Rendez-vous formel

1. Virtualité et Hypermonde

2. Degrés de virtualité

3. Relations entre les différents niveaux de matérialisation

1. Virtualité et Hypermonde

Les entités virtuelles sont munies de deux types de structures (ou topologies):

- structure interne: organisation en parties, opposition entre centre et périphérie, parties fortes et faibles, etc. hiérarchie

*pose le pb de savoir comment une structure virtuelle se décompose en parties

*structure interne=structure organique?

*structure interne/organique et ontogénèse?

- structure externe: communication, réseaux

*l'analyse de la valeur consiste, en partie, à rechercher une structure interne correspondant à la structure externe.

*thèse: si les deux structures se correspondaient parfaitement, l'entité n'aurait aucune existence

**structure interne=sens pour moi

structure externe=sens pour l'autre

L'ensemble des entités virtuelles et de leurs relations est appelé hypermonde.

(Nota: L'hypermonde est à l'heure actuelle encore faiblement couplé car les machines et réseaux sont loin d'être tous interconnectés. A terme, la connexion sera la règle.

Actuellement, on peut considérer que les entités matérielles supportent de petits hypermondes séparés. A terme, la cohérence sera essentielle sera celle de l'hypermonde, qui s'intègrera progressivement l'ensemble du monde matériel.)

2. Degrés de virtualité

La plupart des entités comportent un volet matériel qui ne se réduit pas à leur existence dans un système informatique. On distinguera ici quatre degrés de matérialisation:

- données, caractérisées par le fait qu'elles sont significatives sans interprétation, ni doute, elles sont totalement structurées (bits, bytes, data)

- document virtuel (ou image et sons), ou document électronique, messages, etc. La structuration n'est pas totale, et une partie au moins du document ne peut avoir de signification que moyennant interprétation, reconnaissance (pixmaps)

- document matériel; objet matériel qui n'a de valeur que par l'information qu'il porte

- objet matériel, ou bien matériel, marchandise, machine physique, etc. , ayant une valeur d'usage autre qu'informationnelle.

Cette classification ne prétend pas avoir un caractère définitif ni fondé dans l'absolu, mais correspond à un certain nombre de problèmes actuels, notamment pour la conception de l'économie de l'hypermonde.

Les deux premières catégories (données et documents virtuels) peuvent être considérées comme purement virtuelles.

La question de savoir si un être humain peut totalement se virtualiser est, à l'heure actuelle, purement spéculative, étant donné que, sur certains points, la machine est supérieur à l'homme mais sur d'autres très largement inférieure. Comme la machine progresse rapidement alors qu'il n'est même pas absolument certain que l'homme progresse, la question se pose pour l'avenir. Certains penseurs le pensent (Moravec), et peuvent être qualifiés de "réductionnistes". Dans la suite de ce texte, nous nous limiterons à la situation présente et considérerons que l'homme n'est pas totalement virtuel. Le terme de "personne physique" exprime ce fait dans le vocabulaire juridique. Dans certains cas, il est légitime et raisonnable de ne considérer un être humain qu'en tant qu'acteur, sous l'angle du rôle qu'il joue. On n'omettra jamais, dans la pratique, de prendre en considération les problèmes éthiques soulevés par cette assimilation.

Chacun de ces niveaux comporte des entités et processus différents.

Du point de vue la communication (traitements dans l'espace),

- les données circulent en EDI, flux logiques

- les documents virtuels circulent en CALS

- les documents matériels circulent par la Poste

- les objets matériels circulent à pied, à cheval et en voiture, en oléoduc, etc.; flux matériels, logistiques

Du point de vue du stockage:

- les données et documents virtuels sont dans des mémoires d'ordinateur, circuits intégrés, supports magnétiques ou optiques (surtout pour les documents virtuels)

- les documents matériels sont stockés dans des meubles et des archives

- les objets matériels sont stockés dans des entrepôts ou dans les locaux de leur utilisation.

Du point de vue des traitements sur la forme

- les données et documents virtuels sont traités par les ordinateurs

- les documents matériels sur certaines machines non automatiques, ou sur les scanners et imprimantes

- les objets matériels sont traités par l'ensemble des machines et processus matériels.

