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Sommaire : Trois questions à Catherine Garbay (CNRS) | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Manifestations | Le livre de la semaine | Détente
"L'interdisciplinarité doit développer des formes "fortes", à partir de ruptures ou de déséquilibres perçus. Et ne plus différencier "sciences dures" et "sciences molles", exprimant ainsi une évaluation qui conduit à des formes instrumentales de partenariat. "
Catherine Garbay : Ce qui m'intéresse, dans la science, c'est la transversalité, et la qualité des rencontres interdisciplinaires qu'elle appelle, à condition de ne pas en rester à des relations superficielles, c'est la profondeur des questions qu'elle pose à tout chercheur sur ses méthodes de travail. Je me sens questionnée, en particulier, par les sciences humaines et sociales, avec leurs méthodes de travail profondément différentes des sciences de l'ingénieur.
C'est dans cet esprit qu'à la demande de Francis Jutand j'ai participé au lancement des réseaux thématiques pluridisciplinaires, sous l'angle des interactions humaines dans leur triple dimension biologique, cognitive et sociale et dans leurs relations aux médiations techniques induites par les Stic. Les réseaux les plus directement concernés vont du domaine "arts et Stic" aux EIAH (environnements informatiques pour l'apprentissage humain) en passant par la réalité virtuelle ou augmentée, la communication gestuelle et iconique au delà du verbal, l'accès aux biens culturels grâce à la numérisation, sans oublier les questions "informatique et droit" et la logique des usages.
Pour moi, toutes les sciences interviennent à trois niveaux : les théories, les modèles, la pratique expérimentale. Et l'interdisciplinarité doit elle aussi se pratiquer à ces trois niveaux. J''ai horreur des termes "sciences dures", "sciences molles". J'y vois une catégorisation essentiellement masculine. Et cette distinction exprime une échelle de valeurs : le dur, c'est ce qui est beau, ce qu'il faut promouvoir. Le mou, c'est ce qui n'est pas viril et qui, par conséquent est moins sérieux, moins important.
Cette dichotomie conduit fréquemment à des formes "ancillaires" ou "instrumentales" de partenariat, suscitant des rapports d'inféodation ou de dépendance. Il convient au contraire de développer des formes fortes d'interdisciplinarité, qui ne se décrètent pas, mais s'instaurent à partir de ruptures et de déséquilibres perçus.
S.H. : Mais pourquoi alors revendiquer pour les Stic un rôle central dans l'interdisciplinarité ? N'est-ce trop demander pour une discipline (qui peine d'ailleurs à se définir comme science), mais que ses promoteurs classent résolument au rang des "sciences dures", à tout le moins des "sciences de l'ingénieur"?
C.G. : Pour plusieurs raisons. La première est factuelle : à l'heure d'Internet, les technologies informatiques prennent une place considérable dans les relations des humains avec tous les artefacts techniques, mais aussi entre les humains eux-mêmes. Et tout particulièrement entre les scientifiques. Des tensions nouvelles surgissent, qui mettent en cause profondément le statut même des systèmes techniques, des humains, de leur environnement.
La deuxième tient à la puissance de modélisation que permettent les Stic. Et cette puissance, à un niveau intermédiaire entre la théorie et la pratique expérimentale proprement dite, a aujourd'hui un impact sur toutes les sciences, y compris les mathématiques, où l'on voit évoluer les idées et les pratiques traditionnelles sur la notion centrale de preuve. L'impact est important aussi en biologie et bien entendu dans toutes les sciences humaines et sociales. De ce fait, les Stic ont un devoir particulier de pratiquer en leur sein des formes fortes d'interdisciplinarité.
Mais je reconnais qu'il y a dans mes positions actuelles des aspects contradictoires, au moins en apparence, et qu'il faudra travailler encore pour les résoudre ou les dépasser.
S.H. : La conjoncture actuelle permettra-t-elle de poursuivre des investigations comme celles que vous menez ?
C.G. De fait, la situation actuelle de la recherche scientifique en France conduit à se préoccuper davantage de sa gestion, de la rationalisation de son fonctionnement. On risque de s'attacher moins à la substance scientifique pour elle même, et de sacrifier des efforts de transversalité que certains ont pu juger un peu exubérants. Mais je fais confiance aux communautés. L'interdisciplinarité a fait naître de grands espoirs, et je suis convaincue qu'ils ne seront pas déçus.
Propos recueillis par Pierre Berger
A l'appel du Collectif "Sauvons la Recherche" et de l'ensemble des
organisations syndicales, entre 20 et 25 000 personnes ont manifesté
à travers Paris le 19 mars jusqu'à La Madeleine. Cette manifestation
était remarquable par le nombre et par la qualité des animations.
