Une version rédigée a été faite pour le Club de l'hypermonde le 29/8/95
LE SENS COMME ACTION A REALISER A LA RECEPTION D'UN MESSAGE
LE SENS COMME EVOCATION DANS LE CHAMP DE CONSCIENCE
MESURER LE SENS
L'INFORMATION SEMI-STRUCTUREE
GENERATION DE L'ACTION OU DU MESSAGE DE SORTIE
REDUCTION-EXPANSION
MAXIMISER
L'EXEMPLE DE L'INTERFACE HOMME-MACHINE
L'EDITEUR PREDICTIF voir 4.9
METHODES GENERALES D'ACCROISSEMENT DU RENDEMENT EN "SENS" DANS LE DIALOGUE HOMME-MACHINE (ET MACHINE-MACHINE)
MAXIMISER EN SORTIE, EN DEBIT
LES NIVEAUX
VALEURS
PEUT-ON PARLER DE "CONSCIENCE" ?
IMAGINATION
SENS ET SENS DE L'HISTOIRE
VENDRE DU SENS
BIBLIOGRAPHIE
Le sens, c'est ce qui passe de la différence que j'émets. ...dénotation: adresse, liste
...connotation: évocation, attributs
dans certains univers, si on donne suffisamment de connotation, on a la dénotation. il y a des connotations dénotantes (ordinaux, les premiers au moins)
Le sens. Mot essentiel, un peu magique. Un Jacques Arsac en fait l'apanage de l'homme. Deleuze en analyse la logique. La sémantique, dont c'est la spécialité par définition, en explore des aspects surprenants et variés, depuis l'épistémologie subjectiviste de Korsybsky jusqu'à l'école française animée par Greimas.
Les informaticiens et les télécommunicants ont mis le sens entre parenthèses, à la suite de Shannon, et cette simplification de leur domaine n'a pas été pour rien dans leur succès. mais aussi de leur difficulté congénitale à comprendre l'humain, difficulté qui sera fera plus durement sentir avec l'importance des interfaces homme-machine et le développement de l'intelligence artificielle.
Nous voudrions au contraire faire du sens un concept central, tant pour faciliter la construction de meilleurs modèles théoriques des machines et de leurs relations avec les humains que pour proposer de nouveaux modes de fonctionnement, sinon de nouvelles machines, exploitant au mieux la puissance offerte par les progrès technologiques.
Certains crieront au scandale. Mais je crois que l'on pourrait montrer, comme Turing l'a fait pour l'intelligence, que rien ne permet de réserver à l'homme le mot de sens, sinon par une pétition de principe dépourvue même de toute assise conceptuelle solide.
Le terme, certes, est difficile à définir. Larousse renvoie à signifier et réciproquement, en ajoutant "vouloir dire". Maigre. Plutôt qu'un effort d'élucidation abstraite, nous allons proposer des modélisations successives, en admettant qu'une machine, comme un homme ou un animal peut "comprendre ce que veut dire" un message. Nous n'en déduirons nullement que l'homme est une machine, réservant cette discussion pour la conclusion et, pou simplifier, omettant les guillemets autour de ces mots contestés.
...performatif
La manière la plus simple de montrer que l'on a compris un message, c'est de faire ce qu'il veut dire.
Au pied, le chien. Au sixième, l'ascenseur. Et, des millions de fois par seconde, un micro-processeur comprend ce qu'on lui demande, par interpréteur, compilateur ou système d'exploitation interposé, en exécutant les actions définies par la sémantique des programmes ou des touches du clavier.
Autrement dit, la première modélisation du sens d'un message, c'est l'effet qu'il produit. Si rien ne se passe, c'est que le message n'avait pas de sens pour le destinataire.
L'effet peut être invisible de l'extérieur, du moins dans l'immédiat. Un simple enregistrement dans une mémoire par exemple.
Dans un message, tout n'est pas significatif. le système récepteur n'en comprend qu'une partie. Prenons, par exemple, une machine à trier des objets: pommes, pièces sorties de fonderie, cartes perforées, bouteilles, plis postaux, messages d'une messagerie électronique. La seule information qui intéresse la machine, c'est celle qui lui permettra d'accomplir sa fonction de tri: grosse/petite, bonne/mauvaise, case de 1 à 12, sac postal, boite aux lettres électronique.
Distinguons deux cas:
- l'information nécessaire est explicitement, formellement, inscrite sur l'objet, d'une manière directement compréhensible par la machine; c'est le cas de la carte perforée, d'un code postal en barres, de l'adresse d'une boite postale électronique;
- l'information doit être déduite des caractéristiques "naturelles" de l'objet, par des procédés qui vont des plus simples (diamètre ou poids d'une pomme) aux plus complexes (vision artificielle et reconnaissance de formes pour détecter pièces ou bouteilles défectueuses).
Parfois aussi, c'est l'origine même du message qui définit sa signification. Un ascenseur, par exemple, ne reçoit que des données binaires élémentaires, des pressions sur des boutons. Le sens (à quel étage aller) découle du bouton choisi. Sur un poste de travail (micro-ordinateur, terminal), des significations complexes seront attachées à la pression sur la touche Return ou sur la souris, en fonction de contextes de plus élaborés avec les interfaces conviviales, les menus déroulants, etc.
