Hebdo No 132. 10 novembre 2003

Sommaire : Trois questions à Ron Locklin (The MathWorks) | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | La recherche en pratique | Entreprises | Manifestations | Détente


"Notre force tient au caractère intégré de notre plate-forme, de ses modules spécialisés et de ses interfaces."

Trois questions à Ron Locklin

Director, Industry marketing The MathWorks

Asti-hebdo : The MathWorks... êtes-vous spécialisés dans le logiciel mathématique ?

Ron Locklin : Notre spécialité, c'est le logiciel de "control design" et la conception des systèmes de conduite de procédés. Nous proposons dans ce domaine nos plates-formes de base Matlab/Simulink, complétées par un certain nombre de boites à outils (toolboxes) et de composants (blocksets).

Nos clients principaux, ceux qui font l'essentiel de notre chiffre d'affaires, sont des développeurs, ingénieurs et chercheurs en milieu industriel. Nous nous adressons à six principaux secteurs économiques tels que l'aérospatial et la défense, l'automobile, les communications et l'électronique, l'ingénierie biomédicale et bioinformatique, la finance et l'éducation.

Cependant, en nombre d'utilisateurs, les universités et les établissements d'enseignement représentent un chiffre plus important que l'industrie. Et je ne tiens compte que des utilisateurs que nous connaissons officiellement. Dans certains disciplines, on peut considérer que nous sommes la plate-forme standard pour l'enseignement de la conception des systèmes.

Notre force tient à l'ensemble intégré de notre plate-forme et de ses interfaces, qui permettent de répondre à des demandes très différentes. Nous pouvons accepter en entrée aussi bien des bases de données que des images. Nous pouvons intégrer du code à nos développements aussi bien que fournir du code s'intégrant à d'autres projets.

Le schéma ci-dessous joint les trois grandes phases d'utilisation de notre plate-forme et de ses modules spécialisés. Une partie de nos utilisateurs travaille exclusivement dans la partie gauche du schéma. Nos outils leur servent à concevoir et à tester de nouveaux algorithmes, de nouvelles solutions. D'autres au contraire, en particulier dans les secteurs de la communication électronique ou de l'automobile, utilisent surtout nos produits pour développer du logiciel pour les systèmes enfouis (embedded). Ce n'est donc plus directement notre code qui sera déployé dans les produits finaux, mais les fonctions développées pour les circuits intégrés (comme le 555 de Motorola) grâce à nos générateurs de code.

Autre cas encore, la finance ou la biologie ont besoin de solutions ergonomiques, adaptées à des utilisateurs qui ne soucient pas directement d'algorithmes mathématiques, mais veulent disposer d'outils directement exploitables dans leur activité (Il est vrai que la situation évolue, on a vu par exemple émerger assez récemment le concept d'ingénierie financière). Ici, un point essentiel est de savoir importer des données de type varié à partir de banques existantes, de fichiers Excel pour la finance ou encore d'images pour les biologistes.

A.H. : Comment s'organisent vos activités de développement ?

R.L. : Nous employons 1200 personnes dans le monde entier, dont 400 sont des programmeurs et 200 font du contrôle de qualité. Il ont, pour la plupart, une formation d'ingénieur, souvent avec un doctorat. Malgré l'importance de ces effectifs, nous devons en permanence faire des choix parmi tous les développements possibles. L'un des rôles de l'équipe que j'anime est de comprendre comment travaillent les industriels des différents secteurs, et d'en déduire les fonctionnalités nouvelles que nous devrions développer à leur intention.

Nos produits incorporent en effet les lois de nombreuses disciplines, la physique principalement. Par exemple notre module aéronautique comporte toutes les équations qui sont utilisées par les ingénieurs de cette spécialité (degrés de liberté, poussée ascensionnelle). Des fonctions comme l'aérodynamique, développées au départ pour le secteur aérospatial, sont aujourd'hui utilisées pour la conception automobile. La bio-chimie devient maintenant pour nous un marché très important, en particulier son volet quantitatif.

