@SURTITRE:SERVEURS OS/2 EN INFOCENTRE
@TITRE:Indosuez veut rduire la charge de ses mainframes
@CHAPO:Des serveurs de donnes orients "mtiers" vont contenir les dpenses informatiques d'Indosuez tout en offrant aux utilisateurs une information mieux adapte. Le L4G Focus facilite le dveloppement des applicatifs "infocentre".
@TEXTE:Aux antipodes des discours d'hier sur l'informatique mise au service des utilisateurs, les conomies viennent au premier plan des proccupations. Pas question pour Indosuez, par exemple, de pousser les interfaces graphiques sous Windows. Encore moins de pousser les cadres de direction vers des EIS (Executive information systems) sophistiqus. Ni mme de mettre en place la gestion lectronique des documents, dont la faisabilit a pourtant fait l'objet d'tudes par la banque.
Un seul objectif: rduire les co-ts, contenir la monte des dizaines de MF consomms chaque anne par les grands systmes centraux.
@INTER:Rpartir l'infocentre sur une dizaine de serveurs
@TEXTE:La solution: augmenter le rle de l'infocentre, le rpartir sur une dizaine de serveurs par mtiers (c'est dire ici par spcialits bancaires), implants sous OS/2 avec des dveloppements en Focus, d'Information Builders. Les co-ts de dveloppement et d'exploitation se trouvent ainsi diviss par un facteur de 2 4, indique Serge Plissier, responsable infocentre et bureautique, en se basant sur des expriences relles avec ce type de systme, et sur sept dans d'emploi de Focus dans la banque.
Cette orientation, une forme de downsizing justifi par des raison d'conomie, ne va pas sans inconvnienrs srieux.
L'architecture matrielle, d'abord, se complique. Un niveau intermdiaire de serveurs 0S/2 vient s'interposer entre les utilisateurs et le site central.
Encore pourrait-on envisager, pour l'avenir, un niveau supplmentaire de serveurs plus puisants, sous Unix. Il en dcoule une exploitation contrainte chaque nuit de volumineux dchargements des machines centrales vers les serveurs. Toujours pour gagner sur le co-t du Mips, le transfert se fait sur les formats des applications centrales de production, sous DB/2. La mise au format de l'infocentre, le L4G Focus, tourne sur les serveurs, aux heures noctures o- les utilisateurs sont absents.
Les applicatifs se voient aussi radicalement diviss en deux catgories.
D'une part les chanes de production, en informatique classique avec entres et sorties transactionnelles sous DB/2. D'autre part l'infocentre, de pure analyse et consultation, sur des donnes de la veille et sans retour d'informations ou de dcisons vers les bases centrales.
@INTER:La ranon du succs des L4G
@TEXTE:Dans une certaine mesure, ces choix architecturaux dcoulent de la facilit mme d'utilisation des langages de quatrime gnration, dont Focus est l'un des plus classiques. Introduits Indosuez en... ils ont a conduit une monte en charge rapide des sites inforamiques. A l'poque, les capacits largement dimensionnes encourageaient laisser ainsi la demande s'exprimer.
Mais, partir de 1989, l'engorgement a commenc se faire sentir. Dans le mme temps, les bnfices des banques se rduisaient et poussaient resserrer les budgets informatiques.
Ainsi, malgr la baisse des prix des ordinateurs, micros en particulier, les informaticiens en gnral et les responsables bureuatique et micro-informatique en particulier se voient contraints de limiter et de canaliser la demande. De plus, Focus, comme les autres L4G,n'est pas vraiment devenu un outil pour les utilisateurs, mais reste entre les mains de professionnels. Dans la conjoncture prsente, pas question de relancer une demande en facilitant l'accs ces outils de dveloppement.
Mais les optimistes peuvent se dire que l'avenir reste largement ouvert au dveloppement de l'informatique: pour peu que l'conomie reprenne et que les budgets se desserrent un peu, il faudra encore installer d'normes quantits de Mips avant de saturer la demande d'utilisateurs. Sans mme parler, pour l'avenir plus lointain, des charmes du multi-mdia.
@SIGNATURE:PIERRE BERGER
@LEGENDE:La rduction des co-ts conduit compliquer l'architecture, en plaant un ou plusieurs niveaux d'infocentre entre l'utilisateur final et les donnes de base.