Enfin, dans d'autres cas, l'information pertinente ne découle pas d'un message explicite émanant d'un utilisateur extérieur, mais simplement d'une perception plus ou moins globale par le système. Un capteur de température, par exemple, indiquera à la chaudière domestique ou à la soufflerie de refroidissement d'un appareil quand elles doivent se mettre en marche ou s'arrêter.
Ici encore, on peut aller très loin. Les missiles de croisière seront équipés de disques optiques pour comparer ce qu'ils voient avec des images en mémoire et s'orienter ainsi de leur cible par approches successives.
Et cela nous conduit à un autre aspect majeur du sens. Il ne peut se réduire à l'action déclenchée par un message. Si un mot, une phrase, une mélodie, une madeleine à l'heure du thé... veut dire quelque chose pour moi, c'est qu'elle évoque en moi des sensations, des images, des émotions, une volonté d'agir.
... efficacité de la dérogation, de la déviance, du détournement, de la subversion pour signifier
abus de langage, Galmiche 75
calembour comme jeu phonique/sémantique
tropes
rejoint la problématique du beau
Cette évocation, cet appel au niveau conscient, trouve des équivalents de plus en plus intéressants dans le fonctionnement des ordinateurs.
D'une part la mémoire "centrale" devient un échelon intermédiaire entre les registres (très rapides, mais de capacité réduite, comme les doigts où compte le primitif) et la mémoire virtuelle, dont certaines parties seulement sont appelées en mémoire centrale, un peu comme on ramène dans le champ de conscience tels souvenirs, telles situations, à telles démarches à suivre, pour faire face à la situation du moment.
L'écran du poste de travail en donne une autre illustration, à la fois prothèse de l'utilisateur pour piloter la machine et prolongement de la mémoire centrale du poste, exprimant graphiquement l'état du système, qui lui permettra d'interpréter les ordres abrégés voire purement binaires donnés par l'utilisateur.
La préparation des impressions sur imprimantes à laser montre un autre type de "champ de conscience". Il s'agit de traduire, sous forme graphique, le résultat d'un travail. Texte, données, dessins. Dans une mémoire intermédiaire, parfois rattachée à l'imprimante elle-même, l'ordinateur imagine à l'avance ce qu'il va imprimer, descendant jusqu'au point élémentaire, le pixel.
Un pas supplémentaire sera franchi quand cette image même sera exploitée, "regardée" par l'ordinateur lui-même, comme le fait actuellement l'auteur ou le graphiste sur un écran de PAO, ou le décideur cherchant sur un histogramme le point d'inflexion significatif qui guidera son choix ou sa créativité.
Cette idée peut sembler paradoxale. A quoi bon relire, ré-interpréter, re-connaître une image que l'on a soi-même construite, dont on connaît tous les élements, tous les contenus. Deux raisons. La pratique des arts plastiques, d'abord, apprend que le concepteur ne peut totalement imaginer, concevoir sa page, dans l'abstrait. Il doit procéder par essais et erreurs. Les contraintes à respecter sont tellement nombreuses et précises qu'il faut aboutir à des arbitrages. Les structures se télescopent au moment de leur concrétisation sur une surface nécessairement limitée, obligeant par exemple à renoncer à des polices de caractère trop ornées, même si la diversité du texte ou la volonté de stylisation y pousse. Il faut donc réaliser une maquette, puis la regarder pour la mettre au point, détecter des incompatibilités, etc. Pour bien voir l'effet, d'ailleurs, l'artiste parfois cligne desyeux pour que le flou fasse apparaître les masses, etc.
Ces processus pourraient s''automatiser.
Deuxième réponse, justement, c'est la méthode récemment imaginée du "recuit simulé", destinée à révéler des structures difficiles à déceler par les procédés classiques.
Par ailleurs, on pourrait rattacher à ce type de fonctionnement l'action des "moniteurs" matériels et logiciels utilisés pour suivre, et le cas échéant optimiser le fonctionnement des grandes machines. Pour une part, en effet, leur tâche est de "regarder" ce qu'il y a dans la mémoire vive de la machine (et dans ses registres) et d'en extraire quelques paramètres significatifs. Voir par exemple, récemment, l'ouvrage de Paans.
Autrement dit, l'ordinateur, comme l'être humain, est conduit à raisonner par évocation d'images dans un champ de pixels et à travailler sur ce champ virtuel avant de tirer les conclusions et de passer à l'action. Il modélise ainsi assez nettement le concept d'évocation lié au sens. Et le cas du missile à disque optique, comparant les images fournies par sa caméra avec celles stockées sur son disque optique, est un cas particulier... évocateur.
L'expansion du sens peut prendre un tour pervers, et il faudra y revenir. Signalons ici les phénomènes de pompage ou le "bruit de calcul" en traitement du signal (Bellenger).
...
conscience et image de soi. le compteur ordinal de Von Neumann. puis PSW en MVS, plus tous les modes, notamment OS.2
états protégés par batterie
notion de chaud/froid/ redépart. Le niveau de boot peut être considéré comme un état de conscience de départ
Non seulement le sens se matérialise dans les machines, mais on peut l'évaluer de manière quantitative.
Dans les cas les pluus simples, sens du message e variété de la machine s'exprimeront simultanément par quelques bits: par exemple une température interprétée par le bilame d'un chauffe-eau.
