Hebdo No 126. 29septembre 2003

Sommaire : Trois questions à Maurice Clerc (France Télécom)| Courriels | L'actualité de la semaine | Mots et concepts | Entreprises | Manifestations | Bibliographie | Détente



"Le concept d'"essaims particulaires" est encore jeune. Il apporte une contribution intéressante aux techniques d'optimisation, en mettant l'accent sur la coopération plus que sur la compétition."

Trois questions à Maurice Clerc

Chercheur à France-Télécom Annecy

Asti-hebdo : Essaims coopératifs... Quel est l'intérêt d'un tel concept ?

Maurice Clerc : Il faut croire que les essaims coopératifs présentent de l'intérêt; car nous avons eu la bonne surprise de voir s'inscrire cent personnes à notre journée OEP (Optimisation par essaim particulaire), bien plus que nous ne le pensions (cela nous a même obligés à changer de salle). En France, cependant, la communauté de recherche proprement dite ne comporte, en France, que quelque trois chercheurs et quelques étudiants.

Mais au total, dans le monde, il y a probablement 40 ou 50 chercheurs travaillant sur ce sujet, particulièrement en Chine, au Portugal et aux Etats-Unis. En fait, on en trouve un ou deux dans de nombreux pays. Récemment, un fidjien vient d'utiliser cette technique avec succès pour l'optimisation de perforation de cartes électroniques. Et il a réalisé un livre contributif, New optimization techniques in engineering, par G. Onwubolu et B. Babu (parution chez Springer Verlag en janvier prochain), dans lequel un chapitre est consacrée à l'OEP discrète.

De toutes façons, l'avenir est devant nous : il faut bien quinze ans pour qu'une nouvelle technologie se diffuse largement, et notre concept a été lancé par Russell Eberthart et mon ami James Kennedy en 1995. La version primitive n'est pratiquement plus utilisée, mais elle reste intéressante à étudier, ne serait-ce que pour montrer que même un algorithme assez simple, dont le code source en n'importe quel langage évolué ne compte que quelques lignes, est déjà étonnamment efficace.

A.H. : De quoi s'agit-il, plus précisément

M.C. : L'optimisation par essaims particulaires (en anglais PSO, Particle swarm optimisation) est une méthode d'optimisation des systèmes non-linéaires. Les algorithmes sont itératifs, et conviennent surtout à des problèmes combinant les conditions continues et discrète, car ils ne font pas intervenir la notion de distance. Ils sont néanmoins intéressants dans des univers purement continus.

C'est un modèle simplifié de relations sociales qui en a donné l'idée aux auteurs : vols d'oiseaux, bancs de poissons, essaims d'abeilles. Mais il ne s'agit plus que d'une métaphore.

La méthode peut se comparer aux algorithmes de vie artificielle aussi bien qu'aux méthodes évolutionnaires (terme préféré aujourd'hui à "algorithmes génétiques").Les logiciels de vie artificielle jouent beaucoup sur la compétition, les essaims particulaires insistent sur la coopération. Les individus ne sont pas éliminés. On fonctionne d'ailleurs à nombre d'individus constant, au moins dans les versions de base. Dans des versions plus évoluées, par analogie avec les algorithmes génétiques, il peut y avoir une certaine élimination d'individus. Mais tous les individus participent, coopèrent. C'est la diversité qui fait la richesse, alors que les algorithmes génétiques cherchent à trouver, par élimination, le meilleur code.

Les essaims particulaires font partie des méthodes méta-heuristiques, comme la vie artificielle ou le recuit simulé. Elles ne sont toutes que des facettes différents d'une même discipline et il est normal qu'elles se ressemblent. Rappelons l'apologue classique des aveugles décrivant un éléphant, chacun à sa manière selon la partie qu'il atteint. Pourrait-on aller vers une méthode générale englobant toutes les autres ? Certains disent que non, en s'appuyant sur le thèorème du "no free lunch", mais celui-ci n'est prouvé que dans des ensembles finis et un cadre précis et, de toutes façons, il n'exclut pas la possibilité d'une méthode qui serait valable pour presque tous les problèmes, sauf quelques cas particuliers. En pratique, ce serait déjà très satisfaisant.

