== =A

ABSTRAIT. Un système abstrait, fait de concepts, est totalement défini par les hypothèses, axiomes et postulats de ses créateurs. Le Moigne 1974, d'après Ackoff . *N'est-ce pas confondre abstraction et logique?

ABSTRAIT. Ont un nombre limité et défini de psychèmes. Lussato 1972

ABSTRAITE (PHASE). Def. Ensemble des objets n'ayant pas de signification intrinsèque, mais représentant (ou étant couplés à) des objets concrets, des classes d'objets ou des objets psychologiques. Ces objets (symboles et signes) sont véhiculés par un agent concret, en phase physique, le support. Lussato 1972

ACTION IMMEDIATE (?). Ce sont l'état interne d'une machine et celui de ce qui l'entoure qui définissent de façon unique son prochain état. Ashby, cité par Bertalanffy. 1962

ADAPTATION. (par opposition à évolution). Il y a adaptation lorsque l'objet ni les limites du système ne sont modifiés. Les actions de traitement et les besoins de vérification ne sont pas modifiés. Les transformations portent sur

AGREGATION. How are details removed from the attention of higher level staff? There are four common processes that limit the extent to which all the relevant information may reach toplevel policy-makers in a timely matter: filtering, distortion, delay and neglect. Rob Kling, cité par Information systems in policy making. Telecommunictaions policy, mars 1978

ALEATOIRE/RELATION. Une oeuvre critique... peut être le support privilégié d'une communication relationnelle. La musique moderne en particulier, parce qu'elle utilise l'aléatoire, qui est l'instrument de la relation. J. Attali. La parole et l'outil p. 187

AMBIGUITE/OUTIL. Il exercera son autorité sur les nations et sera l'arbitre de peuples nombreux, qui de leurs épées forgeront des socs et de leurs lances de faucilles. Isaïe, III 4

AMOUR. C'est un pari: ils ont l'un et l'autre complètement baissé leur garde. Ils ont offert leur totale vulnérabilité. C'est cela l'amour. Michel Meignant 1974 (Je t'aime, Buchet Chastel)

AMOUR. La vraie voie de l'amour, qu'on s'y engage de soi-même ou qu'on s' y laisse conduire, c'est de partir des beautés sensibles et de monter sans cesse vers cette beauté surnaturelle en passant, comme par échelons, d'un beau corps à deux, de deux à tous, puis des beaux corps aux belles actions, puis des belles actions aux belles sciences, pour aboutir à cette science qui n'est autre chose que la science de la beauté absolue et pour connaître enfin AMOUR. Volonté de communion, volonté de promotion. Mounier.

ANALYSE/COMPLEXITE/HIERARCHIE. La définition des sous-problèmes est une étape importante, car la complexité de la coordination va dépendre des sous-systèmes choisis... Or il n'est pas commode de faire l'étude systématique pour déterminer la décomposition optimale. HA Titli, 1975

Cette coordination est d'autant plus difficile que les sous-systèmes sont simples. HA Titli, 1975

ANALYSE/DECOMPOSITION. En définitive, le mode de décomposition et la méthode de commande ne doivent pas être établis de façon totalemnet indépendante, afin de tirer le meilleur parti des particularités du système et d'atteindre au mieux l'objectif d'optimisation poursuivi. HA Titli, 1975

ANALYSE MODULAIRE DE SYSTEMES Un but de l'AMS consiste à accroître le degré de détermination des systèmes obervés (notamment en localisant l'indétermination). Mélèse 1972

ANALYSE ORGANIQUE. L'analyse organique a pour objet l'adaptation des résultats de l'analyse fonctionnelle aux exigences organiques de la machine.

ANALYSE ORGANIQUE. Def. L'objet de l'analyse organique est de reprendre en détail l'étude des différentes rubriques du dossier d'analyse fonctionnelle pour préparer la programmation. Chenique 1971

ANALYSE ORGANIQUE. Def. La définition de la solution a déterminé un cadre général. Il convient de préciser exactement

- les données qui doivent être utilisées,

- les procédures dont l'exécution est nécessaire. Martzloff.

ANALYSE MODULAIRE DE SYSTEMES.

- analyse de systèmes

- appliquée à des organismes complexes (entreprises, services publics...)

- cherche à en décrire la structure et le fonctionnement

- modulaire car une même unité de représentation s'applique aux diverses parties de l'organisme

- relations entre les modules

- conduit à établir une maquette de l'entreprise.

ANALYSE STRUCTURALE D'UN ACCIDENT. Def. Décrire ce dernier sous la forme d'un arbre causal afin de faire émerger les facteurs potentiels d'accident. G. Laprie, revue de l'entreprise, avril 1978

ANALYSE DE SYSTEME/HOMME. L'analyse système d'une structure peut presque être schématisée comme le relevé de la carte des sources de variété qui seront, le plus souvent, des processus décisionnels confiés à des hommes. Mélèse 1972

ANALYSEUR SENSORIEL. Les organes d'entére ou analyseurs sensoriels jouent à la fois le rôle de dénotateur et de récepteur de symboles. Lussato 1972.

ANTHROPOMORPHISME/SCIENCE. C'est une caractéristique essentielle de la science de désanthropomorphiser progressivement, c'est à dire d'éliminer petit à petit les traits dûs spécifiquement à l'expérience humaine. Bertalanffy 1937/53/66

APPRENTISSAGE. Cumul de l'adaptation (qui est faculté de faire face à de nouvelle situations). Mélèse 72

ARBORESCENCE/NOMBRE. Cristal... arborescence très place. Dans l'usage ordinaire, nous avons tendance à réserver le mot arborescence aux systèmes divisés en un nombre petit ou modéré de sous-systèmes, HA Simon 1/110. 1969

ARTIFICIEL. Les objets artificiels:

- sont synthétisés par l'homme (bien que ce ne soit pas toujours ni même habituellement avec une claire vision anticipatrice);

- peuvent imiter les apparences d'objets naturels, bien qu'il leur manque, sous un ou plusieurs aspects, la réalité de l'objet naturel;

- peuvent être caractérisés en termes de fonctions, de buts, d'adaptation;

- sont souvent considérés, en particulier lors de leur conception, en termes d'impératifs autant qu'en termes descriptifs. HA Simon 1969

ARTIFICIEL. Le monde artificiel se définit précisément à cet interface entre les environnements interne et externe. Il nous révèle comment atteindre des buts en adaptant les premiers aux seconds. HA Simon 1969

ARTIFICIEL. Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est beaucoup plus un monde artificiel, fait par l'homme, qu'un monde naturel... Un champ labouré n'est pas davantage un élément de nature qu'une rue asphaltée. HA Simon, 1969

ARTIFICIEL/MUSIQUE. La musique est une des plus anciennes des sciences de l'artificiel. HA Simon 1969

AUTOMATE. On ne peut contester qu'il n'y ait là une puissance réelle. L'absence de doute et de scrupules, la parfaite unité automatique, garde cet être à part des tergiversations humaines. J. Michelet, Histoire de France, Ed. Rouff. tome VI.

AUTOMATE/FORMALISATION. Il suffit qu'un processus soit explicité pour qu'il soit réalisable par un automate. Lussato (et divers)

AUTOMATISATION/AUTOMATION. L'automatisation est la substitution d'une machine à un homme pour effectuer un travail déterminé. L'automation cherche à créer des automates et met en oeuvre des moyens nouveaux qui modifient complètement les procédés de fabrication. Chenique 1971

AUTONOMIE (DU SUBORDONNE). La conduite face au supérieur hiérarchique dépend

- autonomie, traditions qui déterminent nature exacte problème à résoudre

- possibilité de coalition

- aptitudes nouer et renverser des alliances

- aptitudes à supporter des tensions psychologiques

- choix du meilleur parti (je résume). Crozier 1/37

== =B

BABY SYSTEM. Embryon de système, pas encore muni de toutes ses capacités opératoires, ni de toutes ses informations, mais capable de les développer au contact de l'environnement sur lequel il est ouvert. Mélèse 1972

BESOIN/DESIR. Notamment: le besoin est toujours relatif, tandis que le désir porte sur l'absolu. Le besoin est quantitatif, le désir qualitatif. J. Lacroix. Philosophie de la culpabilité.

BOUCLE. Qui pense, il est au manège. Il tourne en rond, il retrouve les mêmes vérités. Le pacifique retrouve la nécessité de se défendre, et celle de manger. Le juste... le politique..

///////////////////////réinjecter ici texte vierge de cita

supprimé pour erreur

COMPLEXITE. Il existe des lampemètres... modestes... dont la complexité d'utilisation est telle... par contre, il existe des engins très complexes... qu'une personne peut apprendre à utiliser en une demi-heures sans en avoir jamais entendu parler auparavant. Ces ensembles sont des modèles d'adaptation à l'utilisateur. Oehmichen 1963

COMPLEXITE. La complexité réduit l'information des plus pauvres et donc leur poids dans la décision. J. Attali 1975

COMPLEXITE/ARTIFICIALITE. Les questions de l'artificialité et de la complexité sont inextricablement imbriquées; HA Simon 1/13. 1969

COMPLEXITE (D'UN ALGORITHME). ... Temps et mémoire nécessaires pour traiter un algorithme. Faure.

COMPLEXITE/AUTONOMIE/VIE. Un des aspects essentiels de la vie est d'ailleurs sa capacité à créer des formes d'organisation complexes de plus en plus diversifiées autonomisant sa structure. De même, la croissance de l'information continue dans une machine peut accroître son autonomie. J. Attali, La parole et l'outil 1975

COMPLEXITE/CHRISTIANISME . On reproche au christianisme aussi bien son simplisme que sa complexité. Talec 1973

COMPLEXITE/IMMENSE/AUTOMATE. Une idée... qui n'est pas, autant que nous le sac hions, traitée dans la théorie des automates, est le problème des nombres "immenses". ... ces nombres immenses se retrouvent dans beaucoup de problèmes sur les systèmes comprenant des fonctions exponentielles, factorielles ou à croissance explosive. ...une bande qui excède aussi bien les limites pratiques que physiques. Bertalanffy 1968

COMPLEXITE/INTEGRATION. Gate equivalnet circuit. A basic unit-of-measure of relative digital circuit complexity. The numer of gate equivalent circuits is that number of individueal logic gates that would habe to be interconnected to perform the same function LSI plus de 100 MSI plus de 12 SSI moins de 12 (et aussi définition fonctionnelle) Texas, Data, 1973 ou avant

COMPLEXITE/PROGRAMME. Nous décrouvrirons que ce qui apparaissait comme la complexité d'un proramme n'était, pour grande part, que la complexité de l'environnement dans lequel le programme cherchait à adapter son comportement. HA Simon. 1969

COMPLEXITE/SEUIL. Dans un premier temps, la complexification d'une organisation se fait, dans le respect de l'ordre établi, par un affinement de la structuration Dans un deuxième temps, le bruit émis depuis l'environnement dégradé en traîne la déstructuration de certains réseaux constitutifs de l'organisation et émerge une autre organisation, radicalement neuve par rapport au passé, mais issue de la présédente par une structuration nouvelle. En période de mutation, la futur ne peut être antérieur, ni simple, il est composé. J. Attali, La parole et l'outil. PUF 75

COMPLEXITE (SEUIL DE). (A propose de programmation). Bien des utilisateurs ont fait l'expérience plus ou moins amène, dans le développement d'un projet, de ce seuil de complexité au delà duquel on se sent impuissant à maîtriser les objets qu'on a créés et les concepts en jeu. Meyer/CIX (note: taille marché, subjectivité...)

COMPLEXITE/SYSTEME. La popularité de l'étude des systèmes traduit plus une réponse à un besoin puissant de synthès et d'analyse de la complexité que le développement d'un coprs de connaissances et de techniques permettant d'affronter la complexité. HA Simon 1969 p. 149

COMPLICATION. Un système est d'autant plus compliqué que sont importants:

- le nombre d'éléments en interaction;

- le degré d'interconnexion entre ces éléments (c'est à dire le rapport entre le nombre effectif de liaisons entre éléments et le nombre maximal théorique);

- l'intensité myenne d'interaction entre éléments.

