URGENT

De Pierre BERGER Le Monde Informatique

Tel. (01) 49 04 79 30 Fax. (01) 49 04 79 04

à Minosoa Andriambololona, Caisse des dépôts et consignations

Fax. (01) 40 49 82 02

Voici le texte que nous nous proposons de publier dans notre numéro du 25/4.

Pouvez-vous nous faire part de vos observations avant demain soir jeudi 17 ?

Avec nos remerciements pour votre accueil et votre compréhension.

Pierre Berger

@DOMAINE:PIONNIERS

@SURTITRE:DEVELOPPEMENT D'APPLICATIONS

@TITRE:Visual APL à la Caisse des dépôts

@TEXTE:Dans leur niches spécifiques, certains standards gardent toute leur place. C'est le cas d'APL, par exemple. Un langage devenu rare! Mais Minosoa Andriambololona, à la Caisse des dépôts, ne l'échangerait contre aucun autre pour développer les outils de gestion de risques qu'il met à la disposition de son équipe d'analystes financiers.

@INTER:Un langage ancien adapté aux environnements avancés

@TEXTE:Il est vrai que le produit a perdu les inconvénients qui le rendaient si "exotique" à l'époque de sa jeunesse, les années 70. Comme il emploie un bon nombre de caractères spéciaux, les utilisateurs devaient disposer d'un clavier spécifique. Aujourd'hui, moyennant l'apprentissage de quelques combinaisons, le clavier le plus ordinaire suffit. La présentation a l'écran a elle aussi bien changé, le mode caractère ayant fait place aux interfaces graphiques Windows ou autre. Enfin, le mode opératoire même emploie largement les fonctions graphiques dans le nouvel environnement "Visual APL" de Dyadic systems.

Mais le langage n'est que la partie la plus techniquement informatique du développement. Dans un milieu financier, le tableur (Excel en l'occurrence) fait figure de langue naturelle pour la saisie et la communication d'une grande part des données. Grâce à ODBC, il s'intègre ici étroitement avec APL... et réciproquement. Les deux fenêtres peuvent co-exister à l'écran. Et l'on peut se demander qui pilote l'autre! Le tableur emploie le langage comme générateur de macros (mais avec une toute autre richesse fonctionnelle et puissance d'exécution). Et le langage annexe simplement le tableur comme standard élégant de présentation de résultats ou d'échange de données avec d'autres applications.

@INTER:Masquer formats, protocoles et distances

@TEXTE:La connectivité ne s'arrête pas là. Une part importante des données se trouve sur une grande machine IBM sous MVS/DB2 et, de plus en plus, sous Oracle et Unix (A terme, un gateway Oracle éliminera le passage par MVS, y compris pour les accès à DB/2). L'outil Sequelink (d'Intersolv) se charge des mises en compatibilité (middleware). Il se charge aussi des spécificités de protocoles pour mettre le service à disposition de quelque 300 personnes réparties sur dix sites (réseaux TCP/IP ou Novell Netbeui).

La plupart des utilisateurs ignorent l'existence même d'APL au coeur du système. Les développements sont le fait d'une douzaine d'ingénieurs à double compétence, financière (actuariat) et informatique autour de Minosoa Andiambololona. Lui-même vient du monde de la finance et concilie son titre de directeur d'études avec sa fonction de responsable de la cellule "système d'information, bureautique et aide à la décision" de la DBAF (Direction des affaires bancaires et financières), où il traite plus particulièrement de la gestion des contreparties.

Paradoxalement, le développement de l'informatique conduit à la généralisation des standards... mais sans éliminer complètement des outils "exotiques", pour peu qu'ils trouvent des éditeurs qui les maintiennent à l'état de l'art ainsi que leur environnement. Et, bien entendu, des utilisateurs qui en apprécient les performances spécifiques. @SIGNATURE:P.B.

@LEGENDE:Minosoa Andriambololona: "Un atelier transparent, d'Oracle à Excel, et qui gomme les distances".