A la suite de la dispersion, il est fait appel à renforcer et élargir
le mouvement vers les différentes composantes de la société.
De nombreuses manifestations ont eu lieu également en région.
Le SNCS appelle, dès le 23 mars, à 9 h au Collège de France,
les personnels à venir soutenir les directeurs de laboratoires démissionnaires
convoqués par le Directeur général du CNRS.
SNCS. Syndicat national des chercheurs scientifiques (FSU).
Dominique Dardel présentera ce jeudi 25 mars son projet Mini net. http://igenerator.net/index.php/MiniNet Il s'agit de permettre l'accès au Web dans les foyers pour moins de 400 euros, avec un accès immédiat, sans formation particulière, un système et des logiciels libres, un terminal discret, et une sauvegarde personnalisée sur clé USB... c'est le projet Mini Net, qui s'adresse à ceux qui se trouvent du mauvais côté de la fracture numérique.
Un système et des logiciels libres, sécurisés, préconfigurés,
correspondant aux principales fonctions souhaitées : navigation et messagerie
électronique (Mozilla), traitement de texte & Tableur (Open Office.org).
Un terminal discret, silencieux
Une sauvegarde personnalisée sur Clé USB.
Nota. Rappelons que les réunions du Club de l'hypermonde sont normalement réservées à ses membres. Si vous souhaitez participer à celle-ci, mettez un courriel à son président, Marc Robichon . Le site du club
Trois autres administrateurs, déjà élus en décembre
dernier, composent toujours le bureau :
- Bernard Lang, Vice-Président
- William Famy, Vice-Président
- François Désarménien, Trésorier
Visant à développer la communication, notamment dans les milieux scientifiques, Le Club Presse Ouverte regroupe des associations et des médias spécialisés qui souhaitent mutualiser leurs systèmes de diffusion.
Dans un premier stade,
- chaque membre qui le souhaite envoie des messages (courriels de 10 à
25 lignes) aux autres membres ;
- chaque membre, à sa discrétion, diffuse les messages ainsi reçus
sur ses propres listes de diffusion.
Un moteur de diffusion est en cours de réalisation pour passer à un deuxième stade, automatisant ces opérations pour alléger la tâche des opérateurs mais aussi pour éviter le doublonnage, toujours mal perçu par des destinataires très sensibles au spam.
Ce Club est lancé en partenariat par les associations Gerbert (éditrice du magazine web Stic-Hebdo (Sciences et technologies de l'information et de la communication), Credible (qui regroupe des experts en EDI, échange informatisé de données) et avec le soutien de l'Asti (fédération des sociétés savantes d'informatique).
Pour participer, envoyez un message à Michel Chevrier, animateur du projet.
Personne n'est sorti vainqueur de la course de voitures automatisées organisée samedi dernier par le Pentagone. L'Armée, qui souhaite disposer à l'horizon 2015 de véhicules terrestres entièrement autonomes, avait décidé de ce "Grand Prix" afin d'ouvrir le champ de ses recherches au grand public. Le gagnant devait se voir récompensé d'une somme d'un million de dollars pour avoir fait parcourir à une voiture sans pilote (et non téléguidée) une distance de 230 km dans le désert californien de Mojave en moins de 10 heures. Aucune restriction n'avait été donnée quant au type de véhicules et les participants ont donc transformé camions, voitures tout terrain et autres berlines. Chaque équipe a reçu, deux heures avant la course, les coordonnées de 2600 points correspondant à un trajet prédéfini par les responsables de la compétition. Sur les vingt-cinq candidats inscrits pour cette expérience, dix ont été recalés lors des phases éliminatoires. Restaient donc quinze sur la ligne de départ. Mais seuls quatre véhicules, bardés d'électronique et de capteurs en tout genre, ont pu franchir les premiers kilomètres. Les autres ont rencontré des ennuis mécaniques ou encore des "sorties de routes" fatales. La meilleure performance a été réalisée par l'équipe de la Carnegie Mellon University de Pittsburgh (Pennsylvanie) dont l'engin baptisé Sandstorm a parcouru 11,9 kilomètres. Le titre quant à lui a été remis à l'année prochaine.
Source : Mercury news d'après les services l'ambassade.
