chante jour et nuit
Elle chante pour les filles qui n'ont pas de mari
Pour moi ne chante guère car j'en ai un joli
Dites nous donc la belle ou est donc votre mari
Il est dans la hollande les hollandais l'ont pris
Que donneriez vous belle pour avoir vot' mari
Je donnerais Versailles, Paris et Saint Denis
Les tours de Notre Dame et l'clocher d'mon pays
Le royaume de mon père, celui de ma mère aussi
Avant d'aller dormir, sous les étoiles
Doux maître, humblement, à genoux
Tes fils t'ouvrent leur coeur sans voile
Si nous avons péché, pardonne nous.
Eloigne de ce camp le mal qui passe
Cherchant dans la nuit son butin
Sans toi, de toutes ces menaces,
Qui nous protègera, berger divin.
Protège aussi Seigneur, ceux qui nous aiment
Partout garde les du péril. Pitié pour les méchants eux-mêmes.
Et paix à tous nos morts. Ainsi soit il.
F. Cockenpot.
Avec toi j'ai marché sur les routes qui montent
Avec toi j'ai aimé
J'ai aimé la fraîcheur de la source qui chante
Au long des bois, sur la route d'amitié.
Avec toi j'ai chanté les chansons les plus belles
Avec toi j'ai aimé
J'ai aimé le chant clair qui montait de la plaine
Ensoleillée, sur la route d'amitié.
Avec toi j'ai servi le beau pays de France,
Avec toi j'ai aimé.
J'ai aimé le drapeau et son chant d'espérance
Tout son passé, sur la route d'amitié.
Avec toi sur les routes où la vie nous entraîne,
Avec toi j'aimerai.
Et j'irai dans la joie, et j'irai dans la peine
Vers la clarté, sur route d'amitié.
Ayant perdu son coeur un jour
Le roi a fait battre alentour tambour
Disant qu'il récompenserait
Celui qui le rapporterait
Alors une dame du palais
Lui porta le coeur d'un poulet.
Non non non, lui dit le roi
Mon coeur n'est pas si pettit que ca
Non non non lui dit le roi
Non ce coeur là n'est pas à moi.
Le grand ministre du trésor
Sans doute pour toucher encor'plus d'or
Lorsque chacun était couché
S'en est allé chez le boucher.
Et puis au roi sur un plateau,
Il montra le coeur d'un taureau.
gros
Le capitaine des gard'à ch'val
Afin de passer général sans mal,
Pendant deux jours courut les bois
(Quand j'dis deux c'était peut et' trois).
Il revint pliant le genou
Offrit au roi le cour d'un loup.
dur
Alors la fille du sonneur
Au roi tendit avec ferveur son coeur
Il s'écria mettons alors
L'un et l'autre en un coffret d'or
Et les deux coeurs mis en commun
Au lendemain n'en faisaient qu'n
Quant Suzon l'apprit au roi
Il dit ma foi n'en ai pas d'émoi
Car d'avoir un coeur pour deux
C'est le secret pour être heureux
(Bob et Bobette).
Maître des moissons
Fais que leur effort assure à tous nos frères
Le pain quotidien
Et s'il vient un jour à manquer en France, Souviens toi
De ce temps où pour une foule immense Tu le multiplias
Ah tu sortiras, biquette biquette
Ah tu sortiras de ce chou là
On envoie chercher le chien
Pour venir mordre biquette
Le chien n'veut pas mordre biquette
On envoie chercher le loup, afin de mordre le chien
l'baton, pour venir battre le loup
le feu afin de brûler l'baton
l'eau, afin d'éteindre le feu
le veau pour qu'il puisse boire l'eau
l'boucher, afin de tuer le veau
le diable pour emporter le boucher
Le diable veut bien
Boire un petit coup c'est agréable
Boire un petit coup, c'est doux
Mais il ne faut pas rouler dessous la table
Boire un petit coup c'est agréable
Boire un petit coup c'est doux
Allons dans les bois ma mignonette
Allons dans les bois du roi
Nous y cueillerons la fraiche violette
J'aime le jambon et la saucisse
jaime le jambon, c'est bon
Mais j'aime encore mieux le lait de ma nourrice
Non Vincent tu n'auras pas ma rose
Non Vincent tu n'auras pas
Monsieur le curé a défendu la chose
(on revient au couplet 1)
Ah, Mesdames, voila du bon fromage
Voila du bon fromage au lait
Il est du pays de celui qui l'a fait (bis)
Celui qui l'a fait il est de son village
Ah mesdames voilà du bon fromage
Voila etc.
Boujour Guillaume, as-tu bien dé ;jeuné ; ?
Oh oui, Madame, j'ai mangé du pâté
Du paté d'alouette, Guillaume Guillaumette
Qui passe passera
Guillaume restera
Le bohneur, c'est toujours pour demain
Et fillette, ne prends pas ma main
Mes doigts ont effeuillé tant de roses
Que parler d'amour encore je n'ose.
Ou sont mes amis qui seront fidèles
Et ces pays pleins d'odeur de cannelle
Et toi mon bel amour, ma tristesse nouvelle.
As tu un coeur de fer sous ton corsage de velours
Y a-t-il quelque part un ruisseau d'eau pure
N'existe-t-il pas cet amour qui dure
Le bonheur est-il bref comme un orage en ciel d'été
Celui qui sait tout ça est homme plus heureux que moi
Brûlants sont les mots sortis de tes lèvres
L'eau de tes baisers m'a donné la fièvre
Si un autre que moi dort dans ta chevelure
Mes doigts seront serpents, couteaux seront mes dents
Et quand tu t'endors ingénue divine
La bouche meurtrie contre ma poitrine
Ne faut-il pas partir avant d'encor une fois mourir
Celui qui sait tout ca est homme plus heureux que moi.
Bonnes gens, é ;coutez la triste ritournelle
Des amants errants, en proie à leur tourment
Parce qu'ils ont aimé des femmes infidèles
Qui les ont trompés ignominieusement
Méfiez vous, filles crueles
Qu'ils ne vous en fassent autant
La douleur n'est pas éternelle
Même chez les meilleurs des amants
Et vous connaîtrez à votre tour
De...les larmes
De la jalousie et de l'amour
Coeur pour coeur, dent pour dent
Telle est la loi des amants
Bon voyage, Monsieur Dumollet.
A Saint-Malo débarquez sans naufrage.
Bon voyage Monsieur Dumollet.
Et fixez vous dans ce lieu s'il vous plaît.
Des polissons vous feront bien des niches
A votre nez riront bien des valets
Craignez surtout les barbets les caniches
Car ils voudront caresser vos mollets.
L'air de la mer peut vous être contraire
Pous vos bas bleus les flots sont un écueil.
Si ce séjour enfin sait vous déplaire
Revenez-nous avec bon pied bon oeil.
Au bord de la rivière, m'allant promener
L'eau était si belle, et le vent léger
Je me suis couchée dans l'herbe
Pour écouter le vent
Ecouter chanter l'herbe des champs
Au bord de la rivière, les oiseaux du ciel
Chantent leur prière au Dieu du soleil
Au bord de la rivière, me suis endormi
Revant de la terre et du paradis.
Au bois voisin, l'y a des violettes
De l'aubépine et de l'églantier
J'ai lié ma botte, avec un brin de paille
J'ai lié ma botte, avedc un brin d'osier
J'y vais le soir pour y faire cueillette
En gros sabots et le tablier
J'en cueillis tant, j'en avais plein ma hotte
Pour les porter je les ai liés
En revenant, j'ai rencontré un prince
Avec mes fleurs je l'ai salué
M'a demandé de venir à la ville
Et d'habiter dans un grand palais
Mais j'aime mieux la maison de mon père
Le bois joli et les églantiers.
Au pied d'une vigne, je naquis un jour
D'une mère digne de tous mes amours.
Depuis ma naissance, elle m'a nourri
De reconnaissance, moi je la chéris.
Joyeux enfants de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu le guignon.
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon. Et je suis fier...
Assis sous la treille, plus heureux qu'un roi.
Toujours ma bouteille, à côté de moi.
Jamais je n'membrouille car chaque matin
Je me débarbouille dans une verr' de vin.
Madère, champagne approchez un peu.
Et vous vin d'Espagne, malgré votre feu
Le jeu de l'ivrogne réclame ses droits
Devant le bourgogne saluez trois fois.
Ma femme est aimable, et sur ses appas
Quand je sors de table, je ne m'endors pas.
Je lui dis mignonne, je plains ton destin.
Mais la bourguignonne jamais ne se plaint.
Puisque tout succombe, un jour je mourrai.
Jusque dans la tombe, toujours je boirai.
J'veux que dans la bière où sera mon corps
On y mette un verre, rempli jusqu'au bord.
Brillant sur la terre et sur l'onde
Un nouveau soleil prend sa ronde
Salut à toi, o Monde.
Refrain :
Brume, brume, grise et ouatée
Brume sur la plaine noyée,
Grise brume du Nord
La brume qui tombe, sur la plaine longue et la terre qui s'endort
Couplet 1.
Engloutis nos champs et nos villes
Nos campagnes et nos usines
Couplet 2
Brume cache nous la lumière
Tant que durera cette guerre
Couplet 3
Mais un matin dans la lumière
Se réveillera notre terre
Coda:Alors les gars du Nord
Oubliant la peine, oubliant la haine
Tous ensemble unis et forts
Nous rebâtirons dans l'effort.
Cadet Rousselle a trois maisons (bis)
Qui n'ont ni poutres ni chevrons (bis)
C'est pour loger les hirondelles
Que direz-vous d'Cadet Rousselle.
Ah, ah, ah oui vraiment, CR est bon enfant (bis).
Cadet Rousselle a trois garçons
L'un est voleur l'autre est fripon.
Le troisième est un peu ficelle,
Il ressemble à Cadet Rousselle.
Cadet Rousselle a trois gros chiens
L'un court aux lièv' l'autre aux lapins
L'troisième s'enfuit quand on l'apelle
C'est comme le chien de Jean d'Nivelle
Cadet Rousselle a trois beaux chats
Qui n'attrapent jamais les rats.
Le troisième n'a pas de prunelle
Il monte au grenier sans chandelle.
Cadet Rousselle a trois grands yeux
L'un r'garde à Caen l'autre à Bayeux.
Comme il n'a pas la vue bien nette
Le troisième c'est sa lorgnette.
Cadet Trousselle a une épée
Très longue mais toute rouillée.
On dit qu'elle ne cherche querelle
Qu'aux moineaux et qu'aux hirondelles;
Cadet Rousselle ne mourra pas
Car avant de sauter le pas
On dit qu'il apprend l'orghographe
Pour faire lui même son épitaphe.
Chevaliers de la table ronde
Goûtons voir si le vin est bon (bis)
Goûtons voir, oui oui oui
Goûtons voir non non non
Goûtons voir si le vin est bon (bis)
J'en boirai cinq à six bouteilles, une femme sur mes genoux.