Dans les cas plus élaborés, le système récepteur du message devient plus complexe, et la mesure du sens peut se faire à plusieurs niveaux. En traitement du signal, par exemple, l'échantillonnage fournit, par unité de temps, un nombre élevé de bits, mais fortement chargés de bruit et donc il faudra extraire, à grand renfort de filtres, algorithmes et de circuits électroniques ad hoc, les bits réellement significatifs.
De même, en vision artificielle (voir l'article de Castan), l'image matricielle de base est traité d'abord à bas niveau (pixel, petites zones), puis à haut niveau (traits significatifs, relations...), pour aboutir à une description adéquate du réel perçu par la caméra d'entrée. La vision naturelle procède de manière similaire (Marr).
Nota. Notion d'ancrage. Pour retenir. Pour apprécier le sens par comparaison.
...
relation entre longueur des mots et signification
courts: liaison, concepts relationnels, objets fondamentaux, formes de base, univers immédiat, désignation
moyens: noyau de la langue, spécification par le contexte
longs: mots techniques, savants, adverbes construits, contexte secondaire pour la reconnaissance
...
On peut essayer de rechercher les racines pour une mesure du sens. Par exemple une simple porte binaire. Le sens d'un input est alors donné par l'output. On voit que c'est insuffisant, le sens de sens est ro pauvre. Il faut un système plus riche.
Par exemple, il est normal que certains inputs n'aient pas de sens. Avec ce système de porte, ne se comprend qu'en élargissant l'input à toutes flucutations de la tension d'entrée. Seules sont significatives les tensions comprises entre certains seuls.
Nota. Ceci fait apparaître l'idée "d'excès de sens". Si la tension est trop forte, toute pète. Cette montée est aussi internalisation du sens. Dans la porte simple, le sens est donné par le signal de sortie. Après avec objet actif, à mémoire, il y aura des évocations internes.
Ceci permet d'ailleurs de préciser la terme d' "information semi-structurée" apparue aux débuts du traitement de texte. Un texte est en effet un objet informationnel, mais la machine de traitement de texte n'en comprend qu'une partie, celle qui correspond aux opérations qu'elle sait faire: afficher, mettre en mémoire, mettre en pages. Ces actions découlent d'une combinaison d'ordres explicites (touches frappées au clavier ou marques spécifiques dans le texte) et certaines structures que la machine sait repérer dans le texte: caractère, mot (par exemple pour aller automatiquement à la ligne, éventuellement avec césure), paragraphe, etc.
On appelle en revanche information (totalement) structurée, les données figurant dans un fichier numérique ou dans un programme d'ordinateur, car ici la totalité du message est interprétable, a un sens pour la machine, qui pourra exécuter des opérations sur les valeurs arithmétiques ou exécuter les instructions du programme.
La frontière n'est jamais totalement nette. Un programme comporte des commentaires que la machine ne comprend pas. Quant aux valeurs numériques des fichiers, elle n'en comprend le sens qu'à la mesure de ses opérateurs. Une même donnée peut avoir plus ou moins de sens, être plus ou moins structurée du point de vue de la machine. Un numéro Inséé, par exemple, sera tantôt un simple libellé à reproduire sur une feuille de paye, tantôt une donnée structurée pour un programme statistique qui prendrait en compte le sexe, la date et le lieu de naissance.
On pourrait appeler "degré de stucturation"le rapport du nombre de bits utiles, significatifs, d'un message, au nombre total des bits d'origine. Le degré maximal de structuration étant 1. (Intuitivement, il me semble que ce ratio ne sera égal à 1 quand dans le cas d'un bit unique, du fait d'un certain "défaut de masse" dès qu'il faut assembler plusieurs bits en un message).
Dans les systèmes élaborés, une fois le processus de compréhension achevé, c'est par un processus non moins complexe de "génération" que le système passe à l'action, ou au moins à une expression extérieure (musique, affichage). Selon les cas, cette génération se traduit par un accroissement du nombre des bits par rapport au message germinal, si l'action consiste à faire la synthèse d'un texte, d'une image, d'une procédure ou d'un processus de fabrication. Dans d'autres, au contrarie, l'action se réduira à quelques bits, fortement significatifs pour un autre système récepteur (la décision du patron, le fiat de Marie)... voire à rien du tout si le sens du message ne conduit à aucune action. Dans certains cas, le résultat pourrait être négatif (informations contradictoire conduisant à supprimer des informations en mémoire perdant leur valeur... désinformation!).
Ainsi le message passe-t-il par des phases successives de réduction et d'expansion.
L'extraction du sens à partir du message original, dans une première phase, est réductrice (traitement du signal). Dans la seconde, avec l'évocation il y a au contraire une amplification du sens. Un stimulus élémentaire, la madeleine de Proust, fait émerger tout un univers. Il faudra y revenir à propos de la valeur.
Etant donné la multiplicité des niveaux et des phases, il est sans doute illusoire de chercher une mesure générale du sens applicable dans tous les cas.
Par contre, on devrait pouvoir comparer entre elles des situations, des processus, des messages. De même que, pour la complexité, on ne donne pas de valeurs absolues, mais des ordres de grandeur, et que cela suffit à orienter la recherche et le développement de nouveaux algorithmes, par exemple. Voir notamment Aho et Bellenger.