Dupuy, Afcet 1/79. Afcet congrès 77

CONCURRENCE. Il n'existe pas de concurrence sans une apparence de gaspillage: c'est le prix de la créativité et du progrès. Gélinier 1966

CONNOTATION. Opération qui consiste à recevoir des objets abstraits et à les transformer en d'autres objets abstraits. Les signes ou symboles qu'elle produit sont dits connotatifs. Hayakawa 1939, cité par Lussato ICTO.

CONSCIENCE. La conscience, c'est à dire le phénomène om le sujet s'objective comme objet, où l'objet est perçu dans ses adhérences subjectives, où l'esprit s'efforce de contrôler la relation entre le réel et l'imaginaire. Morin 2/144

CONTINU/DISCRET. Actuellement, il existe un hiatus grandissant entre les flux continus et la réalité concrète discontinue à laquelle doit faire face l'analyste des postes de travail. Lussato 1971

CONTINUITE. L'axiome de continuité n'est applicable qu'aux grands nombres et aux flux homogènes. Lussato 1972

CORPUSCULE/ESPRIT. L'ancien testament ne révèle pas encore l'Esprit comme une personne. ...les évangélistes... bien faire comprendre que l'Esprit, c'est quelqu'un.

COUT DE LA CONCEPTION. L'idée que le coût de la conception doit aussi être pris en compte dans la définition du processus de la conception elle-même a été introduite beaucoup plus récemment et n'a pas encore fait l'objet de grandes applications, sauf peut-être à un niveau intuitif. HA Simon 1969

CULTURE. La culture, c'est avant tout l'unité de style artistique dans toutes les manifestations de la vie d'un peuple. Nietsche, in David Strauss, le confesseur et l'écrivain.

CYBERNETIQUE. Théorie des mécanismes de contrôle dans la technologie et et dans la nature, fondée sur les concepts d'information et de rétroaction. C'est une partie de la théorie des systèmes. Bertalanffy 1968

CYBERNETIQUE. La cybernétique est une science qui traite, d'une part de l'étude des systèmes relativement fermés, du point de vue de leurs échanges d'information avec l'environnement, d'autre part de l'étude des structures de ces systèmes du point de vue de l'échange d'information entre ces éléments. entre ces éléments. Klir et Valach, 1965

CYBERNETIQUE. Science des mécanismes auto-régulés. Lussato

CYBERNETIQUE/SYSTEME. La cybernétique pourrait être définie comme l'étude des systèmes largement ouverts aux échanges d'énergie, mais qui sont fermés à l'information et au contrôle. Ashby 1958.

== =D

DECIDER. Décider c'est, pour une part, expliciter un état futur que l'on souhaite obtenir. Guillaume Benci, par oral, 7/12/79

DECIDEUR. La confiance des décideurs dans les représentations abstraites qui leur sont offertes est souvent limitée. André Bénard. in Le Moigne, Les S de décision dans les organisations.

DECISION. Decision making is a process that converts information into instructions. Ackoff 1974

DECISION. comportement qui consiste à effectuer un choix en information incomplète. Opposition entre action programmée et choix décisionnel. Mélèse 72.

DECISION (ACTION DE).

- L'action de décision est un processus complexe.

- Il repose sur des probabilités qui comportent des éléments d'incertitude.

- La portée de l'action de décision varie suivant l'objet de ces décisions.

- Critères subjectifs. (Martzloff)

DECISION EXPLICITE. Les décisions explicites se situent en dehors du système et dépendent essentiellemnet de l'appréciation plus ou moins subjective des agents économiques clients ou responsables. Forrester 1961. Lussato ICTO

DECISION IMPLICITE. Les décisions implicites découlent automatiquement de l'état du système. Le réassortiment dépend du niveau des stocks et du délai du fournisseur. Forrester 1961

DECISION NON PROGRAMMABLE.

- complexe, dite "d'une fois"

- expérience, jugement, intuitition, perspicacité

- l'ordinateur aide le décideur (Hurtubise 1969).

DECISION PROGRAMMABLE

- répétitive et routinière

- procédure de l'organisme, politique, habitude

- SIG: des programmes d'ordinateur prennent des décisions de façon automatique (on line) pour les décisions dont les règles auront pu être établies (Hurtubise)

DECOMPOSITION. Une vision excessive du travail n'améliore pas la productivité globale des grands systèmes. Elle entraîne absentéïsme et conflits graves. J. Attali, la parole et l'outil.

DECOMPOSITION. Il est satisfaisant pour l'esprit de dissocier un ensemble (le résultat général de l'affaire) en éléments supposés constitutifs (les résultats partiels des centres). Motais de Narbonne, 1975 p. 183

DECOMPOSITION/PRODUCTIVITE. Il n'est pas possible, en rassemblant les gains ou pertes de productivité, de retrouver le résultat d'ensemble de l'entreprise. Motais de Narbonne, 1975.

DEFINITION. Un système n'a pas une définition unique et objective: ses frontières, son contenu, son niveau dans un système plus large, résultent de la vision d'un observateur extérieur qui dira, parce que cela lui est commode et utile "J'appelle cela le système et cela l'environnement". Mélèse 1972

DEFINITION DENOTATIVE

montrer du doigt l'objet (Lussato 1972)

DEMOCRATIE. La tyrannnie est une déviation de la royauté, l'oligarchie de l'aristocratie et la démocratie de la république proprement dite. La tyrannie, en effet, est une monarchie ayant en vue le seul intérêt du monarque, l'oligarchie a en vue l'intérêt des riches, et la démocratie celui des indigents, et aucune de ces formers de gouvernement n'a d'égard à l'utilité commune. Aristote 1/200

DENOTATION. La dénotation consiste à choisir, dans la collection indéfinie, des attributs de l'objet concret, un ensemble défini, et d'appliquer cet ensemble dans un langage abstrait. Les symboles ou signes "dénotatifs" ainsi obtenus représentent donc des "objets abstraits". Hayakawa 1939. Cité par Lussato ICTO

DENOTATION/NUMERO. ...se référer aux cas, hélas de plus en plus fréquents, où un être est désigné par un numéro d'ordre. G. Marcel, 1955.

DESCRIPTION/COMPLEXITE. Ce qui doit être considéré comme le but essentiel de l'activité théorique du savant, c'est la simplification de la description, la réduction de l'arbitraire. Thom 1974 2/20

DETAIL. Le trop grand souci du détail peut faire perdre de vue l'observation des phénomènes principaux. Sulzer 1/16. 1975

DIALECTIQUE. Platon découvrit la corrélation des idées opposées, soupçonnant même que, sous la condition d'une bonne marche et d'une mise en ordre, qu'il nomme dialectique, tout serai vrai. Bref, il nous a appris à penser sans peur et sans impatience. Alain, in Minerve, Hartman 1949

DIEU/CONNAISSANCE. On peut connaïtre Dieu parce qu'il a bien fallu que quelqu'un créer la terre. ... mais alors, on ne peut pas savoir son nom. (Armand Berger, vers 1973)

DIMENSION. Il n'y a pas toujours proportionalité entre la taille de l'entreprise et celle de l'équipement unitaire. Gélinier 1966

DONNEES (ENSEMBLE DE). Typologie de Blumenthal 1969:

- répertoires (noms et adresses des socités repérées par un code)

- tables (standards de changement des machines, formules de réapprovisionnement des stocks)

- fichier de travail (commandes en cours, besoins de matières ordonnancées)

- fichiers permanents (stocks, fournisseurs).

DYSFONCTION AU NIVEAU D'UNE ACTIVITE

Typologie de Mélèse, 1972

- impossibilité de définir des variables essentielles et des latitudes décisionnelles

- mauvaise définition ou inexistence des variables essentielles

- mauvaise définition des variables d'action

- incohérence entre les variables entre elles, les varaibles d'action et les contraintes extérieures

- le module de pilotage ne possède pas de pilote attitré

- les informations nécessaires au pilotage sont insuffisantes ou redondantes

- le bilan coût-efficacité de l'activité est défectueux

DYSFONCTIONNEENT AU NIVEAU D'UNE CHAINE DE PILOTAGE

Typologie de Mélèse, 1972

- non identification de actes de pilotage

- déséquilibre entre la part décisionnelle et la part programmée

- appropriation des actes par des modyles organiques discutables

- incohérence de flux d'objectifs et de programmes

- existence de chaînes auto-organisées

DYSFONCTIONNEMENT AU NIVEAU D'UN SOUS SYSTEME

Typologie de Mélèse, 1972

- confusion entre modules technologiques (ou de traitemnet) et modules de pilotage

- mauvais étagement de niveaux de contrôle et de régulation et de leurs cadences respectives d'intervention

- absence de connexions permettant le contrôle, la régulation, l'adaptation et l'apprentissage

- mauvais captage et distribution d'information.

DYSFONCTIONNEMENT AU NIVEAU DU SYT7ME

Typologie de Mélèse, 1972

- mauvais découpage en sous-systèmes

- interférences complexes et mal formalisées entre sous systèmes

- les niveaus supérieurs de pilotage (le managemnet) sont mal connectés au reste du système

- les procédures sont pris le pas sur les buts et les méthodes

- le réseau informatique global est contraignant pour l'évolution et l'adaptation du système

== =E

ENCRE. Stendhal. Si le chef a assez d'encre pour signer (dans Lucien Leuwen)

ENONCE. Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.

Selon que notre idée est plus ou moins obscure,

L'expression la suit, ou moins nette ou plure.

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement

Et les mots pour le dire arrivent aisément.

ENTREES/SYSTEME. Lorsqu'il est soumis à un nombre excessif d'exigences, un système politique doit, pour persister, trouer quelque moyen de mettre en ordre leur réception, réduire leur nombre ou régulariser leur contenu. Easton 1967

ENTREPRISE. L'entreprise est une entité juridico-économico-sociale qui, en vue de réaliser les objectifs qu'elle s'est assignée, met en oeuvre, dans le cadre d'une organisation donnée, des hommes, des capitaux et des biens, en faisant appel à des techniques de production, de commercialisation et d'administration. Adolphe André-Brunet. cité par Lussato ICTO

ENTREPRISE

Eléments qui l'impliquent:

- un ou plusieurs buts

- activités prescrites pour atteindre ces buts et division des activités en tâches entre les membre de l'organisation - intégration des tâches en éléments coordonnés par différents moyens, dont une hiérarchie formelle ou chaîne de commandement

- motivations, interactions et valeurs

- processus

- structure organisationnelle pour harmoniser

(Learned and Sprota, cité par Lussato ICTO)

ENTREPRISE/ACTIVITES.

- planning

- organisation

- pourvoi des postes (staffing)

- direction (commandement)

- coordination

- feedback (contrôle, se rendre compte)

- établissement des budgets

(Gulick, selon Lussaton, ICTO).

ENTREPRISE/FINALITE. Le premier but de l'entreprise n'est pas la recherche du profit, mais celle de la survie,le profit en étant la condition même. Peter Drucker (cité par Lussato)

ENTRETIEN. quant un entretien est conduit correctement, un rapport direct s'établit entre sa longueur et la quantité d'informations réelles obtenues. Revue Personnel, mai 1979, p. 48

ENTROPIE

selon Boltzmann cité par Morin 1/36

S = K log P

entropie constante probabilité

totale du de thermodynamique

système Boltzmann

ENTROPIE. L'idée d'entropie est demeurée comme suspendue en l'air. On plutôt, l'entropie est à cheval entre mesure thermodynamique concrète et concept organisationnel fantôme. Morin 1/70

ENVIRONNEMENT. Typologie de Martzloff

Il convient de distinguer:

- l'environnement non organisé, qui regroupe les parties de l'environnement nonn constituées en systèmes (pas de règles de fonctionnement déterminées), seules les relations peuvnt être constatées, variations font l'objet d'hypothèses

- les sytèmes correspondants

ENVIRONNEMENT/DIFFERENCIATION/CONFLIT. Il y a une relation fondamentale entre:

- les variables externes (l'incertitude, la diversité et la nature des contraintes de l'environnement)

- les états internes de différenciation et d'intégration

- les procédures de résolution des conflits. Lawrence-Lorsch.

