Stic-Hebdo |
No 34. 15 novembre 2004
Sommaire : Trois questions à François-Louis Nicolet (Gerbert) | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Dans les entreprises et les administrations | Manifestations | Bibliographie | Détente
Le congrès Specif 2005 aura lieu à Clermont-Ferrand
les 20 et 21 janvier prochain. |
"Nous participons à des associations pour rencontrer des professionnels de notre spécialité, que ce soit pour répondre à des besoins particuliers ou tout simplement pour le plaisir."
Stic Hebdo : Vous êtes membres de l'ACM depuis... toujours, et vous avez des contacts multiples avec la plupart des associations européennes. Pouvez-vous nous décrire le paysage de ce que vous appelez les "sociétés" informatiques de notre continent ?
François Nicolet : Le paysage est pour le moins varié. Il y a en a près de 40 sociétés, en ne comptant que les membres du Cepis, et je n'ai pas besoin de vous en détailler la liste, puisque vous la trouverez sur le site de cette fédération européenne , auquel elles adhèrent presque toutes, et qui est irremplaçable comme lieu de contacts internationaux, des contacts d'amitié, aussi bien à titre personnel que pour les associations représentées. Quelques sociétés sont grandes et puissantes, d'autres beaucoup moins.
La plus puissante est sans conteste la BCS (British computer society), un cas particulier parce qu'en Grande-Bretagne, les associations professionnelles exercent certains fonctions relevant chez nous de l'Etat, en particulier la définition des formations relevant de leur spécialité (règlements, niveaux, examens, certifications). Il est donc indispensable d'en faire partie pour mener sa vie professionnelle, d'informaticien dans notre cas. On fait figurer la mention "MBCS" (Member of the BCS) sur sa carte de visite. Une fois admis, il suffit de payer sa cotisation pour rester membre.
Viennent ensuite les sociétés scandinaves, qui comptent de larges effectifs, car elles acceptent aussi les utilisateurs et tous ceux qui le souhaitent. Cela leur assure des revenus substantiels, d'autant plus qu'elles organisent de nombreuses manifestations (congrès, cours...), couvrant souvent des questions de base comme la mise en oeuvre le la dernière version d'un logiciel bureautique.
En Allemagne, la principale société nationale (GI) est concurrencée par l'IPG. Elle a plusieurs milliers de membres. Une telle dimension permet de disposer d'un secrétariat général occupant plusieurs personnes à plein temps. La nature des adhérents est intermédiaire entre celle des britanniques et celle des scandinaves : ce sont des sociétés de professionnels, mais la sélection se fait naturellement: quelqu'un qui ne se considère pas comme un spécialiste en informatique n'aura pas l'idée d'y adhérer.
La société autrichienne jouit d'un statut particulier : le gouvernement lui apporte un substantiel soutien notamment un secrétaire général à plein temps (fonctionnaire de l'Etat) et des bureaux très bien placés au centre de Vienne, juste en face de la cathédrale. C'est une société faîtière (on dirait en France une fédération) qui regroupe plusieurs petites sociétés, avec une forte participation des industriels. Cas particulier,
Les sociétés des nouveaux membres de l'Union européenne sont entrées au Cepis volontiers, pour les mêmes raisons que leurs pays s'affiliaient à l'Union, et leurs membres y trouvent encore plus d'intérêt que ceux des pays fondateurs.
Aux réunions bisannuelles du Cepis, les délégués s'impliquent à des degrés différents. Certains sont très actifs, soit comme élus, soit comme animateurs d'un groupe de travail, par exemple, soit comme initiateurs d'une activité particulière comme le périodique Upgrade, fondé par le délégué suisse. D'autres ne viennent qu'en observateurs, en particulier les délégués des associations les plus petites, dont certaines sont cependant très dynamiques, notamment l'Irlande, l'Espagne et l'Italie. On a vu récemment les sociétés grecque et turque proposer de l'aide à leurs voisins respectifs, l'Albanie et le Kosovo. Ce type d'initiative relève essentiellement de personnes, de contacts personnels.
