Association Française des
Sciences et Technologies de l'Information

Hebdo
No 87. 7 octobre 2002

Sommaire : Trois questions à Malik Ghallab, directeur du projet Robea | L'actualité de la semaine (RNTL, KM Forum) | Théories et concepts | Entreprises| Manifestations (Histoire de l'informatique)| Le livre de la semaine |


"L'intégration est au coeur des problèmes actuels de la robotique et pose des problèmes de recherche interdisciplinaire"

Trois questions à Malik Ghallab

Directeur du programme Robea

Asti-Hebdo : Le site de votre programme Robea (robotique et entités artificielles) est riche d'informations. Quels sont, actuellement, les points les plus marquants ?

Malik Ghallab : Un de nos mots-clés est "intégration". Elle joue un rôle central, au coeur de notre trilogie : perception, décision, action. Au delà de problème d'ingénierie difficiles (il ne suffit pas de disposer de technologies matures pour parvenir à les intégrer de façon cohérente) il y a des problèmes scientifiques pluridisciplinaire féconds qui touchent au coeur des systèmes complexes. En ce sens, la robotique est un domaine exempliare pour l'étude de la complexité et pour un renouveau de la théorie des systèmes.

Par exemple, nous disposons de bonnes connaissances en matière de vision par ordinateur, et aussi sur la commande des mouvements d'un robot. Mais la vision en mouvement pose de nouveaux problèmes, très différents. En particulier, la commande des déplacements du robot doit comporter des mécanismes de stabilisation du regard.

Pour y répondre, il faut des recherches interdisciplinaires. La planification, par exemple, est une discipline en soi, de même que le contrôle des actions. Mais si l'on veut planifier en contrôlant l'action, il s'introduit une planification en boucle fermée sur l'action, avec remise en cause des objectifs... il faut décliner l'action à divers niveaux, dans ses modèles abstraits, ses conditions et ses effets, mais aussi dans son déroulement concret. Il faut se poser des questions d'architecture.

Les architectures de robots qui doivent permettre d'organiser une telle intégration de fonctions sensori-motrices, sont aujourd'hui à la fois hiérarchisées et parallèles. Plus qu'un concept matériel, on fait ici référence à plusieurs échelles de temps et de niveaux de réactivité, à des types de représentations et de modèles, qui s'organisent en comportements.

Asti-Hebdo : Ce terme de comportement intéresse aujourd'hui aussi bien des psycho-sociologues comme Jean-Claude Kaufmann (notamment dans Ego Nathan 2001) que les roboticiens. Qu'entendez-vous par comportement dans le contexte Robea ?

M.G. : Disons pour simplifier qu'un comportement est une combinaison, assez riche, de plusieurs fonctions sensori-motrices. Il s'agit non seulement d'étudier et de réaliser ces fonctions, mais également d'en avoir des modèles explicites, utilisables par le robot, pour lui permettre d'apprendre à construire ses propres combinaisons des fonctions sensori-motrices, et d'apprendre la correspondante entre la situation où il se trouve et le comportement qu'il doit prendre.

Un bon exemple est celui des tâches de navigation. Pour me déplacer, trois questions se posent : comment je me localise, comment je planifie mon mouvement, comment je me déplace. Je dispose à cet effet d'une panoplie de capteurs, sur mon état interne (odomètre, inclinomètre, etc.), et sur l'environnement extérieur (vision, lasers, sonars, etc.), de plusieurs moyens de localisation, de plusieurs méthodes de contrôle du mouvement et enfin de plusieurs modes de planification.

Aucun de ces moyens n'est strictement meilleur qu'un autre. Leur efficacité dépend du contexte. Ils peuvent être combinés de multiples façons. Un comportement, c'est une de ces combinaisons. Et le choix de la meilleure combinaison dépend de la tâche à accomplir, de la manière dont elle se déroule, des échecs qu'elle doit prendre en compte...

Asti-Hebdo : De quels moyens dispose votre programme ? Quelle est la différence entre un programme, un réseau, un projet ?

M.G. Un programme, de même qu'un réseau, est une sorte de "petite agence de moyens" qui focalise un effort de soutnier à la recherche (et d'animation) sur un domaine déterminé. Il apporte, sur les sujets du domaine qu'il couvre, un ssoutien financier à des projets collaboratifs associant plusieurs équipes sur les thèmes affichés prioritairement par le programme. s'associent pour monter des projets.

