Sommaire : Trois questions à Coralie (copinedegeek.com) | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Entreprises : Trois questions à John Kopcke (Hypérion) | Manifestations | Lectures de vacances | Détente Spécial vacances
|
|
|
|
Asti-Hebdo vous souhaite de bonnes vacances et reprendra sa parution le 1er septembre prochain. Pour vous aider à meubler ces deux longs mois, ce numéro de fin d'année"scolaire" vous propose une rubrique "détente"particulièrement étoffée, vous suggère de reconstituer sur la plage votre environnement préféré (Il est difficile d'y obtenir une ligne ADSL, mais avec l'I-mode...) et vous conseille de visiter le site de Coralie, interviewée ci-dessous. |
Asti-hebdo : Pourquoi avoir créé un tel site ? Etes-vous des féministes passionnées ? Des opposantes aux nouvelles technologies ?
Coralie : Nous sommes tous simplement des copines de geeks. Raphaëlle et moi, qui avons fondé le site en mai 2002, étions les deux seules filles à travailler dans une équipe de développement de sites. En ce qui me concerne, je n'ai pas fait d'études d'informatique, mais de gestion. Je voulais travailler dans le secteur Communication, mais je me suis aperçu que c'était très difficile. C'est alors que j'ai découvert le web. J'ai appris toute seule HTML et un certain nombre de notions et d'outils, et je suis devenue webmaster.
Embauchée par chez.com, j'ai eu mes premiers contacts avec le milieu Linux. Nos collègues masculins nous amusaient. Tous les midis, ils racontaient la même chose. Nous, les deux filles, commencions à les prendre un peu en dérision. Et puis Raphaëlle est sortie avec un geek, et moi aussi. Nous nous sommes dit : puisqu'ils sont tous pareils, nous allons monter un site. Cela va les dérider un peu, les faire rire. J'ai acheté le nom de domaine en septembre 2001. Nous avons mis un certain temps à nous décider à le lancer vraiment. Et puis nous avons rencontré d'autres filles qui étaient dans le même milieu. L'idée les a tout de suite emballées, et nous avons démarré le 22 mai.
Le site a tout de suite rencontré le succès. Nous ne nous y attendions pas du tout. Nous pensions que nos copains iraient y faire un tour, et s'en lasseraient au bout d'une dizaine de jours. Mais il atteint aujourd'hui les 4000 pages vues par jour, en moyenne. Pourtant, nous n'avons fait aucune publicité, ni aucun travail systématique de référencement. Nous allons mettre en ligne le site en anglais (traduction faite par des gens de langue anglaise)...
Nous sommes aujourd'hui neuf filles, en comptant les deux fondatrices, qui collaborent de façon permanente à la rédaction. D'autres nous envoient des articles de manière plus ponctuelle. Au début, je préparais les pages sans aucun outil spécialisé. Puis nous sommes passés sous Spip, qui nous a vraiment changé la vie. En effet, au départ, les membres de l'équipe me donnaient les pages sous un peu tous les formats, il fallait que fasse différentes manipulations et copier-coller pour les intégrer au site. Maintenant elles accèdent directement au site, et font les articles comme elles veulent. Pourtant plusieurs d'entre elles ne connaissent rien à l'informatique.
S'il n'y a que des filles dans l'équipe, c'est que l'objectif est bien défini par le nom même du site. Mais nous sommes ouverts à tous ceux qui vivent avec des geeks. Nous n'avons rien contre les couples homosexuels. Nous sommes totalement open.
Quand aux geeks, ils nous demandent souvent d'ouvrir un espace pour leur droit de réponse. Nous avons fait des essais, il suffirait qu'ils écrivent. Mais ils ne le font pas. Il y a même eu un essai de site copaindecopinedegeek.com. Mais il n'a jamais vraiment vécu. On voit bien que c'est des hommes. Un peu feignants. Cela les amuse cinq minutes, puis après c'est trop de travail, ils ne vont pas au bout de leur projet.
En fait, il y a tout de même un garçon qui coopère à notre site. C'est un ami, spécialiste de romans photos. Il en publie sous le pseudonyme connu de "L'irrésistible Luk". Il en fait aussi pour nous, où vous pouvez d'ailleurs me trouver en photo ! Et l'hébergement est assuré par le copain d'une des filles de l'équipe. Il pensait que cela ne serait rien du tout à mettre sur son PC. Et puis l'importance du nombre de visites l'a obligé à revoir sa configuration. Mais nous n'avons tout de même toujours pas besoin de recourir à un hébergeur professionnel.
A.H. : Créer et faire vivre un tel site, cela ne pose pas de problème de couple ?