Rappelons que la France et la Belgique ont quitté la fédération européenne après y avoir adhéré pendant une période d'ailleurs assez brève.
S.H. Et votre pays, la Suisse ?
F.N. Notre association suisse, la SI, a la réputation d'être académique, bien qu'elle comporte nombre d'informaticiens du secteur banque-assurance et de l'administration, qui ne sont donc pas des universitaires. A l'origine, il s'agissait du chapitre suisse de l'ACM, mais il y a quelque 25 ans, nous avons décidé d'être avant tout une société nationale (comme la GI allemande ou l'Afcet en France à l'époque), tout en continuant de représenter l'ACM. La SI comprend plus de 2000 membres, pour une population helvétique totale de quelque 8 millions. Son secrétariat emploie une personne à temps partiel.
Il y a une autre association, qui a la réputation d'attirer les professionels "Cobol". Elle s'appelle aujourd'hui Swiss ICT (Information and communication technologies). Ses origines remontent loin, puisqu'elle s'appelait à l'origine Association des spécialistes de la carte perforée.
Nous aimerions que la SI soit plus puissante. Elle a pour vocation de représenter les informaticiens suisses vis-à-vis des autorités politiques et industrielles. Mais, quand le gouvernement prépare un projet de loi nous concernant, il a souvent tendance à s'adresser à la Société des électriciens, qui a d'ailleurs une section informatique, plutôt orientée vers le matériel (situation comparable à celle de la SEE en France). Cette société est puissante car elle représente une industrie de production électrique qui, chez nous, n'est pas concentrée dans une entreprise nationalisée, mais répartie entre un certain nombre de sociétés anonymes privées... et prospères. Alors que les informaticiens ne peuvent s'adosser à une industrie lourde de l'informatique.
Je pense qu'il faudrait, pour l'avenir, développer la coopération entre pays francophones. C'est d'ailleurs dans cet esprit que nous avons créé Gerbert (éditrice de Stic Hebdo). Nous devrions coopérer plus étroitement, entre la France, la Belgique et la Suisse (peut-être aussi avec le Canada, mais ce pays est plus éloigné, et largement appuyé du point de vue économique et politique sur son grand voisin). Il y a déjà une active collaboration entre les sociétés scandinves et entre les pays germanophones. Ces derniers ont par exemple mis en place la revue Spectrum, actuellement distribuée aux membres de la GI et de la SI, et qui pourrait devenir un organe de la société autrichienne.
Mais l'essentiel, ce sont des "atomes crochus" au plan personnel, permettant de travailler ensemble et d'obtenir des résultats intéressants pour les membres. Parce que, finalement, à quoi servent nos sociétés ? A servir nos membres d'une façon ou de l'autre. Toutes les sociétés ont du mal à concrétiser ce but. Comment savoir ce dont nos membres ont besoin, ce qu'ils désirent, ce à quoi ils s'attendent...
S.H. Il y a là un problème de fond pour toutes nos associations d'informatique, ou de Stic. L'informatique n'est plus un domaine de pionniers, qui se regroupaient pour faire partager leurs idées et leur enthousiasme. Elle est aujourd'hui passée dans les moeurs et dans la vie économique commune. A quoi bon, en ce début du XXIe siècle, adhérer à une association d'informaticiens ? Les Stic ne sont-elles pas devenues tout simplement... ennuyeuses ?
F.N. Pourquoi adhérer à une société ? Si vous me posiez la question à titre personnel, je ne saurais pas si facilement y répondre. Pour moi, la vie associative est d'abord un moyen de faire avancer les choses, de faire progresser notre spécialité et la société dans son ensemble. D'autres, et je les comprends tout à fait, ont plus simplement une attitude de consommateurs : ils veulent des services en échange de leur cotisation.
