Poésie, métaphysique, programmation,
trois formes de production textuelle

Texte revu le 23/12/2014

La Table Ronde organisée à l'ENS autour de l'oeuvre de Jean Wahl, poète et philosophe, nous a poussé à étendre à la programmation les approches comparatives (et coopératives) de la métaphysique et de la poésie. Et à proposer une brève esquisse d'une étude qui pourrait être la bienvenue à une époque où le progrès des machines lance des mots comme singularité et transhumanisme.

Poésie, métaphique et programmation on une base commune, la production de textes. C'est à dire de documents intégralement formulés, explicités essentiellement par écrit (bien que la poésie ne puisse être dissociée de l'oral).

Mais leur relation au langage diffèrent sur de nombreux points.

- Langage naturel/langage formel.
La programmation se fait toujours dans un langage radicalement formalisé et normalisé. Poésie et métaphysique sont censées employer le langage ordinaire. Mais la poésie s'en écarte par ses "licences", et la métaphysique, comme toute science particulière, par un emploi plus circonstancié et plus spécifique des termes les plus ordinaires, sans compter ses termes propres (par exemple épistémologie, platonisme...).

- Mémorisation, reproduction, diffusion. Pour les trois modes de production, comme il s'agit de textes, ils peuvent être stockés, reproduits/copiés et distribués A noter que les documents textuels sont, d'un point de vue informatique, particulièrement brefs et de petit volume, à la différence des images et plus encore des films.
Il y a tout de même des nuances. En général, et surtout à l'origine, les poèmes sont faits pour être assez facilement appris par coeur. La métrque et la rime y aident beaucoup. C'est raremet le cas pour la métaphysique, sinon pour certains de ses adages fondamentaux. Ou la volonté de travailler par adage (propos de Nietszche). C'est radicalement impossible pour un programme.

- Paraphrase possible/impossible. Il n'est pas question de changer les mots d'un poème, ni même sa ponctuation, voire sa disposition typographique. En philosophie, la paraphrase est fréquence, y compris chez un même auteur pour bien se faire comprendre. En programmation, on peut écrire une même fonction de mille façons différentes, même dans un même langage de programmation. Et c'est inidifférent pour le fonctionnemnt du programme. Mais une écriture de qualité produit des programmes plus efficaces et plus lisibles (pour modifications ultérieurs)

- Possibillité/impossibilité de la traduction. (Similaire à paraphrase, mais dans une autre langue)La poésie perd toujours beaucoup à la traduction, du fait de son oralité et de ses jeux de connotations. La métaphysique est assez indifférente à la langue employée, bien que le recours aux textes d'origine soit souhaitable pour aller au coeur de la pensée des auteurs d'origine. La programmation est radicalement indifférente à la traduction d'un langage de programmation dans un autre, pourvu que le langage cible offre au moins les mêmes fonctionnalités que le langage d'origine. D'ailleurs la traduction est toujour de règle en programmation, car les "langages de programmation" sont conçus pour les humains, et c'est leur traduction en "langage machine" qui sera exécutable. Et encore, après interprétation finale par le "système d'exploitation" de la machine.

- Singularité de l'auteur/Universalité de la production. La poésie est toujours l'oeuvre d'un poète (fût-il un automate, comme ceux développés par l'art génératif) et n'en peut être séparée. La métaphysique elle aussi à ses auteurs, même si leurs positiosn peuvent pour une part être généralisées sous forme d'écoles (platonisme, scolastique, existentialisme...). En programmation, l'auteur est bien présent dans son écriture, et les membres d'une même équipe reconnaissent en général facilement qui a écrit tel ou tel passage. Mais cela n'a pas d'importance pratique fondamentale.

- Lisibilité par un humain/lecteur automate. Poésie et métaphysique sont destinés à des humains, qui ne différeront par leurs goûts, leurs centres d'intérêt, leur culture. Un programme est fait pour un ordinateur doté d'nn langage de programmation déterminé. Il est en général totalement opaque pour d'autres personnes, même si elles connaissent ce langage de programmation. Et il reste souvant difficile voire impossible à relire par son auteur lui-même, pour peu qu'il ait laissé passer quelques années, voire quelques mois, sans y revenir.