Coralie : En fait, nos copains sont contents de l'existence de ce site. Il leur a permis de déculpabiliser. Nous avons reçu des mails qui disaient "Depuis que j'ai montré le site à ma copine, cela va mieux. Il lui a permis de se dire qu'elle n'est pas toute seule dans son cas". Pour les filles, cela leur permet de relativiser certaines choses. Elles se disent, "ils sont tous pareils". C'est vrai que cela peut poser des problèmes de vivre avec un informaticien passionné qui passe son temps sur un ordinateur.
Et puis les geeks adorent notre façon d'écrire, le ton que nous avons adopté. Cela les remet un peu en cause, les critique. Mais ce n'est pas méchant. D'ailleurs autrement, ils pourraient nous dire : "Si vous n'êtes pas contente d'être avec un geek, vous n'avez qu'à vous casser". Et puis, un geek est quelqu'un de gentil, un peu débile d'une certaine façon, une peu coupé du monde. Ce n'est pas un "nerd", tellement fasciné par sa machine... qu'il ne peut pas avoir de copine ! Au départ, geek et nerd étaient des termes tous deux assez méprisants, presque synonymes. Mais le succès de la Silicon valley a valorisé les passionnés d'informatique. On peut donc être fier d'être geek. Alors que nerd a pris un sens nettement péjoratif. On pourrait presque traduire geek par "hacker", qui a le même sens aux Etats-Unis. Mais en France, il a une connotation franchement négative, c'est pourquoi nous avons choisi geek pour notre site.
A.H. : Votre site est une sorte de recherche-action ? Vous considérez-vous un peu comme une chercheuse ?
Coralie. : Cela dépend. Quelle recherche ? J'aime l'aspect sociologique de notre travail. Mine de rien... nous faisons un travail sérieux. Et quand nous voyons passer des livres de sociologie sur l'informatique, nous les achetons. par exemple L'Éthique hacker et l'esprit de l'ère de l'information (http://www.exils.fr/hacker/), de Pekka Himanen (Editions Exils). Et, aux rencontres mondiales du logiciel libre, je m'occupe du thème sociétal. Nous avons eu des contacts avec des étudiants en sociologie qui font des mémoires sur le milieu informatique. Jusqu'à présent, sans avoir eu de retour sur le résultat de leurs travaux. Nous devenons un peu des expertes en geek. D'ailleurs, si vous tapez le mot sur google, vous nous trouvez en tête. En fait, j'aime bien cette communauté, surtout l'informatique libre. Je connais mal le monde windows.
Par ailleurs, la presse informatique s'intéresse à nous: Linux magazine, Le monde informatique. Et même l'Express. Nous sommes assez souvent choisis dans les sélections du genre "le site de la semaine", par exemple Novamag, Psychologie magazine. Chronicart a fait un dossier entier sur les geeks, et m'a interviewée (numéro de février-mars dernier). Enfin, je rédige une chronique mensuelle (4000 caractères) dans le magazine L'informaticien, qui existe depuis novembre dernier, sur le thème des geeks. Dans ce cadre, j'ai le libre choix du sujet.
Faire une thèse ? Ce qui est sûr, c'est que telles que nous sommes là, en équipe, nous nous amusons énormément. Et nos copains aussi.
Propos recueillis par Pierre Berger
Jean-Chistophe Lonchampt (Intel), interviewé dans notre numéro 121, nous signale que le laboratoire belge avec lequel il coopère sur les technologies du silicium est l'Imec et non l'I-Make. Avec nos excuses.
Communiqué. Spécif, l'association des universitaires et chercheurs en informatique de France, décerne chaque année un prix scientifique récompensant une excellente thèse en Informatique. Un jury d'universitaires et chercheurs, présidé par Michel Cosnard sélectionnera parmi les thèses soutenues au cours de l'année universitaire, celle qui recevra ce prix. En outre, le jury pourra également distinguer, s'il le souhaite, d'autres thèses en plus de celle à laquelle le prix sera décerné.
La remise officielle du prix se fera au cours de l'Assemblée Générale de Spécif. A cette occasion le récipiendaire se verra remettre un chèque de 1500 euros et chacun des autres lauréats un chèque de 500 euros. Tous seront également invité à présenter leurs travaux à l'ensemble de la communauté Informatique présente au congrès Spécif en janvier 2004.
L'objectif de ce prix est de dynamiser et motiver de jeunes chercheurs en les récompensant, et de faire connaître à l'ensemble de la communauté informatique ces excellents travaux de recherche. Les candidats au prix Spécif seront considérés comme candidats à la nomination par l'Inria pour le prix Cor Baayen de l'Ercim, sous réserve de remplir les conditions de candidature à ce prix.
Peut se porter candidat tout étudiant ayant soutenu son doctorat d'Informatique entre le 01/10/2002 et le 31/07/2003. Date limite de dépôts des candidatures : 1/9/2003.