Robea est un programme interdisciplinaire du CNRS. L'Inria y est associé et y contribue. Les universités et d'autres établissements publics comme l'Inserm, le CEA, le Cemagref et l'Onera y participent. Le ministère de la Recherche apporte un soutien via l'Action Cognigique. Le financement a presque atteint le million d'euros en 2001 et l'a largement dépassé en 2002. Il est réparti entre une vingtaine de projets retenus, qui seront présentés lors des prochaines Journées de Robea, les 24 et 25 octobre prochains à Toulouse, en paralléle au Sitef (inscription et programme sur http://www.laas.fr/robea/Activites.html)

Il s'agit d'un programme interdisciplinaire, transversal, mettant en jeu plusieurs départements du CNRS. Le comité de pilotage est présidé par Francis Jutand, directeur du département Stic, mais y sont également représentées la direction des départements Sciences de la vie et Sciences humaines et sociales et Sciences pour l'ingé, ainsi que les établissements partenaires, et quelques scientifiques de l'industrie et de centres de recherche européens.

Il y a de nombreux programmes de soutien à la recherche en robotique Outre-Atlantique, au Japon et en Europe. Paradoxalement, la robotique n'était pas explicitement présente dans les derniers programmes-cadres de la Communauté européenne - ans doute à cause de sa connotation très réductrice : robotique manufacturière, mangeuse d'emplois !

Les choses ont heureusement changé. Le sixième programme cadre annonce une action spécifique à la robotique. Parmmi les axes qui seront, je pense, retenus :

Je compte sur la communauté française Robea pour réagir à cet appel et se montrer très présente dans les projets retenus.


Actualité de la semaine

La Maison blanche concernée par le cyberspace

Voir le document "A National strategy to secure cyberspace", sur le site de la Maison blanche. Information transmise par tisseran@renater.fr et la diffusion Paris 7

Journées RNTL 2002

Gérard Roucairol, président du RNTL (Réseau national des technologies logicielles) vient de publier le programmes des journée 2002, qui se tiendront dans le cadre du Sitef, à Toulouse, les 23 et 24 octobre prochains.

Au programme, cinq 5 séances plénières :

Quatre ateliers thématiques (organisés conjointement avec l'Asti) regroupent des exposés orientés sur les partenariats e les transferts technologiques :

Treize projets, labellisés en 2000 ou 2001, ont été sélectionnés par un jury mixte RNTL/Asti pour faire ces présentations et permettre d‚engager les échanges autour de ces projets. Des séances posters dédiées permettront de prolonger les contacts et discussions engagés pendant les 4 ateliers.

Toutes informations sur
- le site du RNTL,
- le site du Sitef.

Contact Asti : Abderrahmane Aggoun.

Cinquième KM Forum : des outils sémantiques de plus en plus efficaces

Ni érudit ni élitiste, le KM (knowledge management, gestion des connaissances) devient la fenêtre par où éditeurs de portails et de logiciels de gestion électronique de documents choisissent de se présenter. Après Microsoft, Documentum, Filenet, Mediapps, Open Text, Plumtree ont investi le KM Forum (Tarsus) du Palais des Congrès pour sa cinquième édition , seuls et avec des partenaires spécialisés comme Verity ou Mayetic.

Parlant tous HTTP et XML, ces éditeurs recherchent plus la "cohabitation" , voire la synchronisation, que l'intégration de leurs divers rejetons. Le marché du logiciel de gestion de contenu, de travail collaboratif, du e-learning, voire des ressources humaines, concurrent et complémentaire, se recompose autour de la gestion des connaissances.

Au niveau KM "pur", les outils sémantiques se généralisent. Plus uniquement anglais, ils deviennent multilingues, voire "translingues" - le traitement du sens se faisant au niveau du concept. Après Invention Machine, Albert (AMI), Arisem (Serveur Arisem), Hummingbird (Hummingbird KM), Knowings (Global Finder), Verity (K2) mettent en avant l'efficacité de leurs analyses sémantiques.

Albert, entreprise de Montpellier d'origine suisse, vouée à l'intelligence économique travaille sur le langage courant avec ses fautes et ses méconnaissances, avec une précision d'un ordre différent de celui de Verity ou de Spirit. Un de ces points forts est un accord récent avec Lotus dans son offre AMI for Domino.

Arisem, créé en 96, "applicatif" pour Intranet, lance le "Smart KM" avec une ergonomie épurée pour le client final. Son "périscope" pour entreprise en réseau est utilisé par EADS, EDF, le Cnes, Alcatel (en coordination avec Verity). Unilog en fait l'implémentation. Pernod-Ricard l'utilise pour l'innovation et pour intégrer sa nouvelle culture d'entreprise. "Full" Microsoft, Arisem Server sera d'ici un an intégrable à tout existant multiOS.

