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Sommaire : Trois questions à Luc Dorrer, auteur de Hommes et projets informatiques | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Enseignement | Manifestations | Enseignement | Détente
Colloque Creis - Revue Terminal. Paris-30 Juin, 1er et 2 juillet 2004 |
"Puisse toute personne être heureuse au cours et à l'issue de ses projets. "
Luc Dorrer : Dans mon introduction, j'ai voulu toucher le lecteur. Il y a une part d' "accroche", si vous voulez. Mais elle n'est pas gratuite : il me semble voir de plus en plus de gens qui souffrent dans ce métier. Il y a 25 ans, j'ai connu la génération des "informaticiens fous", de ces experts amoureux de leur technique qui se faisaient vraiment plaisir dans leur métier et passaient des nuits blanches à leur travail. Aujourd'hui, je le vois dans mes missions de conseil en clientèle, cet enthousiasme a tendance à disparaître sur les projets. Le volet "souffrance" prend le dessus. Les gens ne sont heureux ni pendant, ni après un projet.
Je note en particulier qu'après la fin du projet, même quand il a réussi, même quand le client et les managers sont contents, le chef de projet conserve une certaine amertume. Il pense aux membres de l'équipe pour qui le projet s'est mal fini, il sait ce qu'on aurait pu faire de mieux sur le logiciel... Ou au contraire (et c'est assez fréquent), le chef d'un projet réussi "prend la grosse tête", et "se plante" sur le projet suivant.
L'aspect humain des projets est primordial, surtout sur les plus gros ou dans un contexte international. Je suis un peu agacé par le fait que les aspects techniques soient toujours privilégiés. On parle beaucoup d'outils, on voit les solutions à travers les outils. La technique a son importance, bien sûr. Mais, dans ma vision des choses en tous cas, la part des problèmes techniques est en régression, alors que la part de l'humain ne fait que s'accroître. Et cependant on persiste à monter des équipes en additionnant des compétences et savoir-faire individuels, en oubliant le savoir-être, les qualités humaines et l'harmonie de l'ensemble. Il ne suffit pourtant pas de rassembler onze bons joueurs de football pour faire une équipe qui gagne !
En outre, des types d'acteurs très différents sont impliqués. Leurs enjeux ne sont pas toujours compatibles avec les objectifs du projet. Enfin, les impératifs financiers et autres contraintes de délais ont de plus en plus tendance à brouiller l'objectif véritable : produire un logiciel qui fonctionne à la satisfaction des utilisateurs.
Ces difficultés ne m'empêchent pas de formuler dès l'introduction un voeu optimiste : "Puisse toute personne être heureuse en cours et à l'issue de ses projets !". Car il y a un espoir raisonnable de s'en sortir si on envisage les choses d'un oeil différent.
S.H. : Comment avez-vous forgé ces convictions et précisé vos recommandations ?
L.D. : J'appartiens au secteur Consulting de Steria, où j'ai fait une grande partie de ma carrière et où j'ai certainement le plus appris. Mais j'ai aussi appris beaucoup au contact des clients ou de mes précédents employeurs.
Je suis essentiellement un homme de terrain. J'ai animé des projets pendant au moins quinze ans en tant que chef de projet : au début, de touts petits projets, où je n'étais accompagné que d'une ou deux personnes, puis des équipes plus importantes. J'ai participé ensuite activement à la certification ISO 9001 de mon entreprise (ce qui explique sans doute l'importance des normes que vous relevez dans ma bibliographie). Puis j'ai exercé les fonctions de directeur opérationnel, rôle d'animation et d'encadrement visant à ce que les projets au forfait se terminent bien. Maintenant, je mets en oeuvre et enrichis ce savoir-faire en clientèle par des missions de conseil et d'audit.
Par exemple, si je consacre tout un chapitre à la gestion des projets par les risques, c'est que nous l'avons expérimentée de manière positive. Mais je vais plus loin en expliquant une méthode de détermination des incertitudes que j'utilise plus personnellement. Au départ du projet, je me pose la question : "Qu'est-ce que je ne sais pas et qui pourrait m'empêcher d'atteindre mon objectif ?" Sur l'objectif du projet, sur les produits que l'on doit livrer, sur la manière de procéder, l'environnement, l'équipe, les utilisateurs... Il faut repérer les zones d'incertitudes et faire des explorations du terrain pour savoir comment on va avancer. La gestion des incertitudes a beaucoup plus d'impact sur la démarche que la gestion par les risques. Elle est aussi bien moins... risquée !