Cité par Crozier (L'acteur et le système

EQUILIBRE/STABILITE. Si, dans un objet composé de plusieurs forces, l'une l'emporte de beaucoup sur les autres, cet objet peut mourir par auto-destruction. (Système de régulation pour maintenir). Bruter 1974

ERGIE. Tendance d'une représentation à acccéder à la conscience. Energie psychique. Lussato dit que inventé par Bize. 1972

ERREUR/DERIVE. tout se passe comme si l'erreur, à condition d'être énorme, échappait la perception. CDS , manifeste vers 1978

ESPACE/MORPHOLOGIE. Tout espace substrat d'une morphologie est construit à partir de l'observation macroscopique ordinaire, et la topologie ou la métrique de l'espace usuel intervient pratiquement toujours dans la définition de l'espace substrat plus complexe qu'il peut être nécessaire d'introduire. Thom 2/9/ 1974

ETAT. L'Etat ne peut se renforcer et absorber par conséquent le corps de la société qu'en acceptant de dépérir, c'st de s'éteindre comme structure spectaculaire. Lévy 1/175

EVALUATION. Le travail d'évaluation est central dans l'analyse institutionnelle. En principe, l'évaluation st un des privilèges du pouvoir "central". L'effort du mouvement institutionnel est de socialiser le processus d'évaluation. Hess

EVALUATION (of MIS). MIS evaluation should be continuous and an integral part of MIS implementation, should be multiple, dynamic and conflictual, in sum would be a Singerian inquiring system. Dumas 1/330

EVENTAIL/HIERARCHIE.

- aussi :étendue d'autorité

- span of control

nombre (optimal) de subordonnés à soumettre à l'autorité d'un même chef hiérarchique.

armée romaine 10

Davis 10-30 activités physiques

3-8 mentales

(Lussato ICTO)

EVOLUTION. L'évolution va de pair avec un accroissement des facultés mnémoniques des objets. Bruter 1/50 1974

* aussi montée des facultés de communication

EVOLUTION (par rapport à adaptation), selon Martzloff Il y a évolution lorsque l'objet ou les limites du sysstème sont modifiés

EXIGENCE. Chaque système politique a forcément une capacité limitée en ce qui concerne le nombre d'exigences qu'il peut accepter pour les convertir en décisions. On les considère comme une base possible de choix. Easton 1/57

EXIGENCE/SYSTEME. Aucun système ne dispose d'un laps de temps infini pour formuler les exigences et les transformer en outputs. Easton 1/58.

EXPERIMENTATION. ... les limites, beaucoup plus étroites qu'on ne croit, de la capacité des hommes à supporter l'expérimentation. Crozier 1/386

... accroissement de sa capacité de gestion

== =F

FERMETURE/INSTITUTION. toute institution a tendanc à vivre un peu moins pour sa mission et un peu plus pour son personnel. Alain Peyrefitte, le Mal français, cité par RH 1978

FINALITE. De même que la causalité ne peut saisir l'origine des choses de ce monde, de même la finalité se heurte à un mur: celui de la faiblesse de notre entendement. Bruter 1/43 1974

FINALITE. De nombreux organismes... se comportent comme si leurs finalités étaient de maintenir l'équilibre actuel et d'éviter les interventions extérieures (en réalisant un profit et service juste suffisant). Mélèse 1972

FINALITE/JESUS. Le Christ ne donne pas un sens à notre vie. Il nsou fait découvrir que ce sens de l'amour, c'est Lui. alors déjà apparaît cette fulgurante lumière de l'Incarnation. Talec 1973

FINALITE/PERFORMANCES. Il est souvent difficile, sinon presqu'impossible, de déterminer la valeur des éléments d'un montage à partir des performances à obtenir, tandis qu'il est plus faciel de calculer ces performances en fonction des valeurs des éléments. Oehmichen, 1/232 1963

FINALITE/STABILITE. C'est la stabilité même des formes complexes qui constitue leur finalité, dès lors que ces formes existent. Il n'y a rien là de plus que la survie des formes adaptables, autrement dit des formes stables. HA Simon 1968 p. 115

FLATTERIE. Les princes n'ont effectivemnet qu'un bon moyen de prémunir contre la flatterie, c'est de faire bien comprenre qu'on ne peut leur déplaire en leu r disant la vérité. Machiavel.

FOI. L'acte de croire suppose chez l'homme et chez Dieu une certaine organisation. ... l'acte de croire suppose un sytsème de références, un ordre des choix Talec 1/224 1973

FONCTION. Les changements dans les flux qui traversent chaque partie du systèmecaractérisent sa fonction. Mélèse 1972

FONCTION. C'est une impression d'étouffante tristesse qui se dégage d'un monde axé sur la fonction... ce monde est vide, il sonnne creux. Gabriel Marcel 1955 1/179

FONCTION OPERATIONNELLE. ... est une classe faite d'un ou plusieurs types d'actions exercées apr la même unité fonctionnelle ou par plusieurs, et dont le rôle est de réguler les flux entrant et sortant en provenance ou à destination d'une série de niveaux considérés globalement. Blumenthal 1969

FONCTION/ORGANE. Un pont, des conditions normales d'utilisation, se comporte simplement comme une surface relativement lisse sur laquelle des véhicules peuvent se déplacer. Ce n'est que lorsqu'il est en surcharge que nous apprenons les propriétés physiques des matériaux dont il est fait. HA Simon 1969

FONCTIONNALITE/FERMETURE. Fermer par une détermination supplémentaire le système de causalité réciproque des structures déjà existanes équivant à ajouter une structure nouvelle spcialisée dans l'accomplissmeent d'une fonction déterminée. ... La différenciation va dans le même sens que la condensation de fonctions multiples sur la même structure. Simondon 1/30, 38

FORMEL. Un caractère fondamental de notre civilisation moderne: l'influence prépondérante et croissante du lanage formalisé et du raisonnement abstrait, au détriment des communications informelles, de l'action directe de l'environnement et de l'apprentissage par l'expérience vécue. Bruner (cité par Lussato.). Parallèle: Toffler.

FORT. Entre le fort et le faible, c'et la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. Lacordaire, cité par Suzanne Dalligny "Essai sur les principes d'un droit socialiste", Argus des Assurances 4/11/12

FOU/POLITIQUE. Le politicien devient fou quand il croit que ça va marcher à tous les coups. Maleval/oral. 1975

FOULE/JESUS. Jésus a eu pitié de la foule, d'autant plus qu'il reconnaît chacun dans la foule. Talec 1.78

FRANCHISE. On estime un prince qui se montre franchement ami ou ennemi, c'est à dire qui sait se déclarer ouvertement et sans réserve pour ou contre quelqu' un. Machiavel

== =G

GENERATEURS DE VARIETE. Typologie de Mélèse, 1972

Les générateurs de variété peuvent être

- le système à contrôler lui-même, par feed back

- l'environnement

- une black box

- des hommes.

GENIE/BUREAUCRATIE. Le vrai succès de la science et de la technologie modernes consiste à prendre des hommes ordinaires, à les informer minutieusement, puis au moyen d'une organisation appropriée, à faire en sorte que leurs connaissances se combinent avec celles d'autre hommes spécialisés, mais également ordinaires. Cela dispense du besoin de génies. Le résultat est moins exaltant, mais beaucoup plus prévisible. Galbraith/Ormos, IG 95

GESTE (PROPHETIQUE). Un geste prophétique est un geste qui veut dire quelque chose... désir de suivre le Christ... il est une manière de proclamer la réalité de ce désir et de protester contre notre incapacité à le réaliser: poser de temps en temps un acte gratuit, par exemple donner un objet auquel on tient comme à la prunelle de ses yeux. Talec 1/87. 1973

GLOBAL/CRISE/ANALYSE. La crise actuelle ne fait que commencer. Elle ne peut que prendre des proportions planétaires. On ne peut la comprendre que dans une vision globale des modèles sociaux. J.Attali La Parole et l'outil p. 127

GRADE/ARMEE

Déroulement de carrière moyenne d'un officier nommé sous-lieutenant à 23 ans.

Ancien Futur

57 57 Colonel

49 46 Lieutenant colonel

44 41 Commandant

37 36 Capitaine

29 29

24 24 Lieutenant

23 23 Sous lieutenant

GREGAIRE/HOMME/POLITIQUE. Que l'homme soit un animal politique à un plus haut degré qu'une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l'état grégaire, cela est vivant. Aristote 1/29

GROUPES. Crozier, 1/43 44

- groupes apathiques

- stratégiques

- conservateurs

- erratiques.

GUERRE. Le guerre est le père de toutes choses, et le roi de toutes choses. Héraclite, cité par Bruter

== =H

HAINE. La haine est autant le fruit des bonnes actions que celui des mauvaises . Machiavel

HASARD. Dire que, pour un observateur, s'est produit un événement relevant du hasard suppose avant tout que cet observateur n'était pas en mesure de le prévoir. J. Massin. Simulation déterministe du hasard. Masson 1975

HIERARCHIE/COMMANDE/COMPLEXITE. Face à un processus complexe, sur lequel on dot réaliser une fonction de commande complexe, une approche de commande à plusieurs niveaux peut être réaliser suivant deux voies simultanément:

- la fonction de commande globale peut être diviseé en fonctions de commandes plus simples formatn une hiérarchie, ce qui conduit à une décomposition verticale en sous-systèmes de commande;

- le processus peut être décomposé en sous-processus plus simples commandés par des critères locaux, les actions de commande locales étant coordonnées par les niveaux supérieurs de la hiérarchie.

HIERARCHIE/DELAIS. Une unité de commande s'intéresse à des aspects d'autant plus généraux du système global qu'elle appartient à un niveau élevé de la hiéarchie des unités de commande. Elle est liée à des dynamiques d'autant plus faibles, et ses périodes d'intervention sont d'autant plus longues que ce niveau est plus élevé. HA Titli, 1/21 1975

HIERARCHIE/EXPANSIONNISME. quel que soit le niveau du problème, il existe toujours un niveau supérieur qui délivre les objectifs. Mélèse 1972

HIERARCHIE (DE SYSTEMES). Un ensemble de systèmes comporte toujours une organisation hiérarchisée:

-un système supérieur assure la coordination et dispose du plan de référence général;

- si les systèmes subordonns disposent d'un domaine d'autonomie de décision particulier, l'ensemble complexe peut ne constituer un système que sous certains aspects. Martzloff

HOLISME. Le holisme cherche l'explication au niveau de la totalité, et s'oppose au paradigme réductionniste, qui cherche l'explication au niveau des éléments de base. Morin, Afcet 1/44

HOMME. L'homme est un ordinateur, un animal ou un enfant. Sa destinée est totalemnt déterminée par les gènes, les intérêts, les accidents, les conditionnements précoces et tardifs, les forces culturelles et sociales. L'amour est un mouvement secondaire fondé sur la faim et les sensations orales ou une réaction à une haine sous-jacente innée. Dans la majorité de nos formulations peersonno logiques, il n'y a pas de créativité, aucune marge de liberté n'est admise en ce qui concerne les décisions volontaires, aucune reconnaissance convenagle du pouvoir des indéaux, aucune place pour les actions désintéressées, aucune place enfin pour l'espoir tuq la race humaine puisse se sauver de la fatalité qui lui fiat face. Si nous, les psychologuqes, étions tout le temps, consciemment ou nn, en train d'essayer par méchanceté de réduire le concept de nature humaine à son plus petit commun dénominateur, et si nous nous réjouissions de notre succès, alors il nous faudrait admettre que, jsuqu'à un certain point, l'esprit de Satan est en nous. Murray, cité par Bertalanffy 1962

HOMME. Un homme vit envirion 70 ans, travaille 50 ans ou moins.

Une année = 200 jours de travail. 1 jour = 8 heures.