Si je meurs, je veux qu'on m'enterre dns la cave où y a du bon vin.
Les deux pieds contre la muraille e la tête sous le robinet.
Etles quatre plus grands ivrognes prteront les quat'coins du drap.
Et si le tonneau se débonde, j'en boirai jusq'à mon loisir.
Et s'il reste encore quelques gouttes, ce sera pour nous rafraichir.
Sur ma tombe je veux qu'on inscrive Ici gît le roi des buveurs.
J'ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour y cueillir du romarin.
Gentil coquelicot, Mesdames,
Gentil coquelicot nouveau.
J'n'en avais pas cueilli trois brins
Q'un rossignol vint sur ma main
Il me dit trois mots en latin
Que les hommes ne valent rien
Et les garçons encore bien moins
Des dames il ne me dit rien
Mais des d'moiselles beaucoup de bien.
Au matin, j'ai rencontré le train
De trois grands rois qui allaient en voyage.
Au matin, j'ai rencontré le train
De trois grands rois dessus le grand chemin.
J'ai vu d'abord, garde du corps
Et gens armés, une troupe de pages.
J'ai vu d'abord, garde du corps
Tout couverts d'or dessus leur justaucorps.
...
Les drapeaux, les harnais des chameaux
Au vent léger servaient de badinage.
Les drapeaux, les harnais des chameaux
De loin faisaient un effet des plus beaux.
Et les tambours, pour faire hounour,
De temps en temps faisaient un grand tapage.
Et les tambours, pour faire hounour
Battaient la marche chacun à son tour.
...
Dans un char, doré de toutes parts
J'ai vu les rois humbles comme des anges.
Dans un char, doré de toutes parts
J'ai vu briller leurs riches étendards.
J'ouïs parfois de belles voix
Qui de mon dieu publiaient les louanges
J'ouïs parfois de belles voix
Chantant des airs d'une admirable voix.
...
Tout ravi de ce concert joli
De loin en loin toujours les ai suivis.
L'astre brillant qui était devant
Servait de guide et menait les rois mages.
L'astre brillant, qui était devant
S'arrêta net quand il fut vers l'enfant.
Tous les trois, ils adorent leur roi
A deux genoux commençant leur prière.
Tous les trois ils adorent leur roi
Et reconnaissent sa divine loi.
...
Gaspard d'abord présente l'or
Le saluant roi de la terre entière.
Gaspard d'abord présente l'or
Offrant son coeur, son trône et ses trésors.
Pour présent, Melchior offre l'encens
En lui disant: Sois le Dieu de mes Armes.
Pour présent, Melchior offre l'encens
Sois notre roi et Dieu en même temps.
La pauvreté, l'humilité,
De ton amour sont la preuve assurée.
La pauvreté, l'humilité
N'empêchent rien de ta divinité.
...
De mes yeux, j'en pleure mon bon Dieu,
Dit Balthazar en présentant la myrrhe.
De mes yeux, j'en pleure mon bon Dieu
Et d'y songer je suis bien malheureux.
Un jour pour moi, sur une croix
Comme un mortel mon doux sauveur expire.
Un jour pour moi, sur une croix,
Pour mon salut meurt cloué sur le bois.
De quoi qu'il y a deux?
Ya deux testaments, l'ancien et le nouveau.
Mais y'a qu'une dent sur la mâchoire à Jean.
Mais y a qu'un ch'veu sur la tête à Mathieu.
Ya trois en champagne
Catherine de Russie
Simplification
Système métrique
C'est épatant
Huitre de cancale
N'oeuf à la coque
Distribution
Once de café
D'où ce que tu sors?
Très intelligent
Castor et Pollux (qu'a tort zou qu'a raison)
Quinze vingt dans Paris
Sésame ouvre toi
Derrière chez moi il est une montagne.
Moi mon ami nous y montions souvent.
Moi mon amant, moi mon amant
Nous la montions souvent.
A la monter il y a beacoup de peine.
Y'en descendant mille soulagements.
Et je luis dis ma charmante maîtresse.
Accordez moi un peu de liberté.
Quelle liberté veux tu que je t'accorde.
Tous mes parents m'empêchent de t'aimer.
Derrière chez moi le rossignol y chante,
Soir et matin dès la pointe du jour.
Et il nous dit dans son joli langage
Les amoureux sont souvent malheureux.
Le mal d'amour est une maladie.
Le médecin ne sait pas la guérir.
Si la montagne elle était coupée rase,
J'en planterais une immédiatement.
Entre le boeuf et l'âne gris
Dort, dort, dort le petit fils.
Mille anges divins, mille séraphins
Volent alentour de ce grand Dieu d'amour.
Entre les deux bras de Marie
Dort dort le fruit de la vie.
Entre les pastoureaux jolis
Dort dort dort le petit fils.
Entre les larrons sur la croix
Dort, dort, dort le roi des rois.
Mille chérubins, mille séraphins
Pleurent alentour de ce grand Dieu d'amour.
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle (R)
A des choses sans importance pour vous:
Un soir d'été, le vol dune hirondelle,
Un sourire d'enfant, un rendez vous.
R. à des riens qui pour moi font un tout.
Un vieux toutou, une boite d'aquarelle
Le port de La Noëlle au mois d'août.
R. à des lieux et des amis très doux.
Un drôle d'Albert, et sa soeur en dentelle
Un castillet tout neuf, un Canigou.
R. une rue d'Béziers, une tante Emilie
Une maman partant pour Budapest.
Ma vieille maison, avec sa tonnellerie.
Et près d'la gendarm'rie les express.
R. au souv'nir d'un soir à Montauban
Quand dans la nuit, nos coeurs je me rappelle
S'étaient donnés si jeunes sur un vieux banc.
J'étais parti léger, dans la nuit des vacances.
Plus léger qu'une elfe au petit jour.
Mais à présent, à présent quand j'y pense
Je pleure toujours mon premier amour.
R. (pourquoi) Quand tout change et s'en va sans regret.
Quant on est seul, debout sur la pas'relle
Devant tel ou tel monde qui disparaît.
Quant a vu tous les bateaux qui s'en vont
Emportant les choses qu'on espérait
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
Fidèle à d'autres ombres à jamais.
Un garçon part en vadrouille
Au bord d'un étang.
Il attrappe une grenouille
Qui dit en chantant:
Si tu veux mon bonhomme,
Fais un voeu mon bonhomme,
Car je peux mon bohnomme
Te donner le bonheur.
Tout surpris par ce langage,
Il lui dit je veux
Beaucoup d'or dans mes bagages
Des habits soyeux.
Mais au bout d'un mois
Il revint la voir
Et lui demanda, Il me faut la gloire
De tous les puissants sur terre
Il devint le roi
Mais dans son coeur solitaire
Y avait pas de joie.
Il revient la voir
Triste et malheureux.
Donne moi l'amour.
C'est mon dernieur voeu.
Devant lui soudain se change
En fille aux cheveux d'or.
Car ce voeu mon bonhomme
Sera le vrai bohneur.
De bon matin me suis levé, c'était dimanche
A la carriole j'ai attelé la jument blanche
Pour m'en aller au marché, dans le chef-lieu du comté.
Parait qu'y avait des généraux à vendre.
Mais le soleil écrasait tant la route blanche,
La jument s'arrêtait si souvent sous les branches
Que lorsque je fus rendu, l'on n' m'avait pas attendu.
Et tous les généraux étaient vendus.
Pourtant là bas, tout au bout du champ de foire,
Par un coup de chance il m'en restait encore un.
Il n'était pas couvert de gloire,
Mais avec un peu de Ripolin,
Il pouvait faire encore très bien.
J'l'ai échangé contre un cageot de pomes pas mûres,
Quatre choux-fleurs et une tartine de confitures.
Tout ça pour un général, c'était vraiment pas trop mal.
Et puis je l'ai chargé dans la voiture.
A la maison l'on m'a fait des reproches amers.
Encore une fois paraît que j' m'étais laissé faire.
Un général dans c't'état, ça valait beaucoup moins que ça.
Mais puisque c'était fait, tans pis pour moi.
Et puis les gosses ont eu peur de sa moustache.
Elle était rousse et ça les faisait pleurer.
On lui a coupé d'un côté, mais l'chien s'est mis à aboyer.
Alors on a laissé l'autre côté.
Il ne faisait rien pour pas s'salir son beau costume.
De temps en temps il épluchait quelques légumes.
Ou réparait l'escabeau ou débouchait l'lavabo.
Mais il ne savait même pas jouer du piano.
Pourtant certains soirs, certain soirs d'été
Le général s'asseyait sur la paille.
Les yeux perdus, dans l'immensité.
Il nous racontait ses batailles.
Il nous parlait des Dardanelles,
quand il n'était que colonel.
Et du désastre de Sedan, ... commandant
L'épopée napoléonienne ... capitaine
Et puis la guerre de cent ans ... lieutenant
Les croisades et Pépin le bref ... sergent chef
et les éléphants d'Hannibal ... caporal
Les thermopyles, Léonidas ... deuxième clase
Et Ramsès II, la première guerre, quand sa
mère était cantinière.
Et le général, jusqu'au pt'tit matin
Déroulait le fil de son immense histoire.
Puis il s'endormait, sur sa botte de foin.
Et nous, sans parler, nous rêvions de gloire.
Il est resté comme ça chez nous jusqu'à l'automne
Sans travailler sans trouver la vie monotone.
Ca nous a même étonnés d'apprendre par le curé
Qu'il avait fait deux jumeaux à la bonne.
Et puis un jour par un beau matin de décembre.
Il est entré sans même frapper dans ma chambre
Il venait de lire dans l'journal
Qu'on le nommait maréchal.
Alors il nous quittait c'était fatal.
Je l'ai r'conduit en carriole jusqu'à la ville.
On m'a rendu mes choux-fleurs et mes cageots.
Et sans émotion inutile,
Sans pleurs et sans se dire un mot,
On s'est quittés en vrais héros.
A la maison la vie a r'pris sans aventure.
Y a plus personne pour nous chiper nos confitures.
Le générél au bistro avait planté un drapeau.
Pour la patrie, j'ai payé la facture.
Pourtant certains soirs
certains soires d'étçé
IOn aperçoit scinq étoiles, et ça nous fait un peut mal
Oh n'achet"ez japmais un généroal
Il était un p'tit homme
Qui s'apelait Guilleri, cartabi
Il s'en fut à la chases, à lachase aux perdris
Carabi Toto Marchand d'Carabas
Compère Guilleri
Te lairras tu, te lairras tu
Te lairras tu mouri.
Il monta sur un arbre
Pour voir ses chiers couri
La branche vint à rompre et Guilleri tombit
Il se cassa la jambe, et le bras se démit
Les dames d' l'hopital sont accourus au gruit
L'une apporte un emplâtre, l'uatre de la charpie
On lui banda la jambe, et le bras lui remit
Pour remercier ces dame, Guilleri les embrassit
Il a tout dit, tout dit tout dit
....... il a tout dit c'que je lui avais dit
Mais il est devenue sage, m'a demandée en mariage
Dans l'église du village, nous verons de nous marier
Il n'a plus dite, plus dit..... c'que j'lui avais dit.