Il faut tout faire pour éliminer les incertitudes. Il en reste évidemment jusqu'à la fin du projet, mais la part la plus importante de l'effort est à fournir au début, quand elles sont les plus nombreuses. En informatique de gestion notamment, on ne dispose que rarement de cahiers ces charges suffisamment précis. Mais, dans tous les cas, l'incertitude majeure concerne l'objectif du projet, sachant qu'il n'est pas toujours explicite et mesurable, et qu'il peut y avoir un écart important entre ce qui est explicité et l'objectif réel, véritable. .
S.H. : Votre livre fait très peu référence au monde de la recherche. Ne serait-il pas possible que des chercheurs participent au type de projets que vous animez ou assistez ?
L.D. Nous sommes sur le terrain. La vie de projet est tellement contraignante... quand on est engagé sur un projet, qu'on ne dort presque plus et que les week-ends y passent... il est difficile de dépasser le cadre professionnel et d'aller voir les travaux, certainement intéressants, que produit le monde de la recherche.
Je fais tout de même quelques références aux sciences humaines ! Par exemple, à propos de la relation client-fournisseur, je cite une étude récente menée à l'université de Lille, sur des simulations de stratégies de jeux dans le contexte célèbre du dilemme des prisonniers. Et je parle de chercheurs comme Moreno, Lewin et Elton Mayo, dont vous avouerez qu'ils sont rarement évoqués dans le cadre informatique. Je prends aussi en compte Rensis Likert, pour ses réflexions sur les styles de management.
Quant à la participation d'un chercheur, la durée d'un projet va de six mois à quelques années. Elle est donc compatible avec le temps d'une thèse, par exemple. Il faudrait que le chercheur prenne le temps de participer au projet, dans l'entreprise, de voir comment les choses se passent. Dans un projet complexe, il faut se rendre compte qu'il y a une ou plusieurs directions utilisatrices, de nombreux établissements et une direction informatique avec au sein de celle-ci un service études qui n'a pas les mêmes motivations que la production ou les méthodes. Très souvent, une part importante du développement, voire la maîtrise d'oeuvre entière, est déléguée à une SSII, qui elle-même gère un certain nombre de fournisseurs et prestataires. Il faut déjà un réel effort pour comprendre comment tout cela s'articule.
Dans ce rôle d'observateur, il pourrait comprendre aussi bien les fonctionnements normaux que les dysfonctionnements, plus ou moins sérieux. S'apercevoir par exemple qu'il y a des gens qui ne se parlent pas ou qui ne travaillent pas dans la même direction. Ou constater que des échanges de courriels tournent au vinaigre. Les autres acteurs sont trop impliqués pour relever ces éléments sans créer de polémique.
Pour se faire accepter, le chercheur devrait se comporter comme un témoin, qui assiste aux réunions, enregistre, perçoit, et le cas échéant pose ensuite une deux questions à certains participants. Il devrait avoir un comportement adapté, savoir s'insérer sans perturber. Il devrait, je pense, être positionné plutôt du côté de la maîtrise d'ouvrage, qui est assez bien placée pour imposer à ses fournisseurs une telle présence.
Propos recueillis par Pierre Berger
La trentième journée de lOfta se tient ce mercredi 12 Mai 2004 au Carré des Sciences 25, rue de la Montagne Sainte-Geneviève 75005 Paris. Elle présente le rapport de synthèse du Groupe Ingénierie des modèles. Informations et programme détaillé
Nous apprenons le décès de Pierre-Jean Réfrégier, qui lança 01 Informatique en 1966. Il fut ainsi le fondateur de la presse informatique en France. Il existait auparavant plusieurs périodiques qui s'intéressaient aux Stic, notamment La revue de la mécanographie, Electro-calcul et la revue de l'Afiro (une des ancêtres de l'Afcet). Mais Zéro-Un fut le premier périodique à se situer résolument sous la bannière du concept lancé par Philippe Dreyfus.
Dès le départ, il imposa à la presse de notre domaine de hautes exigences de qualité et d'indépendance. En 1969, le mensuel fut accompagné d'une édition hebdomadaire, qui devait devenir dominante quelques années plus tard, et reste quarante ans plus tard un des leaders de la spécialité. Qu'il soit remercié de ce qu'il a ainsi apporté à l'informatique française, à son industrie et à la communauté de ses professionnels.
Qu'on me permette, à titre personnel, de lui exprimer ma reconnaissance, car j'ai eu la chance de le rencontrer au Sicob de 1966, puis de rejoindre son équipe l'année suivante, participant ainsi à l'aventure passionnante des débuts de la presse informatique et de l'informatique en général. L'aventure se poursuit en ce début du XXIeme siècle, mais nous ne bénéficierons plus, hélas, des vues audacieuses et généreuses de ce fondateur.