Tous renseignements sur le site de Specif . Contact : Michel Riveill
Claudie Haigneré, ministre de la Recherche, lance l'appel à propositions "Usages de l'Internet" doté d'un budget de 1,2 millions d'euros. Les dossiers sont à déposer avant le 31 juillet 2003.
Le terme courriel a été adopté et publié par la
Commission générale de terminologie au
Journal
officiel du 20 juin.
On lira avec intérêt le
commentaire de la commission (Cogeter, pour les intimes). A la rentrée
prochaine, nous interviewerons à cette occasion Philippe Renard, président
de la Commission spécialisée de terminologie et de néologie
de l'informatique et composants électroniques.
Un point sur le rassemblement qui s'est tenu à l'Unesco la semaine dernière est en ligne sur le site de l'Amue
C'est Aymeric Renou qui fait écho, dans Le Parisien du 24 juin, à un communiqué de Bouygues. "Ce sont les fonctions les plus gadget qui sont utilisées : sonneries à télécharger sur son mobile, images à utiliser comme fonds d'écran".
L'Unesco a mis en ligne son Mémorandum explicatif relatif à l’avant-projet de déclaration internationale sur elles données génétiques humaines. En annexe liste des institutions consultées.
Assistance intelligente à la recherche d'informations. par Eric Gaussier et Marie-Hélène Stéfanini. Ce traité est destiné principalement au monde de la recherche et de l'industrie. Il s'agit de rechercher de l'information disponible sous des formes multiples, en faisant appel aux différentes disciplines concernées et notamment au traitement automatique des langues.
Les arrêts-tendance de l'informatique. par Alain Bensoussan et Jean-François Forgeron. L'ouvrage recense quelque 70 décisions françaises rendues en matière informatique depuis un peu plus de vingt ans. Chaque décision est commentée, en prenant en compte le contexte technico-juridique des questions soulevées et assortie d'une analyse de tendance.
Confiance, réputation, sécurité. R. Falcone, S. Barber, L. Korba, M. Singh (Eds.) : Trust, reputation, and security : theories and practice Aamas 2002 international workshop, Bologna, Italy, July 15, 2002. Selected and invited papers
Géométrie, morphologie, infographie. T. Asano, R. Klette, C. Ronse (Eds.) : Geometry, morphology, and computational imaging 11th international workshop on theoretical foundations of computer vision, Dagstuhl Castle, Germany, April 7-12, 2002. Revised papers
Analyse d'image. J. Bigun, T. Gustavsson (Eds.) : Image analysis 13th scandinavian conference, SCIA 2003, Halmstad, Sweden, June 29 - July 2, 2003. Proceedings
Graphiques "intelligents". A. Butz, A. Krüger, P. Olivier (Eds.) : Smart Graphics 2003. Third international symposium on smart graphics, SG 2003, Heidelberg, Germany, July 2-4, 2003. Proceedings
Recherche d'information dans les images . E.M. Bakker, T.S. Huang, M.S. Lew, N. Sebe, X.S. Zhou (Eds.) : Image and video retrieval second international conference, CIVR 2003, Urbana-Champaign, IL, USA, July 24-25, 2003. Proceedings
Reconnaissance de représentations à base de graphes. E. Hancock, M. Vento (Eds.) : Graph based representations in pattern recognition 4th IAPR international workshop, GbRPR 2003 York, UK, June 30 - July 2, 2003. Proceedings
Ingénierie de la toile. J.M. Cueva Lovelle, B.M. González Rodríguez, L. Joyanes Aguilar, J.E. Labra Gayo, M. del Puerto aule Ruiz (Eds.) : Web engineering international conference, ICWE 2003, Oviedo, Spain, July 14-18, 2003. Proceedings
Ensembles flous. T. Bilgiç, B. De Baets, O. Kaynak (Eds.) : Fuzzy sets and systems - IFSA 2003. 10th International Fuzzy Systems Association World Congress, Istanbul, Turkey, June 30 - July 2, 2003. Proceedings
Espace d'échelle, fractales (Traduction sous réserves) .L.D. Griffin, M. Lillholm (Eds.) : Scale space methods in computer vision 4th international conference, Scale-Space 2003, Isle of Skye, UK, June 10-12, 2003. Proceedings
Biométrie audio et vidéo. J. Kittler, M.S. Nixon (Eds.) : Audio- and video-based biometric person authentication. 4th International Conference, AVBPA 2003, Guildford, UK, June 9-11, 2003. Proceedings
Cognition spatiale. C. Freksa, W. Brauer, C. Habel, K.F. Wender (Eds.) : Spatial cognition III. Routes and navigation, human memory and learning, spatial representation and spatial reasoning. Sommaire
Méthodes agiles. M. Marchesi, G. Succi (Eds.): Extreme programming and agile processes in software engineering 4th International Conference, XP 2003, Genova, Italy, May 25-29, 2003. Proceedings
Simulation chirurgicale et modélisation des tissus mous. N. Ayache, H. Delingette (Eds.) : Surgery simulation and soft tissue modeling international symposium, IS4TM 2003, Juan-Les-Pins, France, June 12-13, 2003. Proceedings
Intergiciel. M. Endler, D. Schmidt (Eds.): Middleware 2003 ACM/Ifip/Usenix international middleware conference, Rio de Janeiro, Brazil, June 16-20, 2003. Proceedings
Test des systèmes de communication. D. Hogrefe, A. Wiles (Eds.) : Testing of communicating systems 15th Ifip International conference, TestCom 2003, Sophia Antipolis, France, May 26-28, 2003. Proceedings
Calcul scientifique numérique et symbolique. F. Winkler, U. Langer (Eds.) : Symbolic and numerical scientific computation Second international conference, SNSC 2001, Hagenberg, Austria, September 12-14, 2001. Revised Papers
Logiciel auto-adaptatif. R. Laddaga, P. Robertson, H. Shrobe (Eds.) : Self-adaptive software second international workshop, IWSAS 2001, Balatonfüred, Hungary, May 17-19, 2001. Revised Papers
Agents et calcul pair-à-pair. G. Moro, M.