1600 heures par an. 80 000 heures pour une vie

HOMME. Typologie de Spranger. Cité par Davous in Revue Française de Gestion, mai-juin-juillet-aout 1971

théorique vrai

économique beaucoup, efficace

politique affirmation de soi

social sympathie

esthète beau

mystique sacré

HOMME. Pour que nous devenions nous-mêmes, il faut que nous devenions autres. Talec 1973. 1/119

HOMME. Ce n'est jamais en augmentant le niveau des excitation que l'on résoud les difficultés sexuelles, mais devenant soi-même plus sensible, plus excitable, enlevant les blocages. Michel Meignant, Je t'aime, Buchet Chastel 1975

HOMME. Le centre du monde, c'est le coeur de l'homme. André Turk, cité par Talec. 1973

HOMME. Leroi-Gourhan. Evacue idée de néoténie. A partir du premier bipède, il n'y a plus dans l'Homme de remise en question sur le plan mécnique général, mais une série de remaniements successifs. Le volume cérébral ne maruqe aucune tendance à augmenter

L'homme futur

Est-il possible de prolonger la trajectoire humaine? Si l'on tient compte de ce que osnt les caractères fondamentaux (staion verticale, main, outil, langae) les idpsotif plafonne depuis peutêtre u million dannées. Si l'on cherche comment, sans rien perdre de ses valeurs fondamentales, l'homme peut encore évoluer, c'est vers les remaniements de l'édifice cranien qu'on s'orienteinévitablement. ... pete visière orbitaire, puis par celle, encore à peine ébauché, des dents de sagesse. Le progrès dans cette direction ne saurait être indéfini et il faut bien se rendre compte du fait que pour rester hommes tels que nosu le concevons physiologiquement et mentalemnt, on ne peut guère admettre encore un jeu considrable. Les anticipateurs de la fin du XIXe siècle s'étient inspirés du foetus pour imaginer,vers l fin du XXe siècle, nos contemporains sous la forme d'individus au cerveau énorme, à la face minsucule et au corps étriqué. Cette mge iest fausse, car il n'y a aucuen faison pour que se produis un gain considérable de volume avant plusiurs millénaires. Nous n'avons que trente mille ans d'age.

...

Aucun changement majeur ne peut plus se produire sans la perte de la main, celle de l a denture et par conséquent celle de la staion debout. Une humanité anodonte et qui vivrait couchée.

... La diversfification culturelle a té le régulateur incipal de l'évolution au niveau de l'homo sapiens.

... Le langage audio-visuel tend à concentrer l'élaboration totale des images dans les cerveaux d'une minorité de spécialistes qui apportent aux individus une maière totalement figurée.

... l'appauvrissement n'est pas dans les thèmes, mais dans la dispartion des variantes imaginatives personnelles...

....L'outil quitte précocment la main humaine pour donner naissance à la machine: en dernière étpe, parole et vision suvissent, grâce au développement des techniques, un processus identique. Le langage qui avait quitté l'homme dans les oeuvres de sa main par l'art et l'écriture marque son ultime séparation en confiant à la cire, à la pellicule, à la bande magnétique les fonctions intimes de la phonation et de la vision.

HOMME/DESTINEE. Ce n'est sans doute pas par hasard si c'est dans l'Occident chrétien que l'homme a réussi, par la science et la technique, a prendre en main sa destinée terrestre. Jean Delumeau, 1/210

HOMME/DIEU. Tant que l'homme est homme, c'est le désir de Dieu qui le fait hom

HOMME/DIEU. Tant que l'homme est homme, c'est le désir de Dieu qui le fait homme. Varillon 1974

HOMME (MODELE DE). Système à personnalité active mise en évidence du côté créatif, importance des différences entre individues, aspects not utilitaires, robot/système, spécificité de la culture humaine. Bertalanffy 1968

HOMME/ORDINATEUR. Rendons à l'homme ce qui appartient à l'homme et à l'ordinateur ce qui appartient à l'ordinateur... quand on emploie des hommes et des ordinateurs dans des entreprises communes. Wiener, cité par Blumenthal.

HUMAIN/COSMOS. ... nous nous voyons aujourd'hui dans l'obligation de nous interroger sur l'avenir de l'humainté, disons plus exactement sur la signification qu'il est ou non possible d'attacher à l'aventure humaine considérée dans son ensemble. G. Marcel 1955 p. 71

HUMAIN/RATIO. Il ne faut pas, sous le prétexte vite exprimé que l'"humain ne se mesure pas", renoncer aux avantages concrets, aux commodités, à l'efficacité u'apporte le recours aux chiffres et au calcul. Afcod 1975 p 12

== =I

ICONIQUE (REPRESENTATION). Les représentations iconiques résultent de la perception du milieu physique extérieur ou interne. Perception directe ou indirecte par les biais de la mémoire. Bruner 66 cité par Lussato.

IDEOLOGIE. Le niveau idéologique est l'élément de cohésion de l'institution. L'analyse institutionnelle étudie le discours idéologique des institutions en le mettant en rerlation avec le fonctionnement libidinal et le fonctionnement organisationnel. L'idéologie est le lieu priviléié entre les forces instituantes et les forces instituées. Les déviants idéologiques fonctionnent souvent comme des analyseurs de l'institution. Rémi Hess 1/198.

IGNORANCE. L'ignorance ne s'apprend pas. Gérarde Nerval, cité par Prévert in Spectacles.

IMMENSE/ALGORITHME. (Itinéraire du voyageur de commerce). Dès que le nombre des villes devient grand, cet algorithme devient, en pratique, incalculable. HA Simon 1969 1/83

INFORMATION. Tout critère de choix parmi les éléments d'un ensemble, c'est à dire tout critèrer permettant de restreindre la taille d'un ensemble où l'on recherche la réponse à une cetaine question. Un tyraitement est toujours réduction. Meyer 5.

INFORMATION. Est information pour un être vivant (ou un automate) tout signal, tout message, toute perception qui produit un effet surt son comportement sousson état cognitif Mélèse 3/16

INFORMATION. Tout signal capable de transmettre l'avis d'une modification ou d'une stabilité, d'organiser un arrangement, de déclencher un programme ou d'être enregistré dans une mémoire. Danzin cité par Mélèse. 3/15

INFORMATION. Elément descriptif que l'on appelle propriété dans le formalise individuel. Tardieu 1/75

INFORMATION. Information is the increase in knowledge obtained by the recipient by matching proper elements to the variables of a prçoblem. Informatiopn is the aggregation or processing of data to provide knowledge or intelligence. Buth and Strater, cité par Dumas 1/4. 1974

INFORMATION. Une structure est dite informée lorsqu'à un un input (information du stimulus parfaitemnt déterminée au niveau du physique et du physiologique) correspond un output (réponse) lui aussi parfaitemnt déterminé à ce niveau. Behaviouristes, cité par Lussato 1/2

INFORMATION. L'information est un ensemble de données enregistrées, classées, organisées, rapprochées ou interprétées en fonction de leur contrôle, ce qui lur confère une signification . Blumenthal 1969/

INFORMATION. J'en viens ainsi à désigner sous le nom d'information, en biologie, l'énergie capable d'entrer dans la mémoire d'un être vivant... par opposition à l'énergie captée, fabriquée et stockée par l'organisme sous sa forme mécanique. Jean Fourastie, 1974

INFORMATION. Il y a information quand le doublet descripteur/valeur est lié à une théorie précise. Lesca 1975.

INFORMATION. Objet de la phase abstraite quand il aboutit au champ de représentation (ou conscient) de l'homme. Par extension: tout objet abstrait susceptible d'être utilisé dans l'entreprise. Lussato 1972.

INFORMATION. Ensemble de faits, de notions, d'éléments de connaissance ou de jugement, possédés à un moment donné, sur un sujet déterminé, et faisant l'objet d'une communication, d'une interprétation ou d'un traitement. Martzloff

INFORMATION. It is surprising, when reviewing an information system model, to discover that almost all the information needed emanates from a rather small number of source documents. Kanter, in Dumas, 1/213. 1972

INFORMATION/BIOLOGIE. Plus un système biologique utilise d'inforamtion, plus il est adapté à son environnement et résiste dans le processus de sélection naturelle. Jacques Attali, 1975, La Parole et l'outil p. 107

INFORMATION/HIERARCHIE. La communication des renseignements ne concerne souvent que deux échelons, et remonte rarement plus haut dans la hiérarchie. Sulzer 1/40.. 1975

INFORMATION (SOURCE D'). Tout ce qui a pour effet de modifier, à un instant donné, la "situation psychologiqeu" du sujet. Lussato.

INFORMATION SYSTEM. An information system may be defined as the procedures, methodologies, organization, softwre and hardware elements neeeded to insert and retrieve selected data as required for operating and managing a company. Moravec 1965, cité par Dumas 1/1

INFORMATION SYSTEM. An information system consists of at least one person of a certain psychological type who faces a problem within some organizational context for which he needs evidence to arrive at a solution (i e to select some course of action) and that the evidence is made available to him through some mode of presentation. Mason and Mitroff. Cité par Dumas 1/1. 1973

INFORMATIQUE. L'informatique est le traitement rationnel,notamment par des machines automatiques, de l'information considérée comme le support des connaissances et des communications dans les domaines technique, économique et social. Académie française

INFORMATIQUE/MODELES. L'informatique, moyen privilégié d'utilisation des modèles, est particulièremnet dépourvue en modèles. Martzloff

INNOVATION. Oui, je regrette toutes ces innovations quotidiennes qui font qu'on se hâte fiévreusement vers un inconnu toujours fuyant, vers un idéal que nul consructeur, nul ingénieur n'atteindra désormais, car la science marche à pas de géants et l'innovation d'aujourd'hui est déjà la vieillerie de demain. (un marin, cité par Danrit dans la Guerre fatale, vers 1900).

INSUFFISANCE DE CONTROLE.

1/ Le fonctionnement de l'individu est à la fois la source de la rationalité collecitve et le principal obstacle à son émergence.

2/ Les collectivités humaies sont incapables d'assurer la maîtrise des grands systèmes nationaux et de mettre sur pied des processus d'élaboration d'objectifs cohérentes

3/ Le système interntional

- non hiérarchisé, sans régulation globale

INTELLIGENCE/IDEE. L'attachement à un même pensée fatigue et ruine l'esprit de l'homme. C'est pourquoi, pour la solidité et la durée du plaisir de l'amour, il faut quelquefois ne pas savoir qu el'on aime... il faut pourtant avouer que c'est une misérable suite de la nature humaine. Cité par G. Marcel 1/122

INTERDEPENDANCE. En gestion et en ingénierie, l'on peut s'attendre à ce que le s interconnexionx et les interactions entre les composants d'un système soietn plus importantes que les composants eux-mêmes pris isolément. Forrester, citpar Forte. 1966

INTERDEPENDANCE. Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites. Jésus

INVARIANCE. Chaque chose, en tant qu'elle est simple et indivise, et qu'on la considère seulement en elle-même, persévère toujours autant qu'il est en elle, dans le même état. Spinoza, d'après Bruter

INVERSION DE CONTROLE. Le contrôle, lancé comme une balle par le décideur vers l'environnement, est renvoyé, par la barrière de variété, de l'environnement à travers le systèmpe, et c'est finalemnet le décideur qui est contrôlé par le système (intégration du décideur). Mélèse 1972

ISOMORPHISME. On constate, en survolant l'évolution de la science moderne, un phénomène surprenant: des problèmes et des concepts semblables se sont développés de façon indépendante dans des domaines qui diffèrent sensiblement. Bertalanffy, avant 1968

== =J

JEU. Le jeu est un mécanisme grâce auquel les homme structurent leurs relations de pouvoir et les régularisent tout en leur laissant, en se laissant, leur liberté. Crozier 1/97

JEU... modèle d'intégration des comportements humains, qui suppose une vision dualiste et non plus intégrée du champ des rapports sociaux. sont entretenues ensemble et non réconcilies les deux orientations contradictoirse, celle de la stratégie égoïste de l'acteur et celle de la cohérence finalisée du système. Crozier 1/204

JUGE/DIEU. Croire en Dieu juge, c'est commencer à croire à la valeur de ses actes. Talec 1973 p. 34

JUIF. En me défendant contre le juif, je combats pour défendre l'oeuvre du Seigneur. Hitler 1/72

JUSTE. Le juste s'aperçoit que continuellement il se préfère à beaucoup d'autres êtres qu'il détruit, ou qu'il enchaîne à son service. Alain, Minerve ou dela Sagesse. Hartman 1949

== =K

== =L

LANGAGE. Le discours est bel et bien du pouvoir, la forme même du pouvoir, tou t pétri de pouvoir jusque dans les formes les plus discrètes des tours de la rhétorique. Levy 1/49

LANGAGE. Cette autre hérédité, artificielle elle aussi, que constitue le langage. Lussato

LECTURE. Une lecture est une lutte, et n'est féconde qu'à ce prix. Même vaincu on emporte les dépouilles du vainqueur. G. Lanson, conseils sur l'art décrire, Hachette vers le début du siècle.