Pierre Berger
Le Colloque du Creis Société de l'information, société du contrôle, se tiendra les 30 juin et 1er juillet à l'Université Pierre et Marie Curie, amphithéâtre Astier, bâtiment Esclangon, Pied Tour 66, Université P. & M. Curie Paris 6, Place Jussieu, Paris. Au programme :
Mercredi 30 juin : Société de l'information ?
- Conférence introductive, Dominique Carré, Université Paris 13, Creis Des dégâts du progrès… au marketing de l'usage, 25 ans de critique sociale en matière d'informatisation.
- Daniel Naulleau (Paris VI) , Wesley Metham (University of Sydney, Australia), Guy Lacroix (Université d’Evry).
Jeudi 1er juillet. Société du contrôle ?
- Stefano Rodotà (Presidente Ufficio del Garante per la protezione dei dati personali, Roma Italia)
- Atelier 1, Travail : nouvelles règles et nouveaux usages, animatrice Danièle Linhart.
- Atelier 2, La biométrie, contrôle social sécuritaire, animateur Gérard Dubey (INT d’Evry)
- Atelier 3, Problématiques managériales et enjeux des acteurs sociaux, animateur Jean-Pierre Durand (Université d’Evry)
- Atelier 4, La biométrie, contrôle social non sécuritaire, animateur Armin Murman (IES, Suisse)
- Atelier 5, Politiques publiques, animatrice Meryem Marzouki (Lip6/PolyTIC-CNRS)
- Atelier 6, Relations Nord – Sud, animatrice Yvonne Mignot Lefèbvre (Université de Paris 7)
Vendredi 2 juillet
- Atelier 7, Evolution du service public, animateur Bernard Saincy (Université de Montréal)
- Atelier 8, Tics, éducation, citoyenneté, animateur Robert Panico ( IUT de Valence)
- Table ronde conclusive. Animatrice Michèle Descolonges.
Journées simulation numérique, matière condensée et désordre (10ème année), lundi 24 et mardi 25 mai à 9h - amphi 24 campus Jussieu. Public : chercheurs, enseignants et étudiants de 3ème cycle. Contact. Le site.
École simulation numérique en matière condensée (5ème édition) - mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 mai campus Jussieu - Public : chercheurs, enseignants et étudiants de 3ème Cycle. Il reste quelques places. Contact Le site
"Actes numériques" du colloque 2003 de l'Institut Universitaire de France sur le thème de la complexité. Les angles d'approche divers des conférenciers ont permis de faire émerger, au delà des différences disciplinaires, les lignes de forces de la notion de complexité lorsque l'on parcourt le champ des connaissances.
Toutes les conférences sont en ligne (vidéo, Real Player) sur le site de l' ENS-Lyon.
Pour Jacques Perriault (Paris X Nanterre, Cris/Series) "... l'observation de ce qui se passe sur Internet permet de penser qu'un espace se dessine actuellement pour une science qui serait soit un développement nouveau des sciences de l'information, soit une nouvelle discipline, qui engloberait les dimensions cognitives, sociales et technologiques de la construction des connaissances dans les sociétés industrialisées." ... "pour conserver l'initiative, il ne suffit pas que l'utilisateur dispose d'outils informatiques puissants. Il devra aussi faire un effort pour en maîtriser la complexité et pour se repérer dans un environnement qui sera de plus en plus complexe". L'auteur examine trois défis que pose à la recherche l'approche socio-cognitive des pratiques sur Internet. Télécharger.
Troisième outil de vulgarisation des concepts associés aux espaces numériques de travail (ENT), cette présentation des termes et concepts des TIC se veut une explication des différents outils utilisés et des projets impulsés par la direction de la technologie du MJENR, et de leur articulation commune. Les outils présentés sont les plates-formes pédagogiques, les bureaux virtuels et les espaces numériques de travail. Côté projets impulsés, on retrouve les campus numériques, les consortiums de développement d'ENT, les universités numériques en région (UNR) et les université numériques thématiques (UNT). "N'hésitez pas à utiliser cet outil pour vos présentations sur les environnement numériques de travail, en citant la source". Téléchargement
A l'attention de tous les enseignants, un espace vidéo numérique proposant une série d'interviews d'acteurs de l'éducation (inspecteurs, professeurs, chefs d'établissements, chercheurs, ...), des données pédagogiques associées et des liens pour une utilisation concrète des TICE en classe. On notera particulièrement les interviews de Joël de Rosnay, conseiller du président du musée des Sciences et de l'industrie, et de Jean-Pierre Archambault, chargé de mission au Scérén-Cndp et membre du conseil d'administration de l'EPI, qui nous parlent de l'intégration des TICE dans l'enseignement et la formation. Internet Explorer (v.6 recommandée) et Windows Média Player (v.9 recommandée) En ligne.