Les constructeurs automobiles planchent actuellement sur un problème récurrent de la conduite en voiture : les angles morts. Plusieurs solutions techniques sont en cours de test, dont celle de Ford qui propose d'installer un détecteur de métal de chaque côté des véhicules, à l'arrière. Si la présence d'une autre voiture est repérée dans l'angle mort, une petite lumière s'allume dans le rétroviseur et un son retentit pour avertir l'automobiliste. Mais le dispositif n'est pas encore totalement efficace. En effet, la proportion de métaux dans les carrosseries se fait désormais de moins en moins importante. Certaines voitures sont même entièrement constituées de plastique ou de fibres de verre. De quoi rendre les alertes muettes ! Par ailleurs, l'influence des champs magnétiques sur la sensibilité des capteurs est très différente selon que l'on se trouve au Texas ou en Nouvelle- Angleterre. Enfin, l'appareil a encore du mal à distinguer deux voitures qui se suivent dans l'angle mort.
Toutes ces difficultés ne semblent pourtant pas rebuter les ingénieurs de Ford qui espèrent équiper les premières voitures de leur système d'ici 3 à 4 ans, pour un prix ne devant pas excéder les 100 dollars.
Source Latimes d'après les services de l'Ambassade.
- 3 milliards d'euros sur 3 ans ou 20 milliards d'euros tous les ans ? Les
deux.
- Sciences et technologies de l'intelligence en Europe. La Berezina. Comment
s'en sortir ?
- Forum de France culture sur l'avenir de la recherche. Questions évoquées,
questions non évoquées
- Les superordinateurs et la course au pétaflop
- Robots japonais de nouvelle génération. Stratégies et
opportunités.
- Interview de Pierre Rabischong.
- A la découverte des missions martiennes en cours (MER et MEX)
- Vivant, l'actualité des sciences et débats sur le vivant : une
nouvelle revue en ligne.
- 2010 Futur virtuel. par Malo Girod de l'Ain (M2 éditions)
Pour s'abonner : http://www.kiosqueist.com/wwsympa.fcgi/subrequest/automates-intelligents-html
Début 2004, à l'invitation de l'Aful, les associations du logiciel libre et les principales organisations syndicales de l'éducation (FSU, Unsa-Education, SGEN-CFDT, FERC-CGT, Snalc, Sud-Education) se sont réunies pour définir une politique de développement de l'informatique dans l'éducation nationale qui soit libre de toute ingérence commerciale.
Ces organisations ont décidé de mener une campagne commune sur les questions de fond :Cet article vient d'être récemment mis en ligne sur le site de l'EPI.
Dans sa lettre de mars, Euro-Aptitudes, qui commercialise en France le PCIE (passerport de compétences informatique européen) http://www.pcie.tm.fr indique les chiffres suivants au niveau européen : 13,2 millions de tests passés pour 3,5 millions de candidats dans 135 pays et en 32 langues. Nouveaux pays entrants: Oman, Andorre, Vietnam, Singapour, Chine
En France, une formation vient d'être mise en place par le Groupement national pour la formation automobile (GNFA), l'organisation nationale chargée des formations de la Branche Professionnelle des Services de l'Automobile. Avec 40 000 professionnels formés par an, 300 formateurs, 14 centres de formation et 21 agences régionales, le GNFA fournit des prestations de haute qualité, ciblant les besoins de la profession.
Par ailleurs, Cerf 3, le centre de formation du Greta de Calais vient de faire passer 40 PCIE aux salariés d'une grande société de dentelles de la région Nord Pas de Calais. Quatre groupes de stagiaires ont été constitués pour suivre des formations sur les logiciels Word, Excel et Power Point d'une durée totale de 90 heures, avant de valider celles-ci avec le passeport européen.
Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.
Le Laboratoire Paragraphe, la cellule "Veille Scientifique et Technologique" de l'INRP, l'"Informatique pour tous" et la Bibliothèque universitaire de l'Université Paris 8 proposent la journée d'étude sur le thème : "Bibliothèques Numériques" le 8 avril 2004 de 9h30 à 17h à l'Université Paris 8 - Saint-Denis (Salle B106, Batiment B, 1er étage)
Bibliothèque électronique, bibliothèque virtuelle, bibliothèque universelle, ...la bibliothèque de demain qui se profile déjà aujourd'hui se devra d'être hybride ; continuer d'une part à proposer des dispositifs d'archivage et d'accès traditionnels, qui depuis des lustres ont démontré leur efficience, imaginer d'autre part de nouveaux moyens de stockage, d'identification, et de recherche d'une information de plus en plus numérisée, de plus en plus difficile à identifier et qui à l'instar du document numérique ne s'attache non seulement plus à une forme mais se dote de plus en plus fréquemment de contenus adaptatifs.
Cette journée d'étude au travers d'interventions extrêmement variées nous permettra de faire le point sur l'offre de contenus numérisés ou numériques, l'organisation des connaissances dans une bibliothèque numérique, les interfaces usagers, la médiation humaine, etc.