Par exemple, à partir d'une image digitalisée, on pourrait classer différentes machines d'interprétation selon la "quantité de sens" qu'elles peuvent y trouver.
La plus simple de fournirait qu'un bit (clair/foncé, homogène/découpée en zones, etc.). Une machine plus évoluée y reconnaîtrait différentes formes, différents caractères, jusqu'à pouvoir lire le texte qui y est contenu.
On voit d'ailleurs que l'évaluation dépend à la fois du message et des capacités du récepteur. Un machine très simple ne pourra trouver beaucoup de sens dans le message le plus riche. Lancée sur un interrupteur, une brique et une bible feront le même effet. Au mieux, la machine simple sera-t-elle transparente, et fournira en sortie l'essentiel du message d'entrée, comme le facteur porte la lettre sans la lire.
Mais une machine complexe peut-elle donner beaucoup de sens à un message simple. La réponse n'est pas simple. Dans certains cas au moins, une machine complexe peut inférer d'un message beaucoup plus d'information qu'il n'en comporte en lui-même, ne serait-ce que par l'exploitation du contexte. Nous y reviendrons.
On pourra donc mesurer le sens à condition d'avoir suffisamment délimité une catégorie de systèmes, de messages, d'environnements où faire la mesure. On ne cesse d'ailleurs de le faire, sous des formes plus ou moins intuitives, quand on qualifie un texte de dense, une pièce d'ennuyeuse.
En fait, la maximisation du sens est un objectif permanent, et c'est en le visant clairement que l'on fera efficacement évoluer les systèmes, et notamment les systèmes informatique. Donnons quelques exemples.
Une bonne interface homme-machine permet à l'utilisateur de communiquer à la machine un maximum de sens avec un minimum d'effort, de mouvements de souris ou de frappes de touches. Sans pour autant multiplier le nombre des touches, car assez rapidement on dépasse le cadre de ce qui se retient aisément. L'expérience a conduit à un optimum de l'ordre de soixante, avec des touches de fonction autour de la base Qwerty-Azerty sanctionnée par l'usage (mais non comme on le croit parfois par une bonne démarche ergonomique).
Par conséquent, l'interface doit permettre de commander les fonctions les plus fréquentes avec une touche unique, et réserver les combinaisons de deux, voire trois touches, à des fonctions rares (par exemple le Ctrl/Alt/Del qui fait redémarrer un PC...).
Les langues naturelles appliquent ce principe traduit par la loi de Zipf (voir par exemple dans Martinet): la longueur d'un mot est inversement proportionnelle à la fréquence de son utilisation. Pour une machine donnée, cependant, le message le plus efficace pour un effet donné ne sera pas forcément le plus court... car il faut tenir compte du rythme de perception, des nécessaires redondances, etc. Le perfectionnement des éditeurs conduit à des développements de tous ordres, depuis les travaux formalisants de Meyer jusqu'aux graphismes ludiques de Macintosh et aux environnements "hyper" (Hypercard, Hypertalk, Hyperdocument. Nous n'en connaissons que les débuts, comme on peut le montrer en développant le concept d'éditeur prédictif.
VOIR 4.9
"SENS" DANS LE DIALOGUE HOMME-MACHINE (ET MACHINE-MACHINE)
augmentation des canaux. vers l'interlocuteur,
vers le contexte (si la machine "voit" elle aussi). on pourrait commencer par une vision très approximative interactivité
il faudra une bonne optimisation du sens pour que l'on puisse faire du dialogue oral. L'oral et ses redondances. le déictique (ça, là)
softwarisation
impératif/déclaratif
partage. référentiel. connaturalité. Piaget et les maths modéliser l'émetteur et réciproquement (chacun
apprend l'autre). L'écran comme structure partagée,
mais aussi le clavier. pauvreté relative du vocal. .
voir "les savoirs de la machine".
problèmes éthiques d'un trop fort couplage.
éthique de la prothèse. télépathie. l'homme terminal, câblé, etc.
degré d'activité/autorité de la machine. voir modélisation dans l'éditeur prédictif (4.9)
MAXIMISER EN SORTIE, EN DEBIT
maintien de l'excitation. L'attention.
équilibres et optimisation plutôt que maximisations... niveaux
EMETTRE PLUS DE SENS
Pour que j'émette plus de sens il faut:
- plus d'égalité de puissance d'émission; peut-être pourrait-on prouver ici, dans un processus bien shannonien, que l'égalité entre les hommes, loin d'être une pure revendication éthique, est le moyen de maximiser les transferts de sens;
- que le monde soit plus réceptif; le monde matériel et ses limites en finesse, en ductilité; les autres plus nombreux (natalisme), qu'ils écoutent mieux; c'est à dire qu'ils entendent, mais aussi qu'ils donnent de l'importance à ce que je dis; sens de l'écoute, disponibilité;
- améliorer les canaux, outils vers le monde, canaux vers les autres; les médias
Comment faire pour que chacun ne soit pas insignifiant dans un univers à dix milliards d'hommes.
