@SURTITRE:RELATIONS HUMAINES

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L'évolution technologique et la conjoncture économique font émerger de nouvelles fonctions, qui offrent des opportunités aux professionnels des technologies de l'information.

La complexité des systèmes conduit par exemple à former des "cellules d'architecture" au sein des grandes entreprises. Il faut donc définir la place de ce métier, et voir comment trouver et former les architectes. Ce qui laisse ouverte nombre de questions: comment les "créer", peut-on former à ce métier, quelle part d'expérience exige-t-il?

L'intégration de systèmes et la gestion de patrimoine (de parc micros, de réseaux, et non plus seulement administration des données) prennent une importance grandissante.

D'autres fonctions émergent tout juste. Situées parfois à la périphérie de l'informatique et des télécommunications, elles peuvent néammoins intéresser les informaticiens. Citons en particulier: responsable qualité ou sécurité des systèmes d'information, communication avec les directions opérationnelles, gestion des ressources humaines informatiques.

Quant aux métiers classiques, leurs attributions se font à la fois plus larges et plus complexes. L'exploitant, par exemple, rencontre des difficultés croissantes de diagnostic des pannes, mais doit aussi améliorer ses capacités relationnelles pour dialoguer avec les utilisateurs.

Quant aux développeurs, l'arrivée de la technologie "objet" pourrait créer à leurs côtés une activité d' "assembleurs". Les progiciels applicatifs posent des problèmes analogues.

Il sera donc de plus en plus nécessaire, et difficile, de gérer non seulement des évolutions rapides mais aussi la coexistence dans l'entreprise de différents types de spécialistes, de profils et de rythmes d'évolution. Deux idées-clés se dégagent.

Il faut d'une part trouver un équilibre entre deux démarches: la prévision volontariste et le laisser faire. La première essaye de déterminer les besoins futur, les confronte aux potentiels d'aujourd'hui et construit des ponts (chemins de mobilité). Démarche rationnelle, certes! Mais, vu la difficulté de la prévision à moyen et long termes, pas toujours réaliste. La seconde laisse jouer le marché interne à l'entreprise et base sa gestion sur la mobilité des professionnels. Elle recherche des mécanismes pour faciliter la mobilité et accroître la capacité d'adaptation.

La formation des informaticiens appelle donc une ingénierie spécifique, qu'il faut organiser et définir. En n'oubliant pas un point particulièrement difficile: l'adaptation des professionnels de faible niveau.