A.H. : Quelles sont les applications de tels algorithmes ?

M.C. : Ils intéressent surtout de grandes entreprises qui font de la simulation, comme le CEA (Commissariat à l'énergie atomique), l'IFP (Institut français du pétrole), l'EDF ou France-Télécom, où je travaille (pour le compte de FT R&D Belfort, tout en restant basé à Annecy).

Tous les secteurs économiques sont potentiellement concernés. Il y a même des applicaions en simulation sociologique, par exemple concernant la dissonance cognitive. Cela tient surtout aux origines de la spécialité, puisque James Kennedy vient du monde des sciences sociales et y a trouvé son inspiration pour développer ce type d'algorithmes.

Cette catégorie d'outils peut aussi se commercialiser sous forme de composants, comparables de ce point de vue aux fonctions de régression que l'on trouve avec Excel, pour des applications du même ordre. Pour l'instant, la communauté diffuse ses travaux dans le monde du logiciel libre. Il y a, en particulier, une boite à outils PSO pour le logiciel Matlab.

Il semble aussi, malheureusement, que d'autres travaux quoique très intéressants, restent confidentiels pour des raisons de concurrence économique, et ne sont connus que par bribes. Ainsi, j'ai appris récemment, par relation personnelle, qu'en utilisant une technique d'arrêt-reprise (NoHope/ReHope) que j'avais présentée à Washington en 1999, des problèmes difficiles à plus de 1000 variables ont pu être efficacement résolus.

J'explique tout cela dans le livre L'optimisation par essaim particulaire, qui devrait sortir chez Hermès en fin 2004. Ce sera plutôt un guide d'utilisateur mais qui, je l'espère, restera suffisamement riche et détaillée pour intéresser aussi les chercheurs en simulation.

On peut trouver aussi (en anglais) dans une présentation rapide de ces concepts. Plus généralemnet, le site Particle Swarm Central offre un accès très complet aux différentes ressources concernant cette technique (bibliographie, chercheurs, codes source).

Et, bien sûr, nous recommandons aux plus passionnés de participer à notre journée, le 2 octobre prochain, au Carré des Sciences de Paris. Elle comprend un tutoriel, trois exposés magistraux et se conclut par un atelier. Les inscriptions (gratuites) se font le site Particle Swarm Central, et plusieurs documents sont téléchargeables.

Propos recueillis par Pierre Berger


Courriels

Design coopératif

Nous avons reçu le courriel suivant de Patrick Sauvage, consultant en organisation et info-technologies

Présenter comme novateurs les travaux réalisés par madame Wendy Mackay lors de son interview dans Asti-Hebdo du 15 septembre) me semble excessif.

En effet, dans le domaine de l'ingénierie de besoins, depuis les années 1980, les informaticiens ont commencé à comprendre que les meilleurs spécialistes pour exprimer leurs contextes de travail étaient les utilisateurs eux-mêmes ! Et qu'il convenait de trouver des moyens de formalisation des besoins intelligibles par tout salarié sans tomber dans le jargon de l'informaticien (du genre schéma MCT/MCD de Merise, qui ne sont pas du tout à la portée du non informaticien, non pas pour des raisons de capacités intellectuelles, mais pour des raisons de conceptualisation. Que signifie cardinalité, pourquoi un MCT, MCD, etc. ?).

Un certain nombre d'équipes de recherche a travaillé sur des méthodes et les nordiques ont été précurseurs de solutions de conception coopérative, par exemple Morten Kyng, de l'université d'Aarhus (Danemark) a proposé une démarche (création de contextes pour la conception) à base de vidéo (enregistrement de l'activité de travail), debriefing puis élaboration de solutions alliant des technologies de l'information à base de maquettes, de scénarii, etc. Le but de cette démarche étant de visualiser et simuler les situations de travail futur pour que les utilisateurs expérimentent et appréhendent le nouvel environnement.