Autrefois cela se résolvait par la fermeture des espaces géographiques, et par la recherche d'espaces "vierges". Aujourd'hui, il faut transposer cela dans des espaces informationnels: spécialités professionnelles, jeux, clubs en tous genres. Cela peut sembler trop abstrait, mais sera résolu par la concrétisation des interfaces, des présentations informatiques.
de système (au sens Le Moigne et al.)
de représentation (les 7 niveaux de Berger)
d'où les concepts de profondeur de traitement,
niveau de compréhension. La dactylo et le PDG
télescopage des concepts quand on s'approche du centre. informatisation/communication. bureautique/informatique/télématique
utilité, intéressant, redondant, secondaire delta L
en se basant sur ma représentation graphique de L. augmenter le sens
- c'est d'abord se centrer sur les bits mobilisables (on augmente H et la variété réelle des actions possibles en se centrant sur ce qui est réellement mobile),
- déplacer le centre, et le mobilisable vers la gauche, vers les bits fortement significatifs. relation avec le sens de Laborit: maximum de perturbation. Ascèse etc.
pureté, degré de structuration, bruit, filtrage, quintessence
erreur, faute, rectitude des appétits
(voir aussi dans l'interface homme machine)
le sens constructif de la faute, de l'erreur
sens et degré de perturbation
Taux de bits signififatifs
Telex upper/lowcase 1/10
adresse 1/3
message 2/3
Lettre en traitement de texte
sur une lettre de 25 lignes de 60 signes : 1500 signes
le descriptif est important
les formules de politesse etc
significatif : 1/10eme
Facture 1/2 significatif
les deux sens de conscience: cognition, éthique
Le sens ramène aux valeurs, aux valeurs morales. Chez Greimas aussi: sa sémantique structurale, sa sémiotique, se veulent fondamentalement neutres. Mais ses objectifs, à la différence de chercheurs orientés par exemple vers la traduction automatique ou les systèmes documentaires, visent les valeurs fondamentales (chez Bernanos, ou dans l'Evangile pour le groupe d'Entrevenrnes). Aider à mieux entendre l'autre, à cerner les valeurs essentielles qui nous propose à travers le corpus de ses textes.
Démystification critique, mais aussi respect.
Ruyer, Lussato
intériorité Wittgenstein
éthique
Mais finalement, cette maximisation du sens devra être prise à son compte par la machine réceptrice elle-même. Une bonne machine sera de plus en plus celle qui optimise elle-même, autant qu'elle le peut, la quantité de sens qu'elle reçoit, qu'elle transmet. Non seulement c'est possible, mais encore ce sera demain l'un des principes fondamentaux de leur conception.
Que ce soit possible, nous en avons montré une ébauche en électronique il y a quelques années, avec notre robot Max. Il choisissait lui-même, parmi un certain nombre de canaux de perception, celui qui lui paraissait le plus significatif, en mesurant notamment la "variété" de deux chaînes de radio-diffusion.
Mais tout système d'exploitation multi-utilisateurs en fait autant. Il vise à exploiter au mieux son unité centrale en changeant de programme chaque fois que le programme en cours se met en attente... c'est à dire ne lui envoie plus de sens.
a FAIRE xxx
valeurs. Pompage de Bellenger.
sens et L. Liberté.
avoir une mesure d'utilité (fait sortir du sens au sens pur)
attention et capacité évocatrice du sujet. Hifi et artificialité. artefact au microscope.
et finalement l'homme
l'homme est-il une machine
sens et structure. Greimas. Semi-structuré.
maximiser comme émetteur
maximiser comme récepteur
maximiser comme traitement?
transcendance. communiste/lendemains qui chantent.
Quelque chose qui subsistera après la mort. qui dépasse. se consacrer à quelque chose.
Fera transition avec le jeu.
Your future is limited only by the imagination of man. Hector Holguin, Pdt Helguin and Associates Inc. 5822 Cromo Drive, El Paso, Texas. Micad 82.
S'il y a un sens de l'Histoire, c'est à cause du caractère irréversible de la mémoire. le sens à un sens.
Donner un sens à ma vie, c'est me placer comme émetteur, créateur de sens par les autres. Mais d'où vient cette irréversibilité? Les théories de Prigogine sont trop compliquées pour moi. Effet de cliquet. FCBF.
Le capital n'a de sens par ses utilisations possibles. L'économie. Le marché crée aussi un sens. Un produit moins cher sera toujours acheté, il condamne donc définitivement les produits antérieurs... si la différence de prix est basée sur une différence réelle, technique essentiellement.
Concilier le déterminisme H avec la liberté individuelle par le biais de la statistique. Je crée du sens si mon action est assez forte pour qu'elle fasse changer le déterminisme. Image: un nuage de moustiques (un volume de molécules) immobile malgré le mouvement brownien de chaque animal (molécule). L'action d'un moustique a un sens s'il fait changer le centre de gravité du nuage.
On produit de plus en plus de sens. Si additif, montée. Patrimoine. Cathédrale, bibliothèque, informatique.
A partir d'une certaine quantité de bits, on pourrait faire toujours du nouveau par déduction (une sorte d'anti-Gödel). A combiner avec mon système générateur/évaluateur
Une partie de la montée se fait par la récupération du passé. Une autre par création de vraiment nouveau, original
Une partie de la montée se fait par valorisation de la vie hic et nunc. Hier il fallait laisser une oeuvre, formelle. Une fortune, une formule. Le vouloir. Maintenant, les actes ordinaires de la vie prennent de la signification grâce aux médias. Les jeux télévisés immortalisent, comme la photo de famille.