Hervé Hamelin, Vice President European Operations d'Invention Machine définit l'orientation du KM : "La phase actuelle de l'Internet correspond à la révolution sémantique. Après la recherche par mots clés, longue et peu productive, a commencé une nouvelle étape qui passe par la compréhension du sens des mots par le logiciel."

TechOptimizer a été le premier élément logiciel d'Invention Machine et servi à définir une nouvelle catégorie de logiciels, l'Inao (Innovation assistée par ordinateur) et valu le partenariat fort avec Dassault Systèmes et Mitsubishi Research Institute. Sa fonction Analyseur de brevets accède par Internet aux brevets du US Patent Office, pour y réaliser une analyse graphique concurrentielle d'activité intellectuelle en partenariat avec Micropatent.

Knowledgist, conçu ensuite, est un outil personnel d'analyse sémantique de documents techniques permettant d'en indexer le contenu et d'en extraire les problèmes soulevés et les solutions apportées.

CoBrain, et plus récemment Goldfire pour l'utilisateur en R&D, sont une version à l'échelle de l'entreprise du moteur sémantique permettant d'indexer de l'information en provenance de multiples sources, afin de générer automatiquement des bases de connaissances. Celles-ci sont reprises sur le portail intranet de l'entreprise et partagées par les utilisateurs.

Hervé Hamelin précise: " Notre logiciel n'est pas seulement capable d'accéder à des documents et les lire vite, il va comprendre le sens des phrases et comprendre le sens des mots dans chaque phrase. La démarche logique Problèmes-Solutions (SAO (Subject Action Object) en anglais) est automatisée pour l'ensemble des phrases, et présente, pour chacun des problèmes, l'ensemble des solutions référencées. On part de la réponse à la question posée et on remonte au document au besoin par des liens hypertextes. Je pose la question, j'ai la réponse directe à la question, j'irai voir les documents éventuellement."

Là où un moteur de recherche généraliste ne fait que ramener une sélection de documents, Goldfire sert à lire les documents et les structurer. Invention Machine a comparé la connaissance compilée par CoBrain à celle des moteurs de recherche et d'indexation par mots clés les plus connus. Sa pertinence serait de 97% comparée à Google (36%), MSN (26%).. Outil de veille de l'ingénieur, Invention Machine couvre en particulier les mondes automobile, aéronautique, biens de consommation, pharmacie/chimie, et télécoms.

En matière de représentation cartographique des connaissances Mapstan, utilisé par le CNRS est certainement le plus spectaculaire des outils de ce KM Forum. Convera, ex-Excalibur, garde sa supériorité en matière de gestion des données audio et video.

Mireille Boris

Un nouveau trismestriel

Alors que le secteur de la presse, et notamment la presse informatique connaît une de ses plus graves crises économiques depuis dix ans, Philippe Nieuwbourg et Barbara Poirette, deux anciens rédacteurs en chef du CXP, lancent « Econotique.


Théorie et concepts

Inforensique

Expertises d'Octobre 2002 ouvre une rubrique d'Inforensique, et définit le terme comme suit :

Le mot inforensique est composé du terme forensique auquel a été ajouté de radical info du mot informatique. Forensique vient du latin forum : lieu de jugement dans l'antiquité. L'inforensique peut se définir comme l'ensemble des connaissances et méthodes qui permettent de collecter, conserver et analyser des preuves issues de matériels informatique en vue de les produire dans le cadre d'une action en justice.

Déclinaisons de "squatting"

Petit cours de terminologie appliquée, signé Arnaud Diméglio, toujours dans Expertises d'octobre 202. Sur Internet, l'offre de position consiste, pour un moteur de recherche, à vendre au titulaire d'un site des mots clés contenus dans la vase, pour qu'il apparaisse en tête sur les requêtes qui l'intéressent. Ces mots-clés peuvent inclure des noms de marques concurrentes.

L'auteur cite alors les termes de cybersquatting, typosquatting, pointsquatting, celebrity squatting... et enfin le position squatting. Pour chacun des mots il donne des références par pointeur.

Places de marché électroniques

La revue SIM (Systèmes d'information et management, éditions Eska) y consacre son premier numéro de 2002. Au sommaire : nature des marchés, stratégies et activités, configurations et performance, espace publicitaire.


Dans les entreprises et les institutions

Internet au travail

Internet au travail : dix questions-réponses pratiques sur le site du Forum des droits sur l'Internet.
Information transmise par la liste : http://www.service-public.fr/ et la diffusion Paris 7.

