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Sommaire : Trois questions à Pierre-Louis Xech et Laurent Ellerbach (Microsoft) | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Manifestations | Détente
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"Nous essayons de réconcilier Microsoft avec le monde universitaire et cela commence par la base. Dans la salle aujourd'hui, il y a des gens avec lesquels on travaille depuis quatre ans, qui n'avaient pas de nous une image très positive au début."
Pierre-Louis Xech : MSR est une division de Microsoft, créée en 1991, dans le but de faire de la recherche, et surtout de libérer des groupes de recherche des contingences de la production industrielle du logiciel pour que des personnes puissent se consacrer à des réflexions sur l'avenir à long terme sans être contraintes par un horizon limité entre trois et cinq ans dans le meilleur des cas. Cette division fonctionne comme un laboratoire universitaire, avec moins de lourdeurs. 700 scientifiques et ingénieurs travaillent dans une grande variété de domaines, allant des technologies vocales au processus de découverte de connaissances (data mining) en passant par le graphisme 3D. Le budget d'investissement total de R&D de la firme était d'environ 5 milliards de dollars en 2002.
Trois lauréats de l'ACM Turing Award font partie de nos effectifs dont Jim Gray, ACM Turing Award 1998.
Les 700 chercheurs dans le monde sont répartis dans 4 endroits, à Redmond sur notre campus, une majorité, ensuite aux Etats Unis à San Francisco dans la Silicon Valley, une vingtaine, à Pékin pour l'Asie (100 personnes à terme) et à Cambridge en Europe. A Cambridge, il y a 80 chercheurs permanents auxquels s'ajoutent des chercheurs invités qui font de courts séjours. Au sein de notre division, une équipe est la projection extérieure du labo vers les universités.
En Europe à Cambridge, nous sommes une dizaine de personnes, un pied à Cambridge, un pied dans un pays d'Europe, la France en ce qui me concerne, ce qui permet de mieux couvrir et d'avoir une meilleure perception de ce qui se passe dans le pays et enfin de mieux gérer la coordination avec les filiales à travers l'Europe. Cette conférence en est une illustration. On essaie par ailleurs tout simplement d'aider les chercheurs qui ont envie d'investir sur nos technologies pour faire tout ou partie de leur projet de recherche. C'est la fonction la plus basique de notre rôle. Les chercheurs dans le lab à Cambridge sont concentrés sur leur domaine, au sein d'une communauté internationale, génie logiciel, réseaux, systèmes. Nous, en ayant la connaissance la plus large possible de ce qui se fait dans les labs, pouvons être amenés à leur montrer des projets, leur présenter des gens avec lesquels il est intéressant de démarrer des collaborations. Je citerai un exemple : nous soutenons un projet Inria en réseau sans fil ad hoc, qui est réalisé par une équipe à la fois Inria et Insa de Lyon. Ce projet se fait en étroite collaboration avec notre équipe réseau à Cambridge. Mon rôle est d'apporter un soutien financier et de coordonner les réunions de projet.
Nous avions depuis au moins 4 ans mis sur pied le concept de journées académiques pour toute l'Europe. L'an dernier, parce qu'on avait beaucoup de demandes, nous avons décidé de créer des conférences locales, avec des intervenants qui soient à la fois de Microsoft, de Microsoft Research, des universitaires, enseignants chercheurs avec lesquels nous travaillons. Pour eux, c'est un peu la tournée des Pink Floyd ou d'Elton Jones Il étaient la semaine dernière à Dublin, ils seront demain à Oslo, après demain à Saint Petersbourg. On termine avec Doubaï, Lisbonne et Barcelone.
Nous avons un budget relativement important d'organisation des conférences qui nous permet de créer un environnement offrant aux participants la possibilité d'échanger dans un cadre agréable.
Dans les sponsoring faits récemment, par ailleurs, nous finançons une année de thèse par projet. On ne finance pas la totalité d'un projet. On ne veut pas entrer dans une logique de dépendance.
Quels sujets? Le pervasive collaborative computing résume bien la philosophie de la compagnie avec l'importance des réseaux. On s'intéresse à quasiment tout ce qui fait en logiciel.
S.H. : N'avez-vous pas une image à défendre par rapport à l'Open Source dans l'Université?