Je peux retrouver, au besoin, d'autres exemples autour de cette thématique, en retournant piocher dans le cours de DESS Systèmes d'information de l'IAE de Paris, que madame Colette Roland dispense en ingénierie des besoins.

De même, pour analyser des situations de travail coopératif et capturer les besoins utilisateurs, une approche telle que l'ergonomie cognitive est très pertinente (analyse des tâches prescrites et des activités réellement faites...). L'excellent livre de Jacques Lonchamp paru en juin sur les pratiques du travail coopératif et les technologies associées dresse un panorama des théories en présence et cite un exemple des travaux réalisés en 1994 par une équipe (Bellorini et Decortis) au sein de contrôleurs aériens et de leurs fameux strips papier !!!

Cette interview ne me semble pas présenter des travaux innovants puisque, depuis une dizaine d'années, l'utilisation de vidéos, d'interviews, d'outils et/ou méthodes d'analyse de l'activité au travail, seuls ou conjointement, servent à l'amélioration de l'expression des besoins utilisateurs en matière de conception informatique.

Ce projet Insitu me semble avoir une forte redondance avec des recherches réalisées antérieurement... et sa pertinence beaucoup moins évidente malgré le ton dithyrambique de sa responsable..

Merci, malgré votre ton quelque peu agressif, des informations que vous nous apportez. Le texte de l'interview fait clairement référence à toute école de travaux antérieurs. Nous avons rendu un chaleureux hommage au livre de Jacques Lonchamp dans notre numéro du 22 avril dernier.

Nous sommes tout à fait intéressés par les références que vous nous proposez sur ce sujet, tant à partir de cours de Colette Rolland que de vos recherches personnelles. Nous pensons en effet que les travaux de terrain dans cette discipline sont trop rares, en France comme dans la plupart des pays non-nordiques. P.B.

Les amis d'Abert Robida

Je vous écris à la lecture de votre Hebdo du 24 mars 2003 dont on vient de me communiquer un extrait, concernant Robida. Je suis le Secrétaire de l'Association des amis d'Albert Robida, fondée en 1997 et qui groupe environ 200 membres. Le site de notre association, que nous venons de créer est : www.robida.info.

Nous publions chaque semestre une revue "Le Téléphonoscope" consacrée à un thème de l'oeuvre ou à un ouvrage d'Albert Robida. Cette revue, imprimée en quadrichromie, comporte de nombreuses illustrations, en partie inédites. Le N°10, en cours d'impression, est justement consacré à "Robida, visionnaire de la guerre du futur". En particulier est reproduite, sous forme de dépliant, la fameuse planche parue dans La Caricature (N°200, 1883) sous le titre "La Guerre au vingtième siècle". Car, si Robida n'a jamais voulu être et n'est pas un auteur spécialisé dans la guerre d'anticipation, à l'instar de Danrit, si la part en volume constituée par cette dernière dans son oeuvre est limitée, on doit reconnaître qu'il est le seul à avoir eu, dès les années 1880, une vision aussi complète et qui se révèlera aussi juste, hélas ! des guerres du Vingtième siècle, deuxième guerre mondiale comprise. L'écrivain Béraldi rééditera, d'ailleurs en 1916, sous le titre Un Caricaturiste prophète "La Guerre au vingtième siècle" de 1883.