Il est minuit, la femme du roulier
S'en va de porte en porte, de taverne en taverne
Pour chercher son mari, tireli, avec une lanterne.
Madame l'hôtesse, où est donc mon mari
Non il n'est pas ici, il est dans la soupente
En train de faire l'amour, tirelour, avec notre servante.
Cochon d'ivrogne, pilier de cabaret
Pilier de cabaretn,Tue te saoules ..et fais ripaille .
Pendant que tes enfants, tirelan, sont couchés sur la paille
Et toi la belle, aux yeux de merlan frit
Tu a pris mon mari, je vais te prendre mesure
D'une bonne culotte de peua, tirelau, qui ne craint pas l'usure
Ma femme tais toi. Tais toi tu m'fais tarter
Dans la bonne société, est ce ainsi qu'on se comporet
Jte fous mon pied au cul Tirelu
Si tu ne prends la porte
Pauvres enfant, ah mes pauvres enfant
Plaignez votre destin, d'avoir un pareil père
Je l'ai trouvé couché, tirelé, avec une autre mère.
Il a raison, s'écrièrent les enfants
De s'en aller coucher avec celle qu'il aime
Et quand nous serons grands, tirelan,
Nous ferons tous de même.
Salauds d'enfants, vils produits d'adultère
Lorsque vous serez grands, croyez en votre mère
Vous serez tous cocus, tirelu
Comme le fut votre père.
Laïtou, laïtou, laïtou la la
Une jeun' grenouille aussi belle que sage
Laïtou la la, (quater)
Un jeun'crapaud, à peu près de son âge
S'en vint un jour lui parler mariage
Je voudrais vien, lui dit elle avec âme
Mais mon tuteur veut de moi fair'sa femme
Ca ne fait rien, ce soir je vous enlève
Nous irons loin pour vivre ce beau rêve
Lors le tuteur, vieux lézart à l'oeil louche
Lui dit vas t'en, morveux ou je te mouche.
Et personne avec moi n'a voulu danser.
J'ai joué d'la flute sur la place du marché
Toi qui m'as entendu viendras tu danser.
J'ai fait couler le vin de fête, un soir de noces
J'ai voulu mettre dans leur tête, la joie des gosses.
J'ai fait marcher sur l'eau Saint Pierre, dans la tempête
J'ai mis dans ses filets de pêche, grosse cueillette.
J'ai allégé le coeur des sages, de leur prudence
J'ai invité les sans bagages, pour une danse.
J'ai consolé le coeur de peine, des pêcheresses
J'ai redonné un coeur de reine, à Madeleine.
Comme Lazare sortant de l'ombre, à Béthanie
Vous bondirez hors de vos tombes, dans la féerie.
J'ai pensé qu'il valait mieux
Nous quitter sans un un adieu
JKe n'aurai pas eu le coeur de te revoi
Mais j'entensds siffler le train (bis)
Que c'st triste un train qui siffle, dns le soir
Je pouvais t'imaginer
Toute seule, abandonné
Sur le quai dans la cohue des "Au revoi"
Et j'entens siffler le train (bis)
Que c'est triste..
J'ai failli courir vers toi
J'ai failli crier vers to
C'st à peine si j'ai pu me reteni
Quec'est loin où tu u t'ne vas (bis)
Auras tu jamais le temps de revenir
J'ai pensé qui'l valait mieux
Nous quitter sans un adieu
Mais je sens que maintan Tout est fini
Et j'entends siffler le train (bis)ù
J'entendrai siffler ce train toute ma vie (bis)
Dont le fin clocher se mire dans l'eau
Dans l'eau pure d'une rivière
Et souvent lassé, quand tombe la nuit
J'y viens à pas lents bien loin de tout bruit,
Faire une prière;
Des volubilis en cachent l'entrée
Il faut, dans les fleurs, faire une trouée
Pour venir prier au lieu Saint
Un calme imposant y saisit tout l'être
Avec le printemps, un parfum pénètre
Muguet et jasmin
Des oiseaux parfois bâtissent leur nid
Sur la croix de bronze où Jésus souffrit
Le vieux curé les laisse faire.
Il dit que leur chant est l'hymne divin
Qui monte des coeurs en le clair matin
Vers Dieu, notre père.
La petite église est simple ; un grand cierge
Brûle dans le soir auprès de la Vierge.
Comme une étoile du printemps.
Mais Dieu doit aimer la petite église,
Et venir souvent dans l'ombre indécise
Bénir ses enfants.
Je sais une église, au fond d'un hameau
Dont le fin clocher se mire dans l'eau
Dans l'eau pure d'une rivière...
Lorsque je suis las du monde et du bruit
J'y viens à pas lents, quand tombe la nuit
Faire une prière.
Il était un petit navire (bis)
Qui n'avait ja, ja, jamais navigué (bis) Ohé ohé
Ohé, ohé mathelon, matelot nvigue sur les flots (gbis)
Au bout de cinq à six semaines
Les vivres vinrent à manquer
On tira-z-à la courte paille
Pour qsavoir qui serait mangé
Le sort tomba sur le plus jeune
Qui n'avait jamais javigué
Il monta à la garnde huue
Il vit de l'eau de tous co^tues
Ayez pitié de ma jeuness
C'n'est pas moi qui dois êt mangé
Mais l'mangea au vermicelle
Come tout l'mond l'avait désira
Si cette histoire vous amuse
Nous allons la recomancer.
J'entends le loup et le renard chanter ) bis
Et dans cinq ans, je m'en irai
Quatre trois deux un
La jument de Michaud et son petit poulain
Ont passé dans le pré ont mangé tout le foin )bis
L'hiver viendra les gars, l'hiver viendra
La jument de Michaud elle s'en repentira. )bis
1. Le p'tit ch'val, dans le mauvais temps,
qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc, Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc, Tous derrière, lui devant
2. Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre
Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni
derrière.... ni devant
3. Mais toujours il était content,
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs, Tous derrière
4. La voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content, Tous derrière
5. Mais un jour dans le mauvait temps
Un jour qu'il était si sage
Ill est mort par un éclair blanc, Tous derrière
6. Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrire... NIdevant
Et ron et ron petit patapon
Il était uen bergère
Qui gardait ses moutons ronron qui gardait ses moutons
Elle fit un fromage/Du lait de es moutons
Le chat qui la regarde d'un petit air fripon
Si tu y mets la patte Tu auras du baton
Il n'y mit pas la patte, il y meit le menton
La bergère en colère Tua le p'tit chaton
Elle fut à son père lui demander parond
Mon père je m'accuse, d'avoir tué raton
Ma fille pour pénitence, nous nous embrasserons
La pénitence est douce, nous recomencerons
Il pleut, il pleut bergère, presse tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière, bergère vite allons
J'entends sous le feuillage, l'eau qui tombe à grand bruit
Voici venir l'orage, voici l'éclair qui luit.
Entends tu le tonnere, il rouele en s'aprochant
Prends un abri bergère, à ma droite en marcahtn
Je vois notre cabane, et tiens voici venir
Ma mère et ma soeur Anne, qui vont l'étable ouvrir
Bonsoir, bonsoir ma mère, ma soeur anne bonsoir
J'amène ma bergère, près de nous pour ce soir
Va te sécher, ma mie, auprès de nos tisons
Soeur fais lui compagnie. Entrez petits moutons.
Soignons bien, o ma mère, son tant joli troupeau
Donnez plus de litière à son petit agneayu
C'est fait, allors près d'elle. Et bien donc te voila
En corset, qu'lle est belle , ma mère voyez la.
Soupôns, prends cette chaise, tu seras près de moi
Ce flambeau de mélèse, brulera devant toi
Goûte de ce laitage, mais tu ne manges pas
Tu te sens de l'orage, il a lassé tes pas.
Eh bien, voila ta couche. Dors y bien jusq'au jour
Laisse moi, sur ta bouche, prendre un baiser d'amour
Ne rougis pas, bergère, ma mère et moi demain,
Nous irons chez ton père, lui demander ta main.
Je m'baladais sur les boulevards
Lorsque j'rencontre l'ami BNidfared
Il afait l'air si stomaqué
que j'ilui ai d'mandé d's'expliquer
Eh bien voila me dit il
J'viens d'avaler ma pendule
Alors j'men vais chez chez l'chirurgien
Car j'ai une peu-peur de chien
Que ça m'tombe sur les vestibule
Six mois après j'revois mon copain
Il avait l'air tout c'qui l y ade plus rupin
Alors je suis été l'trouver
Et j'lui ai d'mandé d'sexpliquer
et vien voila me dit il
J'gagne ma vie avec ma pendule
J'ai sur l'estomac un p'tit cadran
Je vends l'heure à tous les passants
En attendant qu'jai l'cadran sur les vestibules
A la fin lui, i se suicida
...
Et comme j'arrivais, juste sur l'terrain
Je lui ai d'mandé d'seppliqur
Et bien voila me dit il
J'en avais assez d'avoir une upendule
Ca m'empechait d'dormir la nuit
Pour la r'monter fallait m'faire un trou dans l'dos
En attendant qu'jai le cadradn
sur les vestibules
Lorsqu'il fut mort, ont l'enterra
C'était l'mtin, ça m'ennuyyait bin
Mairs lorsqu'il fut dans l'trou
A ce qu'on rigola bien
Lors'quau fond d'la bière le 7eme coup d'midi tinta
Eh bien voila voila voila
Il avait avalé sa penduile
Ca n'arrive aps à tous les chrétiens
Meême à ceux qu'on un estom de chien
Et du coeur plein les vestibules.
Qu'est ce qui passe ici si tard
Comagnons de la Marjolaine
Qu'est ce qui passe ici si trad
Gai gai dessus le qui
C'est le chevalier du roi
Que demande le chevalier
Une fille à marier
N'y a pas d'fille à mairer
On m'a dit que vous en aviez
Cux qui vous l'ont dit s'sont rompa
je veux que vous m'en donniez
Suyr les onze heures repassez
Les onze heures sont bien passées
Sur les minuit revenuez
Voila les minuit sonnés
Mais nos filles sont couchéez
En est-il d'éveillées
Qy'est ce que vous lui donnerez
De l'or des bijoux assez
Elle n'est pas intéressée
Mon coeur je lui donnera
En ce cas là choisissez
Dans l'homme bouge un coeur nouveau
La verrière est ouverte, au dessus de l'atelier ))
Et j'entends l'alouette chanter la liberté )bis
Ma fille dans ses tresses
A laissé se poser
La main qui la caresse
D'un noir pour l'épouser
Et champs de tuerie, les vieux soldats d'antan
Par les moissons mûries reviennent pénitents
Jésus revient sur terre, il est chez ton voisin
On approche nos lèvres de son visage humain
La foule est réunie pour de nouveaux festins
On voit bouger l'envie derrière les rideaux.