Koubarakis (Eds.) : Agents and peer-to-peer computing first international
workshop, AP2PC 2002, Bologna, Italy, July 15, 2002.
Revised
and Invited Papers
et
G. Moro, M. Koubarakis (Eds.) : Agents and peer-to-peer computing first
international workshop, AP2PC 2002, Bologna, Italy, July 15, 2002.
Revised
and Invited Papers
Technologies améliorant la protection des données personnelles. R. Dingledine, P. Syverson (Eds.) : Privacy enhancing technologies second international workshop, PET 2002, San Francisco, CA, USA, April 14-15, 2002. Revised Papers
Théorie des langages. M. Ito, M. Toyama (Eds.) : Developments in language theory 6th international conference, DLT 2002, Kyoto, Japan, September 18-21, 2002. Revised Papers
Les inscriptions pour le colloque du 2 juillet sur la mise en place du LMD dans les universités françaises sont ouvertes sur le site de l'Amue.
La Maison des universités a mis en ligne des supports de présentation
du séminaire
du 16 mai sur le thème "Valoriser les informations financières
pour aider à la décision"
Sur le site de l'EPI : http://www.epi.asso.fr, noter en particulier les articles
:
- De l'image mécanique à l'image numérique, J. Béziat
- Le courriel, pour un tutorat de proximité, J. Béziat
- Imagexpo, un dialogue interculturel, G. Garçon
- Construire une séquence pédagogique utilisant un logiciel de
simulation de gaz, F. Chauvet
Malgré les efforts des institutions concernées, les sites scolaires peuvent être atteints par des images pornographiques, comme cela s'est passé récemment dans une école parisienne, selon un article de Florence Deguen, dans Le parisien du 25 juin. Interrogé, le ministère a répondu : "Dans les collèges et lycées, les connexions passent par un serveur académique qui filtre les sites illicites ou dangereux. Dans les écoles, en fait, ça dépend des mairies. Et même si des consignes ont été données pour que les connexion passent par le serveur des inspections académiques, les écoles utilisent généralement Wanadoo ou Club internet, comme les particuliers... Et comme elles doivent activer elles-mêmes les filtrage, il peut arriver qu'elles ne les paramètrent pas correctement".
Le texte d'orientation du colloque de Poitiers a été adopté par la CPU plénière du 19 juin 2003.
Version actualisée du dossier "La R&D en France en 2000".
Le tableau "dépenses intérieures par nature de charge - Année
2000" pour le secteur des administrations a été actualisé
dans l'ensemble des fichiers
proposés en
téléchargement
L' Institut de perfectionnement à la gestion de la recherche (IPGR) du CNRS lance un appel à candidatures auprès des directeurs scientifiques, du secrétaire général et des directeurs des directions fonctionnelles afin de constituer la promotion "dirigeants potentiels" 2003-2004. Les dirigeants potentiels sont des cadres supérieurs ayant des capacités à accéder à des fonctions de plus grande responsabilité dans un avenir proche et qui ont encore au moins quinze ans d’activité professionnelle devant eux.
La date limite de dépôt des candidatures était fixée au 25 juin 2003. Les candidatures seront soumises au Comité de direction du CNRS, qui en arrêtera la liste définitive. Consulter le site de l'IPGR. Pour en savoir plus, contacter Roger Miglierina, directeur de l'institut.