En étant schématique, on peut résumer son oeuvre dans la guerre d'anticipation aux trois Guerre au vingtième siècle :
- un album composé vraisemblablement en 1869, resté inédit ;
- l'article du N°200 de La Caricature, richement illustré en couleurs et réédité en noir et blanc sous le titre Un caricaturiste prophète en 1916 ;
- un album paru en 1887 et réédité par Tallandier.. C'est l'ouvrage le plus connu de Robida sur le sujet. Pour répondre à votre souhait, je puis mettre à votre disposition la belle et fidèle réédition de Tallandier. Cet album peut, d'ailleurs, être téléchargé à partir de notre site.
- auxquels, dans la même période, s'ajoutent certains passages de ses deux grands ouvrages d'anticipation Le vingtième siècle (1883) et La Vie électrique (1892).

Ultérieurement, Robida illustrera La Guerre infernale (1908), écrite par Pierre Giffard, mais dont la genèse doit beaucoup à Robida; Il écrira et illustrera en 1919 L'Ingénieur Von Satanas, pamphlet anti-guerre.

On peut en particulier verser au crédit de Robida une vision très moderne de la guerre aéroterrestre, avec intervention d'engins blindés et d'aéronefs, celle de la guerre chimique (Il est cité dans le Que sais-je ? d'Olivier Lepick consacré à cette question) et de la guerre miasmatique (c'est-à-dire biologique).

Bien sûr, dans le domaine de l'anticipation, Robida a fait beaucoup plus dans le civil que dans le militaire, avec les deux ouvrages cités plus haut, Le Vingtième Siècle (1883) et La Vie électrique (1892). Sa prémonition d'une société ( celle de la deuxième partie du vingtième siècle, lui ne va pas jusqu'en 2890) dominée par les télécommunications, en particulier par "Le Téléphonoscope", Internet perfectionné(cf.article de Bertrand Lemaire dans le Monde Informatique no 994 du 19 septembre 2003)) est exceptionnelle. Mais il y a bien d'autres choses...

Jean-Claude Viche

Nota. La journée d'un journaliste américain en 2889 (ou 2890, suivant les versions), dont la première version (anglaise) paraît en 1889, aujourd'hui attribuée à Jules Verne, serait de la plume de Michel Verne, est pour l'essentiel inspirée du Vingtième Siècle (1883) et aux deux Guerre au vingtième siècle (1883 et 1887) de Robida. Elle a l'avantage de présenter une vision brève et synthétique.
Nous avons mis en ligne un extrait de Robida dans la rubrique "détente" de notre numérodu 23 juin dernier.


Actualité de la semaine

Europe : oui à la brevetabilité

Selon 01 Net, le Parlement européen dit oui au principe d'une brevetabilité des inventions logicielles. Les députés ont approuvé en première lecture le projet de directive sur la brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur. Ce texte, amendé, est une victoire partielle pour les partisans du logiciel libre.
http://lettres.01net.com/u.asp?a=106495:1041:3

Cigref. L'Assemblée générale

Jean-Pierre Corniou (Renault) est réélu président du Cigref ; il est entouré de trois vice-présidents. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam-TS) entre au conseil d'administration de l'association avec l'élection au poste d'administrateur de Maryvonne Cronier, directeur des systèmes d'information du groupe. Accor (Gilles Bonnin), Renault (Jean-Pierre Corniou), Danone (Jean-Marc Lagoutte) et la Société Générale (René Querret), voient leurs mandats renouvelés. Jean-Pierre Corniou est confirmé dans ses fonctions de président. Marie-Noëlle Gibon, Francis Aaron et Didier Lambert sont élus vice-présidents.

Pendant l'exercice allant du juillet 2002 à juin 2003, sept entreprises ont rejoint l'association : Yves Rocher, l'Ina (Institut national de l'audiovisuel), Generali, le groupe Vinci, la Canam (caisse nationale d'assurance maladie maternité des artisans, commerçants, industriels et des professions libérales), l'AP-HM (Assistance publique des hôpitaux de Marseille) et ADP (Aéroports de Paris).