Ah les cro cro les crocodiles
Sur les bords su Nil ils sont partis n'en parlons plus
Un crocodile, s'en allant à la guere
Disait au r'voir à ses petits enfants
Trainant sa queue, sa queue dans la poussière
Il s'en allait combattre les éléphans
Ah les...
Amis, il faut faire une pause
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons à l'aimable Fanchon
Chantons pour elle quelque chose.
Ah, que son entretien est doux.
Qu'elle a de mérite et de gloire.
Elle aime à rire elle aime à boire. )
Elle aime à chanter come nous. )ter
Oui comme nous (bis)
Fanchon préfère la grillade
A d'autres mets plus délicats.
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade.
Fanchon, quoique bonne chrétienne
Fut baptisée avec du vin.
Un bourguignon fut son parrain
Une bretonne sa marraine.
Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu'on lui parle d'amour
Mais moi, je ne lui fais la cour
Que pour m'enivrer avec elle.
Fais doco, t'auras du logo
Maman est en hautn, qui fait du gateau
Papa est en bas, qui fait du chocolat
C'était au temps de la préhistoire,
Voici deux ou trois cent mille ans.
Vint au monde un être bizarre,
Proche parent de l'orang-outang.
L'homme de Cro, l'homme de Ma, l'homme de Gnon
L'homme de Cro-Magnon. pompon
L'homme de Cro, de Magnon,
Ce n'est pas du bidon, l'homme de Cro-Magnon.
Armée de sa hache de pierre,
de son couteau de pierre itou
Il chassait l'ours et la panthère
Serrant les fesses, malgré tout.
Devant l'diplodocus en rage,
Il était tout d'même un peu p'tit.
En se disant, dans son langage:
Vivement qu'on invente le fusil.
Il était poète à ses heures,
Disant à sa femme en émoi.
Tu est belle comme un dinosaure,
Tu ressembles à Garbo Greta.
Si tu veux voir des cartes postales
Viens dans ma caverne tout là hauyt
J'te f'rai voir mes peinture murales,
On dirait du vrai Picasso.
300 000 ans après sur terre,
Comme nos ancetres nous admirons
Les monts les bois et les rivières
Mais s'ils revenaient, quelle déception.
Nous voyant suer six jours sur sept
Ils diraient sans faire le détail
Vraiment nos descendants sont bêtes
D'avoir inventé le travail.
Vous qui chantez si bien, joyeux refrain
Allez faire un message, dès ce matin
Aux pasteurs du village
Le rossignol sauvage, devant qu'il fut parti
Plein d'appétit
Prit son dîner d'usage
d'oeufs de fourmi. Muni pour le voyage.
Le rossignol sauvage
Se pose en arrivant et voletant
Sur le plus haut étage et gazouilllant
Commence son message
Pasteurs de ce village,
Jésus est près de vous, soyez jaloux
D'être en voisinage, venez y tous
Venez lui rendre hommage.
Jamais plus belle image
en ces lieux n'a brillé en vérité
Quand verrez son image, de le quitter
Vous n'aurez plus courage
Il vient de l'esclavage
Tirer le genre humain si mal en point
Et réprimer la rage du noir malin
Il vient le mettre en cage
Gai rossignol sauvage
Répond un vieux pasteur De belle humeur
Si tout ce geau langage était menteur
Ce serait bien dommage
Je vous jure et j'engage
Pou foi de ce qu'ai dit
Mon joli nid
Ma voix et mon bocage. Et mes petits.
Que puis-je davantage?
Sous un mauvais treillage
Tout glacé par la nuit Il est pleurant
C'est un apprentissage
Car un mourant souffrira davantage
Dans ce pauvre ménage
La paille sert de lit Aux doux petit
Il n'est là qu'en passage
Moi j'ai mon nid. Je n'ai pas d'héritage
Ah c'est vraiment dommage
De le voir si pauvret si tendrelet
Ce roi sans équipage Et sans valet
Pas même un méchant page
Pour moi j'ai l'avantage
De lui faire ma cour Sitôt le jour
Lui dis en mon langage Qu'il est l'amour
Du rossignol sauvage.
Enfants à son image
Soyez bons et gentils Pieux soumis
Vous aurez en partage son paradis
Quel immense avantage.
Isabeau s'y promène, le long de son jardin
Le long de son jardion sur le bord de l'île
.... sur le bord de l'eau, Gai gai matelot
Voit venir une barque de trente matelots
Le plus jeune des trente, il se mit à chanter
La chanson que vous dites, je voudrais la savoir
Montez dedans la barque et nous vous l'apprendons
La belle a fait cent lieues sans rire et sans pleurer
Tout au bout de cent lieux A se prit à pleurer
Qu'avez vous donc la belle, qu'avez vous à pleurer
Je pleure mon coeur volage que vous m'avez gagné
Ne pleurez pas la belle nous vous le renderons
N'est pas facile à rendre comme l'argent prêté.
Kyrie, kyrie, dans la chambre de nos abbés
On y mange (bis) des poulardes bien grillées
Mais nous autres, pauvres apôtres
Pauvres moines, tripaillons de moines
Nous ne mangeons que d'la vache enragée..leison
On y boit (bis) du champagne bien frappé
Nous ne buvons que du vin baptisé
On y baise (bis) que des filles bien roulées
Là bas, là bas, dans la prairie (bis)
???
Vlan, vlan, belle rose
En gardant mes moutons blancs
Blan blanc blanc et rose et blanc
J'ai rencontré un gendeville (?)
Combien gagnez vous par an
Mon bon monzsieur, j'gagne pas grand chose
Je gagne que cent francs par an
Si tu voulais v'nir à lma ville
T'en aurais deux fois autant
Je ne vais pas à la grand'ville
Car ma mère le défend
Là bas, là bas je suis aimée
D'un garçon que j'aime tant
Et notre amour est pour la vie
Bien plus cher que votre argent.
Malbrough s'en va-t-en guerre,
Mironton mironton mirontaine
Malbrough s'en va-t-en guerre,
Ne sait quand reivendra (ter)
Il reviendra à Pâques, ou à la Trinité
La Trinité se pase, Malbrough ne rievient pas
Madame à son tour monte, si haut qu'elle peut monter
Elle voit venir son page, tout de noir habillé
Beau page o mon beau page, quelles nouvelles apportez
Aux nouvelles que j'apporte vos beaux yeux vont pleurer
Monsieur Malbrough est mort, est mort et enterré
J'l'ai vu porter en terre, par quatre z'officiers
L'un portait sa cuirasse, l'autre son bouclier
L'un portait son grand sabre, l'autre ne portait rien
A l'entour de sa tombe, Romarins l'on plantait
On vit voler son âme, au travers des lauriers
J'en dis pas davantage, car en voila assez.
qui vont sur l'eau ont-ils des jambes
Tais toi donc gros béta
S'ils en avaient pas ils marcheraient pas
Quand tout renaît à l'espérance
Et que l'hiver fuit loin de nous
Sous le beau ciel de notre France
Quand le soleil devient plus doux
Quant la nature est reverdie
Que l'hirondelle est de retour
J'aime à revoir ma Normandie
C'est le pays qui m'a donné le jour
J'ai vu les lacs de l'Helvétie
Et ses chalets et ses glaciers
J'ai vu le ciel de l'Italie
et Venise et ses gondoliers
En parcourant chaque patrie
Je me disais aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie
C'est le pays qui m'a donné le jour
Il est un âge dans la vie
Où chaque rêve doit finir.
Un âge ou l'ame recueillie
A besoin de se souvenir
Et quand ma muse refroidie
J'irai revoir ma Normandie
C'est le pays qui m'a donné le jour.
Margoton va-t-à l'eau avec son cruchon (bis)
La fontaine était creuse, elle est tombée au fond
Aie, aie, aie, aie, se dit Margoton.
Par le grand chemin pass' trois chevaliers barons
Que donneriez-vous belle qu'on vous tire du fond
Tirez d'abord dit elle après ça nous verrons
Quant la belle fut tirée, commence une chanson
Ce n'est point ça la belle que nous vous demandons
C'est votre coeur volage, savoir si nous l'aurons
Mon petit coeur, messires, N'est point pour greluchons
L'est pour homme de guerre Qu'a la barbe au menton
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans nos bras
Egorger nos fils et nos compagnes.
Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos silons
Amour sacré de la patrie
Conduis soutiens nos bras vengeurs
Liberté, liberté chérie
Combats avec tes défenseus (bis)
Sous nous drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire.
Nous entrerons dans la carrière
quand nos aînés n'y serobnt plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leur vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le subligme orgueil
De les venger ou de les suivre.
Nous nous couchons tôt et levons pas matin (bis)
Si l'prieur nous engueule, on lui chant' des chansons
C'est ça qu'est bon et bon bon bon
Et voila la vie, la vie, la vie, la vie chérie ha ha
Et voila la vie que tous les moines font.
Pour notre diner de bons petits oiseaux
Que l'on nomme cailles bécasses et perdreaux
Et la fine andouillette et la tranch' de jambon.
Pour notre coucher dans lit aux draps blanc
Avec une nonne de quinze à seize ans
Qu'a la taille bien faite et les tétons bien ronds.
Si c'est ça la vie que tous les moines font
Je me ferai moine avec ma Jeanneton
Et l'soir dans ma couchette
J'lui chatouillerai l'menton.
Mon père m'a donné un mari
Mon Dieu quel homme, quel petit homme
Mon père m'a donné un mari
Mon Dieu quel hiomme qu'il est petit
D'une feuille on fit sont habit
Mon mari était si petit
Quand dans son lit il se perdit
J'pris la chandelle et je l'cherchis
Le feu à la paillasse a pris
Mon petit mari fut rôti
Sur une assiette je le mis
Le chat l'a pris pour une souris
Au chat au chat c'est mon mari
Pour me consoler je me dis
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Quand monsieur l'abbé déjeuene au chateau
N'allez pas non plus,
nue dans la rivière au milieu du bourg
A dire aux pêcheurs, je suis une truite
Me pêche qui veut m'apprendre l'amour
Les yeux baissés, les genoux serré
Faites de la dentelle, faites de l'aquarelle
De la tptisserie de la pâtisserie
Mais n'allez pas surtout, courir le guilledou
Avant de prendre époux.
Avec Ferdinand, vous n'êtes plus d'âge
A vous trémousser dessus ses genoux
Cousin dites moi si je suis jolie
Et si je fais plus de mes 17 ans.
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Nous n'irons plus aux bois, les lauriers sont coupés
La belle que voilà, la laisserons-nous danser?
Entrez dans la danse, voyez comme on danse
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez.
La belle que voilà, là laisserons nous danser?
Et les lauriers du bois, les laisserons nous faner?
