Dernière révision le 16/3/2020
En ligne : http://diccan.com/Berger/Ecolo_Ik.odt
L’informatique
est une grosse consommatrice d’énergie et pollue
beaucoup , il est donc important de s’en occuper :
-
à titre personnel
- en tant qu’informaticien
d’entreprise.
Elle a aussi des effets positifs :
prévision, optimisation (par exemple des consommations, ou des
transports physiqurées) ou remplacement du coûteux
« présenciel » par des relations
virtuelles.
A fouiller sur le web, on trouve beaucoup de
données, difficiles à synthétiser (notamment par
l’emploi d’unités différentes) et d’en
tirer des conclusions pratiques, en dehors de quelques évidences.
Je prends les donnée qui suivent dans diverses sources, et ne
les donne qu’à titre exploratoire, en attendant des
vérifications et des mises en cohérence.
Pour
une bonne synthèse théorique, on pourrait souhaiter
repartir de données élémentaires comme la
consommation :
- d’un bit de mémoire pendant
un an,
- d’un bit transmis sur un kilomètre,
-
d’une opération logique élémentaire.
Nous n’avons pas trouvé ce type de données pour l’instant.
En tous cas bon site : https://www.greenit.fr, qui semble sérieux… bien que son auteur ait fait son métier de cette activité.
Au
niveau mondial, l’industrie des technologies de l’information
et de la communication est responsable de 2 % des émissions de
CO2, autant que la flotte aérienne.
Les consommations d’énergie continuent de croître
exponentiellement (notamment avec la prolifération des objets
connectés), les limites du possible étant dépassées
vers 2040.
https://www.sciencealert.com/computers-will-require-more-energy-than-the-world-generates-by-2040
La
loi de Moore est dépassée depuis une dizaine d’années.
Cependant certaines sources sont moins pessimistes, en comptant sur de significatives améliorations des rendements.
Mais
la fabrication des produits informatiques a une empreinte double de
leur utilisation sur toute leur durée de vie. Elle cosomme en
effet de l’éneregie, mais aussi des matériaux
rares (lithium) et produit des gaz à effet de serre.
En
fin de vie, il faut se débarrasser de ces produits. Chaque
citoyen se débarrasserait d’environ 14 kg de déchets
électroniques par an, dont 90 % finissent incinérés
ou enterrés sans traitement.
L’électricité n’est pas un indicateur environnemental à proprement parler. Son empreinte dépend de son mode de production.
Une première
conséquence évidente : faire durer les parcs de
matériels, les réparer, lutter contre l’obsolescence
planifiée et l’attrait du « dernier cri ».
Il y aurait un plan européen de « fair
repair act » et on en parle aussi aux Etats-Unis.
Voir
notamment
https://droit.developpez.com/actu/296816/Les-legislateurs-europeens-proposent-un-Fair-Repair-Act-pour-les-mobiles-et-les-ordinateurs-portables-qui-obligerait-les-entreprises-technologiques-a-repenser-la-conception-de-ces-appareils/
La fabrication d’un ordinateur d’environ 11 kilos nécessite à peu près une tonne de matériaux, notamment 11 kg de produits chimiques, 750 litres d’eau et 120 kg d’énergies fossiles (extraction de matières non renouvelables telles que le pétrole).
Autre chiffre : la
production des ordinateurs ( ?) nécessite 535 kWh,
soit 10 % de moins qu’il y a 4 ans.
La
fabrication d’un microprocesseur de 2 grammes 72 grammes
de produits chimiques divers, 32 litres d’eau (pure), 7 kilos
de gaz variés, 1,6 kilo de pétrole ou de charbon. Elle
consomme quatre fois plus d’énergie que le produit
durant toute sa durée de vie.
Chaque composant est fabriqué par des sous-traitants dans les quatre coins du monde. La plupart des transports se font en avion avec les pollutions correspondantes.
Un ordinateur consomme environ 350 kWh/an.
