@SURTITRE:CONSTRUCTIQUE

@TITRE:Un marché stimulé par le PowerPC et le CD-Rom

@CHAPO:Les images valsent de plus en plus vite sur les écrans des concepteurs, et le secteur est aux trois quarts équipé de micro-ordinateurs. Avec peu de connexions et encore moins d'EDI, mais déjà beaucoup de CD-Rom.

@TEXTE:A première vue, les stations de travail pour architectes offrent les mêmes fonctions que les années précédentes. Modélisation filaire d'abord, puis "rendering" (application de textures ou motifs sur les objets). Mais tout va plus vite, et peut fonctionner sur micro-ordinateur (suffisamment étoffé, bien entendu): pour ces applications à fort taux de calcul, Pentium et PowerPC se font apprécier.

@INTER:Beaucoup de PC, mais isolés

@TEXTE:Globalement, la profession affiche un taux important d'équipement micro-informatique: 76% des entreprises de BTP, 75% des maîtres d'ouvrage (collectivités territoriales, par exemple), 63% des maîtres d'oeuvres (architectes), selon une enquête du Moniteur. En revanche, la périphérie reste maigre, avec quelques exceptions: traceurs A0 (papier de 118x84cm) chez 40% des maîtres d'oeuvre, lecteurs de CD chez 25% des maîtres d'ouvrage. Quant aux logiciels, ils suivent logiquement les professions: gestion des données, de devis et descriptifs chez les maîtres d'ouvrage, logiciels techniques chez les architectes... et pour tous les classiques traitement de texte, tableur et gestion comptable.

Les postes restent pour la plupart isolés, sans connexion en réseau. A fortiori, l'EDI (échange de données informatisé) ne progresse qu'avec lenteur, malgré le soutien appuyé des autorités de tutelle par l'intermédiaire du "Plan construction architecture". Plusieurs serveurs rendent disponibles réseaux et services adaptés: Edival, Ediflex (Sligos), SGT (Bull-OTH). Cela ne suffit pas encore à faire monter l'EDI en puissance. "Même le transfert par disquette reste rare. Le télécopieur est l'outil d'échange le plus répandu", nous indique Hubert d'Erceville (La lettre des collectivités locales). Sauf sur quelques grands projets, comme la Bibliothèque de France, qui a mis en place une belle structure de communication autour d'une "armoire (électronique) à plans".

@INTER:Le CD-Rom marque des points

Le CD-Rom s'est fait sa place avec le REEF du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), installé en quelque 1000 exemplaires. Il faut dire qu'il remplace avantageusement les dizaines de classeur papier de la réglementation technique. Il est vendu en première installation pour 14 500 F hors taxes, lecteur compris avec trois mises à jour. Réabonnement annuel 2950 F. Assez loin derrière lui, la base Archi-CD de l'UNSFA et la GC-Base (génie civil) d'Apilog. Dans le même ordre d'idées, citons le catalogue de tuiles Coverland, fourni sur disquettes pour Mac ou PC (notre photo). @SIGNATURE:P.B.