Non chacune à son tour, ira les ramasser
Si la cigale y dort, ne faut pas la blesser
Le chant du rossignon, la viendra réveiller
Et aussi la fauvette, avec son doux gosier
Et Jeanne la bergère, avec son blanc panier
Allant cueillir la fraise et la fleur d'églantier
Cigale, ma cigale, allons il faut chanter
Car les lauriers du bois sont déjà repoussés.
La nuit tombe sur la plaine
Les feux du régiment
Scintillent par centaines
Comme des vers luisants
Tandis que sous les étoiles
Sont rangés les les fusins
Sous nos abris de toile
Nos rêves nous sourient
Je m'en vais revoir ma blonde
Je m'en vais revoir ma mie
Puisqu'on dit à la raonde
Que la guerre est finie
Je m'en vaisr revoir ma blonde
Je m'en vais revoir ma mie
Rien ne vaut une blonde
Pour vous faire aimer la vie;
Dans le grenier j'irai pendre
Mes frusques de soldat
Pour mettre sans attendre
Moin bel habit de drap
Et le soir comme nagère
Nous jouerons du banjo
Asis sur la garrière
Du vieux ranch au bord de l'eau
Quand viendront nos fiançailles
Le fifre et le tambour
Qui menaient aux bataille
Conduiront nos amours
Je n'ai pas cherché la guerre
J'ai voulu le bonheur
Et ma seule victoire
C'est d'avoir gagné ton coeur.
O nuit, qu'il est profond ton silence
Qaund les étoiles d'or, scintilent dans les cieux
J'aime ton manteau radieux
Ton calme est infini, ta splendeur est immense (bis)
O nuit, toi qui fais naître les songes
Calme le malheureux qui souffre en son réduit
Sois compatissante pour lui
Prolonge son sommeil, prends pitié de sa peine
Dissipe sa douleur Nuit limpide et sereine.
O nuit, viens apporter à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L'ombre qui descend est si douce
Est-il une pensée aussi belle que le rêve
Est il de vérité plus douce que l'espoir?
O nuit, o laisse encor à la terre
Le calme enchantemnet de ton mystère
L'ombre qui descend est si douce
Si donc est le concert de tes voix
Chantant l'espérance si grand est le tourment
Emportant tous nos rêves.
Quant le p'tit bossu va chercher de l'eau
Il n'y va jamais sans ses deux p'tits seaux
En arrivant à la rivière
Tout en faisant ses petit's manières
Donnez moi de l'eau, dans mes deux p'tits seaux
Non, non, non on n'a jamais vu )
Aussi résolu que le petit bossu )bis
Quand le p'tit bossu va chercher du pain
Il n'y va jamais sans son p'tit couffin
En entrant chez la boulangère
Tout en faisant ses petites manières
Donnez moi du pain, dans mon...
Quant le p'tit bossu va chercher du lait
Il n'y va jamais sans son p'tit pichet
En arrivant chez la laitière
Quant l' p'tit bonne va chercher un chou
Il n'y va jamais son sons p'tit fourre tout
En entrant chez la jardinière
Au beau pays de Cocagne
On vient de construire un chemin de fer
Qui traverse la campagne
Entre deux rangs d'arbres verts.
Sur les fils télégraphiques
Se sont perchés les moineaux
Et les vaches mélancoliques
Bouchent les passages à niveau
Pour guetter dans le lointain
Le panache du premier train.
Tchou tchou (4)
Voila qu'il arrive avec sa locomotive
Tchou tchou (
On l'entend fort bien, le voila qui vient
Tchou, tchou... Non, c'est pas lui.
La gare est toute flambante
De drapeaux et de lampions.
Une foule impatiente
Attent l'inauguration
C'est pourquoi Monsieur le maire
La fanfare et les pompiers
Depuis c'matin sont sur pied
Comme il est midi moins l'quart
Ca ne fait jamais qu'trois heures de r'tard.
Non, c'est une mouche
Le chef de gare comme Soeur Anne
En ne voyant rien venir
Dans le téléphone en panne
Appelle à n'en plus finir.
Tandis qu'un bel homme d'équipe
En uniforme coquet
Murmure en fumant la pipe
Tranquill'ment au bout du quai
Si le train n'est pas ici
C'est peut-être qu'il n'est pas parti.
..... Non, c'est l'café qui bout.
Les jours et les mois passèrent
Mais c'qui n'passa pas c'est l'train
Car on a, chose singulière
Pas trouvé d'mécanicien.
Les gens du pays d'Cocagne
Sont tellement bien chez eux
Quy'ils se font une montagne
D'un voyage aventureux.
Pourquoi donc prendre le train
Quant on a l'bonheur sous la main.
Tchou
Tant pis s'il arrive,
Le petit Jésus allait à l'école
Il portait sa croix dessus son épaule
Quand il savait sa leçon
On lui donnait un bon
Une pomme douce pour mettre à al bouche
Un bouquet de fleurs pour met' sur son coeur
C'est pour nous, c'est pou moi
Que Jésus est mort en corix
(Trésor de Kermor, in fine)
Le Seigneur a frappé à tes volets, ami, ami, ami, ami
Le Seigneur a frappé à tes volets,
Mais toi tu dormais
N'attends donc pas que la nuit s'achève
N'attends donc pas de finir tes rêves
Les Seigneur a frappé à tes volets
Mais toi tu dormais
Et son peuple en passant t'appelait ami (4)
Et son peuple en passant t'appelait, mais toi tu dormais
N'attends donc pas que la nuit s'achève
N'attends donc pas de finir tes rêves
Et son peuple en passant t'appelait
Mais toi tu dormais.
Un malade a crié jusqu'à l'aurore ami (4)
mais toi tu fais l'mort
Un pauvre homme t'a d'mandé deux sous d'espoir
mais tu n'veux pas l'voir.
Mon voisin est passé la haine au poing
tu est dans ton coin
Le Seigneur a frappé à tes volets
Et son peuple en passant t'appelait
Mais toi tu dormais
Mais un matin en poussant ta porte
Tu trouveras l'espérance morte.
Le Seigneur reviendra (bis) il l'a promis
Il reviendra la nuit qu'on n'l'attend pas
Le Seigneur reviendra (bis) il l'a promis
Ne sois pas endormi cette nuit là.
Dans ma tendresse, je crie vers lui
Mon Dieu serait-ce pour cette nuit.
Le Seigneur reviendra, ne sois pas endormi cette nuit là.
Tiens ta lampe allumée (bis) ton âme claire
Qu'il y ait de la lumière pour ses pas
Tiens ta lampe allumée (bis) ton âme claire
Pour qu'il n'ait pas de mal à te trouver.
Dans ma tendresse, je crie vers lui
Mon Dieu serait-ce pour cette nuit
Tiens ta lampe allumée,
pour qu'il n'ait pas de peine à te trouver
Attends le dans ton coeur (bis)
Ne rêve pas de prendre loin de lui ton p'tit bonheur
Attends le dans dont coeur
Qu'il fasse clair et bon dans ta maison
R
Nous seront tout pour lui (bis)
Quand il viendra, il essuiera les pleurs de tout'la vie
Nous serons tout pour lui
Tout pour sa gloire
Puisqu'il est tout pour nous pendant la vie.
R
Quant nous chanterons, le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux, le soleil au coeur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l'on s'en va deux, cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendant de corail qu'on cueille en rêvant
Quant vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peu des chagrins d'amour
Evitez les belles
Mois qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour
J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au coeur
Une plaie ouverte
Et dame Fortune en m'étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur.
Maintenant, Nicolas et Barth
Au fond de nos coeurs vous dormez
Vous étiez tout seuls dans la mort
Mais par elle vous vivez
C'est Polichinelle Mam'zelle
Pan pan qu'est ce qu'est là
C'est Polichinelle que vla
Il est mal fait et craint de vous déplaire
Mais il espère vous chanter son couplet
Toujours joyeux, il aime fort la danse
Il se balance d'un petit air gracieux
A vous faire rire, mes enfants il aspire
Car jeunes et vieux, ceux qui rêvent sont heureux
Un de mes amis, me dit à l'oreille bon bon bon
Le bon vin m'endort, l'amour me réveille
........ encore.
Jean prends garde à toi, l'on courtise ta belle
Courtise qui voudra, je me fie en elle.
J'ai eu de son coeur, la fleur la plus belle
Dans un beau lit blanc, gréé de dentelle
J'ai eu trois garçons, tous trois capitaines
L'un est à Bordeaux, l'autre à La Rochelle
L'plus jeune à Paris, courtisant les belles
Et l'père est ici qui hal' la ficelle
A l'ouverture de la chasse
Une marquise au frais minois
A traquer le cerf dans les bois
Invita ses amis en masse.
Rabatteurs piqueux et sonneurs
Tous vinrent en fendant la bise.
Au rendez vous de la marquise,
Nous étions quatre vingts chasseurs (bis)
80,80;80 80 80 chasseurs
Qui n'avaient pas peur
Allons chasseurs vite en campagne
Dit la marquise en s'élançant
La cravache dans son gant blanc
Le son des cors nous accompagne
On entendit des cris vainqueurs
Car au loin la baête etait prise
Faisant suite à notre marquise
Nous étions 80 chasseurs...
Pour célébrer notre victoire
Dit la marquise en mon château
Tous rentrons vite au grand galop
Car il nous faut manger et boire
Que les bons vins grisent nos coeurs
Et que la gaieté soit de mise
A la table de la marquise, nous étions 80 chasseurs
Après ce repas magnifique
Tous les chasseurs bruûlaient d'amour
Bientot la marquise à son tour
Soudain eut un désir lubrique
Chacun d'entre eux lui prit le coeur
A deux trois et quatre reprises
Car dans le lit de la marquise, nous étions 80 chasseurs
Ce fut une nuit de folie
La marquise neuf mois plus tard
Mit au monde un petit moutard
A la mine fraiche et réjouie
De ses jours ignorant l'auteur
Il demande qu'on le lui dise.
Tu es lui dit notre marquise
Le fils de 80 chasseurs
... qui avaient du coeur.
La première va devant
La deuxième suit la première
En chantant coque lon laire
La troisième ferme les rangs
Quant trois poules vont aux champs
Quand trois canards vont aux champs
.... coin, coin, lon laine
Quand trois dindes vont aux champs
.... glou glou lon laine
Qu'est ce que j'ai dans ma ptite tête
A rêver comme ça, le soir
D'un éternel jour de fête
D'un grand ciel que j'voudrais voir.
J'ai roulé, j'ai vécu, j'ai aimé
Et j'ai passé, aujourd'hui des moments roses
Mais j'ose espérer, Seigneur, bien autre chose.
Et j'attends, coeur ouvert, rêvant,
Battant la s'melle, à la porte de ton ciel
Je crois qu'un beau jour, ton amour m'oubliera.
Et voici que Jésus m'a surpris
Que fais tu là à m'attendre mon ami
Ton ciel se fera, sur terre, avec tes bras.
Un beau jour le roi Praline, ayant touché ses impôts
Pour avoir une marine voulut un bateau.
Oh hisse et ho (bis).
