@INTER:BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
@TITRE:Communiquer grce aux progiciels
@CHAPO:Le BTP fait de gros efforts pour passer l'EDI. Copltant les normes et les rseaux valeur ajoute, les progiciels interviennent pour les plans comme pour les donnes. Mais le dcollage se fait attendre.
@ENCADRE:Les plans jouent un rle fondamental dans le btiment et les travaux publics (BTP), puisque les plans vhiculent l'information de base, et la dfinition mme de l'ouvrage. La plupart des autres informations s'en dduisent: quipements et matires, travaux effectuer, plannings, devis, permis de construire et autres dossiers administratifs.
Les plans d'excution, eux seuls, couvrent une surface suprieure celle des planchers constrruits. Les circuits d'tude et d'approbation, compliqus, se parcourent en casace. Enfin, les tudes et exploitations des plans se font souvent sous la pression de l'urgence.
Pourtant, malgr une forte croissance de l'informatisation et l'apparition de produits performants, la CAO (conception assiste par ordinateur) et la communicati <autres intervenants comme les maquettistes, gomtres, contrleurs techniques, conomistes... Une petite moiti seulemnet des architectes les plus actifs est quipe.
Les bureaux d'tudes, autnonomes ou intgrs aux grandes entreprises du btiment, sont fortemnet quips. Il est faible dans les bureaux moyens, un peu plus lev dans les petits
Autocad vient en tte des logiciesl utiliss. Il couvre 70% du marpch franais, tous secteurs confondus. 0util performant de DAO (dessin assist par ordinateur), il ne comporte pas toutes les fonctiionnalits ncessaires ce secteur. Il lui manqua aussi l'orientation "objet" qui faciliterait la conception, le calcul et l'tablissement des divers documents techniques ("quantitatifs", "descriptifs").
La communication graphique, encore peu dveloppe, ne fait mme pas l'objet d'une demande soutenue. Seuls les grands chantiers y pousssent. Comme les constructeurs automobiles avec leurs sous-traitants ils imposent l'emploi d'un progiciel dtermin. Ou le passage par un RVA. Encore s'agit-il d'une tendance rcente et limite.
Ce faible dveloppement se traduit de la CAO et de la communication graphique se traduit par des pertes d'informtaion entre les intervenants: matre d'ouvrage, architecte, bureau d'tude, entrerpseises, et au sein mme des entreprises. Il oblige des resaisies et rend difficile la cohrence d'ensemble.
Pourquoi ce faible dveloppement?
Dans les phases de conception, rien pour l'instant ne remplace le coup de crayon de "l'artiste", immdiat et indfiniment mallable. Les phases ultrieures ont besoin d'une CAO en trois dimensions (3D). Les architectes auraient donc besoin de logiciels polyvalents, aptes la conception "automatise" comme au dessin facilit, y compris pour un personnel peu form. Hlas, les difficults conomiques ne leur permettent gure de s'quiper.
Une communication graphique efficace transfre une part de la charge de travail vers la source. Pour n'avoir pas besoin d'une re-saisie, le fichier d'origine doit comprendre non seulement le gaphique, mais aussi les caractristiques foncionnelles des objets : un mur doit tre dcrit comme un mur et non seulement comme une forme gomtrique. L'architecte doit consacrer plus de temps la saisie initiale de ses plans et y faire figurer toues les lments associs. Il y gagne une meilleure matrise du projet et une plsu grande facilit de traail par la suite. Mais qui paye?
Les co-ts de communication dissuadent d'utiliser les rseaux actuels. Un plan nuris reprsente de 200 000 bits un mgabit et plus. De deux cinq fois plus dans un format neutre comme le DXF. Deux solutions progressent. D'une aprt la compression des donnes (solution choisie notamment par Bull). D'autre part la transmission slective, limite aux modifications par rapport aux plans prcdents, et aux besoins spcifiques de chaque destinataire.
Enfin, le morcellement du processus de construction en phases successives, avec peu de concertaintion etnre les ntervenants successifs, limitent les besoins en communiation interactive.
Quel standard choisir? Le DXF, interface mis au point pour Autocad, a pris de ce fait une position de leader dans le secteur. Les grands chantiers l'utilisent pour l'change de plans, ainsi que le DWG, langage natif d'Atuocad. De nombreux logiciels l'acceptent. Mais chaque produit exploite diffremment ses possibilits, et l'information peut donc se perdre en passant d'un applicatif un autre. De plus, DXF continue voluer, et ne peut donc servir de norme.
Les autres standards, Iges, SET, VDA-IS et VDA-ES n'ont pratiquemnet pas pntr le secteur BTP.
Les rseaux apportent leur contribution, notamment Brio-Plans, avec son contrleur syntaxique de DXF. Mais la profession investit dans la mise au point du langage neutre SUC (systme unitaire de communication). Ce standard couvre aujourd'hui 80% des utilisations courantes. Sa structure ouverte laisse la place des complments soit gnriques soit propres un changier dtermin. Il reste convaincre les utilisateurs, qui craignent que tout langage neutre ne se traduise par des pertes d'information. Et qui redoutent aussi les co-ts de traduction et de transmission/stockage.
En attendant, Ediconstruct tudie deux messages Edifact (Condo et Condra) qui encadreraient la circulation des plans. Malgr tout, les promoteurs de Suc gardent le moral, et pense que leurs effforts "devraient permettre des progrs dterminants dan sles deux prochaines annes, en aboutissant l'entre relle de la communication graphique dans la pratique courante...".