Puis organisation, mise en pages
Montée numérique aussipar le nombre de gens pour qui ont fait du sens. La quantité d'action générée est multipliée par le nombre de récepteurs, même s'ils sont identiques ou au moins semblables (les humains).
Le sens comme delta de mémoire. Un cas particulier de l'action engendrée.
.....
Retour sur le modèle de Champéry
- au moment où le nombre de pixels de l'image va atteindre la limite pouvoir de résolution x champ (par exemple de mon oeil), il va évidemment y avoir changement des courbes. Après un certain temps, la montée en pixels n'a plus aucun intérêt parce qu'elle n'est plus perceptible. Le phénomène est cependant largement masqué dans le cas de l'homme parce que nous pouvons zoomer. icono 208
- pour tester la théorie sur des images à grand nombre de bits, je vais être obligé de pré-sélectionner les images. quels critères? problème analogue au Cern en reconstitution. existence de plages, de frontières. renvois à Marr.
Relation entre sens et chargement.
Quand le chargement augmente, le sens augmente.
Aux bas niveaux, assez évident. Le "message" a plus de poids.
Les optima sont à chercher dans le bon niveau de chargement. Pour être entendu, il me faut un bon micro.
L'angélisme ne communique pas bien. L'ange peut être considéré comme un chargement de Dieu, de trop haut niveau en lui-même.
Apprécier la demande et l'offre.
Vendre de l'information.
Vendre des outils pour que chacun améliore le sens pour lui
.......
Il y a trois visées à la recherche du sens:
- le philosophe, pas simplement contemplatif, comme le dit Greimas, mais à la recherche d'une unité sous tous les cas (critique, métaphysique, éthique). Praxis.
- le scientifique, comme Greimas, recherchant des déterminismes, des fonctionnements, des structures, et dans les sciences humaines comme celles du langage, où chaque locuteur apporte de nouvelles rationalités en couronnant les précédentes, ou peut indéfiniment construire une sémiologie, sémiotique, etc. theoresis
- le technicien, qui veut construire quelque chose, et toujours, au fond, une machine (poiesis)
....
Pourquoi le sens aurait-il une structure, voire découlerait-il de la structure, à la Greimas?
S'il paraît inévitable que le langage et tout système sémiologique ait des structures, ne serait-ce que pour permettre des conventions, pour répondre aux aptitudes du sens et des moyens d'émission.
...
le dicton que "la machine ne se trompe jamais" revient à tout ramener de l'erreur vers le concepteur ou l'utilisateur; on ne dit pas "elle ne m'a pas compris", mais "je ne l'ai pas bien programmé". En fait, la machine en tant que telle, c'est à dire telle que définie fonctionnellement, ne peut fondamentalement se tromper puisque l'erreur ne peut apparaître que dans une dualité, ici surtout organe/fonction.
...
l'information parfaite n'a pas de sens. qu'est ce que cela veut dire finalement? elle ne va prendre du sens que si elle est transmise. et cela introduit la différence fondamentale, non informationnelle, de l'existence de deux "sujets", schize fondamentalement étrangère au domaine de l'information pure.
on rejoint le problème de l'individualité, de l'haeccéité scholastique et Occam cas limite vers niveau 0: les deux boules de billard.
et aussi: aléatoire, comme rencontre de deux chaînes causales indépendantes
....
exemple de l'analyse d'un dipôle (par extension, n pôles).
d'abord protection
puis abaissement
mesure d'un état oui ou non
mesure d'une grandeur
prise en compte de la dynamique
recherche de formes dans des formats connus
recherche de protocoles
repérage de parités, de codes
recherche d'objets
recherche du modèle, des intentions
Test that in Lisp.
(define (meaning message receiver))
which would retrun a numeric value for any message/receiver couple.
- quantity of modification of receiver
- quantity of operation by receiver
=meaning
...
part of an arbitrary process
on a pure conscience field level, game etc.
provided that basic needs are fulfilled( (notion of internal freedom space)
see Maslow
then "meaning quantity" of an action
may be considered sollipsistic
external world appears only as laws governing effects of my
action on my perceptions
these laws are changing historically, because my
representations are less and less strongly tied to material
boject (see my general theory)
then I can change deeply what I see with minimal action such
as mouse moving or clicking
...
= quantity of meaning versus specificity
but the specifier may be typified and the specificity may be quantified (number of bits)
the spectific object then is an adress inside thereceiver of the message
...
notion of "interersting" activity (see ecology of computing)
...
meaning is action or process only on a secondary way "It means I have to". the primary meaning of meaning is evocatin but that is true only for man in his conscience fiels, when precisely he ha sput actin in the background
...model
combine level of activity and level of modification in a graph, over time (see I
... program idea
1) (meaning a b) in Lisp
if a is a function and b and adequat operand/variable
then A may operate and will give a result<
meaning may be:
- a/the result
- b/the work actually done
- c/a measure of that work (number of instructions actually run, time)
- d/the difference of state in the processor between prior and final stages. if the function implies no change in memories, the only change is then time
a/is not very satisfactory (the meaning of (3 3) would be higher than (2 2)). is not quantitative for operation giving non numerical results
in the model (meaning a b)
where b is the receiver, a the message
b must always be somehow a function;
if it's a data, there will by necessary to suppose a hidden operator coupling with the data to transform it in a operand
...