Un ordinateur recent avec un processeur à 2,5-3 GHz est de l’ordre de 100 watts, même en mode veille. Un ordinateur à 1,4 GHz ne consommé que 80 Watst and un PC vieux de 4 ans seulement 60 watts.
Un portable est plus écologique car son écran LCD consomme moins que les autres types d’écran. Voir un article dans German computer magazine 21/ 2003.
Un ordinateur portable allumé
pendant 8 heures par jour consomme entre 150 kWh/an, pour une
puissance de 50 watts, et 300 kWh/an, pour une puissance de 100
watts. En mode veille, un tiers de la consommation en
fonctionnement.
La consommation
électrique d'un PC fixe est proportionnellement
identique. En effet, une machine d’une puissance de 200 watts
consomme en moyenne 600 kWh/an si l’ordinateur est allumé
8 heures par jour.
60 % des utilisateurs n'éteignent jamais leurs ordinateurs.
Un chargeur de smartphone :
2 kilowatts.heure par an, 7 heures par semaine.
Commown
allonge la durée de vie des Fairphone 2. (site Greenit)
Pour les particuliers comme pour les entreprises, il faudrait donc privilégier le téléphone.
Exemple dans mon cas particulier.
Jusqu’à
récemment, j’allumais l’ordinateur au réveil
et l’éteignais au coucher (et pendant mes déplacements)
pour être sûr de répondre rapidement à mes
mails. Maintenant, mon téléphone me prévient
quand il y a un mail (bref ronflement). Je n’allume donc mon
ordinateur que quand je me mets vraiment « au
travail ».
On pourrait aller plus loin s’il
était possible de connecter au téléphone un
clavier et un écran de taille suffisante pour un travail de
type bureautique, par exemple. Car une grande partie de ces
applications ne demandent pas une grande puissance de calcul. Mais
je n’ai pas trouvé d’offre en ce sens. Et (honte
à moi), je ne sais toujours pas si on peut utiliser les
tablettes pour téléphoner.
Une console de jeux : entre 20 et 180 watts, entre 7.75 et 69.5 kWh par an avec des durées d’utilisation qui varient de 7 heures par semaine à plusieurs heure par jour. Les ordinateurs utilisés par les grands joueurs sont souvent très puissants.
Quid du deep learning ? A ma connaissance, il ne nécessite pas un ordinateur spécialement puissant. En revanche, il faut beaucoup de temps et de mémoires.
Du bitcoin ? Du quantique ?
Un téléviseur LCD dont la puissance oscille entre 90 et 250 watts, qui serait allumé 4 heures par jour, consomme 241 kWh/an. Pour une utilisation similaire, un téléviseur plasma d’une puissance comprise entre 261 et 344 watts consomme 402 kWh/an.
Un téléviseur « cathodique » consomme beaucoup plus. Donc le remplacer est écologique ( ?) n
Un téléviseur LCD en veille et un écran plasma en veille ont une puissance de 3 W et consomment 22 kWh/an.
Un téléviseur LED consomme entre 20 à 60 watts, 54 kWh/an pour 4 heures d’utilisation quotidienne. En mode veille, 2.2 kWh/an.
Un démodulateur ou un décodeur permettant d’avoir accès à des chaînes supplémentaires a une consommation annuelle de 84 kWh, car il est soit en marche soit en veille.
Un rétroprojecteur 10 à 100 watts. Comparer au
tableau noir, ou blanc ? Il faudrait distinguer suivant les
modèles, et la qualité de projection. Un petit
rétroprojecteur n’offre pas la même qualité
d’image qu’un grand écran. Et il a besoin d’un
local suffisamment sombre.
Plus de détail en
https://www.meilleur-videoprojecteur.com/difference-de-consommation-electrique-entre-un-videoprojecteur-et-une-tv/
Pour
les téléviseurs, on escompte un doublement des impacts
(de 10 à 20%) de 2010 à 2025
Un grand téléviseur regardé en groupe est peut-être plus écologique qu’autant de petits.