Le 26 mai au Palais des congrès de Versailles Cette journée qui remplace les Journées Enseignement et Multimédia de l'académie de Versailles aura pour thème " l'État de l'art ". Elle sera consacrée à dresser le bilan réel et les perspectives d'intégration des TICE dans les pratiques pédagogiques et dans l'environnement socio-économique et culturel de l'École. Le site
L’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information, avec le soutien du Ministère délégué à la Recherche, organise les troisièmes échanges chercheurs / journalistes. L’objectif de ce programme est d’améliorer le dialogue entre chercheurs et journalistes, en faisant découvrir aux uns et aux autres les us et coutumes d’un environnement qui ne leur est pas familier. L'annonce (document PDF)
Information transmise par la liste de l’Inserm Paris Nord et par la Diffusion Paris 7.
Il est rare de trouver en ligne, gratuitement, un travail de cette qualité. Télécharger(PDF).
Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.
De l'art vidéo au net art. Art sociologique et esthétique de la communication. Fred Forest. L'Harmattan. 302 pages, 29 euros.
Fred Forest laisse rarement indifférent ceux qui s'intéressent aux relations entre l'art et les Stic. Faux artiste et bonimenteur pour les uns, génial créateur pour les autres, il s'est en tous cas radicalement éloigné des sentiers battus. Le secret de son oeuvre, c'est qu'il n'utilise pas les technologies et les médias pour faire des oeuvres d'art relevant d'autres disciplines (peintre, audiovisuel), mais il prend directement l'ensemble des technologies, et Internet en particulier, comme matière, comme support de sa création artistique. On pourrait dire que la Toile est la toile où il s'exprime. Mais il n'a pas attendu Internet pour commencer à produire. Combiner de manière originale la radio et la télé, Drouot et l'art numérique, la législation foncière et les rapports de Gendarmerie... voilà où il excelle.
Pour un prix dérisoire, l'Harmattan offre 302 pages de papier glacé, illustrées (parfois en couleur). Une première partie regroupe des "préfaces", où critiques et amis expriment leur vues sur l'artiste et son oeuvre. Une deuxième partie offre un catalogue commenté des "actions" menées, depuis "Portrait de famille" au Centre culturel de l'Hay-les-Roses en juin 1967 jusqu'à "Grenoble au centre de la Toile", en mars 2003. S'ensuivent une abondante bibliographie et une biographie détaillée.
Reprenons ici la "préface générale" d'Emmanuel Hogg, président-directeur général de l'Ina qui vient, heureusement, de recueillir ses archives, jusqu'alors menacées de destruction (notamment par la dégénérescence des bandes vidéo) :
"Cet ouvrage retrace le parcours artistique de Fred Forest, créateur atypique situé à la frontière de l'art vidéo et de l'engagement militant, de la création esthétique et de l'expérimentation sociale.
"Expression du mouvement de l' "art sociologique" et de l' "esthétique de la communication", l'oeuvre de Fred Forest, unique et singulière, est inclassable.
"En détournant les technologies et les codes de la communication, ses créations nous provoquent et nous interrogent sur nos pratiques et sur nos comportements, sur nos relations à l'autre et au monde. Sa volonté d'emprunter de nouvelles voies par des expériences inédites et son appétit à investir toutes les formes de technologies renforcent la singularité de son action et bouleversent le cloisonnement des médias dominants.
" Cette oeuvre, si complexe et si moderne, ne pouvait tomber dans l'oubli. Cet ouvrage est l'occasion de rendre hommage à cet artiste. Mais bien plus, la rencontre de l'Ina avec Fred Forest et la collaboration qui s'est engagée nous permettent d'accueillir aujourd'hui ses archives personnelles au sein du Fonds de création audiovisuelle contemporaine de l'Ina.
" Ce fonds complète, en les ouvrant à toutes les formes d'expression audiovisuelle, les fonds patrimoniaux de la radio et de la télévision conservés par l'Ina et enrichis quotidiennement du flux des programmes diffusés. Il a été créé pour garder et transmettre le témoignage le plus judicieux, le plus représentatif et le plus précis possible des formes de la création contemporaine audiovisuelle qui s'appuie sur de nouveaux outils et explore des esthétiques et narrations nouvelles. L'oeuvre de Fred Forest en constitue une des plus fortes illustrations".
Merci, l'Ina ! P.B.
"Je ne sais pas si cette personne a eu gain de cause, en tout cas, le personnel des impôts a bien dû passer un bon moment", commente Michel Lesourd (Ordre des experts comptables et comptables agréés), qui nous transmet ce document historique où les ordinateurs (d'hier) n'ont pas le beau rôle.
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