L'Inria et le conseil régional Nord - Pas de Calais ont signé un protocole de coopération pour développer la recherche dans les Stic. Ils s'associent, avec l'appui des acteurs académiques de la région, pour contribuer au développement de la recherche et des Stic dans la région : ensemble, ils s'engagent à déployer les moyens nécessaires au développement d'Inria Futurs (unité de recherche implantée à Lille).
Ce protocole, signé pour une durée de 4 ans, "doit contribuer à développer une recherche scientifique d'excellence au plan national et international, tant pour attirer des chercheurs de haut niveau que pour permettre aux chercheurs en place de s'investir dans des projets ambitieux pour répondre aux nombreux défis scientifiques que posent les Stic".
Pour ceux qui souhaitent participer au 6eme PCRD, le site Cordis a mis en ligne
un moteur de recherche qui
leur permet d'entrer leurs mots-clés et de les rechercher dans les appels
à propositions
Le site offre aussi
- un glossaire spécifique
(nouveaux instruments, projets intégrés, subventions à
l'intégration, coûts éligibles, ...) :
- des indications sur les
données
financières (Draft financial guidelines for indirect actions of the
Sixth framework programme). (en PDF)
Par ailleurs Jean-Luc Clément, directeur des relations internationales du CNRS, introduit le numéro de juin de La lettre de systèmes d'information du CNRS, sur le thème "Des outils pour l'Espace européen de la recherche". Le numéro comprend surtout des données pratiques sur les ressources actuellement disponibles, mais Jean-Luc Clément nous donne aussi un peu à rêver, en espérant que les financements nécessaires lui parviendront :"Au siège du CNRS, il suffira ainsi de quelques ordres sur le clavier de mon ordinateur pour identifier les laboratoires susceptibles de participer au projet, m'informer sur leurs publications et leurs brevets, estimer les ressources disponibles et associer les meilleurs d'entre eux".
Asti-hebdo : Quelle image voulez-vous donner de votre entreprise aujourd'hui ?
John Kopcke : Nous sommes un des leaders du BPM (business performance management) et nous apportons à nos clients, mesure de performance et capacité de prédiction. Le fait d'avoir choisi ce concept en 2002 comme "parapluie" de nos divers outils et applications nous a bien réussi. Cette notion vient du marché. C'est une expression que nous préférons à celle du Gartner group, qui parle de corporate management et que nous trouvons trop restrictif. Notre R&D travaille sur de nouveaux concepts autant que sur de nouvelles technologies, et nous participons à des forum sur ces concepts, à des réunions académiques et d'entreprises pour déterminer comment mieux générer la performance.
A.H. : Quels sont, en 2003, le niveau et l'orientation de votre R&D?
J.K. : Nous y consacrons 15% de notre chiffre d'affaires (qui a atteint 492 millions de dollars en 2002), et y affectons 435 de nos collaborateurs (sur un total de 2200).
La R&D vise le développement d'applications de budgétisation et de consolidation financière, et à un travail sur l'efficacité de la plate-forme taillée pour ces applications. Nous ne nous limitons pas à notre propre base de données multidimensionnelle, mais étudions les principaux logiciels disponibles sur le marché. Les sujets de notre recherche sont les applications et la meilleure façon de répondre aux besoins des entreprises. Nous nous intéressons par exemple aux conséquences des normes IAS et de Bâle II pour les entreprises européennes. D'un point de vue technologique, nous cherchons à fournir les plus grandes possibilités aux applications clientes, la plus grande flexibilité et la plus grande évolutivité. Nous avons pour partenaires en R&D, la plupart des intégrateurs de systèmes de globaux (SAP, PeopleSoft, Oracle), et l'une de nos principales sources d'information est le transactionnel.
Certes, nos technologies sont toujours Olap (online analytical processing), mais le monde met aujourd'hui l'accent sur les solutions et l'économie plus que sur la technologie de l'information. Nous nous attachons aux problèmes économiques et aux nouvelles régulations des affaires pour répondre aux changements du marché. Le marché et les clients répondent positivement à cette démarche, et ils ont une compréhension très fine de nos concepts.
A.H. : Comment faire pour rester constamment innovant ?
J.K. : - Nous combinons recherche et développement et plaçons nos personnels les plus innovants dans les équipes produits. Nous les rapprochons de la communication avec les clients. Nous essayons de prévoir à trois ans, ces trois ans étant revus chaque trimestre. Nous sommes prudents. Des modèles économiques comme les "dotcom" qui paraissaient tellement prometteurs ont aujourd'hui disparu !
Propos recueillis par Mireille Boris
Chrisine Peressini, dans 01 Informatique du 20 juin, inteviewe François Blanc, directeur des systèmes d'information du groupe Valeo : "Après le partage mondial des bonnes pratiques, François Blanc s'attelle aujourd'hui au chantier de l'amélioration du contenu des documents électroniques."
