Distance

notion de distance

Envoyer un message d'un émetteur à un récepteur suppose le franchissement d'un certain espace qui les sépare.

Cette distance doit s'apprécier selon différentes dimensions:

- distance physique, de quelques fractions de millimètres aux satellites d'exploration spatiale;

- distance temporelle, car dans bien des cas le temps réel ne convient pas

- distance logique, avec différents formats d'enregistrement, de niveaux logiques, de codes, de protocoles, de délais, de redondances;

- distance linguistique, et derrière les différentes langues naturelles, distances culturelles, voire sociales et politiques

- distances de motivations, avec les consonances et dissonances cognitives (on n'entend que ce que l'on a envie d'entendre), distances de volontés et de politiques.

Tous ces aspects ne peuvent être modélisés et agglomérés dans une mesure globale de "distance" que de manière limitée, locale. La thèse que nous proposons aura donc une valeur sensiblement différentes selon que l'on conçoit un circuit imprimé pourle traitement de texte ou des recommandations rhétoriques à l'intention de services de marketing. Sous ces réserves:

thèse

plus la distance est grande entre l'émetteur et le récepteur, plus il faudra charger le massage pourqu''il parvienne à son but.

Ce chargement va conssiter en de multiples enrichissements, dont la nature est aussi variée sur les dimensions de la distance:

- adjonction aux bit(s) significatif(s) de bits de parité, de redondances de contrôle, de bits de synchronisation...

- adresses, conditionnements en "paquets" pour les réseaux et leurs protocoles;

- conditionnements physiques (enveloppes, paquets, sacs postaux, modulation en télécom, amplification);

- conditionnement typographique, graphismes et couleurs;

- conditionnement juridique (mentions obligatoires sur la correspondance commerciale, dès que la distance s'accrôt au delà des limites de l'organisme émetteur);

- conditionnement cosmétique (formules de politesse, style recherche, captatio benevolentiae);

- chaleur de la voie et gesticulatino pour la communication orale et télévisuelle.

La thèse n'aura donc d'expression formelle que dans des cas particuliers, mais nous pensons qu'elle est globalement utilisable au niveau intuitif.

Sous des formes intuitives, et exceptionnellement quantitatives (Shannon), la conception télématique fait un appel constant à cette relation qui doit exister entre distance et charge des messages.

Ses conséquences se traduisent par:

- au niveau de l'émission, par la construction de dispositifs de chargement progressif, depuis le capteur ou l'autorité émettrice jusqu'au canal, ces moyens pouvant être des automatismes (micro processeurs plus ou moins spécialisés, modulateurs) ou des personnes (rôle fondamental des secrétaires);

- au niveau de la réception, des dispositifs plus ou moins symétriques;

- au niveau du canal, le développement des débits, protections, adaptations, transpondeurs, transcodeurs, transducteurs... pour réduire la distance pratique.

...

D exprime une certaine charge globale

D = d1 + d2 = d2/D (t d'atteinte

Toute opération est de la forme :

M( r1, d1) va dans M2 (r2, d2) avec d2 > d1

------------------------

Une opération qui

M1 (d1, m1) va dans M2 (d2,m2)

sera dite rentable si on accroît d sans accroitre m ?

On peut appliquer mon principe: la charge doit être d'autant plus grande que la distance croît.

Soit une couche minimale x(x - d)

x2 + ax + b = 0

avec b= 0

2x + 2a

f(x)= ax2 + bx + c c=0

aD2 + bD = 0

aD2 + 2bD - 4h = 0

bD = 4 h b= 4h/D

Quels opérateurs vont faire le travail?

Soit D la distance

M le diamètre. en mètres, se traduit en nombre de bits total

m le diamètre aussi. nombre de bits

théoriquement, quand le système se parle à lui même, D=0 et m=0. mais en fait il y a un certain parcours, le diamètre minimal de boucle

donc relation avec M: la masse du S, qui va aussi s'exprimer dans l'unité

max (m): point maximal de m de message quand on passe de A à B avec max(m) = k f (D au carré)

et D >> l racine carrée de M1 + racine carrée de M2

mais attention, il faudrait travailler en tri-dimensionnel

or il y a des relations entre ces différentes dimensions, avec contraintes et arbitrages

il y a un côté subjectif de la mesure de m

a priori, m beaucoup plus petit que M. en ETF, poids, volume, énergie. Il y a donc des possibiltié de déplacement "interne" du message dans un partenaire

en général D beaucoup plus grand que M

on est conduit à postuler:

- qu'il y a un centre

- qu'en message naît en un point du système émetteur

- de là il est émis vers l'extérieur

pour simplifier, on peut postuler que le "centre" st à proximité immédiate de la périphérie. ou qu'il au centre et y reste, y compris pour émettre.

il y a une relation entre les informations de position et les informations locales.

il y a ensuite l'idée théorique que le "message" va devoir transiter dans cet espace, comme un continuuma. C'est contestable mais correspond à la réalité.

le fait même qu'il y ait message fiat intervenir une altérité, un signifiant/signifié. encore que ce phénomène puisse être totalement masqué

...distance entre deux messages

Hamming

si chaque message n'a qu'un bit, il n'y a que deux valeurs pour la distance: ils sont identiques ou opposés

si les messages sont plus longs, la question sera plus complexe. Il y a le cas de l'identité. Mais après il faut savoir ce qu'on fait de deux messages de longueur différente. De plus, en Hamming, deux messages strictemnt complémentaires auraient la distance maximale, ce qui est sur le fond choquant, car ce ne peut pas être une coincidence. Il faudrait revenir à une distance définie comme la complexité: nombre de bits qu'il faut pour décrire le second message à partir du premier (et réciproquement).