Chaque niveau comporte des unités de mesure spécifiques:

-données: bits, avec regroupements en octets, zones, enregistrements, fichiers

-images: bits, avec regroupements en pixels, images (ou enregistements sonores)

-documents: nombre, qualité

-matière: la physique classique.

La matérialité impose aux objets non seulement des structures mais aussi des topologies. La géographie traduit la répartition des objets matériels, et des objets non purement virtuels dans l'espace géographique.

3. Relations entre les différents niveaux de matérialisation

Les relations entre entités de matérialisation différente évoquent une grande diversité de concepts.

3.1. Relations entre différents niveaux d'une même entité Un objet matériel peut être représenté par des images papier ou électroniques, être nommé et décrit de manière plus ou moins détaillé par des données.

Les liaisons entre l'objet et ces différentes représentations posent des problèmes multiples, philosophiques (ce n'est pas ici le lieu d'en discuter) et pratiques.

3.1.1. Représentation attachée à l'objet: la marque

L'objet peut porter un marquage, qui le nomme ou le décrit.

S'il ne comporte pas de marquage, ou un marquage non directement lié aux codes compréhensible par la machine concernée, il faut un processus de reconnaissance pour savoir de quel objet il s'agit. Certaines caractéristiques peuvent être mesurées.

3.1.2. Représentation matérielle, mais détachée

Il peut s'agir d'une image ou d'une description codée: noms, mesures.

Problème épistémologique classique: la représentation correspond-elle bien à l'objet?

Problème pratique: flux des documents. Et rendez-vous d'information. A certains moments, il faut disposer au même endroit de l'objet et de sa représentation.

3.1.3. Représentation virtuelle

Problèmes de flux, mais plus légers, et se passant par lignes de communication. Problème fréquent aujourd'hui: disponibilité d'un terminal pour afficher la représentation.

En outre, il peut y avoir, pour une même entité, voire pour un même document, une représentation de type "donnée", réduite et une représentation de type image. Il faut pouvoir assurer la correpondance entre les deux ("alignement" en workflow).

Les flux de représentations "image" seront souvent déconnectés ou désynchroniqés des flux données car ils posent des problèmes de capacité (stockage (volumes, densités), transmission (débits), traitement(Mips)).

3.2. La réprésentation (sémiologie, sémantique...)

Les représentations peuvent être plus ou moins symbolisées ou réalistes.

Un modèle est une représentation formelle reprenant un certain nombre de traits et de lois de la réalité modélisée. Il en existe de nombreux types: systèmes d'équation, boxologie Forresterienne et autres, langages de programmation, etc.

Nota: Une maquette est une représentation, en général à échelle réduite, et en tous cas à fonctionnalités réduites, d'un système réel.

Un prototype est (en principe), le premier exemplaire d'une série, donc à l'échelle 1,en tous points identique aux exemplaires normaux, bien que réalisé par des moyens plus artisanaux, et souvent avec des sacrifices sur certaines fonctionnalités secondaires.

Un simulateur est un modèle dont on peut faire varier les paramètres en dehors des valeurs observées, voire observables, pour en déduire les valeurs d'autres paramètres ou d'autres types de données (vision, son). "What if". On parle d'anticipation si l'on fait varier le paramètre temps au delà du temps présent.

Les flux de données et de documents peuvent être l'image d'activités matérielles. Ils peuvent aussi se justifier par eux-mêmes, être "nouménaux". Une entreprise peut vivre exclusivement de l'achat et de la vente des données. Un éditeur de livres ou d'audiovisuels vit de la vente de documents électroniques ou sur papier qui ne font pas forcément référence à des réalités matérielles.

Les flux de données et de documents virtuels ou matériels, peuvent eux-mêmes être représentés, décrits, par d'autres données, notamment afin de les gérer.

3.2. Relations entre topologies de différents niveaux

Principe (Letourneux): "La superposition des flux physiques et logiques est un élément fondamental de l'architecture".

Avec les rendez-vous d'information.

Les flux ne se calquent pas l'un sur l'autre. Les structures peuvent différenr, mais en certains points, elles doivent se rejoindre, ce sont les rendez-vous.

En réel comme en virtuel il y a des points, des agrégats de points dans R4.

Les objets réels sont des agrégags de points dont la cohésion, ou le besoin de regroupement, le systme d distances, la structure spatio-temporelle... sont définis par des contraintes de fonctionnnement matériel.