L’emploi de lunettes de réalité virtuelle ou augmentée, avec leurs très petits écrans à proximité de l’œil est sans doute énergiquement intéressante. Mais, en réalité virtuelle, la construction en temps réel d’une image 3D constamment modifiée par la position de la tête est certainement gourmande en puissance de calcul.
Sur l’emploi des casques de réalité virtuelle, n trouve des études fouillée, mais difficiles à interpréter, en https://www.mdpi.com/2078-1547/8/2/15
La plupart des capteurs ont une consommation quasiment
négligeable, voir sont eux-mêmes producteurs
d’électricité (cas des cellules
photoélectriques). Cela permet par exemple d’en placer
plusieurs dans les téléphones : caméras,
clinomètres, GPS (un peu plus lourd).
D’autres
capteurs sont plus gourmands, par exemple les radars aériens
à longue distance. La consommation d’un radar routier
serait seulement de 1W selon
https://forums.futura-sciences.com/electronique/828669-consommation-denergie-dun-radar.html
Dans le cas des voitures autonomes, il y a besoin d’ « un
déluge de données », selon différents
sites, mais sans données chiffrées.
Quant
aux actionneurs, par exemple les moteurs, la consommation peut être
considérable, mais il ne s’agit plus de technologie de
l’information à proprement parler. Voir plus loin le
cas des imprimantes.
Une des grosses inquiétudes. Leur nombre atteindrait entre 20 et 110 milliards d’objets dans le monde.
L’impact
passerait de 1% en 2020 à 20% en 2025.
C’est un
des arguments pour passer à la 5D.
En 2013, ils
consommaient 616 TWh par an soit l’équivalent de la
consommation électrique du Canada et de la Finlande réunis
– dont 400 TWh pour les maintenir les objets en veille.
https://les-smartgrids.fr/objets-connectes-economiser-energie-gaspiller/
Capteurs
et caméras de surveillance. Compteur Linky.
L’impact peut
être réduit avec des connections légères
(voire de simples étiquettes RFID) et des réseaux
locaux à très bas débit.
Sur ces
produits très peu chers, la sécurité est
difficile à assurer, et on peut craindre en particulier que
la Chine n’y voie un moyen puissant d’espionner la
planète entière.
Noter que ce marché
comporte trois volets : les objets eux-mêmes, les
applications, la revente des données.
Les mémoires, les « data »
consomment. Data centers et à domicile.
Par exemple
dans une réponse à un mail, supprimer ou au moins
réduire le mail d’origine et a fortiori les document
joints.
Vider sa boite email et ses espaces de stockage
régulièrement.
Disque dur externe 1,5 To, 2,5
watts.
Lecteur de DVD a une consommation annuelle moyenne 21.2 kWh. Home-cinéma 57.9 kWh/an.
Il
pollue à la fabrication, à l’impression et au
recyclage, mais pas à la consommation ni à la
conservation à long terme.
Une imprimante laser a une puissance de 900 watts alors qu’une imprimante à jet d’encre a une puissance de 130 watts. La consommation électrique d'un PC à l'année est donc comprise entre 22 kWh/an et plus de 650 kWh/an. En mode veille, une imprimante ne consomme presque rien : entre 5 et 145 kWh/an. Côté scanner, la consommation annuelle est de 36 kWh/an.
Penser à la recharge
des cartouches d’encre, plutôt que les cartouches
jetables.
Tablettes et liseuses au lieu des livres.
Cas
de la presse, notamment quotidienne.
Et le téléphone ? Il consomme moins qu’un PC, mais consomme du réseau. Energie, pollution par les ondes, personnes spécialement sensibles.
Pour économiser :
https://www.samsung.com/my/support/mobile-devices/saving-energy-tips-for-my-samsung-android-mobile/
Twitter
engendre une tonne de CO2 par jour !