V.C. : Si probablement. Il y a beaucoup d'idées préconçues, et de visions négatives, qui courent dans les universités à notre égard. Nous pensons que nous n'avons probablement pas été très présents dans le passé dans les universités. Beaucoup de chercheurs savent maintenant que nous faisons de la recherche de qualité. Mais nous n'avons pas été assez présents dans le passé dans les universités, écoles d'ingénieurs, laboratoires de recherche, ce que nous essayons de changer depuis relativement peu de temps. Mon groupe a été créé à Cambridge en 98 et il est sous sa forme actuelle depuis 2002. Le groupe de Laurent Ellerbach responsable des relations Enseignement Supérieur de Microsoft France est dans sa forme actuelle depuis moins de deux ans.
Nous essayons de réconcilier notre entreprise avec le monde universitaire et cela commence par la base. Dans la salle aujourd'hui, il y a des gens avec lesquels on travaille depuis quatre ans, qui n'avaient pas une image très positive de nous au début.
Mais à l'inverse il ne faudrait pas déduire que toute notre entreprise est basée sur une approche de communication, purement marketing. Nous sommes guidés par l'ensemble des défis auxquels est confrontée l'industrie informatique aujourd'hui. On ne peut plus innover seul, même de Redmond. Microsoft a pris conscience que la collaboration et l'ouverture est une nécessité pour l'innovation.
Je suis dans cette entreprise depuis 7ans. J'ai commencé dans la division Service française, partie consulting, je m'occupais d'une équipe basée à Toulouse pour le plus grand client de la région, l'Aérospatiale. J'en parle pour mettre l'histoire en perspective. En 97, chez Airbus, nous apportions le poste de travail avec Office. Ensuite est apparu Windows 2000. Nos clients nous ont demandé de déployer des composants d' infrastructures critiques. Ce fut la messagerie, composant plus que critique pour Airbus. On est passé en trois ans du stade d'éditeur d'Office à celui d'éditeur d'une composante critique.
De même, on a vécu jusqu'ici sans tellement s'intéresser au monde universitaire. Aujourd'hui il faut qu'on se parle, on se connaisse d'une manière différente.
On peut très bien concilier le meilleur de tous les mondes, un partie de projet open source, avec une composante .NET, cela ne nous pose pas de problèmes existentiels. Fondée scientifiquement, cette conférence est pour moi un enjeu de crédibilité très fort. Elle illustre le passage d'un monde à l'autre. Anne Marie Kermarrec qui intervient a été à Cambridge et revient à l'nria où elle est directeur de recherche. Notre architecte Christian Huitema vient de l'Inria. Gilles Kahn, directeur scientifique de l'Inria et membre de l'Académie des Sciences fait partie du conseil scientifique du laboratoire de Cambridge. Il n'y a que 180 personnes dans la salle aujourd'hui, 250 demain, 300 l'année prochaine, c'est peu et beaucoup à la fois.
A l'exemple de Jim Gray, nous essayons de jeter les ponts avec les sciences, de jouer un rôle dans les grands défis scientifiques, de mettre l'informatique au service de la physique, de la médecine, de la santé, de l'astronomie. IBM a montré la voie. C'est un bon exemple d'une entreprise de taille mondiale qui a réussi à acquérir un rôle très fort en Europe.
S.H. : Et vous, Laurent Ellerbach, quel est le rôle de votre équipe ?
Laurent Ellerbach : Mon équipe gère les relations avec l'enseignement supérieur, les enseignants, les étudiants, et les administrateurs systèmes et réseaux de ces écoles et ces universités. Nous avons ainsi un partenariat avec l'INSA de Lyon qui vise à apporter du support technique à l'ensemble des administrateurs système et réseau de l'enseignement supérieur public soit 246 établissements.
Le rôle de mon équipe est de faire en sorte que les enseignants utilisent aussi nos technologies pour illustrer leurs concepts théoriques. Nous travaillons beaucoup dans les programmes de fin de cycle, quand l'apprentissage des bases est terminé. Notre objectif est de continuer à garder une diversité dans la présentation des technologies. Nous avons de forts partenariats avec l'Insa de Lyon, l'INT d'Evry, l'Ensimag, l'Ecole Centrale, Polytechnique, Sup Info, de plus petites écoles comme les Mines de Nancy, des écoles privées, publiques, des universités comme Paris VI. On aimerait être plus nombreux pour voir plus de monde. On a créé des outils qui permettent à toutes les écoles d'avoir accès aux technologies, MSDN Academic Alliance, par exemple, dans lequel on a mis tous nos outils Microsoft, pour un abonnement forfaitaire annuel de 927Ä. 316 écoles sont abonnées. Il y a des actions directes auprès des étudiants, un grand concours, Unlimited Coding d'Imagine Cup. On a même monté des programmes pour aider les étudiants qui veulent monter des clubs informatiques.