Mais tous, avant tout, nous participons à des associations pour nous rencontrer entre professionnels d'une même spécialité, que ce soit pour répondre à des besoins particuliers ou simplement pour le plaisir.
Il y a bien entendu le besoin de faire part de problèmes à résoudre et de trouver les solutions possibles. Mais les technologies regroupées par les Stic sont aujourd'hui tellement diverses que cela ne peut en général se pratiquer qu'entre participants à des projets de même nature. A une certaine époque, j'ai contribué au développement de compilateurs. Cette activité suppose une méthodologie particulière, parce qu'on ne peut pas tout tester de manière systématique. Les variantes sont trop nombreuses. Il faut donc trouver une méthode de développement qui garantisse autant que possible que le code est correct. Sur de tels sujets, on ne peut vraiment discuter que dans un tout petit groupe, travaillant sur un même projet ou des projets très proches.
Les problèmes d'aujourd'hui ne sont pas ennuyeux. Mais ce ne sont plus les mêmes qu'il y a trente ans. On ne se passionne plus, aujourd'hui, pour les structures interne des données dans les mémoires. Pour gérer ces questions, on achète un système d'exploitation. Ce sont des choses qu'on apprend dans les cours d'informatique à l'université, mais qu'après on n'aura pas à appliquer directement, mais à acheter les bons outils, de même qu'aujourd'hui on ne construit plus soi même son automobile.
A Zurich, à un moment où l'université avait du mal à recruter pour les filières informatiques, elle a organisé des séminaires pour expliquer à de futures étudiants, des lycéens, non seulement ce qu'est l'informatique, mais aussi le métier d'informaticien, et leur donner envie de choisir cette carrière. Le message a été difficile à faire passer. Un des jeunes a dit à la fin "Je ne vois pourquoi je ferais encore des études d'informatique, je maîtrise très bien mon PC". Ce peut être le rôle de nos sociétés de faire savoir que les problèmes de l'informatique ne s'arrêtent pas à ce niveau.
Parmi les thèmes aujourd'hui pressants, je pense par exemple à l'ingénierie des exigences (requirement engineering). Il s'agit de savoir non pas ce que le client veut, mais ce dont il a besoin. Pour cela, il a besoin d'un informaticien qui l'aide à exprimer ses exigences, et à les formuler de manière aussi univoque que possible, pour déboucher sur des expressions algorithmiques dans un langage formalisé, parce que les langues naturelles ne le permettent pas. Ce genre de question n'est pas vraiment nouveau... et pourtant nous n'avons pas encore de solutions vraiment satisfaisantes. Et nombre d'entreprises n'ont toujours pas le logiciel qu'il leur faudrait, parce qu'elles ne savent pas exprimer vraiment leurs besoins. Il est passionnant de continuer à chercher dans un tel domaine.
Mais il n'y a pas que les problèmes techniques. Pour ma part, j'ai toujours aimé rencontrer d'autres informaticiens, et pas nécessairement pour échanger des renseignements techniques. C'est peut-être simplement parce que je me sens sur la même longueur d'onde pour parler avec eux de n'importe quelle question, y compris de ce qu'il y a dans notre assiette au restaurant ou de la fille sur le trottoir d'en face.
Propos recueillis par Pierre Berger
L'intéressante étude (en anglais) du
projet Sibis (Statistical indicators benchmarking the information society)
s'intéresse aux usages réguliers de l'ordinateur et de l'internet
à domicile mais aussi sur les lieux de travail, d'enseignement, ou dans
les espaces publics. Elle fait apparaître que, malgré l'augmentation
régulière de l'accès aux équipements, la fracture
numérique n'a pas diminué de façon importante en Europe
depuis 1997. Et ceci dans la mesure où on s'intéresse aux
utilisations "évoluées"" des TIC, recherche et
tri de l'information pertinente, élaboration d'un projet, création,
etc. Sous cet éclairage, les différences d'utilisation liées
aux revenus et au niveau d'éducation persistent. Fracture numérique
et fracture sociale sont intimement imbriquées.