LIAPUNOV (FONCTION DE). Une fonction de Liapunov définie sur un ouvert U de Mest une fonction rélele F: U va dans R, qui est croissante sur toute trajectoire de X. Thom, 1974 p 28

LIBERTE. A l'angoisse de détermination, tournée vers la névose, s'oppose l'angoisse de libération, tendue vers la liberté. On ne naït pas libre, on le devient, on se fait libre. Or toute création implique destruction. Aussi l'homme s'angoisse-t-il toujours de la liberté. Lacroix, Phi de la culpabiolité, 143

LIBERTE/ALIENATION. Au stade religieux, l'homme en vient à se nier lui même en présence de Dieu. Ce désespoir est bien maladie mortelle, mais cette maladie mortelle, par le plus mystérieux paradoxe, n'aboutit pas à la mort: bien au contraire, c'est par le désespoir que le moi se sauve lui-même, qu'il accède à l'éternel et à l'indestructible. Gabriel Marcel 1/133

LIBERTE/DETERMINISME. Libre volonté ou déterministme... un pseudo-problème qui résulte de la confusion de deux niveaus d'expérience, de l'épistémologie et de la métaphysique. Nous faisons l'expérience de la liberté... la catégorie de causalité ne s'applique pas à l'expérience directe... mais pour ordonner l'expérience objectivée reproduite dans des symboles... la volonté n'est pas déterminée, elle est déterminable. Bertalanffy 1968

LIBERTE/ENTROPIE. On appelle liberté ou entropie de l'objet O par rapport à la force f, la capacité h de résistance de l'objet lorsqu'il est soumis à la fore f. Bruter 1974

LIBERTE/FOI. L'homme est appelé à reconnaître qu'il n'est pas libre. Il est seulemnet libérable. LIbérable par celui qui est liberté absolue: le sauveur. Talec 1973 p 178.

LIBERTE/GRACE. C'est seulement par rapport à la grâce que la liberté humaine peut être définie en profondeur... la liberté est sans doute essentiellement l'acquiescement ou le refus qu'il nous appartient de marquer par rapport à la grâce, ce refus pouvant d'ailleurs toujours se déguiser en une neutralité fallacieuse. Gabriel Marcel 1/71

LIBERTE/INQUIETUDE. Dès le moment où la créature se trouve placée dans l'obligation de constater en elle cette mystérieuse articulation de la liberté et de la grâce, il est impossible qu'elle n'éprouve pas une certaine inquiétude, liée d'ailleurs au sentiment de sa foncière indignité. Gabriel Marcel 1/103

LIBERTE/RELATION. ... l'homme, à partir du moment où il entreprend de se pose r lui-même comme absolu, c'est à dire de précisément de se libérer de toute relation, de toute référence à un autre que lui-même, ne peut en dernière analyse que se détruire... ou bien, ce qui d'ailleurs revient finalement au même, déboucher dans une idolâtrie qui prend pour objet une abstraction telle que la classe ou la race, c'est à dire quelquechose d'incomparablement inférieur à cela même dont il entendait s'affranchir.

LINGUISTIQUE. La linguistique s'arrête à la phrase. (Barthes)... de même l'analyse du récit s'arrête au discours, il faut ensuite passer à une autre sémiotique. Comm 8/9

LOGIQUE. Principe d'antagonisme de Lupasco. voir icono

LOGIQUE. La logique en mourant accouche de folles richesses. (auteur?)

LOI (GENERALE). Il n'y a de lois générales dans l'univers que parce que celui-ci est singulier. Morin 1/77

LUTTE. Le mouvement doit dresse ses membres à ne pas voir, dans la lutte, un élément secondaire, mais le but lui-même. Hitler. Mein Kampf p. 350

== =M

MACHINE. Une des principales caractéristiques du nouvel état de choses c'est l'introduction de la machine, c'est la substitution de l'énergie mécanique à l'énergie humaine... l'ouvrier doit suivre son système, il est devenu un simple rouage du mécanisme. Kechelievitch 1/20

MACHINE. Ce n'est point le perfectionnement des machines qui est la vraie calamité, c'est le partage injuste que nous faisons de leur produit. Sismondi. Nouveaux principes d'économie politique. Paris 1819.

Il ne reste plus qu'à désirer que le Roi, demeuré tout seul en l'île, en tournant constamment une manivelle, fasse accomplir par des automates tout l'ouvrage de l'angleterre. Sismondi. Nouveaux principes d'économie politique. Paris 1819.

MACHINE. La machine est une totalité organisée non réductible à ses éléments constitutifs, lesquels ne sauraient être correctement décrits isolément à partirde leurs propriétés particulières. Morin 2/26

MACHINE. Le misonéisme orienté contre les machines n'est pas tanthaine du nouveau que refus de la réalité étrangère. Simondon 1/9

MACHINE/CHOMAGE. Si les navettes tissaient d'elles-mêmes, et les plectres pinçaient tout seuls de la cithare, alors ni les chefs d'artisans n'auraient besoin d'ouvriers, ni les maîtres d'esclaves. Aristote 1/35

MACHINE. Les nouvelles machines sont souvent, avec les murailles, le suprême recours de la bravoure contre le nombre. Aristte,La politique. Cité par Schmuhl 1/10

MACHINE. En définitive, c'est nous qui décidons en dernier ressort ce qu'est ou n'est pas une machine. Ashby 1/51 1958

MACHINE/AME. Le seul ordre qui ait du prix est celui qui n'est ni mécanique ni machinal. .. La France n'est ni une voûte, ni une machine, ni un troupeau. Elle est une nation d'hommes comprenant des millions d'âmes. Oui, des âmes! Ah le beau mot. Fonsegrive. Cité par Robert Cornilleau, De Waldeck Rousseau à Poincaré, Spes 1927

MACHINE/HOMME. Pour que la fonction humaine ait un sens, il est nécessaire que chaque homme employé à une tâche technique entoute la machine aussi bien par le haut que par le bas, la comprenne en quelque sorte, et s'occupe de ses éléments aussi bien que de son intégration dans l'ensemble fonctionnel. Simondon 1/81

MACHINE/HUMAIN. Ce qui réside dans les machines, c'est de la réalité humaine, du geste humain fixé et cristallisé en structures qui fonctionnent. simondon 1/12

MARKETING MIX. Quatre composants de la marque: produit, prix, distribution, commercialisation. Principes: satisfaction d'un marché, ensemble cohérent, mélange unique. Direction et Gestion, juill aout 78. Martine Martel

MASSE CRITIQUE/ENTREPRISE. On dit qu'une entreprise a la masse critique pour un produit lorsqu'elle ne subit, du fait de sa taille, aucun handicap notalbe par rapport à l'entreprise la mieux placeé pour ce produit. ex. Une aciérie doit faire au moins deux millions de données (seuil d'équipement). Gélinier 1966

MATHEMATIQUE (MOUVEMENT). Une triple réaction:

- méconnaissance de facteurs informels ou psychosociologiques

- hermétisme d'un certain jargon et indifférence aux réalités vivantes et concrètes de l'entreprise

- limitation volontaire du champ d'observation et caractère très spécialisé des echniques (théorie des systèmes). Lussato

MATHEMATIQUES. Les mathématiques, c'est essentiellemnet l'eixtence d'un algorithme plus précis que celui du langage ordinaire. Bertalanffy 1968

MECANICIEN. Platon, au philosophe:

Toi, tu es pour lui plein de mépris, ainsi que pour l'art qui est le sien. Ce serait en manière d'opprobre que tu le traiterais de mécanicien, et que tu ne consentirais ni à sonner à son fils la main de ta fille, ni à prendre pour toi la sienne.

MECANISATION/COUPLAGE. La tendance naturelle des systèmes fermés est à la décroissance du degré de couplage, à l'auto-organisation, à la fragmentation en sous-systèmes qu s'isolent progressivement les uns des autres pour chercher, chacun, une zone de stabilité les mettant à l'abri des perturbations extérieures. Mélèse 1972

MENTAL. Tout système d'éléments et d'objets qui dispose d'une complexité de circuits causaux et d'une énergie relationnelle adéquate présente à coup sûr des caractéristiques "mentales". Bateson cité par Melèse 3.

MESURE. Quand vous êtes en état de mesurer ce dont vous parlez et de l'exprimer sous forme numérique, c'est que vous le connaissez. Mais si vous ne pouves ni le mesure, ni l'exprimer sous forme numérique, la connaissance que vous en avez est très médiocre et d'une nature qui n'est certainement pas satisfaisante.Lord Kelvin, cité par Cf. Afcod 1/15

META-SYSTEME. système résultant des interrelations mutuellement transformatrices et englobantes de deux systèmes antérieurement indépendants. Morin 1/139

MICROPHYSIQUE. Dans l'homme, le microphysique est de droite; il recherche et en gendre l'ordre, la régularité, la permanence; le macrophysique est de de gauche , il recherche et engendre l'autonomie, la fantaisie,le changement, le progrès.Jean Fourastié, 1/186. 1974

MIS. Lorsque nous parlons de système informatique intégré de gestion, nous entendons une combinaison très structurée de personnes, d'installations et de machines qui assurent le stockage, le traitement et l'extraction de données, leur transmission et leur visualisation, pour répondre aux besoins de preneurs de décisions situés à tous les niveaus de la hiérarchie de l'entreprise. Hershner Gros, avant 1969. Cf Blumenthal 63

MIS. Un SIG comprent un grand nombe de sous-syustèmes indificuels qu'on peut classer en trois catégories:

- système opérationnel de gestion

- sytème de reportage aux dirigeants

- sytème d'aide à la prise de décision opérationnelle.

Stanford Research Institute, 1970. Cité par Hurtubise, Deloche de Noyelle.

MODELE. La construction d'une maquette ne sera jamais neutre. Mélèse. AMS

MODELE. Les modèles sont des abstractions engendrées par l'esprit humain et doivent être soigneusement distingués de la réalité qu'ils tentent de représenter avec plus ou moins de bonheur. Naslin, 1971, préface à RRP

MODELE. Je pense que l'usage essentiel des modèles est herméneutique, mais en général, le renforcement d'un modèle herméneutique en un modèle quantitatif pragmatiquement efficace est impossible, par suite du caractère non canonique des structures analytiques sur les espaces de fréquence statistiques (sauf bien entendu dans le cas où s'appliquent les lois physiques à caractère fondamental). Thom, Afcet 1/125

MODELE CONCEPTUEL. Ce modèle conceptuel est unique pour l'organisation ou le domaine concerné. Tardieu 1/37

MODULE. Sous-système assurant spécifiquemnet l'adaptation du système à un type donné de différenciation des objectifs. Le Moigne 1/33

MODULE.

- Plus un module est petit, plus il a de chances de ressembler à d'autre modules qui accomplissent des focntions semblables.

- Un module doit regrouper un nombre d'opérations suffisamment grand pour pouvoir constituer un centre autonome économiquement viable. Blumenthal 1969

MOINDRE EFFORT. Parmi beaucoup de mouvements virtuels, c'est celui qui conduit au maximum d'effet avec le minimum d'effort qui est réalisé. (Maupertuis en déduit que nous sommes dans le meilleur des mondes, et qu'il suppose un créateur réfléchi). Maupertuis, cité par Bertalanffy

MORPHOLOGIE (DES ENTREPRISES)/COMPETITIVITE. Bien qu'on puisse observer certaines régularités dans l'agencement de l'organigramme, les situations sont si nombreuses et si disparates qu'il n'apparaît pas de liaison simple entre la compétitivité et le respect des règles morphologiques. Gélinier 1966.

MORT. La mort est un mur aveugle où se cognent finalement toutes les têtes questionnantes. Larguez! Herman Melville. cité par Prévert (Spectacles).

