Obediency/Obéissance

Mots associés: discipline, autorité, sado-masochisme, vertu

Mesure: degré de couplage, notes de bonne conduite

Au coeur de la question, l'obéissance

1950 PQV. OBIC

Dom Marmion, monachisme, Imitation de JC

François de Sales, gourous en général

SM, O préface de Paulhan)

Scientology, Zen, Hitler

Master/Disciple

Hier encore, la femme soumise à son mari

Idée que la démocratie est excessive.

on se choisit librement

on négocie à égalité les formes de l'amour

Il y a l'enfant qui obéit, le vieillard qui devient dépendant

La punition: afflicitive-éducactrice, dégradante.

Ici encore, avec différents rôles

- technologie efficace pour progrès, mémorisation (réflexes conditionnés), prolongement du rôle biologique, darwinien. On passe de l'apprentissage du phylum par destructiond des individus moins adaptés à l'apprentissage de l'ontos par destruction des appétits mauvais " vous avez fermé seulement les chemins qui descendent " (un élève de la Pierre qui Vire)

- jouissance de la punition pour les deux

- facilité ? d'une certaine manière, sa pénibilité justifie/pardonné l'irresponsabilité. Idée de ce fait que c'est une voie plus parfaite " ça me fait mal de te punir "

la figure centrale du Christ, dans tout l'Evangile

Cana, Faites ce qu'il vous dira

mais aussi la transgression (Sabbat)

on n'obéit pas à Satant... le Désert Jn XVII

préludes dans Ancien Testament. La Loi. Ecoute Israël

et l'obéissance jusqu'à la crois

le fils même, obéissant en tant que fils. Logiquement, le Père doit prendre un certain plaisir à la souffrance de son fils.

Obéissance comme technology efficace:

- pour la société : armée, église

- pour l'individu: protection, construction, jouisance. Mais aussi facilité, irresponsabilit, auto-destrucion

- pour le maître

Technologies de l'obéissance:

- direct/temps réel; drill

obéissance plus cérébrale d'apprendre le texte (la récitation comme obéissance)

respect de la métrique, de la méthode

par opposition, en science comme en démocrtie: ne jugez pas, refaites le calcul, l'expérience

refus du principe d'autorité

en revanche, obéir à la logique.

- le rite

- le règlement, le protocole

Extraits de : De la vertu d'obéissance in Tanquerey

Ch II Paragraphe III. De la bertu d'obéissance

Cette vertu se rattache à la justice, puisque l'obéissance est un hommage, un acte de soumission dû aux Supérieurse; mais s'en distingue parce qu'elle emporte l'inégalité entre supérieurs et inférieurs. Exposons : 1° sa nature et son fondement; 2° ses degrés; 3° ses qualités; 4° son excellence.

I. Nature et fondement de l'obéissance.

1° Définition. L'obéissance est une vertu morale surnaturelle qui nous incline à soumettre notre volonté à celle des supérieurs légitimes en tant qu'ils sont les représentants de Dieu. Ce sont ces dernières parols qu'il faut d'abord expliquer, puisqu'elles sont la base de l'obéissance chrétienne.

2° Fondement de cette vertu. L'obéissance est fondée sur le souverain domaine de Dieu et la soumission absolue que lui doit la créature.

A) Il est évident tout d'abord que nous devons obéir à Dieu.

B) Nous devons par là même obéir aux représentants légitimes de Dieu : c'est le point qu'il faut bien comprendre. a) Voyant que l'homme ne peut se suffire à lui-même pour sa culture physique, intellectuelle et morale, Dieu a voulu qu'il vécût en société. Or la société ne peut subsister sans une autorité qui coordonne les efforts de ses membres vers le b ien commun; Dieu veuet donc qu'il y ait une société hiérarchique, avec des supérieurs chargés de commander et des inférieurs qui doivent obéir. Pour rendre cette obéissance plus facile, il délègue son autorité aux supérieurs légitimes : " Non est enim potestas nisi à Deo " (Rom. XIII, I), si bien qu'obéir à ceux-ci, c'est obéir à Dieu, et que leur désobéir, c'est aller au devant de sa condamnation: " Itaquer qui resistit potestati Dei ordinationi resistit, qui autem resistunt ipsi sibi damnationem acquirunt " (rom. XIII. 2). Le devoir des supérieurs, c'est de n'exercer leur autorité que comme délégués de Dieu, pour procurer sa gloire, et promouvoir le bien général de la communauté; s'ils y manquent, ils sont responsables de cet abus d'autorité devant Dieu et ses représentants. Mais le devoir des inférieurs c'est d'obéir aux représentants de Dieu comme à dieu lui-même: " Qui vos audit, me audit... qui vos spernit, me spernit " (Luc, X, 16). Ib en voit la raison: sans cette soumission, il n'y aurait, dans les diverses communautés, que désordre et anarchie, et tout en souffrirait.

b) Mais quels sont les supérieurs légitimes ? Ce sont ceux qui sont placés par Dieu à la tête des diverses sociétés.