Les remèdes ne sont pas évidents et ne s'expriment pas en pourcentages d'ordinateurs par foyer ou même en heures de formation à l'utilisation basique des matériels. Au delà des équipements évidemment nécessaires, il convient d'élaborer une politique volontariste d'utilisation des TIC au service des politiques de cohésion sociale, au niveau national et encore plus au niveau local. L'E-inclusion se mesure plus à la participation active et finalisée qu'à la simple consommation. Cela, on le savait déjà ! Ajoutons qu'il conviendrait de mobiliser toutes les ressources des systèmes éducatifs pour élever le niveau scientifique et technique de la population. J.B.
Invitation au lancement officiel des contrats Creative Commons en France
vendredi 19 novembre à Paris
Creative Commons, un complément au droit d'auteur classique pour encourager
la création et le partage
Creative Commons propose des contrats-type pour la mise à disposition
d'oeuvres en ligne. Inspirées par les licences libres et le mouvement open
source, ces offres facilitent l'utilisation et la réutilisation d'oeuvres
:
textes, photos, musique, sites webs...
Au lieu de soumettre tout acte ne relevant pas des exceptions légales à
l'autorisation préalable des titulaires de droits, les licences
Creative Commons permettent aux auteurs d'autoriser à l'avance le public à
effectuer certaines utilisations sous certaines conditions. Il ne s'agit
pas
d'assurer une protection technique, mais de proposer au public une
information sur les droits et utilisations consenties à titre gratuit :
reproduction, diffusion, copie privée et exceptions légales sont
préservées,
mais aussi partage sur les réseaux d'échange de fichiers (peer-to-peer)...
Le CERSA CNRS-Université Paris II, l'institution affiliée à Creative
Commons
en France, a mené un travail de traduction et d'adaptation de ces contrats
au droit français.
Après-midi : Assemblée Nationale, 126 rue de l'Université, 75007 Paris,
salle 62-17
Inscription obligatoire par e-mail : inscription191104@hotmail.com
14h - 14h45 : Conférence de presse réservée aux journalistes
sur invitation auprès de Jean-Baptiste Soufron : soufron@free.fr
15h - 16h : Accueil
Présentation du projet de traduction par l'équipe Creative Commons en
France, CERSA, CNRS-Université Paris II
Lancement officiel des contrats Creative Commons France
Présentation d'un livre sur l'expérience International Commons, éditions
Romillat
avec :
Danièle Bourcier, Directrice de recherche, CERSA-CNRS
Mélanie Dulong de Rosnay, Responsable du projet Creative Commons en France,
CERSA
Christiane Asschenfeldt, Directrice International Commons (sous réserve)
16h-18h : Table-ronde, débat sur les nouveaux usages et modèles suscités
par
les contrats Creative Commons
- Droit d'auteur et gouvernance d'Internet
- Utilisateurs des licences Creative Commons
avec :
Philippe Aigrain, Sopinspace
Bernard Benhamou, IEP Paris, ADAE
Dominique Dalmas, Directrice juridique du CNRS
Daniel Kaplan, FING
Silvain Gire, Arte Radio.com
Florent Latrive, auteur Du bon usage de la piraterie, journaliste à
Libération
Nathalie Mallet-Poujol, ERCIM-CNRS (sous réserve)
Alain Martinet, éditions Romillat
Jean-Pierre Masse, FNSP/CERI, Cultures et Conflits
Antoine Moreau & Isabelle Vodjdani, Copyleft Attitude - Licence Art Libre
Aris Papathéodorou, Samizdat (sous réserve)
Cyril Rojinsky, avocat
18h - 18h50 : Keynote speech
Lawrence Lessig, professeur de droit à l'Université de Stanford et
fondateur
de Creative Commons
18h50 - 19h : Clotûre
Paul Bourgine, CREA, Polytechnique/Institut des Sciences de la
Complexité de
Paris
Mélanie Dulong de Rosnay, Responsable du projet Creative Commons France,
CERSA
20h - 23h