MOT/EMERGENCE. Chaque mot n'apparaît que lorsque le concept qu'il signifie s'est dégagé clairement des contextes sociaux, politiques et économiques. Goguelin, in Que va devenir le travail, EME 1978

MUTATION. (par rapport à évolution). Il y a mutation lorsque le système lui-même est remis en cause. De nouvelles finalités doivent être définies, un autre système est substitué au précédent. De même, il y a création et disparition de systèmes

MYTHE. Le mythe fut ce chaos prolifique à partir duquel le langage, la magie, l'art, la science, la médecine, les moeurs, les morales et les religions se différencièrent. Cassirer, cité par Bertalanffy, 1953/57

== =N

NATURE/FORCE. L'homme ne doit jamais tomber dans l'erreur de croire qu'il est parvenu à la dignité de Seigneur et maître de la nature... ... dans un monde où les planètes suivent des trajectoires circulaires... où la force règne partout et seule, en mâitresse de la faiblesse, l'homme ne peut pas relever de lois spéciales ... un obus de 30 centimètres a toujours sifflé plus fort que mille vipères de journalistes juifs. Hitler 1/243

NIVEAU D'INTERVENTION/ENTREPRISE. On distingue, en général, trois niveaux: direction, gestion, exécution. Martzloff

NOMBRE D'EQUATIONS. Le nombre d'expressions mathématiques simples qu'on appliquera de préférence pour décrire les phénomènes naturels est limité. C'est pour cette raison que des lois identiques par leur structure apparaissent dans des domaines intrinsèquement différents. Bertalanffy 1968.

NOMENCLATURE. Typologie de P. Berthier (L'informatique dans la gestion de production)

- à base technique,lettres et chifre alternant pour donner par exeplle la dimension de la pièce

- à base de plages: lettres et chiffres sont présélectionnés pour isoleer des familles, des sous-familles

- séquentielles, incrémentielles (numérique ou alphanumérique)

NUMERO. Dans l'univers de l'Etat et et la société, cet homme ne présente plus aucune réalité vivante. C'est un numéro sur une fiche, dans un dossier qui en comporte une infinité d'autres, chacune avec son numéro. Pourtant, cet homme n'est pas un numéro, c'est un être vivant, un individu. (L'homme de la baraque). Gabriel Marcel 1/13

== =O

OBJECTIF. Chaque responsable lie la bonne réussite de sa mission à la recherche d'un nombre limité d'objectifs. Sulzer 1/52

OBJECTIVITE/SUJET. Mon effort de méthode tend précisément à m'arracher à cet auto-centrisme absolu par lequel le sujet, tout en disparaissant sur la pointe des pieds, s'identifie à l'Objectivité souveraine. Morin 1/24

OBJET/DEVELOPPEMENT. Le développement (embryologique des objets) s'initie à partir d'un point, d'un élément initial alpha qu'on appele le centre organisateur de l'objet.

Le centre organisateur contient en puissance toutes les virtualités de l'objet qui vont se déployer dans l'espace-temps. Bruter 1974 1/37

OBJET/NOMBRE. "Les objets" et le "moi" surgissent de la lente accumulation d'un grand nombre de facteurs de dynamique formelle, de processus de formation et de déterminants sociaux, culturels et linguistiques. La distinction complète entre les "objets publics" et le "moi privé"... suppose peut-être un langage de type indo-germanique. Whorf 1956

OBJET/STABILITE. Un objet a tendance à être d'autant moins stable qu'il est riche en champ de forces le constituant. Bruter 1974 1/34

OBJET TECHNIQUE/FINITUDE. Il n'y a pas, à une époque déterminée, une infinie pluralité de systèmes fonctionnels possibles. Simondon.

OBJET TECHNIQUE/SYSTEME/CONCRET. L'objet technique existe donc comme type spécifique obtenu au terme d'une série convergente. Cette série va du mode abstrait au mode concret: elle tend vers un état qui ferait de l'être technique un sytème entièrement cohérent avec lui-même, entièrement unifié. Simondon 1/23.

ONDE/PARTICULE. Il n'y a pas d'onde sans particule et inversement. Bruter 1/43 1974

ONTOLOGIE. Il n'y a pas d'ontologie qui ne soit une politique. Levy 1/30

OPTIMISATION/HOMME. L'être humain est incapable d'optimiser; Il décide de façon séquentielle et choisit pour chaque problème qu'il a à résoudre la première solution qui correspond pour lui à un minimum de satisfaction; Crozier 1/46

ORDINATEUR. Je n'ai pas connaissance d'un autre domaine où s'exerce l'effort humain, dans lequel le résultat dépende réellement, pour chaque objet fabriqué, d'une séquence d'un milliard d'étapes et où, de plus, chaque étape importe vraiment. cela est pourtant vrai pour les machines à calculer. John Von Neumann.Cité par Blumenthal 1969

ORDRE/STATISTIQUE. La statistique n'a pu que superposer un macro-ordre (au niveau des populations) et un micro-désordre (au niveau des individus) sans jamais établir la moindre connexion logique entre ces deux échelles. Morin 1/74

ORGANIGRAMME. L'organigramme est fréquemment construit autour des personnalités de l'entreprise plutôt que sur les composantes deson activité. G. Motais de Narbonne 1975

ORGANISATION. Niveau essentiel de l'institution. Conjuguée avec le niveau libidinal et le niveau idéologique, l'organisation constitue matériellement l'institution. Hess 1/205. Voir Stourdzé

ORGANISATION. Ecole du comportement humain:

- la décision est décentralisée

-

ORGANISATION CIRCULAIRE. Each manager is a member of the board to which he reports and of the board to which his superior reports, and he is chairman of the boards to which each of his immediate subordinates report. Ackoff 1974.

ORGANISATION/SURVIE. La différence peut être grande entre le niveau de performances nécessaire à la réussite d'une organisation et celui indispensable à sa survie... il n'y a en cette matière aucune automaticité. Crozier 1/134

ORIGINE/META. aucun processus analytique ou critique n'a le pouvoir d'engendrer sa propre origine. Varillon 1/25? 1974

ORIGINE/ORDRE . S'il y a quelquechose de premier, c'est l'état indicible, en termes d'ordre ou de désordre, d'avant la catastrophe. Morin 1/75

== =P

PAEDOMORPHOSE. Processus d'évolution d'un être vivant vers une situation métastable (adulte). Bruter 74

PAIX. Avoir la paix, cri de toute lâcheté. Faire la paix, cri du courage. Peguy, cité par Jean Lacroix in Phi de la culpabilité p. 134.

PARADIGME. Le paradigme peut être défini comme une matrice disciplinaire qui encadre littéralement les recherches et donne aux chercheurs rassemblés sous ce paradigme "... des problèmes types et des solutions" "... définir le champ d'étude, trace couloirs dans l'ensemble des possibilités de recherche". La mesure du social. Informations sociales 1-2/79. CNAF, 23 rue Daviel, 75634 Paris Cedex 13

PARADIGME. "L'ensemble des relationns fondamentales d'associatio et/ou d'oppositin entre un nombre restreint de notions maîtresses, relations qui vont commander/contrôler toute pensée, tout discours, toute théorie". Circularité constructrice Tout/partie. Morin, Afcet 1/44

PARADIGME. La notion de "système" est un nouveau "paradigme" de la science, face à l'approche élémentaliste et aux conceptions qui prédominent dans la pensée scientifique. Bertalanffy 1968

PASSAGE. Il semble que l'expérience du passage soit cette structure d'unité qui permette de faire le lien entre fois et vie. Talec 1/266

PECHE. La faute est un choix, le péché une révélation. Le péché est du même mouvement la culpabilité reconnue et surmontée. J. Lacroix, Philosophie de la culpabilité.

PERCEPTION/EVOLUTION. L'évolution des objets s'accompagne d'une perception et d'une connaissance accrue des divers champs de forces. Bruter 1974

PERSONNE. L'homme est toujours au delà de lui-même et c'est cet au delà que j'appelle personne... La personne est une idée, c'est à dire un idéal à poursuivre sans cesse, qu'on ne peut ni parfaitement définir ni totalement atteindre, une idée régulatrice au sens kantier. Lacrois, phi de la culpabilité. p121

PERSONNE. La personne est une certitude. Non qu'elle soit une évidence première, mais parce que la négation de la personne est impossible. Elle ne peut être radicalisée en effet.. sans se retourner dialectiquement contre elle-même et se changer en affirmation. Etienne Borne, cité par J. Lacrois, phi de la culpabilité.

PHILOSOPHIE. L'effort philosophique se trouve donc avoir une tâche unique à accomplir, celle de la recherche de l'unité entre les modes techniques et les modes non techniques de pensée. Simondon 1/216

PIRE. Le pire n'est pas toujours sûr. Ecrit par Claudel en sous-titre d'une de ses pièces.

PLAN. Le vrai mérite d'un plan à long terme n'est pas de fournir des chiffres à 5 ou 10 ans, très contestables. C'est d'avoir donné l'occasion de détecter et mesurer les problèmes présents qui conditionnent le développement à venir. cité par Gélinier 1966

PLAN/PREVISION. Un plan à long terme n'est pas une prévision. L'homme ne peut ni prédire, ni contrôler l'agvenir... la nécessité du plan à long termes vient justement de ce qu'il nous est impossible de prévoir. P. Drucker 1959, cité par Gélinier 66

PLAN/RISQUE. Le plan à long temre n'est pas une tentative pour éliminer le risque. Il n'est même pas une tentative pour réduire le rique. Une telle tentative, cela est sûr, ne peut que conduire à des risques déraisonnables et illimités, et à un désastre certain. Drucker 1959, cité par Gélinier 66.

PLANIFICATION. Loin d'être fondé sur des évaluations rationnelles de rentabilité, l'objectif habituel d'un plan de systèmes est le plus petit dénominateur commun de ce que les techniciens savent que l'on peut faire, de ce que les informaticiens croient que l'on peut faire (et qu'ils essaient de vendre aux dirigeants de l'entreprise) et de ce que les dirigeants de l'entreprise comprennent et permettent de faire. Blumentahl 1969

POISON. Tout est poison, rien n'est poison. L'important, c'est la dose.Paracelse.

POLITIQUE. ... l'argent, le sexe, le politique, la drogue... rien de nouveau sous le soleil. Cependant, ces quatre mots son comme des repères qui délimitent assez bien l'horizon d'une foule de gens, face aux réalités humaines de notre temps. Talec 1/160

POUVOIR/SYSTEME. Le pouvoir ne fait jamais rien d'autre que composer des suppôts ou décomposer en suppôts, que tailler des éléments ou décomposer en éléments, que produire des atomes ou réduire en atomes. Levy 1/59

POUVOIR (STRUCTURES DE). On découvre tout naturellement une deuxième structure de pouvoir, parallèle à celle codifiée et légitimée dans et par l'organigramme officiel. Crozier 1/77

PRINCIPE. Le principe pour le principe, voila encore une pierre d'achoppement sur le chemin de la recherche de Dieu. Talec 1/41

PROBLEME. ... tout problème matériel comporte toujours une part apprédiable d'incertitude, c'est à dire d'indétermination quant aux modalités concrètes de sa solution. Dans le cas contraire, il ne constitue plus un problème au sens vrai du terme, puisqu'il pourrait être résolu par une machine ou tout autre mécanisme automatique. Crozier 1/20

PROBLEME. Un problème est défini par une différence entre l'objet et le modèle. La résolution du problème consiste à réduire cette différence. Pounds 1972

PRODUIT/BESOIN. Un même produit peut satisfaire des besoins très différents. G. Motais de Narbonne, 1/31

PROGRAMMABLE (ACTION). Une action, résultat d'une opération de contrôle ou derégulation, est programmable si elle peut être déterminée à partir d'un ensemble d'instructions. Pour cela il faut que la transformation à contrôler soit déterminée et qu'on en ait établi un modèle complet. Mélèse 1972. Cf. Définition de la décision programmable par Hurtubise.

PROGRAMMATION. La programmation a pour objet la transcription finale en langage-machine des résultats conjugués de l'analyse fonctionnelle et de l'analyse organique. Chenique 1971

PROGRES. Le patrimoine culturel issu de la pensée sauvage n'a ni la même fécondité, ni la même force vive que le nôtre. Lussato

PROGRES/CERVEAU. Les travaux des structuralistes... montrent qu'il n'existe.. aucune preuve en faveur d'une éventuelle "infériorité" du cerveau du sauvage. Cité par Lussato

PSYCHEME. Tout élément indissociable de R. La parition de R en ses éléments est appelée psychématique. C'est la plus fine possible. (Mais, p. 246: il ne s'agit pas d'ensemble ua sens de la théorie bourbakiste, les collections considérées ici n'étant ni bien définies ni formées d'éléments strictement différenciables). Lussato 1972.