Nous n'avons pas délocalisé nos activités de développement. Nous employons des professionnels venant d'un grand nombre de pays et ils travaillent tous à notre siège de Boston.

A.H. : Comment les utilisateurs, en particulier les enseignants et chercheurs, peuvent-ils acquérir vos produits ? Envisagez-vous de les proposer sous forme de composants ou de services web ?

R.L. : Nos produits sont surtout disponibles sous Windows, Unix ou Linux. Le prix d'une version de base est de l'ordre de 2400 euros pour un poste de travail industriel, 700 euros pour un universitaire, et beaucoup moins encore pour un étudiant.

Nous les commercialisons de manière classique, mais avec une grande variété de tarification des licences, adaptées aux différents types d'utilisateurs et d'applications. Nous les vendons directement dans les pays les plus importants pour nous (nous avons sept filiales). Nous passons par des distributeurs dans certaines régions comme l'Asie ou l'Amérique latine. Nous travaillons aussi avec des partenaires (voire avec nos concurrents), pour fournir des solutions dans des domaines spécialisés, ou dans des disciplines comme la modélisation discrète, qui nous est moins familière que la modélisation mathématique traditionnelle (Cependant notre langage Matlab est un véritable langage de programmation).b

La prestation de services est une activité importante, principalement sous forme de conseil et de formation. Cependant les services web ne font pas partie de notre activité première.

Enfin, précisions que notre version d'origine est en anglais et n'existe que dans une seule autre langue, le japonais. Même sans avoir un très bon niveau en anglais, les équipes qui utilisent nos produits maîtrisent suffisamment cette langue pour se sentir à l'aise avec nos outils et notre documentation.

Propos recueillis par Pierre Berger
Version modifiée le 13 novembre


Actualité de la semaine

Du "free" à l' "open", un éclatement du "libre"

Comme l'annonce 01 Net, " Novell met la main sur Suse Linux. L'ancien champion des serveurs de réseaux locaux a conclu un accord de rachat de la société allemande Suse, éditrice d'une des principales distributions Linux. Novell approfondit ainsi son ancrage dans l'Open Source, et lorgne les services associés."

Les réactions sont diverses dans le monde du "libre", qui pourrait en quelque sorte éclater entre deux tendances :

Manifestation devant l'Assemblée nationale

Le 14 novembre, l’Assemblée nationale débattra du budget de la recherche scientifique. Les syndicats SNTRS-CGT, SNPCEN-FSU, Snesup-FSU, SNCS-FSU, CGT-CEA, SGEN-CFDT (CNRS, Inserm, IRD), SNIRS-CGC, SNPTES-UNSA appellent à manifester. Rendez-vous à 10 heures, à Paris au métro Assemblée nationale, en province devant les préfectures.

Art numérique au Salon d'automne

Le Paris ACM Siggraph Professional and Student Chapter organise une soirée (17h-21h) le vendredi 21 novembre au Salon d'automne, porte d'Auteuil à Paris avec projections sur écran de 5 mètres carrés à diodes.


Théories et concepts

Le sigle à la mode : ILM

Si vous avez consulté notre dictionnaire avant la parution de ce numéro, vous n'avez pu y trouver le sigle ILM. Et même à ce jour, une visite sur un moteur de recherche vous orientera vers Installation de laboratoires médicaux, Indusrial light and magic ou Institute for leadership and managemnet et non pas vers ce que les service commerciaux des fournisseurs de mémoirs veulent nous faire connaître, l'Information lifecycle management, autrement dit la gestion du cycle de vie de l'information. EMC et Storagetek, notamment, cherchent à lancer ce nouveau concept pour mieux se positionner sur ce nouveau marché. Il fallait bien dépasser les débats quelque usés sur les avantages respectifs du NAS (Network attached storage) du SAN (Storage area network). Comme le déclare Frédéric Dussart (PDG d'EMC France) à François Jeanne (Le Monde informatique du 7 novembre) : "Nous changeons pour aider à l'émergence de véritables projets autour du stockage". Voilà au moins qui est clair, et qui n'exige pas de recours à la récursion partielle et primitive pour passer de la prise de contact à l'envoi de la première facture. Mais, par les temps qui courent, nos économies ont plus besoin d'affaires qui tournent que de concepts génialement novateurs. P.B.