En clôture de son assemblée générale, le Cigref présente devant plus de 300 décideurs les résultats de ses travaux dans le domaine de l'usage des technologies et systèmes d'information. Nicole Fontaine, ministre délégué à l'industrie, est l'invitée spéciale de cette manifestation, dont l'intervention est diffusée en vidéo. Le Cigref dresse le bilan et présente les perspectives d'évolution deux ans après la mise en place de son plan stratégique, « Cigref 2005 ». Plusieurs centaines de personnes travaillant dans 116 grands groupes français et européens ont contribué à cette réflexion. Quatre rapports sont aujourd'hui rendus publics, présentant l'état de l'art et livrant analyses et recommandations pour mettre les technologies de l'information au service de l'entreprise :
- accompagnement du changement, évolutions et pratiques ;
- accroître l'agilité du système d'information ; urbanisme : des concepts au projet ;
- géopolitique de l'internet ;
- la gestion des télécoms à l'international ; quel mode de pilotage, quelle stratégie de sourcing ?

Le Cigref met ses rapports gratuitement à disposition sur son site web : www.cigref.fr.

Le SMSI à Genève

Frédéric Couchet, président de l'APRIL et de la FSF France est présent au PrepCom 3 du SMSI (Sommet Mondial de la Société de l'Information) à Genève.Il maintient un carnet de bord à l'adresse suivante: http://wiki.april.org/SMSIPrepComIII. Le compte rendu des deux premières journées s'y trouve.

Pour un rappel sur les documents de travail auxquels il fait référence, voir son compte rendu de l'intersession à Paris en juillet 2003 : http://fsffrance.org/news/article2003-07-18.fr.html


Mots et concepts

XML pour le B2B au Loria

Le Loria (unité de recherche de l'Inria Nancy) organise le jeudi 9 octobre 2003 une journée de veille dédiée aux évolutions du langage XML. Des chercheurs du Loria et partenaires scientifiques, tels que le CSE de Sydney ou le Centre de Recherche Henri Tudor du Luxembourg, proposeront leurs dernières avancées technologiques en la matière. La journée de veille dédiée à l'XML mettra en exergue des sujets tels que Le XML et les Web Services, Les normes ebXML, XSLT, Xpath..., L'application à l'ingénierie documentaire ou bien Les environnements natifs XML de gestion de contenu; apport pour le multilinguisme.
Un cas industriel, présenté par EDF, proposera un exposé sur la constitution d'un index métier pour la navigation dans une documentation technique.

Si vous souhaitez être présent sur ce séminaire et vous entretenir avec les intervenants, contacter au (01) 53 32 55 71 ou envoyer un courrier à l'adresse : sana.berkaoui@ketchum.fr

http://loriatech.loria.fr/LIBRE/20031009/index.html

Onze milliards de pages archivées

La mémoire du web 11 milliards de pages archivées depuis 1996
http://www.archive.org/, a archivé 11 milliards de pages depuis 1996, signale (d'après la Diffusion Paris 7).

Nanotubes pour mémoires

La société Nantero a développé le prototype d'une puce mémoire de 1,2 Go, construite à partir de nanotubes de carbone. Avantages : elle est très rapide, non volatile et peu onéreuse (http://lettres.01net.com/u.asp?a=106495:1005:8).


Entreprises

Accord Cigref-Microsoft

Le Cigref annonce la signature d'un accord de coopération avec Microsoft. Jean-Pierre Corniou, président du Cigref, Christophe Aulnette, PDG de Microsoft France et Steve Ballmer, PDG de Microsoft Corp., ont signé ce jeudi 18 septembre cet accord historique. Il s'agit d'une première mondiale dans la relation entre un grand fournisseur informatique et une organisation représentant les grandes entreprises utilisatrices des technologies de l'information.

L'accord a pour objet de formaliser des relations sur le long terme entre les grandes entreprises françaises regroupées au sein du Cigref et Microsoft. Il doit permettre d'une part au Cigref de donner de meilleures informations à ses membres sur des évolutions à moyen et long termes et d'autre part à Microsoft de mieux prendre en compte la spécificité et l'évolution des besoins de ses grands clients.