Il choisit pour constructeur, un célèbre confiseur
Qui tout aussitôt creusa, une coque en nougât.
La belle aventure o gué, jamais un si beau navire
La belle aventure o gué, jamais n'avait navigué.
Il construisit la mâture, en caramel étiré
Puis tailla la voilure dans du miel doré.
Parez, virez (bis).
Lorsque le bateau porta dix canons de chocolat
Sous un globe en verr' mouillé, il fut installé.
Le roit se mit en colère en criant à ses vassaux:
On met les melons sous verre, mais pas les bataux
Ho hisse en haut (bis).
Vite amenez des chevaux de la corde et un chariot
Pour qu'on porte mon bateau à tremper dans l'eau.
Devant une foule immense, au son du fifre et du cor,
Voila que le bateau danse dans l'bassin du port.
Carguez babord (bis).
Mais un marchand d'berlingots
N'peut pas construire des bateaux.
En cinq minutes pas plus, l'sucre était fondu.
La belle aventure o gué. Voila pourquoi l'beau navire.
La belle aventure o gué, n'a jamais pu naviguer.
Le roi Renaud de guerre revint
Tenant ses tripes dans sa main.
Sa mère, à la fenêtre en haut
Voit revenir son fils Renaud.
Mon fils Renaud, réjouis toi
Ta femme a mis au monde un roi.
Ni de la femme ni du fils
Je ne saurais me réjouir.
Allez ma mère, allez devant.
Faites dresser un beau lit blanc.
Mais faites le dresser si bas
Que ma femme n'entende pas.
Et quand ce fut sur la minuit,
Le roi Renaud rendit l'esprit.
Son dernier cri fut tant aigu
Que sa femme l'a entendu.
Ah dites ma mère, ma mie
Ce que j'entends crier ainsi.
Ma fille ce sont des enfants,
Qui se plaignent du mal de dents.
Ah dites, ma mère, ma mie
Ce que j'entends cogner ainsi.
Ma fille c'est le charpentier,
Qui racommode le grenier.
Ah dites ma mère, ma mie
Ce que j'entends chanter ainsi.
Ma fille c'est la procession,
Qui fait le tour de la maison.
Or quand ce fut pour relever,
A la messe voulut aller.
Or quand ce fut passé huit jours,
A voulu faire ses atours.
Ah dites, ma mère, ma mie
Quel habit prendrai-je aujourd'hui
Prenez le vert, prenez le gris
Prenez le noir pour mieux choisir.
Ah dites ma mère ma mie
Ce que ce noir là signifie.
Femme qui relève d'enfant
Le noir lui est bien plus séant.
Quand dans l'église fut entrée
Le cierge on lui a présenté.
Aperçut en s'agenouillant
La terre fraîche sur son banc.
Ah dites ma mère, ma mie
Pourquoi la terre est rafraîchie.
Ma fille vous l'puis plus celer.
Renaud est mort et enterré.
Terre ouvre toi, terre fends toi.
Que j'aille avec Renaud mon roi
Terre s'ouvrit terre fendit.
Et la belle fut engloutie.
Quant tout se tait dans la ramure
Rossignolet des bois, ta voix pure )
Met nos coeurs en émoi, nous fait rêver )bis
Marche sans jamais t'arrêter
La route est dure dure dure
Chante si tu es fatigué
Tu marcheras des heures entières
Sous le dur soleil de l'été
Tu marcheras dans la poussière
Que soulèvent tes souliers
Tu traverseras les rivières
Sans craindre de voir s'écrouler
Les vieux ponts de bois ou de pierre
Qu'ébranle ton pas cadencé
Si ta route est creusée d'ornières
Et si tu as peur de tomber
Que ta voix se fasse plus fière
Et que ton pas soit plus léger
Si ta route est souvent austère
Garde toi jamais d'oubler
Qu'elle te mène à la lumière
A la joie et à la vérité
R1. Rue des longues haies, l'inconnu passait (bis)
C1. Pendant la nuit pleine, il a tissé la laine
Il rentre avec sa peine
R2. A l'heure matinale, dedans ses habits sales
Mon Dieu, comme il est pâle
R1. O vous qui cherchez le bon Dieu, dans les nuages
Vous ne verrez jamais son visage
O vous qui cherchez le bon Dieu dans le nuages
Vous manquerez encore son dernier passage
R2. Rue des longues haies, le Seigneur passait (bis)
C1. Pendant la nuit pleine, il a tissé la laine
Il rentre avec sa peine
R2
A l'heure matinale, dedant ces habits sales
Mon Dieu comme tu es pâle.
R2
O Saint Hubert patron des grandes chasses
Toi qu'exaltait la fanfare au galop
En poursuivant le gibier à la trace
Tu le forçais sous l'élan des chevaux.
Nous les derniers descendants de ta race
Arrache nous aux plaisirs avilis
Emplis nos coeurs de jeunesse et d'audace
Dans la forêt fais nous chasseurs hardis.
Sauve d'abord du Bocage à l'Ardenne
Notre forêt si chère aux vieux Gaulois
Pour qu'à son chant notre jeunesse apprenne
Les fiers secrets gardés par les grands bois.
Fais nos yeux prompts et fais nos lèvres claires
Pour bien lancer quand viendra le danger
Le cri de chasse ou le dur cri de guerre
Sus à la bête et courons la traquer.
Tu vis un jour au fond du hallier sombre
Où tes limiers se poussaient aux abois
La croix du Christ que le grand cerf dans l'ombre
Couronnait par l'auréole des bois
Mystique appel qui conquit ta grande âme
Tu dis aux cours un méprisant adieu
Montre à nos yeux cette divine flamme
Et conduis nous camper sur les hauts lieux.
Quand le Seigneur, la chasse terminée
Appellera notre nom à son tour
Epargne nous les tristes mélopées
Tu sonneras pour nous le point du jour.
Au grand galop pour célébrer ta gloire
Nous bondirons en poussant l'hallali
En nous ferons au fracas de fanfares
En ton honneur trembler le paradis.
Ils étaient trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs.
S'en vinrent un soir chez un boucher.
Boucher voudrais-tu nous coucher?
Entrez entrez petits enfants,
Il y a d'la place assurément.
Ils n'étaient pas sitôt rentré,
Que le boucher les a tués.
Les a coupés en p'tits morceaux
Mis au saloir comme pourceaux.
Saint Nicolas, au bout d'sept ans,
Vint à passer dedans ce camp.
Alla frapper chez le boucher.
Boucher voudrais tu me loger.
Entrez, entrez, Saint Nicolas.
Il y a d'la place, y n'en manque pas.
Il n'était pas sitôt entré,
Qu'il a demandé à souper.
Du p'tit salé, je veux avoir.
Qu'il y a sept ans qu'est dans l'saloir.
Quant le boucher entendit ça,
Hors de la porte il s'enfuya.
Boucher, boucher, ne t'enfuis pas.
Repens toi, Dieu t'pardonnera.
Saint Nicolas alla s'asseoir,
Dessus le bord de ce saloir.
Petits enfants qui dormez là.
Je suis le grand Saint Nicolas.
Et le saint étendit trois doigts.
Les p'tits se levèrent tous les trois.
Le premier dit: J'ai bien dormi.
Le second dit: Et moi ausi.
Et le troisième répondit: (ou : A ajouté le plus petit)
Je me croyais en paradis. ( Je croyais être au paradis).
C'est un fameux trois mâts
Fin comme oiseau Hisse et ho Santiano
18 noeuds, 400 tonneaux Je suis fier d'y être matelot
Tiens bon la barre et tiens bon le vent
Hisse et haut Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco
Je pars pour de longs mois en laissant Margot Hisse et Ho
D'y penser j'avais le coeur gros
En doublant les feux de Saint Malo
On prétend que là bas l'argent coule à flots. Hisse et ho
Santiano
On trouve l'or au fond des ruisseaux
J'en ramènerai plusieurs lingots
Un jour je reviendrai chargé de cadeaux
Hisse et Ho Santiano
Au pays j'irai voir Margot
A son doigt je passerai l'anneau
Tiens bon la vague et tgens bon le flot
Hisse et ho Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu'à San Francisco.
J'ai connu Emilie, aux première jonquilles
Elle était si jolie, des jonquilles aux premiers lilas
Dans la ferme endormie
Chaque fois que j'allais la voir
Son père avec un fusil
M'attendait derrière l'abreuvoir
Il me chassa aux première jonquilles
Me fusilla des jonquilles aux derniers lilas
Un jour dans la grange aux loups
Elle sauta sur mes genoux
Une fourche me piqua
Je me relevai en hurlant
J'eu beau fuir à travers bois
Son père me jeta dans l'étang
Il me piqua Et me foudra
Dans le grenier sur le foin
Pris la fille et but son vin
Son père voyant le tableau
Me fit connaître un peu plus tard
Les grenouilles et les crapaud
Au fond de la mare aux canards
Il m'injuria
Et me noya
J'ai connu le sel et le plomb
J'ai connu l'auge à cochons
J'ai laissé mes amours là
Mille fois j'ai frôlé la mort
Et il est encore derrière moi
Que m'importe je cours encore
Je vais je vas
Du pré au bois
J'irai avec toi, sans effroi, jusqu'au bout du chemin
Tra la la la la la la la la la (8) la (4)
Tra la la la la la la la (6)
Je marche avec toi, dans le vent, dans le froid
Je marche, peu m'importe, je te porte
Dans mon coeur avec moi
Partout c'est la danse, le sourire, le plaisir
Mais moi, je m'avance en cherchant
Ton visage en tout ça.
J'irai d'un bon pas en chantant mes chansons
Je sais tu m'attends sur le pas de ta belle maison
Alors tu est là, je te vois découvert
Je vois ton visage et la table
Ou tu mets deux couverts
Tra... Oh Oh
Si l'homme est de la boue, pour des tas de gens
Il est pour moi fait de chair et de sang
De muscles de fer, d'un coeur trop bon
Avec deux épaules pour porter le charbon.
T'en fais seize tonnes, ça te donne quoi
Un jour de plus vers quatre planches de bois
La pelle chaque jour qui prend plus de poids
Et l'droit d'te taire quand tu touches ton mois.
Quant ta mère a déjà cinq gosses à nourrir.
Un d'plus n'est pas pour lui faire plaisir.
Alors toi tu bosses comme un lion.
Mais l'chef a beau dire que tu est un champion
T'en fais seize tonnes.
Mais le dimanche enfin...
Si tous les gars du monde
Voulaient se donner la main
Et partager un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gards du monde
Voulaient se donner la main
Et marcher la main dans la main
Le bonheur serait pour demain.
I.
Ne parlez pas de différence
Ne dites pas qu'il est trop blond
Ou qu'il noir comme du charbon
Ni même qu'il n'est pas né en France.
Aimez les n'importe comment
L'amour c'est comme au régiment
On ne fait pas la différence.
II.
J'ai mes ennuis et vous les vôtres
Mais moi je compte sur les gars
Les amis qu'on ne connaît pas
Peuvent vous consoler des autres.