Organisation : Fabrice Papy (Université Paris VIII - Lab. Paragraphe) et Ghislaine Chartron (INRP/Cellule veille scientifique et technologique Attention, la journée est gratuite mais le nombre de places est limité. Nous vous remercions de vous inscrire en remplissant le formulaire disponible à l'adresse : laboratoire Paragraphe
Le ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche lance la première Fête de l'internet scientifique, du 29 mars au 2 avril prochain. Une dizaine de stands permettront au public de découvrir des "réalisations et projets en matière d'internet scientifique." Des cours et des conférences sont également programmées. "L'ensemble des webmestres de sites d'organismes, sites éducatifs, journalistes scientifiques, journalistes internet, est invité à passer l'un des soirs de la semaine, ainsi que tous ceux qui sont intéressés à la promotion de la science sur internet."
La manifestation se déroulera au ministère, 1, rue Descartes, dans le 5e arrondissement. Toutes les infos sur le site du : du ministère. Source : CNRS SG Hebdo
Colloque international. les 19 et 20 mars, organisé par le Creca (Centre de recherches d'esthétique du cinéma et des arts audiovisuels) http://www.creca.org/
Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Amphithéâtre Richelieu, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris 19 mars 2004 de 14h00 à 21h30 20 mars 2004 de 9h30 à 21h30
Le programmeur interprète-t-il l'oeuvre selon le désir de l'artiste, la crée-t-il en partie ? Quelles sont les pratiques artistiques induites par la programmation ? Le programme doit-il entrer dans les critères de jugement esthétique d'une oeuvre faisant appel à l'ordinateur ? La part essentielle du travail de programmation dans la création des oeuvres informatiques exige que l'on s'interroge sur ses enjeux esthétiques. Le travail critique que ce colloque propose de développer reviendra sur quelques notions fondamentales tout en explorant de nouvelles pistes de réflexion. Durant ces deux journées, des théoriciens, des programmeurs et des artistes exposeront leur approche du sujet. Ces conférences alterneront avec la présentation d'oeuvres. Les artistes invités montreront des créations dans lesquelles la programmation fait l'objet d'une recherche spécifique. Ils expliciteront, à cette occasion, quelques aspects de leur travail sur le code. Chaque présentation sera suivie d'un débat avec le public. Deux tables rondes consacrées à "l'hacktivisme" et à "l'esthétique de la programmation" complèteront ce programme.
Colloque ouvert à tous. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. En raison de l'application du plan Vigipirate, l'accès à l'amphithéâtre Richelieu est limité aux étudiants et aux personnels autorisés. Il est donc recommandé, aux personnes extérieures à l'université qui désirent assister aux conférences, de s'inscrire à cette adresse : Inscriptions mailto:creca.poa.inf@voila.fr
Les PME, voire les TPE (très petites entreprises) sont un terrain à la fois favorable au développement des technologies de l'information (par leur réactivité et leur ouverture aux opportunités technologiques nouvelles) et défavorable, du fait de la modicité de leurs moyens. Deux ouvrages viennent récemment de leur être consacrés : TIC et PME, des usages aux stratégies, sous la direction de Martine Boutary (L'Harmattan 2003) et Les NTIC en petites entreprises, (coordonné par Alexande Mallard), Hermès-Science 2004. Le deuxième est un peu plus récent et cite d'ailleurs le premier en bibliographie.
Les deux ouvrages sont composés de la même manière, par une suite d'articles dont une grande partie est inspirée par des enquêtes directes sur le terrain, ce terrain étant souvent abordé par l'analyse de sites web. Dans les deux cas, il s'agit de travaux de sociologie ou d'analyse stratégique et non pas d'analyses technologiques des moyens mis en oeuvre ou de budgets affectés à l'informatique. Et l'on aboutit à un certain nombre de typologies de PME, qui pourraient servir notamment à des consultants, voire aux dirigeants de PME eux-mêmes, pour définir leurs propres choix stratégiques. Mais les petits patrons, de toute évidence, ne sont pas la cible visée par ces travaux qui s'adressent plutôt à la communauté de recherche elle-même et l'encouragent à poursuivre ses travaux dans ce domaine intéressant. P.B.
Les programmeurs système ont une certain attrait pour les gros mots. On le dit parfois... certains l'ont mesuré sur Linux, ce qui est relativement facile puisque le code source est publié. Allez voir !
Etant donné que Micrsoft commence aussi à publier certains codes, il sera intéressant de faire des comparaisons. Et peut-être plus encore le jour où l'on accèdera aux codes d'IBM, dans cette firme réputée (au moins autrefois) pour la blancheur et la dureté de ses cols.
A condition d'avoir le haut débit, Jacques Baudé vous conseille
une petite visite. Rien d'extraordinaire,
mais sympa tout de même.
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