Nous partons d'une évidence,
On peut faire sur les signes (* signifiés) toutes sortes d'opérations sans tenir compte ni de leur sens ni de leur contexte. C'est l'ensemble de ces opérations que nous appellerons sémiomatique
Ces opérations peuvent être effectuées non seulement par des humains, mais aussi
-
par tous les êtres vivants, et ce à deux niveaux, l'un au niveau de la concscience, l'autre au niveau strictement physiologique (par exemple l'envoi de signes par les axones neuronaux, les RNA messagers ou les enzymes
- par des machines.
Opérations de base :
- sur tous types de signes
copie, transmission
- sur signes digitaux : opérations logiques élémentaires, copie, transmission, lecture et écriture en mémoire, compression/décompression. Le tout avec des taux d'erreur infinitésimaux. Mais avec dégradation pour certains modes de compression;
sur des paires de signes : concaténation, addition locale binaire (en général sans intérêt), opérations logiques, arithmétiques, textuelles, graphiques...
- sur des classes : instanciation.
A partir du moment où on a un objet concret instancié (GPS + date), on a immédiatement, tout le contexte du lieu et de l'époque, et par extension le TOUT.
Mais pour ces opérations aient du sens, ici au niveau le plus élémentaire, une utilité, il y a lieu de restreindre le type d'opérations en fonction en "typant" les données, ou mieux encore en utilisant les classes (programmation orientée objet).
Et de là voir comment sens et contexte se développent (diachroniquement), notion de niveaux
Synchfoniquemnet, le mouvement part du centre: le signe émerge comme tel, se "matérialise" et on peut donc opérer dessus. De la marque à l'image et au texte.
Spécialisation des sciences.