duration of operation as measure of meaning
- relative to the operator life span
- one may replace the elapsed time, in cases when life span is reduced by operation (wear and tear), by the difference of life expectancy before and after the operation;
(the drawback here is the purely negative aspect of the meaning measure. something better would be: the difference of life expectancy, is the operation is done or not (that leads to a more comparative, decisional, evaluation of meaning. someting like a utility function)
one goes towads a delta L evaluation of meaning...
and finally to a (delta meaning) evaluation,
which would be very satisfactory because it is recursive
...
meaning. notion of penetration
similar to "depth"
the meaning of a message is the depht into the subject it reaches
in the 7L model, could be the level reached... or the level changed. the maxima cas "he was never the same again" relates to a change reaching to the transcendental subject itself one could combine with the elapsed time model (icono 1394)
...
meaning and combination of systems. adding the meanings that would apply to neuronal systems?
...
important track: meaning evolution through each phase, of analysis then synthesis. every action, having some costs, must give an appropriate ROI in terms of meaning in synthesis, the number oft bits will generally grow (concept multiplied by interfac and expression factors and patterns)
from the emitter standpoint, there is no new direct meaning though by chance (more or less)
syntheseis may "reveal", "develop" (as in photo processes)
original patterns
synthesis is a marriag process, potentially fecund.
...
individuality/person my levels
individual: not divisible.limit to the cutting, dividing,
digitizing
a person includes the seven levels
any individuality is at the 7 levels
but a person is of an higher level than a stone
then where is the difference?
one answer: the extent of level 4, and by due
proportionality, of intermediaries. (level 1 may be termed twice
as large than 4, by projection... or choose some exponential law?
top level object is man
inside man top people
groups of people
top groups of people
but: chritian paradox. the smallest...
bargain meaningfully with blacks (IHT march 15,89)
...
sens et esprit dans le nouveau sens que je lui
donne (rayonnement et convergence de rayonnements)
=SENS
Un bit n'a pas de sens
pas plus que l'horloge de base
ou la porte élémentaire
mémoire:
pas de sens-signification
pas d'orientation dans l'espace non plus, avant ni après
l'horloge est un peu plus qu'un bit... mais pour être vraiment une horloge il faut un autre objet qui la considère come telle.
de même la porte est déjà orientée (opérandes, produit)... à condition que cette structure soit perceptible par l'environnement,
opérateurs d'états: horloge, mémoire, cpateur, effectue
opérateurs de combinaison: portes, lignes de communication
si série de bits, relation d'ordre, le bit suivant
relation d'équivalence, les 8 bits d'un octet
Ou aussi le milieu dans l'espace de conscience
Il peut être plus ou moins farorable, édifiant, stimulant (jeunes rats, les voyages forment la jeunesse)
état d'esprit
un état solide est indispensable au jeu du marché
un bon arbitre au déroulement du jeu
Edifrance pour EDI, plus habitudes du milieu professionnel
thermostase pour que cerveau fonctionne bien
distance entre le "milieu protégé" et le reste du monde
Milieu hostile, structurant
Milieu où l'argent est facile. On trouve de
l'argent pour emprunter. Un autre aspect de "température"
=EVENT
What is an event
Roland Schmitt decides
anybody else. The PR of a corporation
has to find a minimal objective basis
possibly limited to a periodic event (july 14)
then the "media"
cluster around a pack of resources (energetical and informational) and shoots it
then the event is (or is not) received, first by the media,
who choose to make echo or no echo, then finally in the public, which is interested or not. then possible feedback
Un événement, c'est une variation temporelle qui a un sens (un sens très fort, s'il s'agit d'un très fort événement).
EVENT GENERATOR
normal/abnormal behaviour
watch for abnormal
then: model of what is normal
a "distance" to normality
any model can do if it has some "normality" aspect
the second problem is: interest/pertinence of that anormality
here we are to the reader and the meaning
an interesting anormality (event) is one which has important consequences on the conscience field of readers
then: what are the models of the readers, their evaluation scales, their notion of normality, etc.
25. Un bit isolé n'a pas de sens. C'est sa position dans la structure qui lui donnera un sens. On voit que l'on est conduit ici, pour au moins "imaginer" les informations parfaites et leurs lois de compositin, à leur prêter un minimum de forme. On peut, en première analyse, se les représenter comme des mots binaires de longueur quelconque.
...
le premier bit ne coûte rien. il suffit de le "poser". Mais le deuxième coûte infiniment: il faut remettre en cause toute l'organisation précédnte. alors on crée une structure, des métabits. Voir niveaux.
enracinement:
- interne : déduction, preuve
- externe : induction, têtes coupées, dollars,
charisme de l'émetteur, argument d'uatorité
- autonome: à partir d'une certaine quantité d'information cohérence et chaîneé, il y a une force autonome de conviction, voire de vérité. comme une histoire drôle :"si non e vero".
Meaning
In my last lecture, I was centered on modeling, meausirng
now, stress the general reference to HW as a " sense giver "
eternity, universaly
ans " sens " by " growth " (I am a modern...)