En particulier, les signataires partageront des informations sur les évolutions stratégiques de Microsoft, sur ses technologies et produits ainsi que sur les modèles tarifaires. En retour, le Cigref donnera son point de vue, en tenant compte des contraintes propres aux grandes entreprises. Dépassant la simple question des produits et services, le Cigref et Microsoft ont également convenu d'échanger sur les actions de l'industrie du logiciel en général et de Microsoft par exemple sur la sécurité et les standards...

Rencontres sur l'Administration électronique

- 07/10 : The XML Day, à Paris.
- 07/10 : Présentation de solutions libres, à Paris.
- 16-17-18/10 : 1er Forum européen des tiers de confiance, à Deauville.
- 15/10 : Colloque Dématérialisation des achats publics, à Paris.
- 13/11 : Rencontre régionale des Villes-Internet, à Mulhouse.
- 18-19-20/11 : Salon des maires et des collectivités locales, à Paris.
- 19-20-21/11 : Networld+Interop 2003, à Paris.
- 24-26/11 : Conférence EGOVOS 3, à Paris.
- 26-27/11 : Intégration Forum XML & web services, à Paris.
- 26-27-28/11 : Multimédiaville et CAP-COM 2003, à Bordeaux.

Retrouvez l'agenda de l'administration électronique :
http://www.adae.pm.gouv.fr/spip/article.php3?id_article=10


Manifestations

Automatiser pour mieux valider ( Journées du CNAM-CMSL)

Ces journées, qui se tiendront à Paris (Cnam), les 15 et 16 octobre prochains, sont présentées ainsi par leur organisateur Jean-Claude Rault


La validation des systèmes logiciels est aujourd’hui assurée pour l’essentiel par les activités de test. Le test intervient dans l’ensemble des étapes d’un projet: du test unitaire au test système en passant par le test d’intégration et de non-régression. Les processus de test représentent ainsi de 40% à 70% du coût total de développement. Une bonne maîtrise des activités de test est donc fondamentale pour assurer la qualité, la sûreté de fonctionnement et permettre d’arriver sur le marché dans les coûts et les délais prévus. Maîtriser, mais aussi améliorer son processus de test, constitue une impérative nécessité pour faire face à l’augmentation permanente des services rendus et donc de la complexité fonctionnelle des systèmes: les services à forte valeur ajoutée que l’on développe aujourd’hui se caractérisent parfois par des milliers d’exigences fonctionnelles

Les deux dernières décennies ont permis la mise au point de techniques permettant de garantir la pertinence et la reproductibilité des tests: automatisation des bancs de tests, génération automatique des scénarios de test à partir des spécifications, analyse des résultats. Mais ces pratiques sont encore peu diffusées. L’objectif des ces journées est de présenter ces nouvelles techniques du test.

Organisé par le Centre pour la maîtrise des systèmes et du logiciel (CMSL) du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et d’une durée de deux jours, le présent séminaire propose d’analyser l’état de l’art actuel en matière d’automatisation des activités du test. Les points auxquels on cherche à répondre sont: Spécifier les tests, en maîtriser la combinatoire, retenir les plus pertinents, en optimiser la couverture, gérer les changements fonctionnels, limiter l’empirisme, réduire les temps d’exécution, pouvoir exécuter les tests fréquemment, automatiser le contrôle des résultats.

La première journée (15 octobre 2003) sera consacrée à un tutorial sur les techniques, démarches, méthodes et outils pour améliorer et automatiser les processus de test. La seconde journée (16 octobre 2003) comprendra deux types d’exposés: d’une part des retours d’expériences sur l’amélioration et l’automatisation du processus de tests dans différents domaines et, d’autre part, des analyses critiques de techniques et méthodes en usage. L’inscription pourra se faire, au choix des participants, pour une seule journée ou pour l’ensemble des deux journées.