"Les NTIC pour construire une administration de service"

Le 15 octobre prochain, la Délégation interministérielle à la réforme de l'État organise une journée d'étude consacrée à l'apport des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le développement de l'administration de service. Les intervenants évoqueront les sites et services en ligne ainsi que les logiciels internes qui contribuent à une amélioration du service pour l'usager. Ils s'interrogeront également sur les "chantiers fondamentaux" à développer afin de "poursuivre la construction de l'administration de service." La rencontre sera inaugurée par Jean-Paul Delevoye, ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de l'Aménagement du territoire.

Le programme.

Documents sur l'administration électronique

Une interview (vidéo) de Thierry Courtine, expert pédagogique en NTIC à l'Ecole nationale d'administration : "Construire la société de l'information de demain". Alors que l'administration électronique est appelée à contribuer largement à la modernisation de l'Etat, comment celui-ci forme-t-il ses futurs hauts fonctionnaires à l'usage et aux enjeux des nouvelles technologies de l'information et de la communication ? L'Ecole nationale d'administration intègre désormais les nouvelles technologies de l'information et de la communication à son cursus.

Le point de vue (texte) d'Eric-Pascal Satre, responsable du pôle de coordination des Réseaux de santé en Poitou-Charentes: "Qualité et démocratie du système de santé". La santé n'échappe pas à l'effort d'amélioration de l'efficacité et de la qualité des services publics. Pour offrir aux patients une meilleure prise en charge et un meilleur suivi, et répondre aux besoins et aux attentes des usagers du système public de santé, l'Agence régionale de l'hospitalisation de Poitou-Charentes a mis en place des réseaux de soins. Le docteur Satre est chargé de les coordonner.


La recherche en pratique

Les syndicats de la recherche appellent à manifester

Extraits de SNCS-Hebdo, 4 octobre 2002

Le budget pour la recherche publique est catastrophique. Les grandes lignes de ce budget ont été données précédemment (cf les SNCS-Hebdo 36bis, SNCS-Hebdo 39bis et l'édito de la VRS n°450). Dans cette hebdo nous vous donnons des informations par EPST ou grands groupes de crédits.

Pour l'ensemble des EPST, 150 postes de chercheurs sont supprimés. 100 postes d'ITA et 400 postdocs (une grande première) et, à l'université 420 postes de MC et profs sont créés. Les crédits de recherche hors salaires sont les AP et les CP. Les autorisations de programme, sont des engagements sur 3 ans non disponibles financièrement. Les crédits de paiement sont les finances mis à disposition pour 2003. Les AP des EPST sont reconduites à l'identique, soit une perte correspondant à l'inflation. Les CP sont en baisse de 13,3%, soit une perte de pouvoir d'achat de l'ordre de 15%.

Le CNRS perd 137 postes de chercheurs (50 DR2, 45 CR1 et 42 CR2). Par ailleurs, 20 postes DR2 sont transformés en postes de DR1. De fait, on améliore le passage DR2->DR1 au détriment du passage CR1->DR2. 17 postes d'IR2 et 28 d'AI sont créés. Les CP du CNRS diminuent de 13,7%. Les CP 2003 sont, en volume, réduits de 21,9% par rapport à ceux de 1993.

L'Inserm bénéficie de la création de 23 postes d'ITA principalement au niveau ingénieur. Les CP diminuent de 9,7% et sont au niveau de ceux de 1993.

L'IRD perd 6 chercheurs (5 CR2, 1 DR2) et gagne 5 postes d'ITA. Ses CP décroissent de 7,5% et sont en baisse de 17,9% par rapport à 1993.

L'Inria bénéficie de 12 créations de postes de chercheurs (6 CR2 et 6 CR1) et de 27 postes d'ITA. Ses CP augmentent de 12,2% et croissent, en volume de 26% par rapport à 1993.

L'Inra perd 16 postes de chercheurs (13 CR2 et 3 DR2). 11 postes de CR2 sont transformés en CR1). Les CP diminuent de 13,9% à la fois par rapport à 2002 et, en volume, par rapport à 1993.

Les CP sont reconduits à l'Inrets, à l'Ined, au Cemagref et au LCPC. Cela entraîne une perte de pouvoir d'achat de l'ordre de l'inflation pour 2003. Au Cemagref, 4 postes d'ITA et 1 poste CR2 sont transformés en 3 postes de CR1 et 2 postes de DR1. A l'Inrets, 6 postes de CR2 sont transformés en 3 postes de CR1 et 3 postes de DR2. Au LCPC 1 poste de DR2 devient un poste de DR1.

Les crédits de la recherche universitaire sont en baisse de 6,4%. Ils ne représentent plus que 83% des crédits de 1993.