Montée de l'ontogénèse, montée de la phylogénèse
Un monde qui a un sens, veut dire que dans ce monde, je peux définir une fonction de maximisation de L.
Le système chrétien, avec le paradis: durée infinie (P) et variété infinie de Dieu (H)
Sur terre, les hommes appelés à cela en suivant les appels du Seigneur. Degrés de perfection
Montée " verticale ": suivre les appels du Seigneur
Montée " horizontale ": aimez-vous les uns les autres, communion des saints
Meaning
Le monde n'a de sens que pour un processeur (idéalisme), mais le processeur monte historiquemnet, et il peut donc donenr un sens au passé
Sens et spiritualité
Produire du sens, de plus en plus
Mais au niveau de la transcendance... non-sens
La perte de la foi (plutôt journal, vers 1994)
Ce qui me manque le plus
ne plus avoir un lieu de référence. " Mettons notre confiance en Dieu ". Maintenant, le vide.
Tourner sur mes propres textes ? Un peu narcissique.
Des textes de ma famille. No-Maman ?
Plus de maitre, ni Dieu ni maître.
Le petit bout de confiance dans Coulombeix: on ne traite pas un père de famille de 5O ans comme un jeune de 18 ans.
Alors les Romains ? Marc-Aurèle ?
Plus de maître: Chiara, JPB, Marcel, Letourneux, Danré, MT
Je les trouve tous faibles
Parfois trop difficiles à comprendre pour moi
La vie est courte.
Quel concept ? quelle idéographie dynamique ?
Ne plus avoir de lieu de référence. Atteindre le centre. Hier, cela ne marchait pas tellemnet bien, mais s'exprimait en culpabilité. Auourd'hui, plus simplement, sentiment d'impuissance.
Texte, ordinateur, image, ou pas, reste la possibilité de faire silence. Avoir assez de sérénité intérieure, y compris sexuelle, pour faire silence.
A peu près à la même époque
Des paroles à redire, le soir, comme une prière, répétée.
Aller au centre, les mots-clés.
Le Père ? mon père à moi, Papi, et Mamie,mes géniteurs. Là, si présents.
Pourtant, ej sais bienl'horreur de leurs restes
mais tous les souvenirs, plus importants qu'en terre, leurs restes en ma mémoire, en moi, en celle de mes frères, tous ceux qui les ont connus
Il faudrait la forme parfaite, polie comme la pierre, mais jamais ennuyeuse, capable chaque soir de recueillir mon âme, de préparer le sommeil et, derrière lui, l'éveil, demain, un autre jour.
Et la tendre figure, forme, de Marie-Thérèse, là, proche.
Amour, pas sentimentalisme. Peau.
Ces mots,pas un journal. Quoique. Mais recentrage.
Ai-je un centre, pour me recentrer?
Sinon, autant m'arrêter tout de suite. Mais je ne peux pas arrêter.
La mort est un mur aveugle, où se cognent finalement toutes les têtes questionnantes. Larguez. (Herman Melville, cité par Prévert, Spectacle).
Diagonalisation.
Avant, je méditais l'Evangile, les Psaumes. Ils ne me donnent plus le repos. Je ne peux plus me centrer sur Jésus. Je ne peux me centrer sur moi-même. Avec le mustère en moi-même d'un dépassement.
Il me faut bien centrer. Puisque toute ma théorie épistémologique est quantitative. Quoique. Je veux travailelr à sa frontière, l'élargir. Ou sur ses fissures, à recolelr. Y a-t-il après tout quelque chose à faire au centre ?
Au centre de moi-même, précisément, il y a
ce code génétique, que j'ai reçu, que j'ai
transmis. Et autour, autour: la culture, l'acquis, les biens.
Par ce code je passe, chaînon de l'histoire, par ce code
de juis frère de tous les hommes. Mais aussi de toute la
vie et, dessous, de tous les atomes. Plus je vais, là,
vers l'universalité, plus je suis vague.
Deux " peuples ", celui des gènes, celui du texte (les religions). Chez les Juifs, fusion des deux génétiques, d'où le malaise, que Jésus a essayé de dénouer.
Des paroles pour le matin, après la nuit où les paroles sont nées. Dans ma tête à moitié endormie.
Limite
Toute théorie poussée à ses limites conduit à l'horreur. SF apocalyptique par nature. Religion ne doit jamais avoir le pouvoir. Jeu d'équilibre. Mais les équilibes eux-mêmes, poussés à la limite,en tant quelimite..
parce qu'une théorie est une machine, silicium, élimination de l'homme.
Plus la machine se perfectionne, plus elle peut accueillir la richesse humaine.
C'est comme ma théorie de la liberté,renconter de deux maturités.
Constructivisme et sens
Augmenter L par capteurs, sur l' " autre ", donc bits, imprévisibles. Mais la théorie rend les bits prévisibles, réduction de H.
Donc, alors, déplacement des capteurs, pouravoir des bits plus intéressants. En découle capacité plus garnde de faire changer le monde
Ethique.
Idée que je peux faire positivement quelque chose d'utile, que cela ne défait pas ailelurs ce que je fais ici, à entropie constante.
Que je peux allonger la chaîne de bits, la mienne, mon intégration.
Admettre que sur la totalité de l'univers je ne sais pas,mais que je peux progresser localement. (il n'y a pas de sens " ultime ")