À la demande de Jean-Paul Delevoye, ministre de la fonction publique,
de la Réforme de l'Etat et de l'aménagement du territoire, la
Datar a présenté le 18 juin une étude sur "L'état
des régions dans la société de l'information" qui
se veut être un premier état des lieux complet de la France numérique.
Cette étude "compile pour la première fois l'ensemble des
données sur ce sujet en dressant l'état du déploiement
des réseaux de télécommunications, l'état de la
concurrence et de la diversité technologique ainsi que les projets des
collectivités territoriales en matière de télécommunications
et l'usage des TIC au sein des PME." Lire le
communiqué. Consulter l'étude
Tant pour le caractère éclaté de leurs entreprises que pour des raisons de facilité d'enseignement, les services de formation du transport investissent volontiers dans la simulation et l'e-learning. C'est ce qu'explique une article du magazine Transport et technologies, numéro de mai/juin 2003 (trois pages).
Le bulletin de Gencod EAN France consacre son numéro de mai-juin au thème "De la nécessité des standards globaux", et parmi eux bien sûr au standard de codes à barres GTIN (ex EAN 13), spécialité de Gencod.
- Afia
- Afig
- Afihm
- ASF
- ACM Sigops
- Atala
- Atief
- Cigref
- Creis
- GRCE
- Gutenberg
- Inforsid
- Specif
Le thème du cerveau presqu'enfermé en lui-même et sauvé par les technologies de la communication n'est pas tout à fait nouveau. Alain Fustec et Catherine Verschoore, par exemple, en avaient traité dans Le prisonnier du cybermonde (Editions Naturellement, 1999). Un des personnages de Neal Stephenson, dans Le samouraï virtuel (Robert Laffont 1996). Original : Snow crash, 1992) s'est trouvé d'autres solutions. Les autres ouvrages de cet auteur peuvent aussi nourrir les réflexions estivales des informaticiens et autres sticiens : L'âge de diamant (sur les nanotechnologies. Editions Rivages 1996), et les trois tomes de son Cryptonomicon (récit historico-fantastique du traitement des codes secrets à l'époque de Türing).
Toujours sur le thème du cerveau enfermé, on peu remonter au sarcastique Génies en boite de Fritz Leiber (Presses de la cité 1983. Original : The silver eggheads 1961). Au contraire, pour la description précise de ce qu'a vécu un handicapé de ce type, on lira Le scaphandre et le papillon de Dominique Bauby (Bernard Laffont 1997). On peut aussi visiter le site des handinautes.
Pour autant, le thème est puissamment renouvelé par Bernard Werber (auteur de la série "Les fourmis") L'ultime secret, récemment sorti en Livre de poche (Albin Michel 2001). Ici l'on plonge aux confins interdisciplinaires (si l'on peut se permettre le thème en SF) de l'informatique, de la psychiatrie et des neurosciences, pour atteindre... mais je ne vous dévoilerai pas le secret.
Pour l'instant, l'ouvrage n'est disponible qu'en version anglaise. Il n'y est guère question d'informatique dans le dernier ouvrage de JK Rowling. Mais le succès de cette série, avec ses très longs textes (900 pages pour Harry Potter and the order of the Phoenix , éditions Bloomsbury) et son absence radicale d'illustrations, prouve que le petit écran n'a pas définitivement dissuadé les jeunes de la lecture au sens le plus traditionnel. Le tirage de l'édition anglaise est de 13 millions d'exemplaires.
Malgré son poids, pourquoi ne pas l'emporter à la plage pour se changer un peu, et rester dans le vent ? A condition d'avoir encore l'esprit assez jeune pour se laisser prendre par cet univers magique.
Si vous voulez tout de même travailler pendant ces vacances, gérez
ambitieusement vos connaissances... la littérature se fait abondante
sur le thème. Outre les références surtout françaises
qui figurent déjà dans le Dictionnaire de l'Asti (à la
rubrique "Connaissances" ), et après l'interview de Christophe
Binot dans notre numéro AH No 119,
vous pouvez relire l'ouvrage de référence, contesté aujourd'hui
par les gourous : The knowledge creating company, d'Ikujiro Nonaka et Hirotaka
Takeuchi (OUP, 1995). Ils distinguent trois perspectives :
- épistémologie : théorie de la connaissance (sous jacente),
- ontologie : ce qui existe dans le domaine ou le système considéré,
- "temporel" : fonctionnement du système considéré
du point de vue du temps ou d'un processus.
Parmi les auteurs à la mode, qui promeuvent "The new knowledge
management", notons Joseph Firestone et Mark McElroy; qui viennent de publier
simultanément (tous deux chez Butterworth-Heinemann) :
- Key issues in the new knowledge management, de Firestone et McElroy,
- Enterprise information portals and knowledge management.