== =Q

QUASI-DECOMPOSABLE. La plupart des systèmes naturels ou artificiels sont quasi-décomposables. HA Simo 1969. Cité par Mélèse

QUASI-DECOMPOSABLE. Dans un système quasi-décomposable:

- le comportement à court terme de chacun des sous-systèmes composants est approximativement indépendant du comportement à court terme des autres composants

;

- à long terme,le comportement de chacun des composants n'est affecté par le comportement des autre que d'une façon agrégée (renvoie à matrice de coefficients). HA Simon 1969 1/12

== =R

RATIONALISATION/COUPLAGE. La tendance instinctive de toute intervention rationalisatrice sur un système (qu'elle soit inspirée par l'organisation, l'informatique, etc.) est de tout coupler à tout, bref d'intégrer le système. Mélèse 1972

RATIONALITE/IMPERSONNEL. Les hommes se sentent de plus en plus dépendants d'entités impersonnelles (éducation, santé, entreprise, ville, etc.) et de rationalistes qui les définissent. J. Attali 75

REALISTE... les gens qui se piquent le plus d'être réalistes réduisent le réalisme à ... un certain art de vivre selon l'esprit du monde... un sage matérialisme excluant toute ouverture à la transcendance. Talec 73

REALITE. La réalité sera toujours transcendante à nos modèles qui, s'ils peuvent prétendre à la rigueur expliquer "comment" les choses se passent, n'expliciteront jamais "pourquuoi" elles se passent ainsi et pas autrement. Naslin, 1971, préface à RRO

RECETTE/CULTURE. Le va et vient de la culture à la recette n'est sans doute pas aisé: surprendra-t-on les managers en leur disant que c'est précisément ce va et vient qui caractérise leur activité et peut-être lui donne son sens. Le Moigne 1974 p. 40

RECHERCHE. Toute recherche doit porter en premier lieu sur les éléments les plus petits. relations... id. pa. 166. C'est le citoyen qui doit d'abord être l'objet de notre enquête, la cté étant d'abordune collectivité déterminée de citoyens. Aristote 1/32

RECHERCHE OPERATIONNELLE. La recherche opérationnelle est une approche scientifique moderne des problèmes complexes qui se présentent dans la direction et le managemnet des grands systèmes (composés) d'hommes, machines, matériel et argent, dansl'industrie, le commerce, le gouvernement et la défense. Elle se caractérise par le développement d'un modèle scientifique des systèmes, incorporant la mesure de facteurs tels que le hasard et le risque, qui permettent de prévoir et comparer les conséquences alternatives. Sté de RO de Gde Bretagne, cf Lussato ICTO

RECIT. Barthes, in Communications, no 8

- le récit s'offre au résumé (l'argument)

- le récit est traductible sans dommage fondamental

- la créativité du récit se situe entre deux codes, celui de la linguistique et celui de la translinguistique

REDONDANCE (DANS LES SYSTEMES). Typologie de HA Simon, 1969

Trois types à souligner:

- les systèmes arborescents sont en général composés d'un petit nombre de types de sous-systèmes (alphabet)

- quasi-décomposabilité: on peut négliger une grande partie des relations

- une recodification appropriée fait apparaître des redondances (ex. itinéraires, lois différentielles qui les génèrent)

REDUCTION/IRREDUCTIBLE. C'est précisément en connaissant pour chacun "ce qui n'est pas sur sa fiche", ce en quoi il est "différent" qu'on peut personnaliser la gestion. Gélinier 58

REEL PERCU. Représentation que le système de décision se construit pour son usage, en se repérant par rapport à ses finalités, de l'activité de l'organisation au sein de son environnemnet... est exprimée en langage courant. Tardieu 1/36

REEL PERCU. Concrètemnet, il se traduit par une liste d'informations élémentaires (appelés aussi données, caractéristiques, data, items, rubriques), complétée par une liste de contraintes d'intégrité qui en précisent le sens, ainsi que des règles de gestion. Tardieu 1/67

REEL PERCU MACHINABLE. Le réel perçu machinable contient toutes les informations élémentaires, que l'on veut mémoriser, sous une forme "machinable".

- la liste de propriétés doit être propre ou épurée

- vocabulaire et orthographe normalisés

- codification déterminée ou esquissée plus les contraintes d'intégrité et les règles de gestion

Tardieu/Nanci/Pascot. Conception d'un système d'information page 68

RENDEMENT DES COMMUNICATI0NS. Une structure efficace doit minimiser le volume des communications non standardisables ni codifiables échangées entre groupes séparés. A cet effet, les hommes ou fonctions appelés à échanger un important volume de communications doivent être réunis en un groupe sous un même chef et en un même lieu... dans la mesure du possible et en conciliant au mieux les eigences contradictoires qui se présentent fréquemment. Gélinier 1966

REPARTIE (BASE DE DONNEES). Sera dite répartie un ensemble de bases de données, chacune d'elles susceptible de fonctionner de manière autonome, distribuée physiquement sur plusieurs installations différentes, permettant un accès sélectif et modulé à l'ensemble des données.

p.14 un fonctionnement dégradé demeure possible

BD 1/9 (Gardarin sans doute)

REPARTIE (BASE DE DONNEES) Base de données dont les données sont enregistrées dans des bases (dites locales) existant sur différentes installations reliées entre elles par un réseau de type général et pour laquelle un accès à l'ensemble des données qui la composent est assurée (par le SGBDR), en général à partir de plusieurs installations. Gardarin. BD 1/90

REPARTITION. La netteté et la précision sont souvent du côté des modes de répartition arbitraires. Motais de Narbonne 1975

REPARTITION/DECOMPOSABLE. Les répartitions, selon qu'elles sont justifiées ou non, peuvent masquer ou au contraire révéler les causes d'évolution. Motais de Narbonne 1975 p. 172

REPLI. Le repli sur soi, la contraction du volume de son domaine d'action, est la forme première de sauvegarde d'un objet. Bruter 1974

REPRESENTATION/INDEPENDANCE. Il n'est donc pas possible de fournir une "recette" générale pour l'élaboration du tableau de bord sous la forme d'une liste précise d'indicateurs publiés avec une périodicité déterminée, indépendante de l'entreprise. Le tableau de bord doit être élaboré sur mesure par chaque entreprise. Sulzer 1/17. 1975

== =S

SALAIRE. Iniquité fondamentale du salariat, quel que soit le salaire convenu et quelque soit le travail fourni,le salarié a droit à plus... aliénation. Loichot, 1966, d'après Gélinier

SCHIZOPHRENE. Perte de la structure associationnelle. Bleuler

SCIENCE. Le terme de "science" donc est l'abstraction déterminée qui représente un aspect particulier (théorico-cognitif) du rapport homme-nature, au sein d'une formation écnomico-sociale donnée. Marcello Cini in L'araigne et le tisserand.

SCIENCE. La science n'est pas un ensemble de techniques évoluées, c'est avant tout une recherche de modèles toujours plus conformes à une réalité inaccessible, destinés à cerner les limitse de comportement des êtres dans des circonstances définies, avec une précision sans cesse grandissante, quel que soit le degré d'ignorance d'où l'on parte. Lussato Organisation des apparences par un système de principes (position constructiviste)

SCIENCE. La science semble être la connaissance la plus efficacement transmiss ible. Jean Fourastié, 1974

SCIENCE. Une des fonctions de la science est d'étendre l'observable. Bertalanffy.

SECTION HOMOGENE (Comptabilité). Chaque section (homogène) se rapporte à une activité particulière menée à bien dans l'entreprise, activité dont le volume peut être apprécié par un critère, l'unité d'oeuvre. Motais de Narbonne 1975

SEMANTIQUE. Semantics use the relation betwen words and objects in the real world, the properties of these objects and the relationships between these objects. The distinction between syntax, semantics and pragmatics is not always clear. Bonas 1/15 (Pitrat)

SENS. Aucun niveau ne peut à lui seul produire du sens. Barthes, in comm. 8

SEUIL. Les forces qui participent à la composition d'un objet ne peuvent dépasser un certain seuil. Bruter 1974

SIGNE/ECRAN. C'est tout de même un paradoxe invraisemblable pour une église qui se veut signe d'être considérée comme un écran. Talec 1973

SIGNE/FOI. Les signes de la foi ne sont perceptibles qu'à ceux qui sont mûrs pour les interpréter. Les signes de la foi sont insignifiants pour les non-croyants. Cana: qui a vu que ces noces de campagne étaient le signe des noces éternelles de Dieu avec l'humanité. Talec 1973,p. 22.

SIGNIFICATION. On peut définir de la façon opérationnelle la plus simple et la plus générale, la signification comme l'effet de la réception de cette information sur son destinataire. Cet effet peut apparaître soit sous la forme d'un changement d'état, soit sous celle d'un output de ce destinataire lui-même envisagé comme un système, sous-syustème de celui qu'il constitue. Atlan, Afcet 77 p. 122

SIGNIFICATION. The meaning of a message is the change which it produces in the image. Boulding 1956in Dumas 1/185

SIGNIFICATION DE L'INFORMATION. Effet produit par la réception de l'information sur son destinataire. Atlan cité par Mélèse 3/16

SIMPLICITE/ORDRE ETERNEL. L'idée simple d'un ordre éternel ne saurait être remplacée par une ature idée simple, serai-ce même le désordre. Morin 1/45

SINGERIAN ENGINEER. The singerian engineer transforms well-defined problems in to wicked ones. Dumas 1/58

SOCIALISME. Le socialisme n'est pas seulement riposte sentimentale à la servitude et à l'oppression, mais résistance programmée, ordonnée, suscitée, depuis le haut des donjons et des cabinets du Pouvoir. Levy 1/94

SOCIALISME/TRAVAIL/MACHINE. Tout se passe comme si, à la vieille question de l'être, le socialisme répondait par une apologie du travail. Comme si, à la question de la révolution, il répondait d'abord par un déploiement inoui d'outils et de machines. Levy 1/143

SOCIETE/INDIVIDUALITE. société et individualité ne sont pas deux réalités séparées s'ajustant l'une à lautre, mais y a un ambisystème où complémentairement et contradictoirement individu et société sont constitutifs l'un de l'autre tout en se parasitant l'un l'autre. Morin 2/45

SOMMATIVITE/INDEPENDANCE.

- la variation du complexe total est la somme (physique) de ses élements

- elle implique que les fonctions du second membre des équations ne contiennent que des termes linéaries et que phi de i non f de phi de j si idiffrent dej

SOUS-SYSTEME. Typologie de Mélèse, 1972

Il est réaliste et utile de distinguer dans tout système trois systèmes composants:

- système technologique ST

- système de pilotage SP

- systèmes d'information et de mesure SIM

SOUS-SYSTEME D'INFORMATION. Unité fonctionnelle particulière ou ensemble d'unités fonctionnelles particulières qui intervient dans la réalisation d'une fonction opérationnelle dont les niveaux et les flux consistent en information créée et utilisée par les SS d'action et de décision

- niveaux = ensemble de données

- contient un centre de décision.

Blumenthal 1969

SPECIALISTES. si, pour s'assurer des spécialistes qui demeureraient nécessaires, il faut les dispenser entièrement du travail lié, ou bien leur assurer un niveau de vie très supérieur à la moyenne, ou bien encore leur donner nettement plus de pouvoirs qu'aux autres, alors le genre de sociét nous nous parlons ne peut pas fonctionner. Arete 1/123

STABILITE. Point de vue géométrique. Une trajectoire est dite

- asymptotiquement stable si toutes les trajectoires suffisamment proches d'elles etn t = t0 tendent vers elle asymptotiquement quant t tend vers l'infini (indépendance)

- neutralement stable si toutes les trajectoires suffisamment proches d'elles en t= t0 en restent proches pour tous les instants ultérieurs (mais sans nécessairement sans s'en approcher asymptotiquemnet (périodique)

- instable si les trajectoires proches d'elle en tù t0 s'en éloignent quand t tend vers l'infini (divergent)

(trajectoir des variables d'état dans l'espace des états). Bertalanffy 1968

STABILITE/EXTREMALITE. Tout objet n'est stable que s'il présente quelque propriété d'extrémalité. Bruter 1974

STABILITE STRUCTURELLE. Un système dynamique est structurellement stable si une légère modification des paramètres qui définissent les composants du vecteur de champ n'entraînent pas de changement dans l'allure, dans le dessin général des trajectoires. Bruter, in Afcet AS dossier hiver 78

STABILITE STRUCTURELLE. Un système dynamique est dit structurellement stable si à un emodification des paramètres qui le spécifient affecte continûment l'allure de ses solutions. Dupuy, Afcet 77.

