LE DEPARTEMENTAL

A quel niveau

- définition "structurelle"

niveau intermédiaire, par construction, entre un iveau "central" et un niveau "individuel"

n'existe pas à proprement parler s'il n'y a pas au oins 49 personnes

- définition par puissance de machine, le mallframe

Le matériel

Le logiciel et les applications

Le personnel

statut des informaticiens départementaux. en énéral peu vu. solutions différents (Education

Nationale/Adidas/NMPP)

Aspects éthiques et politiques

La Convention, 93

Différent de la séparation des pouvoirs centraux exécutif, législatif, judiciaire)

Exemples types d'entreprise

Adidas

Ministère de l'équipement 22/5/87

DEC avec Tolas fin 87

NMPP

Seita 5/7/82

Iveco 28/11/83

Sheffield 26/1/87

DHL 6/4/87

Bibliographie spécifique

Pratiquement rien. L'américain, un peu de omputerworld

Titli.

Littérature sur la décentralisation. La ittérature ancienne éliminait le niveau individuel,

car il n'y avait pas de mécanographie "personnelle".

Par contre était déjà vu par Lussato dans ses remiers schémas

....

En poussant à peine le paradoxe, on ourrait prétendre que toute l'informatique actuelle est épartementale, et qu'il n'existe ratiquement aucune informatique raiment centrale, au sens de globale. e MIS (Management Information System) nglobant toute la gestion, tout le ystème d'information de l'entreprise arde encore un caractère mythique. Ce ui existe dans la quasi totalité des ntreprises, ce sont des applications orrespondant aux grandes fonctions de 'entreprise: facturation, paye omptabilité, production (ou si l'on veut faire noble, gestion commerciale, estion de personnel, gestion financière et contrôle de gestion...). Bref, des pplications de "services", donc de "départements".

Ces applications sont relativement peu reliées entre elles, sinon par quelques interfaces qui permettent d'alimenter par exemple la comptabilité à partir de la gestion commerciale. Mais cela ne justifierait pas à soi seul une informatique "centrale". Il suffirait de définir proprement la communication entre les applications.

Preuve, s'il en était besoin, de cet éclatement de l'informatique: le premier souci des méthodes, c'est de définir des "domaines" à informatiser.

Ici encore, en jouant à peine sur les mots, des "départements". En fait le terme "départemental", qu'on le veuille ou non, gardera toujours un sens relativement flou. D'un point de vue juridique, par exemple, il ne correspond à rien de bien défini.

L'entreprise comme l'individu sont des "personnes morales", pas le "département" d'une entreprise. Et l'on regroupe donc sous ce terme un peu toutes les structures intermédiaires qui regroupent un nombre plus ou moins grand de fonctions et d'individus sous la houlette globale de l'entreprise.

Le départemental comme couche "intermédiaire"

D'un point de vue informatique, il vaudrait mieux parler de machine "intermédiaire" que de machine "départementale". Il s'agit en effet d'un niveau qui, par définition, n'est ni limité à un seul individu, ni central.

Le départemental implique donc une architecture globale à trois couches ("tree tier", trois gradins, disent les américains). Un schéma que l'on retrouverait aussi bien dans les projets d'IBM (niveau ES, AS, PS) que dans certaines architectures hétérogènes où

Digital est pris en sandwich entre des machines centrales IBM et des PC/PS.

Cette situation intermédiaire définit un premier rôle, essentiel à toute machine départementale: communiquer ("verticalement") tant avec la base qu'avec le sommet.

Dans certains cas, d'ailleurs (par exemple au NMPP), cette fonction nodale est pratiquement la seule vraiment déléguée à ce niveau. A l'inverse, dans d'autres cas, l'autonomie "département" est réelle, et c'est tout juste si la machine départementale est connectée au système central. C'est très fréquent pour des unités et posant des problèmes bien spécifiques, par exemple les usines avec leurs outils de gestion de production. Ou encore de tous les systèmes dédiés (CAO, PAO), qui ne sont pas habituellement qualifiés de "départementaux" tout en correspondant en fait à l'informatique d'un "département".

Pour les entreprises géographiquement dispersées, le département peut représenter les instances locales, et même parfois viser les "départements" au sens précis de l'administration française. En ce sens, la plupart des machines "centrales" des caisses du Crédit agricole pourraient être considérées comme départementales... et à vrai dire les pressions qui s'exercent actuellement pour le regroupement de leurs sites iraient en ce sens.

Des architectures alternatives

Mais la structure en trois couches ne fait pas l'unanimité et devrait rester concurrencée par d'autres organisations.

