Opérateur/opérande

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26. Quand il s'agit d'informations parfaites, opérer sur une représentation et représenter une opération sont strictement équivalents. Il n'y a pas de différence fondamentale entre un opérateur et un opérande, entre un programme et une donnée. Non seulement la machine informationnelle parfaite est "réversible", comme la machine thermique, mais encore il y a réversibilité entre la machine et ce qu'elle produit.

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y a-t-il différence énergétique?

différence dans la répétition, avec les machines classiques, ou les outils, qui font la même opération sur de nombreux opérandes au fil du temps; permanence de l'opérateur qui se retrouve identique, à l'usure près; le nombre de fois possible est d'ailleurs intéressant, au moins avec les opérateurs matériels qui s'usent... après, moins évident; plus on va vers des opérateurs intelligents, moins l'opérande est répétitif; l'outil simple est massificateur le gain de l'ampli; en que sorte la différencesera postérieure à l'opération: c'est le résultat de l'opération que l'on amplifiera

il y a dématérialisation des deux

en génie logiciel, dans les ateliers flexibles, de moins en moins de différence. et dans un RVA...

l'opérateur s'use, la pièce change

l'opérateur est plus gros, plus lourd, plus permanent dans le temps

l'opérateur vaut plus cher que la pièce

l'ampli parfait: loader énergétique parfait

le maitre parfait: influence à la fois la plus profonde et la plus libérante. Nathanaël

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Ce ne peut être la même chose qu'à la condition d'avoir atteint la limite où le passage es possible/

Il fallait pour cela un long progrès. Il fallait que les représentations deviennent suffisamment légères, dématérialisées, de faible inertie, pour pouroir suivre sans retard ni déformation; le mouvement d'opérations qui peuvent être rapides.

Il fallait que les opérations elles-mêmes, par le biais des capteurs et effecteurs, puissent être ramenées à un jeu sur des représentatinos.

Ici, le rôle des mathématiques était essentiel.

Et, en matière d'opértion sur les représentations, le système de Gerbert représente un seuil historique important.

Il fallait enfin, et peut-être surout, que l'on parvienne à décomposer opérations et représentations en éléments suffisamment fins pour pouvoir servir à construire les uns comme les autres. Et cet élément essentiel est atteint au niveau binaire, où la représenation élémenaire,le bit, est isomorphe à l'oeuvre élémentaire, la chose binaire.

Ainsi, quand je monte dans un ascenseur que je j'effleure un bouton, qui s'allume pour accuser répécetion, mon geste peut êter équivalemment considéré comme une opération sur une représentation, celle qui, dans le système de commande de l'ascenseur, représente ce q'uil doit faire; ou comme la représentation d'une opération, ce que je veux qu'il fasse.

De même, ce geste élémentaire représente-t-il à la fois parfaitement le symptome: j'exprime mon désir, la fonction signal: le symbole: je désigne un étage caractérisant l'opération qui y conduit, et le signal, je déclenche le mouvement de l'ascenseur.

On dira qu'il subsiste une dissymétrie fondamentale: c'est moi qui prends l'initiative d'appuyer sur ce bouton. Heureusement, l'ascenseur a précisément été construit pour me transporter où je le souhaite. En fait, en tant que sytèmes, l'ascenseur et moi sont dans une situation symétrique. Le faite que je fournisse l'ergie de commande du bouton est accidentelle: il pourrait prendre l'initiative de me poser la question quand je monte, et de fait c'est bien ce qu'il fait, c'est lui en quelque sorte qui al'initiative, puisqu'il était là avant moi, et que la question était posée par la disposition même de

l'ensemble des boutons.

Sans doute, je ne suis symétrique de l'ascenseur que d'une manière fonctionnelle, sous les seuls aspects qui le concernent.

Cette réversibilité va nous permettre d'aborder deux thèmes classiques: la nature de l'analyse informatique et l'identité du descriptible et de l'automatisable.

(je notais à l'origine: en fait, je n'ai pas réussi).