Propos recueillis par Mireille Boris
Sites à consulter : http://research.microsoft.com, http://www.microsoft.com/France/education
Rappelons que nous avons interviewé Marc Shapiro, senior researcher au laboratoire de Cambridge, et membre du bureau de l'Asti, dans notre numéro 111.
Selon Médiamétrie, la population internaute est à son niveau le plus élevé et franchit pour la première fois le seuil des 23 millions d'individus. 23 089 000 de Français âgés de 11 ans et plus se sont connectés à Internet au cours du mois de mars, soit 45 % de la population âgée de 11 ans et plus. Le nombre d' internautes affiche ainsi une progression de 14 % en un an. Pour la première fois, plus de 11 millions de foyers français sont équipés d'un micro-ordinateur: 11 201 000 foyers pour le 1er trimestre 2004, soit 44,8 % de l'ensemble des foyers français.
Système de gestion de bases de données Caché. par Claire Grossin et MarieFrance Lasalle. Hermès/Lavoisier, 256 pages, 50 euros.
Le titre est un peu sous-vendeur pour le concept mis en valeur, s'il faut en croire la présentation qu'ils en donnent et que nous reprenons ici pour l'essentiel :
Les technologies objet de développement d'applications sont désormais bien présentes dans les entreprises, alors que le stockage des informations est le plus souvent réalisé par l'utilisation de systèmes de gestion de bases de données relationnelles. Le développeur se trouve de ce fait confronté au problème du mapping objet/relationnel qui non seulement coûte cher en développement mais ralentit aussi l'exécution des programmes.
La solution proposée est une alternative aux SGBDR et combine un serveur de données multidimensionnelles et un serveur d'applications flexible. Le serveur d'application permet un développement rapide d'applications client léger et de services web. Le modèle objet permet nativement la gestion de données complexes définies comme objets de classes héritant de classes prédéfinies.
Cet ouvrage décrit l'évolution des bases de données relationnelles vers les bases de données objet grâce à cette solution. Il se veut pédagogique en illustrant les concepts abordés par le développement d'une application de gestion d'un théâtre, qui sert de fil conducteur.
On appréciera le fait, peu fréquent dans l'Hexagone, que les auteurs partagent leur temps entre l'université et l'industrie, puisque Claire Grossin est professeur associé au laboratoire d'informatique de l'université de Franche-Comté mais aussi ingénieur système dans le service informatique d'une banque.
Ergonomie de l'informatique, aspects logiciels, matériels et environnementaux. Ouvrage collectif. Afnor. 223 pages, 225,75 euros.
Dans un contexte d'amélioration des conditions de travail et d'optimisation des conditions de sécurité, de santé et de satisfaction de l'utilisateur, des normes en matière d'ergonomie de l'informatique ont été produites ces dix dernières années. Les normes de ce recueil traitent de tous les aspects de l'ergonomie de l'informatique, que ce soit en termes de prise en compte des tâches d'ergonomie des logiciels (processus de conception, techniques de dialogue, multimédia,.) et d'ergonomie du poste de travail, de son environnement et du matériel. Elles sont :
Un CD-Rom d'accompagnement fournit un catalogue interactif des normes.
La Food and drug administration (FDA) vient de donner son accord à la société Cyberkinetics (Massachusetts) pour la mise en place d'essais cliniques chez l'homme afin de tester un implant cérébral destiné à décoder et transmettre les signaux nerveux. L'objectif est de proposer d'ici 2007/2008 aux patients paralysés un dispositif de contrôle d'appareils électroniques activé directement par le cerveau.