- Démonstration. Poésie et programmation n'ont que faire de la démonstration au sens logique du terme. C'est un volet important de la métaphysique, même si ses démonstrations n'ont pas le caracère formel des mathématiques ou des siences de la nature. A terme, on peut se psoer la question de la démonstration automatique en métaphysique. Elle devient de règle en mathématiques. Pourrait-elle s'appliquer à la métaphysiqu ?

- Statut de l'erreur, de l'irrégularité. L'irrégularite est essentielle au charme et à l'efficacité même de la poésie. Les irrégularités peuvent jouer un rôle en métaphysique, mais il est difficile de prouver l'erreur. Et l'on peut la considérer comme un effet de dialectique. En programmation, aucune irrégulraité ni erreur syntaxique (vocabulaire et grammaire) n'est permise, sous peine d'erreur et en général d'arrêt du programme. Se pose ensuite le problème de l'erreur sémantique: le programme correspond-il vraiment à ce qu'a voulu faire le programmeur.

- Autonomie du récepteur. Pour la poésie, ce mot de Wahl: "Poésie, je te lis, et c'est moi qui parle". Pour la programmation: je programme et l'ordinatuer travaille. Pour la métaphysique ?

- Emotion. C'est un constituant essentiel à la poésie, étranger à la métaphysique et à la programmation, même si l'on peut éprouver des émotions à la découverte de certaines vérités profondes, ou à l'efficacité de certains programmes. Mais il y a des croisement possibles (Wahl). On peut, par exemple, relayer ou renforcer la métaphysique par la poésie. Et l'on sait de mieux en mieux détecter automatiquement les émotions, programmer leur expression (animation cinématographique), voire utilier certaines formes d'émotions comme des comportements efficaces en robotique.

-Relation entre formulé et informulé. On pourrait comparer cette opposition à celle, classique en informatique, du numérique à l'analogique. Mais c'est un point central.
. La poésie emploie des formules pour faire percevoir l'informulé à ses lecteurs (mieux encore, à ses auditeurs).
. La métaphysique pose la question, et n'y répond pas vraiment. Je viens d'acheter "Introduction à la philosophie analytique" de Leclercq, pour essayer enfin de comprendre quelque chose à Wittgenstein et compagnie. Il écrit, page 13 : Wittgenstein veut "essayer de dire l'ontologie formelle... ce que précisément, selon lui, one ne peut pas dire mais qu'on seulement montrer"...
- En prrogrammation, il y a des choses que l'on ne peut pas exprimer/prouver (Turing, Gödel, etc.).

- Objectifs et finalité de ces productions.

- Tension permanente ou histoire orientée. Peut on dire qu'il y a une montée, de la poésie à la métaphyique puis à la programmation, comparable par exemple aux étaptes d'Auguste Comte (théologique, métaphysque, positif) ? Ou au contraire (position de Wahl et ses commentateurs à cette journée, une tension qui doit rester ? Il serait évidemment souhaitable d'étendre cette trilogie aux autres formes de production textuelle: textes scientifiques en général, et mathématiques en particulier.

-

Computer science as a metaphysics

Metaphysics writes texts. Formulates. Then raster . Maths, sciences physiques.
Poetry and programming also. Language laws. Chose a language (French, English)
Licence poétique. Leech.
Formalisme mathétmqieue.

La démonstration, l'automatisme Vs. dialectique
Monstration en poésie. Oui en métaphy, et formalisme en sciences

Génération. poésie: hasard et algorithmes.
Ingéniierie en sciences

Emotion. Central for poetry. Excluded in Metaphy ans sciences, or as an objet of study

Triggering. In the auditor/reader's mind. Matphy: in human grain. Science, machines.

Universal. Poetry ?

Autonomy, motricity.

Transparency

Décision. Binary
Précision/imprécision

Paraphrase. Impossible in poetry
Traduction. Difficult.

What a word calls in Google, Reveso/collins


Poetry: implicig metaphysics.
Programming, creaging objects

Raster levels
- I can memorize rasters : learn/know by heart
images, how far. I can redrax a symbol/icon. some parts of reality

Externaliz, rasterize my own programmign
- agenda
- recipe
- algorith
- method
- GPS ?

formulate (put in rasters) my consciencd states, from the internal fuzz

Arts other than poetry.
Including text: theater, cinema, lyricx
Not textual (normallu) painting, music, mme

Text/Raster/Continuous dialectics

From magma to text, and back
In principio erat verbum
Magma, emotions, états d'âme to have qualms, without qualms

Matter/raster exchanges



AD/DA devices, sampling

 

raster to text:




form recognigition, abstraction, global measrement.
feature space
test to raster. typography
Kaplan, Open CV
Name the places (Rox)
Region. placds to numbers

Tewt to raster



Form recognition
Coding


Neuronal systems
In nature, thresholds

 

Ontology.