Une
heure d’échange d’emails = 4000 allers-retours
Paris-New-York en avion
Streaming
Vs. Broadcast. Lourd en communication sur les réseaux
filaires.
Le cloud, c’est à la fois du
traitement, de la mémoire et des télécoms.
Quid
du télétravail, de la téléconférencen
du télédiagnostic . On supprime les déplacements
mais on ajoute de la consommation réseau. Cela dit, si
l’entreprise était déjà très
« cloud », la différence ne doit pas
être sensible.
Le résultat dépend de
l’éloignement des travailleurs et du mode de transport.
Et la 5G ? (Associations Priartem et Agir pour l’Environnement) : « immense gaspillage de matières premières et terres rares pour fabriquer la nouvelle géération de mobiles, tout en augmentant encore la consommation d’énergie et les rejets de gaz à effet de serre liés au boum du streaming et des objets connectés (site Greenit).
Sur les différents modes de transmission (ADSL, fibre optique), voir par exemple
Faut-il se concentrer dans les métropoles, ou
se répartir à la campagne ?
Un rural pollue
plus qu’un citadin, à cause de la logistique qui lui
est nécessaire.
On est donc conduit à des choix d’aménagément du territoire. La pandéme du Covid-19 encouragerait plutôt la dispersion !
Automatiser pour
- optimiser les consommations
- réduire les
risques
- supprimer la pollution due au conducteur, au pilote
https://www.terre-net.fr/materiel-agricole/tracteur-quad/article/en-route-pour-des-essais-grandeur-nature-207-136392.html
La logistique de distribution (Amazon) Vs. Le déplacement pour aller à un centre commercial.
Sauf à professer un malthusianisme militant voire agressif et autoritaire (contraception massivement obligatoire, IVG fortement encouragtée, limitation des soins de santé aux personnes âgées), la démographie reste a minima constante et plus probablement légèrement croissante.
Donc une des grandes questions posées par l’écologie
de l’informatique s’élargit nécessairement
à l’aménagement du territoire, quelque part
entre deux extrêmes
- disperser au maximum la
population dans de petits habitats écologiquement neutres,
avec une logistique matérielle aussi faible que possible, et
un large emploi d’une logistique informationnelle optimisée
-
concentrer au maximum la population dans de grandes métropoles
avec des immeubles soignés du point de vue écologique,
intégrant des processus végétaux et animaux, et
une logistique courte sauf pour de grands transports globalisés
pour les produits lourds (alimentation, matériaux, énergie).
- des solutions intermédiaires avec de petits cités, de larges « banlieues ».
La pandémie Coronavirus pousse bien sûr à la dispersion.
D’un point de vue santé physique et psychologique, on peut aussi se poser des questions, notamment envers les enfants. Mais c’est une autre forme d’ « écologie ».
Agriculture
Commerce. Amazon.
Industrie
Enseignement
Santé. Médecins, hôpitaux,
pharmacie Téléconsultation.
Administratif/tertiaire
Un ami nous écrit :
« J’ai lu que l'équivalent d'une centrale nucléaire tournait en permanence pour alimenter des PCs devant lesquels, il n'y avait personne...
« Malheureusement, cette problématique n'est pas du tout étudiée en entreprise, à part, quelques rares messages de sensibilisation sans aucun effet, ce sujet n'est pas du tout à l'ordre du jour des entreprises pour lesquelles j'ai travaillé.
« Un ingénieur système écolo comme moi avait trouvé un logiciel qui éteignait automatiquement les PCs à partir d'une certaine heure après 30 minutes (paramétrable) de non utilisation ou quand l'utilisateur passait son badge à la porte de sortie. Il avait calculé que le coût de licence était rentabilisé en trois mois pour les économies de courant, refusé par la direction sous prétexte que, parfois, certains utilisateurs faisaient tourner des traitements sur leur machine la nuit.