STABLE. Un objet O est dit stucturellement stable rerlativemnet à la force f si cette force ne l'annihile pas en tant qu'objet 0. Bruter, 1974.

STABLE. Un objet existe si et seulement s'il est structurellement stable par rapport aux forces qui s'exercent sur lui. Thom

STOCKS/INFORMATION. Lorsque le stock de produits finis devient quasiment nul, la croissance du volume des informations (d'exceptions) qu'échangent le commercial et la production conduit très classiquement à des situations de crises, parfois violentes. Le Moigne 1/152

STRATEGIE.

1. L'acteur n'a que rarement des objectifs clairs et encore moins des projets cohérents

2. Pourtant son comportement est actif

3. et c'est un comportement qui a toujours un sens

4. et c'est un comportement qui a toujours un aspect offensif et un aspect défensif 5. Il n'y a plus de comportement irrationnel (à la limite) Une telle stratégie n'est nullement synonyme de volonté, pas plus qu'elle n'est nécessairement consciente. Crozier 1/47

STRATEGIE/STRUCTURE. La stratégie d'une firme dans le temps détermine sa structure. Chandler, cité par Crozier 1/130

STRUCTURALISME... donner du structuralisme une vue d'ensemble, quand il y a beau temps, cette vue, que personne n'est plus en mesure de la donner sous le nom de structuralisme se regroupent les sciences du signe, des systèmes de signes.. François Wahl

STRUCTURE. C'est en général l'ensemble des règles d'assemblage, de liaison, d'interdépendance, de transformations que l'on conçoit sous le nom de structure, et celle-ci, à la limite, tend à s'identifier à l'invariatn formel d'un système. Morin 1/133

STRUCTURE. On nomme structure l'ensemble des relations non fortuites liant les parties entre elles et au tout. Lussato 1972

STRUCTURE. (En premièrea approximation), une structure est un système de transformations... une structure comprend les trois caractères de totalité, de transformations et d'autoréglage. Piaget

STRUCTURE/EGLISE. L'église verticale a présenté - et présente plus que jamais - des inconvénients certains. Mais une Eglise plus horizontale peut en avoir d'autres. Jean Delumeau 1/145

STRUCTURE/HOMME. Le comportement d'un homme dans une organisation dépend en grand partie de la structure de cette organisation. Leavitt et Bavelas, avant 1972

SYSTEME. Une des caractéristiques essentielles de tout système est sa capacité de faire face à une mis à l'épreuve de ses principales variables. Easton 1/25

SYSTEME. Un bon système répone aux besoins à un coût minimal. Hurtubise. Les SIG.

SYSTEME. Toute partie d'un système possède des propriétés dont certaines, dites internes, résultent de la nature de la partie, c'est à dire de sa configuration interne, et d'autres, dites externes, sont fonction de la place qu'occupe la partie dans le système. (chez Simon, propriétés externes = systémiques). Lussato 1972

SYSTEME (ABSTRAIT). Un système (abstrait) S eset un ensemble interconnecté d'objets abstraits Ai appelés composants de S, en nombre fini ou infini, auxquels sont associés un nombre fini ou infini d'attributs (variables). R. Faure in ? 1978

SYSTEME/ANALOGIE. La science des systèmes retient l'impure analogie. Le Moigne 1971. In HA Simon 1./142

SYSTEME/APPROCHE. La vraie justification de l'approche système, c'est de permettre une meilleure compréhension de la réalité afin de la mieux mâitriser. Mélèse 1972.

SYSTEME/COMPLEXITE. Lorsque la complexité d'un système augmente, les propriétés qui le caractérisent dépendent de plus en plus de sa structure et de moins en moins de la nature de ses parties Lussato 1972

SYSTEME/COMPLEXITE. Selon que la structure interne des parties est plus complexe que la structure externe (structure du système), les propriétés des parties sont plus conditionnées par leur "nature" que par la configuration du système et inversement. Lussato 1972

SYSTEME/DYNAMIQUE. Tout système complexe passe par des phases de stabilité relative, de crise et de changement. Mélèse 3/25

SYSTEME FERME. Dans un système fermé, il y a une fonction des éléments, par exemple la masse totale ou l'énergie, qui est par définition constante. Bertalanffy 1968

SYSTEME DE PILOTAGE. Il n'existe pas de montage standard ou de système de pilotage passe-partout. Melese 72

SYSTEME POLITIQUE. Un système politique peut être défini comme l'ensemble des interactions par lesquelles les objets de valeur sont répartis par voie d'autorité dans une sociét. Easton 1/23

SYSTEME/PROGRAMMATION. A programming system and its associated maintenance and enhancement projetc behave over its life-time like a self-regulating feed-back system. Rose ACS. Belady-Lehman ref 16. 1972

SYSTEME SYMBOLIQUE/AUTOMATE. Un système symbolique, un algorithme comme ceux de la physique mathématique, finit par vivre de lui-même. Il devient une machine pensante, et si on lui donne de bonnes instructions, la machine marche seule, fournissant des résultats inattendus qui dépassent les faits apportés initialement. Bertalanffy 1968

SYSTE*MES (THEORIE DES). Il n'existe pas de doctrine globale qui, si l'on s'y conformait scrupuleusement, mènerait tout droit au "meilleur" projet de systèmes. Dans une telle situation, un appel au sens esthétiques est justifié. Blumenthal 1969 p. 55

SYSTEMES (THEORIE DES). La théorie des systèmes est une vue large qui transcende largement les problèmes technologiques et exige une réorientation qui devient nécessaire dans la science en général et dans le champ de discipine qui vont de la physique et de la biologie aux sciences sociales et du comportement et à la philosohie. Bertalanffy 1968

SYSTEME (THEORIE DU). Les ambitions culturelles de la théorie des systèmes dont en effet inconstestables... cet apport culturel, dans une certaine mesure, peut être dissocié des apports méthodiques de la théorie qui lui survivront probablement. Le Moigne 1/19, 1974

SYSTEME (THEORIE GENERALE DU). Son but est de formuler des principes valables pour tout système, et d'en tirer les conséquences. Organisation, totalité, directivité, téléologie, différenciation... complexes organisés... la théorie générale des systèmes est en principe capable de donner à ces concepts des définitiosn et de leur appliquer, dans des cas appropriés, une analyse quantitative. Bertalanffy 1978

SYSTEMIQUE/THEORIE UNITAIRE. L'un des plus graves dangers qui menacent l'approche systémique c'est la tentation de la "théorie unitaire", du module englobant ayant réponse à tout, capable de tout prévoir. De Rosnay 1/127

== =T

TECHNICIEN/DESIR. Le technicien dit : biffons l'instance de la nature et il n'y aura plus de bornes à l'empire de notre loi; le désirant répond: biffons l'instance de la loi et il n'y aura plus de borne au déchaînement de la nature

...

les fronts sont renversés, mais le dispositif est analogue. Levy 1/140

TEMPS REEL. Un système ordinateur en temps est un système capable d'appréhender et de contrôler certains événements de son environnement au moment où ils se produisent. Sackman 1967. Cité par Blumenthal

THEORIE. Toute généralisation ou proposition qui affirme que ou plus de choses, événéments ou activités varient de concert sous certaines conditions. Une théorie ou généralisation largement confirmée sera appelée loi. Celles qui attendent d'être confirmées par de nouvelles vérifications seront des hypothèses. Easton 1/8

TOUT. Le tout est plus que la somme des parties. Il a en plus:

- son organisation - l'unité globale elle-même

- les qualités et propriétés nouvelles émergeant de l'organisation et de l'unité globale.

Le tout est moins que la somme des parties (contraintes) (voir icono)

TOUT/PARTIE. Le tout est plus que la somme des parties. Aristote, cité par HA Simon 1/144

TRANSITOIRE. Caractéristiqeus dynamiques (d'augmentation ou de diminution d'intensité) d'un phénomène qui évolue d'un état stable à un autre. Lussato 1972

TRAVAIL. Le travail est un impératif absolument central. Benoit de Nurcie. in Levy 1/128

TRAVAIL. Une importante diminution de la durée du travail ne peut avoir lieu que dans une autre société qui ne serait pas gouvernée par le profit et où le pouvoir de décision et les possibilités concrètes d'organisation seraient le plus possible décentralisées au niveaud'unités dont la taille permette qu'on s'y connaissse et qu'on s'y reconnaisse: communauté, collectif d'immeuble, organisation de quartier, de village, association, etc. Adret 1/108.

TRAVAIL. L'amplitude de la journée de travail... dépasse en moyenne 11 heures par jour. Adret 1/105

TRAVAIL. Près des 3/5 du travail fait dans notre société n'est pas rémunéré et échappe donc à l'économie de marché. Adret 1/114

TRAVAIL LIE. Le travail pénible et ennuyeux qui demeure nécessaire pour faire fonctionner la société dans son ensemble. Adret 1/115

TRIVIALE (MACHINE). Une machine est triviale lorsque le même input donne toujours le même output. Dupuy Afcet 77.

== =U

UTILISATEUR/ORDINATEUR. Trop souvent les utilisateurs, au lieu de définir clairement leurs besoins, se contentent de comparer les spécifications techniques des matériels qu'on leur présente, sans se demander si d'autres outils, mieux adaptés à leurs problèmes, ne pourraient être créés. Lussato.

== =V

VALEUR (de la marchandise): La valeur est fonction - de l'utilité de la marchandise (utilité collective, utilité su client individuel) - de la spécifi cité de la marchandise. Lussato 1972se passe donc comme s'il y avait

VARIETE/PREVISIBILITE/POUVOIR. tout se passe donc comme s'il y avait équivalence entre prévisibilité et infériorité. Crozier 1/146

VARIABLES ESSENTIELLES/POLITIQUE;

- répartition des valeurs (objets)

- fréquence relative avec laquelle cette répartition est respectée. Easton 1965

VERITE. Le fait que des animaux et des êtres humains soient toujours en vie prouve que leurs formes d'expérience correspondent, dans une certaine mesure, à la réalité. Bertalanffy. 1968

VICTOIRE. Il n'existe pas de victoire définive. Il n'y a que des paliers décisifs (doc Arthur Andersen 1993).

* s'explique assez bien en termes de L

VIE. La vie de toujours, ce n'st pas quelquchose mais quelqu'un. Talec 1/16 1973

La vie est une maladie sexuellement transmissible qui ne se termine qu'avec la mort. (Cité par Funck Brentano. Auteur: ?

VIE/MORT/INSTINCT. Dux instinces s'opposent... l'un qui pousse à l'ation, l'autre au repos et à l'abandon: l'instinct de vie et l'instinct de mort, pour employer le langage freudien. De Greef, cité par Lacroix, phi de la culpabilité.

VISIBILITE. Deux entités peuvent être structurées et implémentées de manière différente et pourtant être identiques du point de vue de la visibilité. Zimmerman IG 96

VIVANT. tout organisme vivant est essentiellement un système ouvert. Bertalanffy 1968

VIVANT. Les lois de la physique ne s'intéressent pas au fait que le chien soit vivant ou mort. Néammoins, il existe une différence fondamentale... ordonné. Bertalanffy 1968

VOCABULAIRE. On dit que les esquimaux ont 30 noms différents pour dire "neige"... sans doute parce qu'il est pour eux vital de faire des distinctions subtiles. Bertalanffy 1968

VOCABULAIRE/COMPTABILITE. La terminologie constitue l'élément essentiel de la standardisation des comptes. André Brunet, cité par Lussato ICTO

== =W

== =X

== =Y

== =Z