Connaissances ouvertes

Une bonne partie du numéro spécial d'Upgrade consacré aux «connaissances ouvertes» est maintenant disponible en français. On y accède sur le site d'April.

XML et web services

Le forum Intégration XML et web services se tient au Cnit (Paris la Défense) les 26 et 27 novembre. Programme et inscriptions.

RPV pour les réseaux étendus

Les RPV (réseaux privés virtuels, anglais VPN, Virtual private network) sont dans le vent. En particulier : RVP IP et RPV Internet "s'imposent peu à peu, face aux technologies traditionnelles du WAN, de l'ATM et le relais de trames" (Le Monde informatique du 7 novembre 2003).

UML 2

Les langages de modélisation ne font pas des petits aussi vite que les systèmes d'exploitation commerciaux. Une version 2 d'UML est cependant en cours de test, signale Olivier Rafal dans LMI du 7 novembre. La nouvelle mouture est plus complète, plus ouverte et plus étendue vers les applications. L'article fait rappel des dates :

Optimisation du revenu

L'ouvrage d' A. Capiez Yield management. Optimisation du revenu dans les services (Hermès/Lavoisier) a pour premier mérite de proposer une traduction de ce terme anglais le plus souvent utilisé tel quel dans les textes français. Voici comment il le définit en présentant son ouvrage :

  "Le yield management a pour objectif de maximiser les recettes de l'entreprise de service. Il identifie des segments de marché, en évalue les potentialités et fixe des prix. Il crée des règles de réduction de tarifs et de déplacement pour établir un processus avancé de réservation. Il en contrôle l'efficacité et la mise en oeuvre. Il assure la gestion de la capacité disponible par une tarification et une offre de services adaptée à la spécificité de chaque segment identifié.
  Apparu dans le transport aérien après la dérèglementation de ce secteur, le yield management s'est étendu à l'hôtellerie puis à un grand nombre de services (transport de marchandises, location de voitures, industrie, télécommunications, activités de loisir, médias), car les résultats financiers qu'il apporte sont réels.
  Ce livre décrit clairement ses fondements méthodologiques et stratégiques. Les grands modèles de gestion des capacités utilisés dans le transport aérien et l'hôtellerie sont présentés, accompagnés de nombreuses applications chiffrées et d'exercices corrigés. Enfin, il propose une approche concrète pour mettre en oeuvre de façon efficace un tel système. "

On trouvera des considérations intéressantes à ce sujet dans les ouvrages :

Techniquement (en particulier à lire ce qu'en dit Hubert Tardieu), on pourrait dire que la possibilité du yield management émerge à partir du moment où la puissance des systèmes d'information permet d'appliquer rapidement des algorithmes sophistiqués à de très gros ensembles de données. Par exemple (c'était une des possibilités du projet Socrate de la SNCF), on pourrait faire chaque nuit la synthèse de la totalité des informations recueillies pendant la journée dans l'ensemble du système de la réservation, et fournir dès le lendemain matin une tarification optimisée applicable pendant cette journée.

Dans le domaine financier, yield management se traduit par "gestion de taux", comme l'indique le site de la commission de terminologie.


Enseignement

Le site officiel du C2I

On trouvera en http://c2i.education.fr/ le site officiel consacré au Certificat informatique et internet (C2i)®. Celui-ci a été créé dans le but de développer, de renforcer et de valider la maîtrise des technologies de l' information et de la communication par les étudiants en formation dans les établissements d'enseignement supérieur.