I) Dans l'ordre naturel, on peut distinguer trois sortes de sociétés: la société domestique ou familiale, à laquelle président les parents et surtout le père de famille; la société civile, que gouvernent ceux qui sont les détenteurs légitimes de l'autorité selon les systèmes reconnus dans diverses nations; la société professionnelle, où il y a des patrons et des ouvriers, dont les droits et devoirs respectifs sont déterminés pra le contrat de travail (Voir l'encylique de Léon XII, Rerum novarum et notre tarité De Justitiâ, où nous en faisons le commentaire).

2) Dans l'ordre surnaturel, les supérieurs hiérarchiques sont : le S. Pontife, dont l'autorité est souveraine et immédaite dans l'éEglise universelle; les Evêques, qui ont juridiction dans leurs diocèses respectifs, et, sous leur autorité, les curés et les vicaires, chacun dans les limites tracées par le Code de droit Canon. - De plus, il y a dans l'Eglise, des communautés particulières avec des constitusions et des règles approuvées par le S. Pontife ou par les Evêques, et ayant des Supérieurs nommés conformément aux Constitutions ou règles; là encore nous nous trouvons donc en face d'autorités légitimes. Par conséquent, quiconque entre dans une communauté s'engage par là même à en observer les règlements et à obéir aux Supérieurs qui commandent dans les limites définies par la règle.

C) Il y a donc des limites posées à l'exercice de l'autorité.

...

II. Les degrés de l'obéissance

1°. Les commençants s'appliquent avant tout à observer fidèlement les commandements de Dieu et de l'Eglise; et à se soumettre au moins extérieuremnet aux ordres des supérieurs légitimes avec diligence, ponctualité et esprit surnaturel.

2° Les âmes plus avancées: a) méditent avec soin les exemples que Jésus nous donne... b) Elles ne se contentent pas d'obéir extérieurement, mais elles soumettent intérieurement leur volonté, même dans les choses pénibles, contraires à leur humeur; elles le font de grand coeur, sans se plaindre, heureuses même de pouvoir par là se rapprcher plus parfaitement de leur divin modèle. ...

3° Les âmes parfaites font plus encore: elles soumettent leur jugement à celui de leur supérieur, sans même examiner les raisons pour lesquelles il commande. ...

III. Les qualités de l'obéissance

L'obéissance, pour être parfaite, doit être : surnaturelle dans son intention, universelle dans son extension, intégrale en son exécution.

... Intégrale dans son exécution et par conséquent ponctuelle, sans restriction, constante, et même joyeuse.

...

c) L'obéissance nous donne par là une sécurité parfaite; laissés à nous-mêmes, nous nous demanderions ce qu'il y ade plus parfait; l'obéissance, en nous traçant notre devoir pour chaque instant, nous monter la voie la plus sûre pour nous sanctifier.

...

Conclons par ces paroles que Dieu adresse à sainte Catherine de Sienne: " Combien douce et glorieuse cette vertu qui enferme en elle toutes les vertus! Elle a été conçue et enfantée par la charité. Sur elle est établie par pierre de la très sainte foi... Celui dont l'obéissance est l'épouse ne souffre pas, mais jouit de la paix. Les privations ne lui causent nulle affliction; car l'obéissance lui a appris à ne désirer que moi seul, qui puis, si je le veux, réaliser tous ses désirs... O obéissance, qui accomplis la traversée sans peine et arrives sans péril au port du salut! Tu te conformes au Verbe, mon Fils unique; tu prends passage sur la barque de la très sainte Croix, prête à tout souffrir plutôt que de t'écarter de l'obéissance du Verbe et d'enfreindre sa doctrine ! comme ta longue persévérance te fait grance! Si grande que tu vas de la terre au ciel, puisque c'est par toi et par toi seule qu'on le peut ouvrir " (Dialogue, Trad. Hurtaud, p. 259-60).

In Summa Theologica, Thomae Aquinatis

Iia Iiae (je pense), questin CIV. De obedientia, in sex articulos divisa

- Utrum homo debeat obedire homini

- Utrum obedientia sit specialis virtus

- De comparatione ejus ad alias virtutes

- Utrum Deo sit in omnibus obediendum

- Utrum subditi suis praelatis teneantur in omnibus obedire

- Utrum fideles teneantur saecularibus potestatibus obedire.