@DOMAINE:PIONNIERS

@ST TOURNE:DECISIONNEL

@TITRE:La BNP étend l'usage de Business Objects

@TEXTE:Après quatre ans d'expérience, la direction des Ressources humaines de la BNP étend l'emploi de la consultation de son infocentre aux autres grandes directions opérationnelles de la banque. Ce témoignage de satisfaction, dont se félicite bien entendu le fournisseur, illustre le fonctionnement et la circulation de données aussi sensibles dans une grande entreprise. Et son évolution au fil des ans.

De mémoire d'informaticien, la DRH a toujours travaillé les données de la paye en fonction de ses besoins propres. Une petite équipe d'informaticiens, en liaison avec le "bureau d'études" se chargent de répondre aux demandes des gestionnaires de personnel qu'il s'agisse de carrières individuelles ou d'analyses collectives. Jusqu'en 1992, ils programmaient en Fortran leurs requêtes sur les fichiers du progiciel Siga-Gip, géré et exploité par la direction de l'Organisation et de l'informatique. Ces requêtes étaient traitées dans le cadre des plannings généraux de production, introduisant de sérieuses contraintes sur leur fréquence ou leurs délais d'exécution.

En 1991, un infocentre se met en place, avec une machine RS 6000 sous Oracle. Les informaticiens continuent de rédiger les requêtes, cette fois en SQL. Ils constatent "qu'ils n'arrivent pas à satisfaire à temps les demandes... et qu'une simple modification d'une requête implique un long et fastidieux travail de reprogrammation".

Business Object est alors choisi pour permettre à l'ensemble des membres du bureau d'études d'exploiter directement les données. Peu à peu, ils maîtrisent la masse des informations dont ils disposent, les restructurent, alimentent de mieux en mieux l'ensemble des directions en analyses sur leur population.

L'outil fait alors envie, et l'ABF (Activité bancaire française, c'est à dire les opérations destinées au grand public) demande à utiliser aussi le produit pour accéder aux données sur ses 29 000 personnes.

Après hésitation, les Ressources humaines acceptent que les autres directions accèdent aux données, par l'intermédiaire de l'outil de consultation et d'univers (classes) préalablement validées. Le Personnel craint en effet des interprétations divergentes à partir des mêmes chiffres, faute de précautions appropriées. Après l'ABF, ces possibilités sont étendues à la DOAT (opérations de back-office) et à la BFI (Banque et finance internationale, orientée vers les grands comptes). Il va falloir faire grossir la machine pour répondre à un nombre croissant de requêtes. Enfin, une fiche profil, définissant l'analyse de la population par métier (effectif, formation, classification, salaire, duré moyenne dans le poste...) a été remise à chaque collaborateur.

Pour les années à venir, les Ressources humaines envisagent de devenir en quelque sorte... des consultants en matière d'infocentre et d'utilisation de Business Objects, pour en étendre l'usage à d'autres types de données dans l'ensemble des directions de la Banque.@SIGNATURE:P.B.

@LEGENDE:La DRH... un consultant en matière d'infocentre.

@T ENCA1:CHIFFRES-CLES

@TEXTE:

- 55 000 personnes travaillent dans le monde à la BNP, qui réalise un PNB (produit net bancaire) de 39 milliards de F

- La direction des Ressources humaines emploie 350 personnes, dont une vingtaine se consacrent aux Etudes et à l'organisation, y compris deux informaticiens.

- 600 méga-octets sont transférés mensuellement vers la base décisionnelle, réduits à 260 Mo pour optimiser les temps de réponse.

- Le budget annuel s'élève à 2 millions de F environ.

- Le système dessert aujourd'hui 40 utilisateurs. Ce chiffre devrait prochainement atteindre la centaine.