.
Le bonheur c'est une habitude
Avec 200 millions d'amis
On ne craint pas la solitude.
Prends les choses comme elles sont
Sur la tere, rien à faire, quant tu dis
Descends mineur, y a pas d'charbon
Fais nous joyeux, o fière Jeanne.
De ton rève insolent et frais
Tu fis pâlir les soudards anglais.
Tu aimas les joyeux garçons
Purs et hardis à tenir campagne
Sur les route où nous chantons
Fais nous joyeux o fière Jeanne.
Sur les routes où nous peinons
Fais nous plus dures, o rude Jeanne
Au grand trop de tes noirs coursiers
Tu entraînas princes et routiers
Sous l'effort quand nos corps plieront
Garde nos coeurs de ces pleurs de femme
Sur .... Plus durs
Sur les routes où nous luttons
Fais nous vainqueurs, o forte Jeanne
Dans l'effroi des sanglants combats
Tu bondissais devant tes soldats
Sur tes pas quand nous nous battrons
Nous saurons bien forcer les victoires
Sur les routes où nous luttons
Fais nous vainqueurs o forte Jeanne.
Pourquoi n'as tu jamis pensé à te marier
De toutes mes soeurs qui vivaient ici
Tu es la seule sans mari
Dis moi Céline, toi qui est notre aînée
Toi qui fus notre mère, toi qui l'as remplacée
N'as tu vécu pour nous autrefois
Que sans jamais penser à toi
Dis moi Céline, qu'est-il donc devenu
Ce gentil fiancé qu'on n'a jamais revu
Est'ce pour ne pas nous aboandonner
Que tu l'as laissé s'en aller
Mais non Céline, ta vie n'est pas perdue
Nous sommes les enfants que tu n'as jamais eu
Il y a longtemps que le le savais
Et je ne l'oublierai jamais.
Non non ne ne rougis pas non ne rougis pas
Tu as tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas non ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux
Ne pleure pas, non ne pleure pas
Tu as toujours les yeux d'autrefois
Ne pleure pas, ne pleure pas
Nous resterons toujours près de toi
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux vivent là ont jeté la clé.
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et on vient s'asseoir
Autour des repas
Tout le monde est là
A cinq heures du soir
Quand San Francisco s'embrume
Quand San Francisco s'allume
San Francisco
Où êtes vous, Lizzards et Luc
Psylvia
Attendez moi.
Nageant dans le brouillard
Enlacés dans l'herbe
On écoutera
Tous à la guitare
Phil à la kena Jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra
Dans un an ou deux
Puis qu'il est heureux
On s'endormira
Quant San Francisco se lève
Quand San Francisco se lève
San Francisco
Ou êtes vous, Lizzard et Luc
Psylvia, Attendez moi
San Francisco s'effondre
a/Sous l'arche hautaine de la Madeleine
Les agents contiennent le peuple brutal
Les cloches bourdonnent Le grand orgue tonne
La maîtrise entonne Un chant nuptial
B/Que de touristes, de journalistes
Et des modistes Venus là pour
Voir cette héritière Que monsieur Fallières
A son secrétaire Marie en ce jour.
A/Mais des équipages, se fraient un passage
C'est un arrivage De gens surprenants
Dames qui admirent Dans leur cachemire
Messieurs qui transpirent A mettre leurs gants
B/Ces gens s'avancent, Pleins d'importance
Et l'assistance Les admirant
Dit ces autochtones Venus en personne
Du Lot et Garonne Ce sont les parents
A/La tante Julie, la tante Sophie
La tante Octavie le cousin Léon
L'oncle Théodule L'oncle Thrasybule
Le cousin Tibulle et Timoléon
B/Grand Père Emile Grand mère Odile
Tante Cécile, Tante Elsié
Le cousin Paphnuce La cousine Luce
L'oncle Marius et l'oncle Numa
A/La Tante Clémence, la tante Constance
La consine Hortense L'oncle Marcellin
Le grand oncle Horace Le grand père Ignace
Le cousin Pancrace l'Oncle Célestin
B/Soudain les suisses les avertissent
Que le service va commencer
Et vite derrière L'excellent Fallières
La famille entièrè court pour se placer
A/Puis chacun bien sage Guette le passage
Du discours d'usage Que le bon curé
Prépare à l'avance Non sans queque transe
Car il faut qu'il pense A chaque invité
B/Ils sont soixante Parents Parentes
Qu'il faut qu'il vante Sans sourciller
D'un oeil qui s'attarde tous il les regarde
Pensant n'ayons garde surtout d'oubler
A/La tante julie...
B/Puis chez Dehouve, on se retrouve
Chacun approuve le choix des mets
Auprès de sa fille Ouvrant le quadrille
Notre Armand gambille comme un farfadet
A/Enfin l'heure sonne La maman raisonne
Sa fille et lui donne Des conseils à part
Pendant que le père Dit d'un air sévère
Au gendre j'espère Qu'avant le départ
B/Pour que nos proches Ne nous décochent
aucun reproche vous leur ferez
Les adieux d'usage Et docile et sage
Le jeune ménage s'en fut embrasser
ALa tante Julie
Nous aperçumes sous l'vent à nous (bis
Une frégate d'Angleterre
Qui fendait la mer z et les flots
C'était pour attaquer Bordeaux
Buvons un coup, buvons en deux
A la santé des amoureux
A la santé du roi de France
Et merde pour le roi d'angleterre
Qui nous a déclaré la guerre.
Le capitaine au même instant
Fit appeler son lieutenant
Voilà l'anglais T'sens tu l'courage
D'aller l'attaquer à son bord
Savoir qui sera le plus fort
Le lieutant fier z et hardi
Lui répondit Capitaine oui
Faites monter tout l'équipage
Hardis gabiers Gais matelot
Fait' les monter vbien vite en haut
Vir lof pour lof en arrivant
Nous l'attaquâmes par son avant
A coups de hache, à coups de sabre
De pique de couteau d'mousqueton
Nous l'avons mis à la raison
Que dira t on de lui tantôt
En Angleterre et à Bordeaux
Pour s'être ainsi laissé surprendre
Par un brigantin d'six canons
Lui qu'en comptait trente et six beaux.
Benedictus (adapted by Simon and Garfunkel)
Hello darkness, my old friend,
I've come to talk to you again,
Because a vision softly creeping,
Left its seed while I was sleeping,
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sounds of silence.
In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone,
'Neath the halo of a street lamp,
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash
of a neon lignt.
That split the night
And touched the sound of silence.
And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more,
People talking without speaking,
People hearing without listening,
People writing songs that people never share
And no one dared
Disturb the sound of silence.
"Fools" said I, "You do not know
Silence like a cancer grows.
Hear my words that I may teach you,
Take my arms that I may reach you."
But my words like silent raindrops fell,
And echoed
In the wells of silence.
And the people bowed and prayed
To the neon god they made.
And the sign flashed out its warning,
In the words that it was forming.
And the signs said, The words of the prophets
are written on the subway walls.
And tenement halls,
And whisper'd in the sounds of silence.
Le plus jeune a dans sa bouche une rose
La fille du roi était à sa fenêtre
Joli tambour, donnez moi votre rose
Fille du roi donnez moi votre coeure
Joli tambour demandez à mon père
Sire le roi, donnez moi votre fille
Joli tambour tu n'es pas assez riche
J'ai trois vaisseaux, dessus la mer jolie
L'un chargé d'or, l'autre de pierreries
Et le troisième pour promener ma mie
Joli tambour tu auras donc ma fille
Sire le roi, je vous en remercie
Dans mon pays y en a de plus jolies.
Peuple immense avance lentement
Tant de joie et chants et chants de peine
Peuple immense va chantant.
Ils n'ont pas leur père avec eux
Mais savent bien leur chemin
Ils n'ont pas leur père avec eux
Mais leur mère les tient par la main.
Tout au long des longues plaines
Peuple immense va chantant
R2
Tant de haine tombe sur eux,
Tant d'orages troublent leur ciel
Qu'ils s'en vont d'un pas miséreux
Mais les joues baignées de soleil R2
Tout au long des longues longues longues plaines
Peuple immense va chantant
Et quand l'un des leurs est tombé
Sur sa tombe ils sèment des fleurs
Mais pour une larme tombée
Sur sa tombe il pousse mille fleurs
Tout au long des lll plaines R2
Peuple immense va chantant
-(a la fin R1)
Pauvre coeur traînant, ta peine profonde
Vagabonde, par le monde, à la trace de Dieu
Ah, qu'il est long le chemin
Ah, qu'il est long le chemin du ciel
Ah, qu'il est long le chemin
Le Seigneur répondra-t-il à mon appel ?
Ah si le diable venait,
Ah si le diable venait ce soir
Bien vite je le suivrais
Tellement mon coeur est triste et sans espoir
Mais c'est Jésus qui viendra
Mais c'est Jésus qui viendra ce soir
Mais c'est Jésus qui viendra
Comme un lui un rayon d'or au ciel tout noir
Combien de routes un garçon peut il faire
Avant qu'un homme il ne soit
Combien l'oiseau doit il franchir de mers
Avant de s'éloigner du froid
Combien de morts un canon peut-il faire
Avant que l'on oublie sa voix?
Ecoute mon ami, écoute dans le vent.
Ecoute la réponse dans le vent.
Combien de fois doit-on lever les yeux
Avant de voir le soleil
Combien d'oreilles faut-il au malheureux
Avant d'écouter leurs pareils
Combien de pleurs faut-il à l'homme heureux
Avant que son coeur n' s'éveille
Combien d'années faudra-t-il à l'esclave
Avant d'avoir sa liberté
Combien de temps un soldat est-il brave
Avant de mourir oublié
Combien de mers franchira la colombe
Avant que nous vivions en paix
Eh bien, mon ami, Ecoute la colombe
Ecoute la réponse dans le vent.
J'ai ma maison dans le vent sans mémoire.
J'ai mon savoir dans le livre du vent.
Comme le vent, j'ai dans le vent ma gloire.
Comme le vent, j'ai ma fin dans le vent.
(F. Cockenpot/Lanza del Vasto)
Dans le vent de France, il fait bon marcher
Sous le soleil
En suivant la route, sous un ciel d'été
Marche la vie t'appelle.
Lance ton chant de joie vers le ciel
Ta route sera belle.
Dans le vent de France, il faut bon chanter
Sous le soleil
Les oiseaux qui chantent vont t'accompagner
chante la vie t'appelle..
Dans le vent de France, il faut bon aimer
Sous le soleil
Plus fort que la haine, l'amour a chanté
Aime
Dans le vent de France, quand tu tomberas
Sous le soleil
Pars sans inquiétude, un autre viendra
Répondant à l'appel
Un nouveau chant de joie montera
D'une route nouvelle
Plantons la vigue, la voilà la jolie vigne
Vigni vingons vignons le vin
La voilà la jolie vigne au vin
La voilà la jolie vigne.