Being (Lioret).
To be or not to be.
I. Descartes
IF.
To be or not to is beinay. End.

Essence/existence

objects and their properties, space and time, cause and effect, and possibility.

The different kinds or ways of being are called categories of being or simply categories. To investigate the categories of being is to determine the most fundamental and the broadest classes of entities. A distinction between such categories, in making the categories or applying them, is called an ontological distinction.

Paradox of class of all the classes



OOP. Meyer. Methods and parameters.

To be : == equals,
et IF , then. deduction. ..

true : there is that. I can check. Or not.



Theodicea

 

. Cloud.
The World

 

Critics, epistemolgy

Truth

What is real? Virtual reality.
Way we see things/persons through programs. Identify. Head (Mindless)

Non contradiction?
Try.

. What is true
Logic. syllogism

Other values : beautiful, good/evil.

Implementation in Roxame

 

Text and image
The Work.
Scroll inputs, ouptus
Shco schemas (regions, other internal)

Common nouns/proper nouns

Categories of words in the dictionry
macro_
doc
directory
function
service
generator
color
list

I could add "conotaitiosn" in the dico

Emotion/mood. Each word will add, combine. Exhausion.

 

Generate new words in dico.
Macros. Concat of other woks. Give hem names understandable by humans
Words for created works, when posiitelvy evaluated.
Possibly, fearures of a work. e.g; the macro which generated it
Measure their effiiency, quality

I, Roxame... my mooe, for instance
States of the work (acion space). e.g; difg, dominant color
Test them

add elementary functions in dico : moveTo, lineTo.
in dico, identified objects
a temporary dico when running , objects and their position in the image

Systels parameters.
CPU load
thermometry
Memory occupation

Wahl

Jean Wahl, Poésie et Philosophie

avec Yves Bonnefoy, Dominique Combe, Giuseppe Bianco, Bruno Picot, Frédéric Worms

 :  frederic.worms@ens.fr


Dans le cadre du séminaire Littérature et philosophie, aujourd’hui (République des Savoirs/ Ciepfc), nous sommes heureux de vous convier à une table ronde exceptionnelle autour de l’oeuvre de Jean Wahl (1888-1974).
"Dans tout ce qui s’est fait d’important en philosophie après la guerre on trouve la trace de Jean Wahl" disait Deleuze. Mais il aurait pu y joindre la poésie, comme Jean Wahl a joint, de manière unique, poésie et philosophie, introduisant l’une dans l’autre, Rimbaud, Rilke, à l’égal de Nietzsche ou Kierkegaard, et l’autre dans l’une, écrivant des poèmes, ou marquant des poètes, tel Yves Bonnefoy, qui en témoigne dans son oeuvre autant que Deleuze et comme le disait ce dernier à l’index de son grand livre : "Jean Wahl : passim".

Exceptionnelle par la présence d’Yves Bonnefoy, cette table ronde le sera aussi par la lecture de poèmes inédits de Wahl. Elle comprendra quatre interventions, ainsi qu’une discussion ouverte avec le public.

Bonnefoy pas là.

Picot
Philosophie. Mettre en médiation ce qui est senti.
Un vrai artiste n'est pas partisan d'hier

 


Les métaphysiciens n'ont pas le privilète de la métaphysique
L'existence est fondamentalement au-delà d'elle-même
Poésie, je t'écoute, et c'est moi qui parle.

Autour du texte propremeent dit, notes sur la typographie, les langages tabulaires, etc. i_è

 

Any production is bit production.
Then you have to add meaining. And, as for humans, language is the best way to do that economically.
For any being, group of beings, etc. theure is a sort of optimal langauge.
A language is a series of conventions to associate meanign to bits, to make bits meaningful. e

References

MEYER Bertrand : A touch of class. Springer 2009

Object Oriented Ontology http://en.wikipedia.org/wiki/Object-oriented_ontology. Bizarre.

http://www.mathema.com/philosophy/metafisica/is-metaphysics-relevant-to-computer-science/

http://archive.news.softpedia.com/news/The-Metaphysics-of-Object-Oriented-Programming-24906.shtml

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