Les CP de l'ensemble des Epic diminuent d'environ 2%. A noter la progression de l'Ifremer (+5,6%) et la baisse de l'Ademe (-3%).

Les crédits du FRT diminuent de 9,2% mais ceux du FNS croissent encore (13,3%). Les CP du FNS correspondent au quart des CP du CNRS.

Les programmes de l'aéronautique civile augmentent de 12,7, ceux de la recherche industrielle diminuent de 25%.

Glossaire
EPST: établissement public à caractère scientifique et technologique
Epic: établissement public à caractère industriel et commercial
Inserm: Institut national de la santé et de la recherche médicale
IRD : Institut de recherche pour le développement,
Inra : Institut national de la recherche agronomique
Inrets : Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité,
Ined : Institut national d'étude démographique,
Cemagref : Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts,
LCPC : Laboratoire central des ponts et chaussées,
FNS : Fonds national de la science,
FRT : Fonds de la recherche technologique.
Ademe : Agence de l'environnement et de la maîtrise d'énergie,
Ifremer : Institut français pour l'exploitation de la mer.

Le SNCS nous transmet l'affiche commune des organisations de chercheurs :
FERC-Sup-CGT, CGT-INRA, CGT-IFREMER, SNTRS-CGT
SGEN-CFDT (CNRS-INSERM), STREM-CFDT (IRD)
SNPREES-FO
SNCS-FSU, SNESup-FSU, SNPCEN-FSU
SNIRS-CGC
SNPTES-UNSA
UNEF

qui appellent les personnels et étudiants de la recherche et de l'enseignement supérieur à participer massivement à une AG d'information et de mobilisation pour préparer la grève nationale du 17 octobre 2002 et l'action sur le budget de la recherche fin octobre,

à la Bourse du travail jeudi 10 octobre 2002 13 heures 85, rue Charlot Paris 11ème. (Salle Eugène Henaff)

Sixième PCRD

Le Conseil de l'Union européenne a adopté, lundi 30 septembre, les cinq programmes spécifiques liés au 6e programme cadre de recherche et développement (PCRD). Cet accord sur les dernières modalités de mise en oeuvre du 6e PCRD "permettra à la Commission européenne le lancement effectif de ce nouveau programme doté de 17 milliards et demi d'euros sur quatre ans". Le communiqué du ministère délégué à la Recherche et aux nouvelles technologies.

Protection des résultats de la recherche

Les services du partenariat et de la valorisation des délégations Paris B et Paris Michel-Ange organisent, en partenariat avec l'Ecole normale supérieure de Paris, une formation intitulée "Protéger les résultats de la recherche. Pourquoi et comment ?". Cette formation aura lieu les 15 et 16 octobre 2002 à l'ENS, 45 rue d'Ulm, Paris 5eme, Le programme des deux journées peut être téléchargé sur les sites des deux délégations : Le programme.


Manifestations

6e Colloque international Histoire de l'informatique et des réseaux

Le colloque se tient au Musée de Grenoble, du 25 au 27 novembre prochains. Il prend cette année une solennité particulière, avec la célébration du cinquantenaire de l'Imag.
Programme
Information et inscriptions

Le colloque est présidé par Jean Carteron, et s'ouvre par des hommages à Jean Kuntzmann, François-Henri Raymond, et E. Dijkstra (par Louis Bolliet et Pierre Mounier-Kuhn). Les sessions portent sur les thèmes suivants :

Une exposition "Un demi-siècle de matériel informatique" présentera des machines venant des collections de l'Aconit, de la FEB, et de France Telecom.

Manifestations des associations fondatrices

- Afia
- Afig
- Afihm
- ASF - ACM Sigops
- Atala
- Atief
- Cigref
- Creis
- GRCE
- Gutenberg
- Inforsid
- Specif


Le livre de la semaine

Imiter pour découvrir l'humain

Que l'IA serve à connaître l'homme, ce n'est pas nouveau. Mais l'ouvrage Imiter pour découvrir l'humain, qui vient de paraître aux PUF sous la direction de Jacqueline Nadel et Jean Decety, a pour originalité son caractère résolument transdisciplinaire, affiché sur la couverture "psychologie, neurobiologie, robotique et philosophie de l'esprit". Un livre tout à fait en phase avec ce que nous dit Malik Ghallab dans l'interview de ce numéro.


L'équipe ASTI-HEBDO : Directeur de la publication : Jean-Paul Haton. Rédacteur en chef : Pierre Berger. Secrétaire général de la rédaction : François Louis Nicolet, Chefs de rubrique : Mireille Boris et Claire Rémy. Asti-Hebdo est diffusé par FTPresse.