Les objets virtuels sont des agrégats de données/Processeurs, qui doivent aussi se trouver agrégés dans

R4. Mais leur structuration ne relève que de contraintes sémantiques.

Dans un cas, il y a l'espace d'action, dans l'autre un espace fonctionnel qui doit trouver un minimum d'implantation organique.

Les rendez-vous d'information sont une sorte d'adhrence entre les deux espaces d'agrégats. Une sorte de résidu/pédoncule?

3.3. Cas particulier: relation de l'homme

interface IHM, C3I, salle de contrôle

On parle de réalité virtuelle quand l'interface présente à l'utilisateur des images et sons totalement de synthèse, sans nécessaire référence à une réalité matérielle quelconque. L'outil privilégié est un casque muni non seulement d'écouteurs (comme un walkman) mais aussi d'écrans devant les yeux. immersion computing

Une interface homme-machine évoluée peut présenter en combinaison ou en superposition des données modélisées et des données "réelles", vues directement ou par un média non modélisant ou faiblemnet modélisant.

Exemples classiques: cockpit tête haute ou casque pour pilote de chasse, associant la présentation des données à la vue directe de la réalité extérieure.

Un EIS (Executive information system) est une interface entre l'entreprise et ses dirigeants. Il comporte des aspects matériels (poste de travail, en général haut de gamme), des liaisons avec le système d'informtaion de l'entreprise, et des logiciels de navigation et de présentation. L'EIS est la version électronique du tableau de bord de gestion.

Les versions avancées d'EIS peuvent se comparer à celles fournies à un pilote.

Un EIS peut comporter des fonctions de simulation.

4.2.6.1. CAO de produits informationnels

Une forme de génie logiciel ? de PAO

méta CAO : conception de la "maquette" du produit.

scénario. script. transaction type.

produit plus ou moins ludique et culturel

médiocrité calibrée, profondeur de traitement à définir, avec cohérence (budgets, etc.)

stockage et constitution du noyau

le noyau est un capital, vendable comptabilisable.

accumulation de biens informationnels

par achat et par création interne

adaptation, dépouillement, phases de stockage

Données et programmes/procédures/organisation

De plus en plus profond/formel/abstrait inexploitable en lui-même

affinement des outils

méta-informations, index, thesaurus,

compétences,langages

notion de profondeur de traitement

intégration de l'ensemble

des machines et des hommes (compétences)

+ la description du réseau (fondes)

organisation de services, abonnements,

facturation, construction de la fidélité, stabilité des produits

contraintes juridiques (Cnil). finalité d'origine,

finalités secondaires

ma théorie du sens

disparition du dossier, puis du papier

Marketing des RVA

Installer des matériels chez les clients:

téléphone, minitel, décodeur Canal+, AFP/Reuter,

télécopieur

placer des agendas

créer des habitudes

créer des locaux

à l'achat: information faussé, périmée, inutile ou pas assez utile, impossible ou très coûteuse à mettre à jour; problème général de l'obsolescence (voir Philips maintenance).

obsolescence: ne correspond plus au besoin et/ou dépassé par un meilleur produit ou service

...

La virtualisation est possible seulement si tout le monde

est logé, nourri, blanchi

avec pas trop de pollution, de violence

cependant il y peut y avoir des exclus

la solution type de Ecken

Virtual entity (purely virtual)

dans mon modèle, enfermé dans la subjectivité de la machine, le réel direct n'est fait que des points capteurs/actionneurs

les entités sont de construction interne, prouvant leur efficacité par les bons résultats des stimulus/réponse

mais le S interne peut avoir des entités qui n'ont pas de correspondance sur l'interface dite " avec le monde réel "

poàurrait on ramener le processeur élémentaire à l'horloge ?

équivalence entre tel et tel objet,

quand on délègue, chunke

on intrduit l'entropie du délégataire

il faut éventuellement une forte dépense pour compenser cette entropie

la délégation est rentable si le coût (taux d'entropie du délégataire)

est plus petit que le gain obtenu par:

- extension d'influence

- meilleur maîtrise externe

- plus grande disponibilité du processeur pour faire autre chose

Gupta sur composition des processeurs, parallélisme

plus généralement: tenir compte du coût de communication

VERITE, VRAI