Mél: Site Web: www.cnam.fr/CMSL

Histoire des SSII

Le Syntec Informatique et l’Ahti se sont associés pour organiser trois conférences-débats sur l'histoire des SSII, les 25 septembre, 23 octobre et 20 novembre, de 17 h 00 à 19 h 30, au "show-room" de la Stéria ( Issy les Moulineaux, 46 rue Camille Desmoulins (parking public, station RER)).

Merci d'annoncer votre participation au Secrétaire de l'Ahti, François Holvoet-Vermaut, fholvoet@noos.fr. Les membres de l'ASTI sont cordialement invités

Au programme :
Le 25 septembre : L’évolution globale des SSI françaises.
Le 23 octobre 2003, l'industrie des logiciels.
Le 20 novembre 2003, du TAF à l'infogérance et à l'ASP.

Le programme détaillé.

Manifestations des associations fondatrices de l'Asti

- Afia
- Afig
- Afihm
- Afrif
- ASF - ACM Sigops
- Atala
- Atief
- Cigref
- Creis
- GRCE
- Gutenberg
- Inforsid
- Specif


Le livre de la semaine

Digital Fortress

Un "thriller" (Thomas Dunne Booksqui pourrait aussi bien figurer en rubrique "détente". Les informaticiens de haut niveau qui lisent Asti-Hebdo trouveront peut-être ici et là un peu à redire sur les détails techniques. Mais cela ne gâche pas le plaisir de ce roman d'action , bien dans la ligne des Tom Clancy, par exemple, consacré aux problèmes de cryptologie et de virus. L'auteur, Dan Brown, est romancier de métier, mais son incursion dans les Stic à haut niveau (militaro-politique) a de quoi nourrir la passion et l'ego des professionnels. Les cadavres s'accumulent gentiment, alternant avec les bons sentiments et les sentiments tout courts, et tout se termine bien, avec un coupable qui est, comme il se doit, le dernier auquel on aurait du penser. Le thème est très actuel, et c'est seulement en cherchant les références pour clore cette notice que nous nous apercevons qu'il a été publié dès 1988, par Thomas Dunne Books (New York). P.B.


Détente

"Powerbook" au Théâtre national de Chaillot

Le roman The powerbook, de Jeannette Winterson, est mis au scène par Deborah Warner et joué en ce moment au Théâtre national de Chaillot (place du Trocadéro, Paris). Jean-Louis Perrier, dans Le Monde du 25 septembre, a bien aimé "... la souris revient cliquer sans cesse sur la même silhouette. Le chat amoureux révèle une beauté échappée d'un cocktail mondain.. le passage de Powerbook à la troisième dimension est assuré par un flux d'images plein écran et fond de scène... accompagné d'un bain musical style jacuzzi... Tout virtuels qu'aient pu être les personnages, les voici dotés d'attributs praticulièrement présents."

Comment écrivez-vous le chiffre sept ?


Aujourd'hui encore , de nombreuses personnes, en écrivant le chiffre sept utilisent une barre supplémentaire horizontale au milieu du chiffre.
La plupart des typographies l'ont fait disparaître aujourd'hui, comme vous pouvez le constater ici: 7

Mais savez-vous pourquoi a survécu cette barre jusqu'à nos jours? Il faut remonter bien loin, aux temps bibliques.

Lorsque Moïse eut gravi le mont Sinaï, et que les 10 commandements lui furent dictés, il redescendit vers son peuple et leur lut, à haute et forte voix, chaque commandement. Arrivé au Septième, il annonça: > "Tu ne désireras pas la femme de ton prochain"

Et là, de nombreuses voix s'élevèrent parmi le peuple lui criant: "Barre le sept, barre le sept !!!"

Communiqué par Michel Chevrier

Linguistique (et neurosciences ? )

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la
drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne
lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

Selon http://www.malevole.com/mv/misc/killerquiz/


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