Il comprend deux niveaux :

NDLR. On notera que les objectifs sont sensiblement différents de ceux du PCIE.

Enseignement à l'étranger

"Quel avenir pour l'enseignement français à l'étranger ?", c'est le titre d'un rapport du Conseil économique et social signé par Bernard Cariot, qui traite notamment du problème de l'attractivité de l'enseignement supérieur français. Le document (PDF). Signalé par la Diffusion Paris 7.

Normalisation et patrimoine éducatif

Crepuq-Novasys met en ligne le document : "La description normalisée des ressources : vers un patrimoine éducatif". Page de présentation. (où l'on trouvera un pointeur pour télécharger le document intégral en PDF). Au sommaire :


La recherche en pratique

Formez vous à la gestion de la recherche

Pour faire avancer la recherche française, on peut tout à la fois aller manifester le 14 novembre devant l'assemblée nationale que se former aux bonnes techniques de gestion. L'Institut de perfectionnement à la gestion de la recherche (IPGR) invite à visiter son site pour en découvrir les nouvelles rubriques, notamment une page "actualité" et des éléments d'information détaillés sur les prestations de l'institut : organisation, objectifs et publics des différents séminaires.

Recherche et développement aux Etats-Unis

La Mission pour la science et la technologie de l’ambassade de France aux États-Unis diffuse une étude qui regroupe quelques données sur la recherche et développement (R&D) américaine. En forte croissance ces dernières années, celle-ci est davantage financée par les industries que par le gouvernement fédéral. L’industrie est d'ailleurs au centre des investissements, elle en effectue la quasi-totalité et est "le principal acteur de la recherche financée par le gouvernement fédéral.". Consulter le rapport.


Entreprises

Intelligence homme-véhicule-infrastructure

Le Forum "systèmes et logiciels pour les NTIC dans les transports" aura pour thème, le jeudi 11 décembre prochain, "La distribution de l'intelligence homme-véhicule-infrastructure". Le programme.

Rappelons que ce forum, Institué sur l'initiative du laboratoire Gretia (Génie des réseaux de transport et informatique avancée) de l'Inrets et organisé avec le concours du CMSL (Centre pour la maîtrise des systèmes et du logiciel) du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), le Forum a pour vocation de constituer un lieu de rencontre, au travers de séminaires, conférences et tables rondes, pour les différents acteurs du monde des transports concernés par l'utilisation et l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).


Manifestations

Textes, musique, logiciels : les nouveaux biens publics sont immatériels

La fondation Les temps nouveaux , l'April, la FIPR, l'initiative EUCD.Info et temPS réels organisent à l'Assemblée nationale une conférence sur le thème des biens communs informationnels, le jeudi 4 décembre 2003 de 14 heures à 19 heures. Programme et texte détaillé. Entrée libre, inscription préalable obligatoire auprès de Ludovic Penet.

Présentation sommaire par les organisateurs :

De la publication en ligne d'articles scientifiques aux forums de discussion, du partage de fichiers vidéo et musicaux aux logiciels libres, un nouveau type de bien public, les biens communs informationnels, est en train d'émerger en réaction à l'érosion du domaine public. A travers eux, l'idée s'impose aujourd'hui que le partage est plus favorable à la création et à la diffusion de la culture et des savoirs que le verrouillage.

Encore faut-il que l'émergence de ces nouveaux biens communs ne soit pas tuée dans l'oeuf par le renforcement continuel des droits de propriété intellectuelle, qui permet aux entreprises les plus riches et les mieux dotées de s'assurer le contrôle de larges pans des productions futures.

Alors que le parlement européen a rappelé par un vote récent que le logiciel n'est pas brevetable en tant que tel, alors que le parlement français s'apprête à transposer la directive « EUCD », l'objectif de la conférence « Textes, musique, logiciels : les nouveaux biens publics sont immatériels » est de contribuer à la reconnaissance du développement des biens communs informationnels comme un enjeu politique majeur.