La technique qui va être expérimentée consiste à implanter une puce électronique de deux millimètres carrés composée d'une centaine d'électrodes dans la zone du cortex dédiée à la locomotion, l'ensemble étant physiquement relié à l'extérieur par des fils. Ce dernier point d'ailleurs pose certains problèmes en raison de risques d'infection. Au bout d'un an, les puces seront extraites du cerveau par une nouvelle opération chirurgicale. Des expériences similaires menées chez des singes ont déjà montré l'efficacité d'un tel appareillage. Une tentative chez l'homme avait par ailleurs été menée en 1996 avec cette fois-ci des capteurs qui recevaient les informations grâce à des ondes radios ; elle avait alors permis à un patient de taper 3 mots à la minute. Les promoteurs du nouveau projet espèrent quant à eux atteindre 20 à 30 mots par minute. NYT 13/04/04 (With tiny brain implants, just thinking may make it so), d'après le New York Times, signalé par l'ambassade de France.
C'est le titre d'un dossier de huit pages signé par Jean-Luc Rochon dans Le Monde informatique du 9 avril. : "Maintes fois supposé en fin de vie, le mainframe, ce vétéran de l'informatique centralisée, a su démentir les oracles des Cassandre. D'abord en ne reniant jamais son héritage. Ensuite en jouant l'ouverture, que symbolise l'arrivée de Linux sur les mainframes IBM. Bilan d'une plate-forme toujours solidement implantée chez les grands comptes, à l'heure où les machines de Big Blue, les zSéries héritiers du System/360 fêtent leur 40 ans.
La Federal Trade Commission (FTC) a réuni en début de semaine des représentants de défense des consommateurs, des législateurs et des experts en sécurité informatique afin de discuter d'un phénomène qui semble prendre de l'ampleur : l'émergence des logiciels espions ou spywares. Une étude, menée par le fournisseur d'accès Internet EartLink et le fabricant de programmes anti-spywares Webroot, a permis de mettre au jour 29,5 millions de traces de logiciels espions sur près d'un million d'ordinateurs (PC). Certes dans plus 24 millions de cas, il s'agissait simplement de cookies, ces petits fichiers présents sur le disque dur dont la collecte par les sites web permet l'identification des internautes et le suivi de leurs habitudes de navigation. Mais si la plupart des programmes sont inoffensifs certains sont de véritables maîtres espions, recueillant des données sensibles comme les numéros de cartes de crédit. Dans tous les cas, le problème est préoccupant car bien souvent, les utilisateurs ne savent pas ce qu'ils installent, n'ont qu'une vague idée des fonctions des applications installées et parfois ignorent totalement leur présence. Différents moyens de lutte ont été envisagés, des campagnes d'information à l'obligation d'informer et d'obtenir le consentement de l'internaute avant toute installation sur l'ordinateur. L'Etat de l'Utah a d'ailleurs voté une loi dans ce sens le mois dernier et la Californie et l'Iowa devraient bientôt suivre. WP 19/04/04 (FTC to look closer at 'spyware') Washington Post.
"Les technologies de l'information sont désormais omniprésentes dans nos sociétés. Elles transforment en profondeur les conditions de l'action humaine, individuelle et collective. Elles augmentent les capacités d' expression et d'action des individus, tout en multipliant l'efficacité des entreprises et des organisations. Une « contre-révolution » conservatrice menace cependant leurs éléments les plus novateurs ...La gauche européenne doit désormais affirmer un projet politique positif sur ces questions, au croisement de l'économie, du droit et de la technique, alors que le caractère de réseau de point à point ouvert, technologiquement neutre, coopératif et égalitaire, de l'Internet est battu en brèche." ... Temps réels
Sophie Cluet, directrice de l'Inria Rocquencourt, et Daniel Bancel, recteur de l'académie de Versailles, ont signé une convention de partenariat le 28 janvier dernier. L'objectif visé est d'initier ou de renforcer les échanges entre les lycéens, les enseignants, les parents et les scientifiques autour des mathématiques. Dans ce cadre, l'institut animera plusieurs cycles de conférences sur ses activités de recherche et devrait participer aux Olympiades de mathématiques, un grand concours ouvert aux élèves de première. Bulletin Inedit
Espaces numériques de travail, Espace numérique des avoirs... ENT et ENS ont jalonné l'actualité de 2003, avec l'expérimentation nationale ENS, le schéma directeur SDET et l'appel d'offres ENT de la Caisse des dépôts et consignations. Comment vont réagir les acteurs concernés ? ... Dans le souci d'accompagner les acteurs dans l'élaboration et la mise en ouvre de leurs projets, Les Dossiers et les auteurs qui se sont joints à eux ont tenté de se dégager du seul contexte technique pour mettre en évidence les attendus pédagogiques et éducatifs de ces espaces. Même si le recul manque encore, ils ont profité des premiers retours d'expérience pour donner une représentation aussi cohérente que possible des concepts qui sous-tendent les réflexions actuelles, pour mettre en avant quelques initiatives et rendre compte des nouveaux usages. Les Dossiers de l'ingénierie éducative, N° 46, mars 2004
La Diffusion Paris 7 signale que l'on trouve un glossaire des environnements numériques de travail sur le site de l'Amue.