La bonne vielle étoile traditionnelle, avec tous les postes rattachés au central gardera longtemps ses adeptes, en raison de sa simplicité conceptuelle. Autant dire qu'elle plaît aux informaticiens qui peuvent ainsi "à partir d'un même point focal" (selon M. Paslier, aux NMPP), gérer au mieux toute l'entreprise. Dans cette optique, pas de place pour des machines départementales, sinon de façon purement organique, pour des raisons d'efficacité technico-économique, et sans aucune vraie délégation fonctionnelle.

Inversement, c'est le niveau central lui-même qui peut se voir contesté, les machines départementales occupant le niveau haut, sans véritable hiérachisation.

Le schéma "bureautique" avancé dans les années 75, est un exemple de telle structure. Sur le réseau local se branchent d'une part des stations de travail, de l'autre des serveurs plus ou moins spécialisés. A condition de donner à "serveur" un sens assez large, l'informatique centrale peut se diluer dans ce schéma, en apportant d'une part un certain nombre de serveurs de données pour les applications traditionnelles (personnel, comptabilité, commercial), d'autre part des serveurs de traitements spécialisés, par exemple les impressions de masse.

Notons que celles-ci sont de plus en plus traitées comme une fonction spécifique, comme un "département imprimerie", avec ses machines spécifiques, mais aussi ses logiciels, son personnel aux compétences particulières, et de plus en plus souvent des locaux nettement séparés du site informatique principal (Cardif).

Supprimer les sites centraux au profit des machines départementales (voire des stations de travail elles-mêmes), c'est le rêve et parfois l'objectif de nombreuses entreprises, et cela porte un non américain encore difficile à traduire: le "downsizing". Nous y reviendrons dans de prochains numéros. On passe d'une architecture "terminal/central" à une structure "stations/serveurs". Les serveurs sont soit de grosses stations, soit des mini-ordinateurs (la différence avec les stations est déjà difficile à cerner), soit des machines puissantes, mais spécialisées: calculateurs vectoriels pour le scientifique, serveur de données pour la gestion et la documentation, voire "serveur de transactions". Dans ces derniers cas, on peut encore parler de "mainframes" du fait de la puissance des matériels, mais non plus de machines "centrales".

S'il y a centre, c'est alors en quelque sorte au second degré. La machine "centrale" c'est par définition celle du patron, ou plus probablement le groupe de machines de la direction générale. Il n'est pas nécessaire qu'elles soit particulièrement grosses. Il suffit qu'elle disposent d'accès privilégiés à toutes les ressources de l'entreprise, et des fonctions nécessaires au management de haut niveau.

Dès que le nombre de postes est assez élevé (quelques dizaines en général), on ne se contente plus d'un réseau local unique, mais on répartit les postes en groupes sur différentes "boucles" communiquant par des passerelles.

Souplesse ou "flou artistique"

Aucun type d'architecture ne semble pour l'instant pouvoir assurer sa suprématie. Pour défendre ses choix ou ses convictions, chacun peut trouver des arguments dans différents domaines: matériels, systèmes d'exploitation, organisation des applications, respect des structures "naturelles" de l'entreprise... Se dégagera-t-il un standard? On devrait le savoir d'ici un ou deux ans.

Pierre Berger

Chez Iveco-Unic: les utilisateurs participent. conception du réseau de gestion des points de vente. 28/11/83 Wang + NCR au CCAM de Macon: un infocentre textuel. 4/11/85

Bureautique: la Mairie de Paris définit sa stratégie. 17/3/86

Mutuelle générale française. La décentralisation, parfois un remède pour doper un service informatique. 26/5/86 (MGF assurance)

La bureautique dans l'informatique au CRIH de Montpellier. 8/9/86

Bureautique et informatique à la banque GZB 6/10/86

Trois constructeurs pour la police de Sheffield. 26/1/87

Réseau d'IBM 36 pour les paquets de DHL.

Il suffit d'arriver un peu avant l'avion. 6/4/87

Charleville: coopération et diversification. La stratégie d'une caisse de crédit agricole. 1/6/87.

L'expérience confirme nos choix. 83-87: quatre ans de micros au Crédit du Nord. 14/9/87

Vittel. La dynamique de l'informatique industrielle. 28/9/87

Tolas chez DEC. adaptation et interfaces. Un progiciel au coeur d'un puzzle. 12/10/87

Machines départementales à l'Education Nationale. Cent machines Unix en gestion. 19/10/87

La salle des marchés, une informatique différente? 16/11/87

Souvenir d'une galère. L'informatique est encore une aventure. Peugeot. PSA. 18/4/88

Macif, UAP, deux approches du bureau sans papier. 16/5/88

ETUDES

9370 contre Vax. Deux philosophies du départemental. MT 18/1/88

Les annonces PS/2, 9370, 3090. IBM mise sur une connectivité généralisée. 22/2/88