Si votre budget ne permet pas ces acquisitions, on trouve plusieurs grands textes de ces auteurs sur le web, par exemple Corporate epistemology; de McElroy. C'est avec un peu de surprise que nous français, dans une approche pourtant typique du pragmatisme américain, découvrons des références systématiques à de grands théoriciens comme Kuhn et Popper.
Mais qu'est-ce que la connaissance ? Contrairement à la distinction couramment faite en France, il ne s'agit pas d'opposer l'information (qui peut être traitée par les machines) des connaissances (qui appartiennent en propre aux humains, même s'ils peuvent se faire aider par des machines). McElroy fait deux distinctions :
- subjectif/objectif ; la connaissance subjective est celle des humains (il dit aussi "implicite") ; la connaissance objective est constituée par les documents, les ordinateurs et plus généralement des artefacts (il dit aussi "explicite");
- information/connaissance ; l'information devient connaissance au
terme d'un processus de production :
. elle s'explicite en "revendications de connaissance" (nous traduisons
ainsi, faute de mieux, "knowledge claims"),
. ces revendications doivent être validées par une phase cruciale
d'évaluation (KCE, knowledge claim evaluation), qui fera le tri entre
les erreurs, la simple information, et les "revendications" valables,
. celles-ci sont alors intégrées au fonds de connaissances de
l'entreprise.
Par ailleurs, il faut noter la montée des normes et standards en gestion des connaissances (KM standards), dont David Skyrme dresse un panorama, non sans une pointe d'ironie ("The nice thing about standard is that they are so many to chose between") mais en concluant à l'anglo-saxonne : "In the end, the market will decide".
Sur ces thèmes, si la passion vous prend, votre moteur de recherche favori vous donnera facilement de quoi vider le bac de papier de votre imprimante. .
Une grosse rubrique pour ce numéro de vacances. Et pour tous les goûts. Comme d'habitude, pour cette rubrique, il nous a été impossible d'identifier les auteurs des documents. Si l'un deux se manifeste, nous ne manquerons pas soit d'indiquer les références nécessaires, soit de supprimer le document concerné.
Que faire des vieilles disquettes 3 pouces 1/2 ? Des antennes wi-fi ! Des antennes wi-fi .
Disclaimer : la rédaction d'Asti-Hebdo ne garantit pas le fonctionnement de l'appareil, n'a pas de hot line à l'intention des développeurs utilisant cette technologie de pointe, et ne prend aucune responsabilité quant aux dommages de tous ordres qui pourraient découler de son utilisation, qu'il s'agisse des matériels et logiciels environnant aussi bien que de la carrière des audacieux innovateurs.
Voilà au moins une technologie qui marchait bien, comme nous le révèle cette image d' ATT
Un bon logiciel d'anti-crénelage suffira-t-il à remettre cet avion en piste ?
"Einkaufen", une jolie utilisation d'un logiciel de présentation, et une publicité non rémunérée pour une marque... mais le résultat mérite le détour (c'est le cas de le dire). Les féministes auront raison de se plaindre, mais elles ont dans ce numéro une place de choix avec l'interview de Coralie.
Il a couru un dessin sur... ce genre de thème dans les années 1970. Nez sensibles d'abstenir, mais ce n'est pas méchant.
Avec cette souris, vous aurez toujours maman sous la main.
Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau a midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe a huile. Ils la frottent. Un génie s'en échappe et leur déclare : "D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous en aurez un chacun".
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant : "A moi, à moi! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie." Et pouf, l'employée de bureau disparaît aussitôt.
Le représentant s'avance a son tour : "A moi, à moi! Je veux siroter une pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves!" Et pouf, le représentant disparaît.
"C'est a toi" , dit le génie en regardant le directeur du personnel. "Je veux que ces deux la soient de retour au bureau après le déjeuner."
(communiqué par Michel Chevrier)
Ce qui suit est une explication pour les gens qui n'avaient pas tout compris
au film....accrochez vous ! NDLR :
1. Ceux qui n'auraient pas compris l'explication sont autorisés à
aller voir le film et à passer au retour un oral de rattrappage.
2. Avec nos excuses à l'Académie française pour certains
anglicismes non autorisés.
Matrix est en fait une métaphore du plus grand des combats : Linux contre Windows. L'univers réel est Linux : univers assemblé de bric et de broc, pas très clean, difficile d'y vivre mais au moins c'est gratuit. A l'inverse, la matrice est propre, clean, mais la vie a un coût, il faut y vivre en esclave et on n'y a aucun vrai choix.