De cep en terre, la voilà la jolie terre
Terri terrons terrons le vin /terre
De terre en vigne, la voilà la jolie vigne
vigni vinons
De vigne en fleur,
De fleur en grappe
De grappe en cueille
De cueille en hotte
De hotte en presse
De presse en cuve
De cuve en tonne/broc-que/verre/gueule/ventre/terre
Voguons au vent de mer, au gré des vagues
Marie, là haut comme une étoile
Marie là haut veille sur nous
Etoile du ciel lumière sans voile
Etoile du ciel, brillez pour nous
Les jolies colonies de vacances, Merci maman merci papa
Tous les ans, je voudrais qu'cà r'commence Youkaidi aidi aida
j'vous écris une petite bafouille,
pour pas qu'vous vous fassiez d'mouron
Ici on est aux ptits oignons
J'ai que huit ans mais j'me débrouille
J'tousse un peu à cause qu'on avale la fumée
d' l'usine d'â côté
Mais c'est en face qu'on va jouer
Dans la décharge municipale
Pour becqu'ter on nous met à l'aise
C'st vraiment comme à la maison
Les fayots c'est du vrai béton
J'ai l'extomac comme une falaise
L'matin on va faire les poubelles
Les surveillants sont pas méchanbts
Y ronflent les trois quarts du temps
Vu qu'on sont ronds comme des queues d'pelle
Hier j'ai glissé de sur une chaise
En f'sant pipi dans l'lavabo
J'ai l'menton en guidon d'vélo
Et trois canines au Père Lachaise
Les punitions sont plutôt dures
Le pion il a pas son pareil
Y nous attache en plein soleil
Tout nus barbouillés d'confiture
Pour se baigner c'est l'coin tranquille
On est les seuls personne y va
On va s'tremper dans un p'tit bras
Où sortent les égouts d'la ville
Paraît qu'on a tous le typhus
On a l'pétrus tout boutonneux
Et l'soir avant d'se mettre au pieux
On compt a à qui qwu'en aura le plus.
Je vous envoie mes chers père et mère
Baisers les plus distingués
Une vieille qu'a au moins ses six berges
Les ptits ont vraiment pas d'chance
On nous fait jamais voyager
Mais les grandes filles vont à Tanger
Danx d'autres colonies de vacances.
Tonton Cristobal est revenu
Des pesos, des lingots, il en a l'cus cousu
La famille hypocrite, crie vive le barbu
Tonton Cristobal est revenu.
A nous ses p'tits neveaux on nous disait il s'est taillé
En Amérique du Nord sans un pélot tout débraillé
Mes enfants que la Vierge nous patafiole
Plutôt que de revoir un jour sa fiole
A Buenos Ayres il f'sait l'a traite d'on ne sait quel produit
Il est rev'nu fortune faite plein de cadeaux jolis
Une poupée qui fait pipi qui s'mouche
Et qu'a des seins qui s'gonflent avec la bouche
Depuis qu'tonton est là on fume de la marijuana
On fout des coups d'pétard partout nos partent mouftent pas
Le matin avec le chocolat on chique
et on crache à six pas comme au Mexique
Il était chef guerillero et dur comme un silex
Il a battu José Canal au poignard en solex
Estafilé de l'oreille à la bouche
L'autre avait un bel abreuvoir à mocuhes
Tous les garçons et les filles de mon âge
se promènent dans la rue deux par deux
Tous...
savent bien ce que c'est qu'être heureux
Et les yeux dans les yeux, Et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux, sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule, par les rues l'âme en peine
....car personne ne m'aime
Mes jours comme mes nuits, sont en tous points pareils
Sans joie et plein d'ennuis
Personne ne murmure je t'aime à mon oreille
Tous.... font ensemble des projets d'avenir
savent très bien ce qu'aimer veut dire
Et les yeux
Sans
Oh quand donc pour moi brillera le soleil
Comme les garçons et les filles de mon âge
Je connaîtrai bien ce qu'est l'amour
Come.. je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans les yeux, et la main dans la main
J'aurai le coeur heureux, ss peur du lendemain
Le jour où je n'aurai plus du tout l'âme en peine
Le jour où moi aussi, j'aurai quelqu'un qui m'aime.
Elle est comme l'eau vive
Elle court comme un ruisseau
Que les enfants poursuivent
Courez courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais, vous ne la rattrapperez
Lorsque chantent les pipeaux
Lorsque danse l'eau vive
Elle mènent les troupeaux
Aux pays des olives
Venez, venez, mes chevaux mes agnelets
Dans le laurier, le thym et le serpolet
Un jour que sous les roseaux
Sommeillait mon eau vive
Vinrent les gars du hameau
Pour l'emmener captive
Fermez, fermez votre cage à double clé
Entre vos doigts, l'eau vive s'envolera
Comme les petits bateaux,
Emportés par l'eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux
Voguent à la dérive
Voguez, vogyez, demain vous accosterez
L'eau n'est pas encore à marier
Pourtant un matin nouveau
A l'aube mon eau vive
Viendra battre son troupeau
Aux cailloux de la rive
Pleurez pleurez si je demeure esseule
Le ruisselet, au large s'en est allé.
Au gué, vive la rose
Je ne sais pas pourquoi
Vive la rose et le lilas
Il s'en voir une autre
Ne sait s'il reviendra
On dit qu'elle est très belle
bien plus belle que moi
On dit qu'elle est malade
Peut-être qu'elle en mourra
Si elle meurt dimanche
Lundi on l'enterrera
Mardi i r'viendra m'voir
Mais je n'en voudrai pas.
Ca me fait un coeur content.
Mon Dieu, je suis ton enfant.
Quand je m'en vais, tout seul comme un grand
J'aime écouter ton pas derrière moi
Mais je sais bien, mon Dieu, que c'est toi.
Quand je reviens, des ch'mins, désolé
On me demande qui m'a consolé
Mais je sais bien, mon Dieu que c'est toi.
Mon Dieu mon Dieu, je suis ton enfant.
Et comme un homme, sans peur je salue
Tous tes enfants, mes frères, dans la rue.
Oh que le monde attend ta venue.
Et comme un homme, sans peur et tranquille
J'ose annoncer ton nom dans la ville.
Oh que le monde attend ta venue.
Mon Dieu mon Dieu, je suis ton enfant.
Et quand j'irai, tout vieux, à pas lents
Et le fardeau des ans sur le dos
Oh sois fidèle à mes cheveux blancs.
Et quand j'irai, tout vieux, vers le soir
Et vainement inquiet de te voir
Oh sois fidèle à mes cheveux blancs.
Mon dieu mon Dieu, je suis ton enfant.
Petit tambour s'en va, Param PPP
Il sent son coeur qui bat Param PPP
Au rythme de ses pas Param PPP
Ram PPP Ram PPP
O petit enfant Param PPP Ou vas tu ?
Quel joli bouquet d'étoiles, dans le ciel bleu. Du fagot...
Du fagot jaillit la flamme, chantons le feu
Montant clair dans la lumière, nos chants joueux
Vibrent au fond de la clairière, nos coeurs heureux
Et pendant que les clochers, joyeux
Carillonnent à la voûte des cieux
Sous les toits des chaumières, on la coeur bienheureux
Douce nuit, sainte nuit. C'est joli un sapin vert
Recouvert de beaux cheveux d'argent
Près du feu qui s'éteint doucemen
Il n'eut pas tant de joie, Lui
Le jour où il descendit.
En cette nuit, douce nuit, quand il vinrent à minuit
Presque nu dans le froid et le vent
Attendus depuis la nuit des temps
Pour nous donner un rêve, un peu de son paradis à Noël
Je n'avais jamais oté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fais le beau
Quand elle me sonne.
J'étais chien méchant
Elle me fait manger, dans sa menotte
J'avais des dents de loup
Je les ai changées pour des quenottes.
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée
Qui ferm'les yeux quand la couche
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée
Qui dit Maman quand on la touche.
J'étais dur à cuire, elle m'a converti, la fine mouche
ET je suis tombé, tout chaud tout roti, contre sa bouche
Y a des dents de lait quand elle sourit, quand elle chante
Et des dents de lait quand elle est furie
Qu'elle est méchante
Je subis sa loi je file tout doux sous son empire
Bien qu'elle soit jalouse au dela de tout et même pire
Une jolie pervenche qui m'avait paru plus jolie qu'elle
Une jolie pervenche un jour en mourut à coups d'ombrelle
Tous les somnambules, toues les mages m'ont dit sans malice
Qu'en ses bras en croix je subirais mon dernier supplice
Il en est de pires, il en est d'meilleurs
Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs
S'il faut se pendre
Elle est à toi, cette chanson
Toi l'auvergnat, qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Qaund dans ma vie il faisait froid.
Tois qui m'as donné du feu quand
Les croquants faisaient les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez
Ce n'était rien, qu'un peu de bois
Mais il m'a réchauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d'un feu de joie.
Toi l'auvergnat, quand tu mourras
Quant le croque mort t'emportera
Q'uil te conduise, à travers ciel
Au père éternel.
Elle est toi cette chanson
Toi l'hôtesse qui sans façon
... pain ... faim
... m'ouvrir ta huche
s'amusaient à me voir jeuner
pain grand festin
Elle est à toi, cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
D'un air malheureux m'a souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquants faisaient les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmené
Ce n'était rien qu'un peu de miel
Mais il m'a réchauffé le corps
Et dans mon âme il brule encore
A la manière d'un grand soleil
Toi l''étranger, quand tu mourras
Marie trem' ton pain dans la soupe
Tremp' ton pain, Marie tremp' ton pain
Marie tremp to pain dans le vin.
Qui n'demandait rien à personne.
Un jour qu'dans l'métro y avait presse,
Un jeun'homme osa, je le confesse
Lui passer la main sur les... cheveux.
Comme elle avait boeu coeur, elle s'approcha un peu.
Voyant le gest' de la demoiselle.
L'jeune homme s'approche un p'tit peu d'elle.
Et comme en tout homme s'agite,
Soudain le démon qui l'habite,
Le jene homme lui sortit sa... carte.
Et lui dit "J'm'appelle Jules et j'habite rue Descartes.
L'métro continue son voyage.
Vraiment ce jeune homme n'est point sage.
Ell'sent quelque chose de pointu,
Qui d'un air ferme et convaincu,
Cherche à pénétrer dans son... coeur.
Ah qu'il est doux d'aimer, quel frisson, quel bonheur!
Craignant pour les plis de sa robe,
A cette attaque elle se dérobe.
Et sent quelque chose qui chatouille
Dans son dos elle tripatouille.
Une magnifique paire de ... gants,
Qu'à la main le jeune homme tenait négligemment.
C'est ainsi qu'à Paris l'on s'aime.
On peut s'le dire en public même.
Les amoureux ne s'font point de bile,
Dans tous les coeurs ils se faufilent.
Et je crois bien même qu'ils s'en ... fichent.
Car l'amour rend heureux même les gens très godiches.