Les universités Nice Sophia-Antipolis, Toulon Var, Aix Marseille III, Gênes (Università degli Studi di Genova) organisent: le 2ème colloque TICE Méditerranée - NICE, 26 et 27 novembre 2004 : L'humain dans l'enseignement en ligne. Ce colloque international prend la suite des journées TICE organisées par l'Université de Nice Sophia Antipolis depuis 1998, des rencontres des sciences de l'information et de la communication de l'Université de Toulon Var, du colloque TICE méditerranée organisé à Toulon les 17 et 18 octobre 2003. Il a vocation à rassembler un large public autour des universités de l'arc méditerranéen.
Renseignements. 1er appel à communication. 31/05/2004 : déclaration d'intention (proposition de 500 mots max.) .
Rubrique animée par Jacques Baudé
Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.
Sophie Chauvin, dans le cadre du laboratoire Paragraphe et l'"Informatique Pour Tous" proposent la journée d'étude sur le thème :"Web : espaces de navigation, objets d’exploration" , l e 13 mai 2004 de 9h30 à 16h à l'Université Paris 8 - Saint-Denis (Salle B106, Batiment B, 1er étage) :
"Espaces de navigation et objets d'exploration pour le Web : comment l'approche du web en terme d'espace mène vers une architectonique virtuelle ? En passant du design d'informations à l'architecture, de l'art à la cybergéographie.., cette journée permettra d'observer quelques manifestations évocatrices et d'entrevoir les perspectives de nouveaux modes d'exploration de l’espace informationnel. "
Au programme :Paul Kahn (Kahn+Associates, USA), Henri Desbois (Université de Paris X), Patrick Keller, Ammar Eloueini (Digit-all- studio ), Martin Dodge (University college, London), Nicolas Guillard, Gregory Chatonsky et Luc Legay.
Attention, la journée est gratuite mais le nombre de places est limité. Nous vous remercions de vous inscrire en remplissant le formulaire.
Urbanisation et modernisation du SI, par Bernard Leroux, Luc Desbertrand, Pascal Guérif, Xavier Tang, Julien Tixier et Pierre Verger. Hermès Lavoisier. 224 pages, 35 euros.
L'urbanisme informatique est maintenant un thème passablement rebattu, et les ouvrages ne manquent pas (voir la rubrique Urbanisme de notre dictionnaire). Bernard Le Roux et son équipe de consultants tentent de renouveler le genre. On ne peut pas dire qu'ils apportent vraiment de nouveauté sur le fond. Le titre laissait espérer une problèmatique spécifique de la "modernisation". Mais le terme n'est pas défini, ni même appelé à l'index. A vrai dire, en ce début du XXIeme siècle, c'est plutôt le post-modernisme qui est dans le vent, et les modernes appartiennent à la génération des papis (dont fait partie le signataire de ces lignes).
Mais cet ouvrage a l'intérêt de rattacher constamment l'urbanisme à la méthodologie UML aux concepts français classiques, notamment à Merise. On sent au fil des lignes l'expérience du terrain et donc le recul, pour ne pas dire le scepticisme (positif) par rapport aux grands concepts. Le texte se termine d'ailleurs par une étude de cas assez substantielle (19 pages). C'est donc le type de livre qui ne passionnera pas le chercheur ou l'enseignant en Stic, mais que le praticien appréciera d'avoir à portée de main pour préciser ses idées et sa vision des projets, et pour se repérer au fil de leur déroulement. Le schéma des quatre "vues" du système d'information, par exemple, lui permetra de classer simplement la nébuleuse des observations, idées et propositions que ce type de projet fait naître par sa nature même. P.B.
Voyez par vous même sur le site Thinkgeek.
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