La matrice doit être rechargée régulièrement, comme Windows car un bug arrive toujours : c'est Neo (Windows, doit être rechargé régulièrement, car un bug arrive toujours). Windows s'upgrade a chaque nouveau chargeement, en espérant comprendre ce bug, mais on aura beau aller sur le site Microsoft pour faire ses mises a jour, le bug arrivera toujours : c'est la prophétie !
Mais il existe un autre monde, un monde qu'1% des gens utilise, un autre OS: c'est Linux/Zion.
Smith est un anti-virus/bug payant, qui est censé arrêter Neo. Mais Neo le contre car il n'a pas a respecter les règles de Windows, et il trouve une faille et s'y engouffre : il cracke Smith. Et que fait un programme payant quand il a été cracké ? Il se multiplie sur des réseaux peer-to-peer, ce qui explique les multiples Smith.
Mérovingien est un shareware : il dit qu'il va donner le Key Maker a Neo, mais finalement, quand on en a vraiment besoin, il ne fait rien et demande à être enregistré (sa question "pourquoi vous le voulez", répétée plusieurs fois, est en fait une demande d'enregistrement que Neo et ses amis ne comprennent pas). Sa copine est aussi un shareware a caractère érotique qui, comme ce type de shareware, n'hésite pas a donner un baiser de force (une sorte de pop up "free ride").
Le Key Maker c'est facile : ce n'est qu'un CD Key generator qui permet de passer les protections de Windows.
L'immeuble où est l'architecte ne vous rappelle-t-il pas l'immeuble de Microsoft ? A l'intérieur se trouve celui qui a créé Windows/la matrice : Christophe Lambert, non je dec..., Bill Gates. Vous avez remarqué comment ce type est énervant ? Il vous rappelle pas un Bill Gates vieux ? C'est la qu'on a la révélation : les machines sont contrôlées par Bill Gates qui a créé la matrice/Windows et de fil en aiguille a pris le contrôle du monde.
Linux existe car il est nécessaire en cas de crash de Windows (vu qu'il interviendra forcément). Bill Gates a donc gardé quelques ordinateurs sous Linux pour survivre a ce crash : et quand il a survécu (le reload), il peut détruire Zion et dire au bug/Neo de la reconstruire.
Si les Sentinelles sont arrêtées par Neo, c'est parce qu'elles sont des programmes de Windows qui essayent d'interagir avec Linux, et que se passe-t-il dans ce cas là ? Hé bien elles plantent lamentablement... (Neo ne fait rien). Pour ceux qui répondront "mais pourquoi les sentinelles ne plantent pas quand elles attaquent d'autre agents de Zion", et ensuite qu'elles plantent aussi quand elles les attaquent, mais en faisant aussi planter la personne attaquée (la preuve : il y autant de sentinelles que d'habitants de Zion, car chaque sentinelle ne peut tuer qu'une personne avant de planter), Neo ne plante pas car il a une part de code de Windows en lui (étant un bug de Windows a la base).
Quelques indices qui PROUVENT que j'ai raison :
- la première action de Neo pour échapper aux agents, c'est de
sortir par la fenêtre de son bureau, c'est une métaphore pour dire
que Neo doit sortir de Windows/fenêtre - dans Matrix 2, Trinity manque
de se faire tuer en étant défenestrée : elle va être
sortie de Windows (et donc effacée par un anti-virus) ;
- encore une métaphore : Morpheus s'échappe de l'immeuble de Matrix
1 en sautant par la fenêtre/Windows (il s'échappe de Windows) ;
- le combat sur l'autoroute oppose trois camps : les Freewares (Morpheus et
Trinity), les Sharewares (les jumeaux) et les programmes payants (les agents).
Si ce combat se passe sur l'autoroute, ce n'est pas un hasard : c'est une métaphore
pour symboliser les autoroutes de l'information (Internet) et le combat perpétuel
de ces trois modes de programmes sur Internet :
- pour passer de la matrice/Windows a la réalité/Linux, il faut
passer par un téléphone, et donc par une ligne téléphonique,
et donc par Internet (donc on passe d'une machine a une autre).
Enfin, quelle va être la fin de 'Matrix Revolutions' ? Déja, il va y avoir une attaque massive de Smith et donc de logiciels pirates (car le trop grand nombre de logiciels pirates tue la création de nouveaux logiciels, encore une métaphore), et après un superbe duel, Neo va finalement lui donner le coup ultime : le "Whatthefuckdoyouthinkyouredoing" (une attaque très ancienne de jiu-jitsu), ce qui aura pour effet de décupler Smith en des tonnes de fausses copies inutiles, ce qui le tuera.
Finalement, Linux et Windows vont s'unir (les révolutions des matrices/OS), pour créer : Winux (ou Lindows, au choix), l'OS ultime qui ne peut planter.