À l'invitation de Christian Paul (député, ancien ministre), Jean-Claude Guédon (Professeur à l'Université de Montréal, spécialiste de la circulation économique des savoirs) et Philippe Aigrain (ancien chef de secteur « Technologies du logiciel et société » de la Commission Européenne) expliqueront ce que sont les biens communs informationnels, leur genèse, leurs tenants et aboutissants. Philippe Aigrain, Loïc Dachary (de la section française de la Fondation du Logiciel Libre), Christophe Espern (de l'initiative EUCD.INFO), Robin Gross (de la fondation « IP Justice ») et Ian Brown brosseront ensuite un panorama du contexte juridique actuel et de l'une des principales menaces : la transposition de la directive européenne « EUCD ».

Utilisation de B et de B événementiel à Siemens Transport Systems

Didier Essamé (Siemens) fera un cours d'une journée sur l'utilisation de B et de B événementiel à Siemens Transport Systems. Ingénieur et docteur en informatique, il a travaillé sur le métro de New-York et participe actuellement à la conception de celui de Barcelone, en utilisant la méthode B. La journée est ouverte à tous les intéressés (Merci de prévenir à l'avance Henri Habrias). Les transparents

Droit et informatique

2e Journée "Droit et Informatique" à Nantes. Présentation

Identification sans contact

Le jeudi 27 novembre de 13 h 30 à 17 h 30 au lycée Jules Verne (Mondeville, près de Caen) a lieu une conférence sur l'électronique communicante : identification sans contact pour toutes les entreprises concernées par le contrôle de production, le flux de marchandises ou le contrôle d'accès et de sécurité. Cette manifestation est organisée par Jessica Ouest et le lycée Jules Verne, en collaboration avec l'Ensicaen, le Réseau de développement technologique de Basse-Normandie, la Chambre régionale de métiers et Gravir. En savoir plus .

Manifestations des associations fondatrices de l'Asti

- Afia
- Afig
- Afihm
- Afrif
- ASF - ACM Sigops
- Atala
- Atief
- Cigref
- Creis
- GRCE
- Gutenberg
- Inforsid
- Specif


Détente

Après le simulateur de vol, le simulateur de non-vol

Nous présentons nos excuses à toutes les personnes physiques ou morales qui pourraient se reconnaître dans le document ci-contre. Il ne pourrait s'agir que d'une coïncidence tout à fait indépendante de notre volonté.

Cependant rappelons que la législation sur les marques nous oblige à préciser que Microsoft, SudRail, La CGT et FO sont des appellations protégées contre tout usage non autorisé par les détenteurs. Et que par ailleurs, le concept de grève étant de nature à relever de la brevetabilité, actuellement à l'étude par la Commission européenne, il n'est pas certain que les organisations syndicales aient à l'avenir le droit d'utiliser ce terme à l'occasion de leur manifestations revendicatives, sauf à verser à la firme de Redmond les droits prévus par la législation américaine (et donc de facto mondiale) sur la propriété industielle.

Heureusement, on nous signale que les promoteurs du logiciel libre envisagent de réaliser une version "open" de cet applicatif... et de ses applications. Il faut s'attendre à de vifs, mais néammoins chaleureux débats entre les diverses tendance du mouvement "free".

Enfin, une source autorisée proche des instances dirigeantes du Medef nous a laissé entendre que l'organisation patronale serait plutôt favorable à la diffusion de ce logiciel sur les intranets de ses membres, la simulation d'une grève sur les ordinateurs de l'entreprise étant, malgré ses inconvénients, beaucoup moins coûteuse qu'une grève véritable.


L'équipe ASTI-HEBDO : Directeur de la publication : Jean-Paul Haton. Rédacteur en chef : Pierre Berger. Secrétaire général de la rédaction : François Louis Nicolet, Chefs de rubrique : Mireille Boris, Claire Rémy et Armand Berger. Asti-Hebdo est diffusé par l'Inist.