Ecart. Peut-être tout viendrait du fait que le bit diffère de e. N'est donc pas l'optimum informationnel. Avoir plusiseurs écarts: écart fort (Log 2 par rapport à e), écart faible (les milliards de neurones).

Ecart. Une certaine probabilité d'erreur, d'écart. Quand on augmente le nombre d'éléments de l'ensemble, la probabilité atteint la taille d'un élément. Miller suggère 1/7 plus ou moins 2, qui irait assez bien avec l'octet.

Un écart suffisant conduirait à la mort (ou aussi bien, à la naissance). Aux bons attracteurs?

Ecart. Le miracle symétrique du péché. D'un côté apparaît un écart, entre le modèle et le réel, une certaine probabilité, principe d'incertitude, qui peu à peu m'écarte. Le presque certain, le petit manque véniel, le gap qui s'élargit en péché mortel. A l'autre extrême, le très improbable, le miracle.

Quantifier, mesurer l'écart. Combien faut-il de bits pour que l'on puisse parler d'erreur? Se référer aux codes correcteurs? Distance. Le delta cybernetique

Les lois basiques de la rationalité limitée: vitesse de la lumière non infinie, incertitudes de Heisenberg, 7 de Miller,

Gödel. Théories de la fiabilité.

Esprit. Je cherche son émergence de la matière par le quantitatif. L'écart, c'est la chance de l'esprit. C'est dans le péché que je peux me retrouver sauvé. Quantifier l'écart! Après tout, dans la Genèse, le péché n'apparaît qu'avec l'homme, tout au terme de l'énorme montée quantitative des premiers jours. Dans le repos de Dieu.

Il y a l'esprit éventuelle puissance extérieure au big bang, et l'esprit qui naît au sein même du big bang, de ses lois mêmes;

On pourrait presque dire esprit créé et incréé.

Le sens naît d'une certaine manière, de l'écart, de la faute, de l'erreur. Notamment de la reconnaissance qu el'on n'est pas l'autre, que l'on n'est pas Dieu.

Le sens apparaît par une convergence de l'écart et du miracle.

-Par l'écart apparaît le téléonomique, le but, qui abîtme lentité mais aussi lui donne immédiatement le sens de "restaurer sa plénitude". On encore, rejoingant une approche en L, Hegel: "Le déterminé n'a, comme tel, pas d'autre essence que cette inquiétude absolue de ne pas être ce qu'il est". (Logique et métaphysique).

-Par le miracle, qui fait intervenir le causal. Dieu intervient dans le monde.

La convergence typique est celle du salut: Dieu sauve l'homme pêcheur et donne ainsi un sens à sa vie: la maximisation de L, c'est de dire oui à Dieu. Mais comme Dieu n'est pas normalement accessible directement, on dit oui, on renonce à tout pour dire oui à ce qui le représente: Loi, Evangile, Eglise, Secte, Leitmotiv, Idéologie, Petit père des peuples.

Question clé: à quel moment les deux se rencontrent. Comment modéliser ?

Dans les systèmes élementaires, l'écart relève de la fiabilité mesurée par la non correspondance aux besoins d'un utilisateur externe qui a spécifié des fonctions. Et la solution est aussi externe: on répare.

Avec la cybernétique, les systèmesa auto-adaptatifs, le système peut utiliser l'écart pour corriger son action.

Quand le système monte, il y a internalisation progressive de la mesure de l'écart et des moyens de le réduire.

Le sens ne va apparaître que quand il y a une représentation "consciente" (?) aussi bien de l'écart que des olutions possibles. Une modélisation globale de l'ensemble.

Aller plus loin que la cybernétique.

Le véritable désordre, c'est qu'il y a des cas où la perception de l'écart est douloureuse alors même qu'on n'y peut rien.

La téléologie apparaît comme un écart entre l'objectif et le réel. Un décollement entre la montée des bits et la réalité.

Un écart sur la capacité de survie. Entre L et la néguentropie en nombre de bits, par exemple. Mais la survie ne dépend pas seulement de lois internes, mais aussi de l'environnemnet.Phénomène quantitatif: l'objet devient assez complexe pour qu'on puisse mesurer une espérance de vie, par rappor à quoi la mort à quelque chose de choquant, une forme déchec.

Combien faut-il de bits pour qu'on puisse détecter, déteriner une anomalie, un mal. Et combien pour la conscience?


LA COMMUNICATION

Plus ou moins grande distance. Icono 217.

*distance minimale à soi même

Notion de distance entre émetteur et récepteur. Essai de modélisation

Il faut déjà poser que l'on n'est pas dans R2 mais dans RN, avec au moins, par exemple:

3 pour l'espace euclidien

1 pour le niveau énergétique

1 pour le niveau massique

1 pour le temps

1 pour une valeur monétaire

La distance doit aussi exprimer l'individualité de l'émetteur par rapport au récepteur. Cela va introduire une notion de masse de chaque partenaire avec une distance minimale.

A densité constante, le rayon minimal de l'individu est lié à la masse par

n

masse = k rayon

où n est le plus petit nombre de dimensions.

Si les deux partenaires se touchent, la distance minimale de leurs centres est alors la somme de leurs rayons.

Il faut aussi se poser le problème de l'orientation plus ou moins favorables des partenaires l'un vers l'autre.

COMMUNICATION

Il faudrait reprendre le pourquoi de toute conversation. Pour seulement passer le temps. Ou pour des objectifs pragmatiques. Ou pour aller plus loin. Et alors, la meilleure piste: le je dois advenir. Traquer chez moi et chez l'autre ce qu'il y a de machinal, de déterminé dans ce qui est dit. Par exemple "la vieille gare était si jolie"... alors qu'elle était banale, mais en fait on traduit une attitude générale de nostalgie par rapport au passé.