« C'est dire s'il y a du boulot sur le sujet... »
On lit par ailleurs :
« Les grands acteurs, grands pourvoyeurs de fonctionnalités révolutionnaires dont nous sommes très friands, n’ont pas l’écologie dans leurs gènes. Il faut rappeler et garder à l’esprit qu’ils sont là pour faire des bénéfices et non pour sauver la planète. Cependant, ils sont obligés d’avoir une image “propre” afin de conserver leurs clients et d’en séduire de nouveaux. Mais ce qu’ils donnent d’un coté, ils le reprennent de l’autre tout en optimisant leurs circuits financiers.
« Heureusement, certains se sont remis en question (Apple, Facebook, Ebay, ..) mais d’autres géants sont encore à la traîne, comme Twitter ou Amazon. On peut d’ailleurs trouver le rapport de l’impact sur l’environnement des grandes entreprises informatiques ici.
Le
Gafa
https://www.hellowatt.fr/blog/gafa-energies-renouvelables/
Microsoft
« Aujourd’hui,
environ 44% de l’électricité utilisée par
les datacenters de Microsoft provient de sources d’énergie
renouvelables » a-t-il
ajouté.
« Notre objectif est de franchir le cap des 50 % d’ici fin 2018, de dépasser les 60 % au début de la prochaine décennie, et de continuer sur cette voie » a déclaré Brad Smith
Microsoft aime faire savoir que ses datacenters ‘émettent 0% de carbone’ et investit dans les énergies renouvelables ainsi que dans des outils qui permettent de rendre compte de ces investissements. Même si l’énergie n’est pas directement consommée par l’entreprise, c’est l’objectif à terme.
Microsoft a par ailleurs pris d’autres mesures :
il incite ses unités à être plus efficaces énergétiquement en appliquant une taxe sur leur empreinte carbone
il teste des datacenters sous-marins alimentés par des parcs éoliens offshore moins gourmands en énergies pour leur refroidissement
ttps://www.softfluent.fr/blog/impact-sur-lenvironnement-microsoft-sengage/
et
https://www.microsoft.com/fr-fr/ai/ai-for-earth-partners?activetab=pivot1%3aprimaryr2
https://www.01net.com/actualites/microsoft-lance-une-initiative-pour-creer-des-consoles-xbox-plus-ecolos-1773895.html
https://www.youtube.com/watch?v=4UXMTOJcxTc
Amazon
https://www.aboutamazon.com/sustainability
?
Apple
https://www.apple.com/fr/environment/
Baidu
https://www.globenewswire.com/news-release/2019/07/03/1877699/0/en/Baidu-Transforms-Mobile-Ecosystem-with-New-Integrated-AI-Solutions.html
Organiser les données existantes de façon
cohérente.
Notamment les unités utilisées
(watts, kilowatts/heure par an)
Travailler au niveau de
l’entreprise. Ses consommations internes. Celles des produits
qu’elle vend.
Clarifier les choix à faire.
Des « styles de vie » ?
Formation des étudiants.
https://societenumerique.gouv.fr/
https://www.developpez.com/actuUne heure d’échange d’emails = 4000 allers-retours Paris-New-York en avion /91535/Un-point-sur-l-ecologie-informatique-il-faut-desormais-prendre-de-bonnes-habitudes/
https://blog-de-geekette.com/blog/a-la-une/linformatique-ecologique-a-t-elle-un-sens/
Technical
University of
Berlin
https://www.tldp.org/HOWTO/Ecology-HOWTO/ecology-howto-comparison.html
https://www.rtbf.be/info/economie/detail_internet-bientot-premier-consommateur-mondial-d-electricite?id=9889099
Institut
Paris Ile-de-France, rapport de Cécile Diguet sur les data
centers.
https://droit.developpez.com/actu/296816/Les-legislateurs-europeens-proposent-un-Fair-Repair-Act-pour-les-mobiles-et-les-ordinateurs-portables-qui-obligerait-les-entreprises-technologiques-a-repenser-la-conception-de-ces-appareils/