Soirée « Ré-créative Commons » à la Maison des Métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris
Performances, démonstrations et rencontre avec des auteurs, structures et
artistes utilisant les licences Creative Commons, avec :
musique
Davide Fugazza, Andrea Glorioso, Agnula Libre Music
Frz, Buck Fusic Missness, Aspic records
Mean Time Between Failure, ambiance électro-mécanique
Guaka, demo-lition sonore
spectacle vivant
Trio Led Crush (sous réserve)
revue d'art et littérature Passage d'Encre (sous réserve)
médias
Arte Radio.com
Vidéon InternetActu.net
Samizdat
films
La Cuirasse de Frédéric Provost (sous réserve)
Get Creative - Creative Commons
23h -> : After, lieu à préciser
Avec le soutien du CNRS, du CERSA, et du réseau national (RTP) Droit et
Systèmes d'Information, département SHS et STIC du CNRS
Remerciements à Christian Paul (président de Temps Nouveaux, député) et
à la
Ville de Paris, Chantier numérique de la Maison des métallos
Comité d'organisation
Melanie Dulong de Rosnay, Responsable Creative Commons France
Danièle Bourcier, Direction scientifique
Jean-Baptiste Soufron, Assistant communication
CERSA CNRS - Université Paris 2
iCommons France
10 rue Thénard
75005 Paris
http://www.cersa.org/
http://creativecommons.org/worldwide/fr/
Denis Pansu, Ville de Paris, Chantier numérique de la Maison des métallos
Ludovic Pénet, Temps Nouveaux
-------------------------------------------------
Le porteur de projet
Le CERSA, Centre d'Etude et de Recherche de Science Administrative
(CNRS-Université Paris II) est institution affiliée pour la traduction et
l'adaptation des contrats Creative Commons en France.
L'association Creative Commons a été fondée en 2001 à l'initiative du
professeur Lawrence Lessig à la Stanford Law School. Les textes Creative
Commons ont été rédigés en langue anglaise et en référence à la législation
américaine du copyright par l’équipe de Creative Commons.
L'objectif du projet International Commons est d'adapter les textes afin de
faciliter leur utilisation dans le monde. Des équipes de juristes
volontaires participent à la traduction des textes dans leur langue, à l’
adaptation des dispositions aux spécificités de leur législation nationale
et à la dissémination.
Cette transposition, au-delà de la mise à disposition d'interfaces et de
contrats-type adaptés aux communautés linguistiques et aux juridictions
nationales, favorise la compatibilité et l'interopérabilité entre les
différentes versions, et la production collaborative d'oeuvres associant
des
contributions d'origine diverses.
L'institution affiliée pour l'adaptation des textes à la langue et au droit
français est le CERSA (responsable du projet : Mélanie Dulong de Rosnay).
Le groupe de recherche IDL (Informatique, Droit et Linguistique) dirigé par
Danièle Bourcier a produit une première traduction des contrats Creative
Commons et a procédé à certaines adaptations nécessaires pour assurer leur
conformité aux spécificités du droit français.
La communauté des juristes, chercheurs, auteurs intéressés par l'adaptation
de Creative Commons en France a été invitée à commenter cette traduction
sur
la liste de discussion publique du projet, à la suite de laquelle une
seconde version de la traduction a été produite et évaluée par Creative
Commons.
CERSA (Centre d'Etude et de Recherche de Science Administrative)
Université Paris II/CNRS
Creative Commons en France
Melanie Dulong de Rosnay
10 rue Thénard
75005 Paris
e-mail : melanie.dulong-de-rosnay@cersa.org
portable : 06 16 31 41 18
http://www.cersa.org
http://creativecommons.org/
------------------------------------------
Les options proposées dans les contrats-types Creative Commons
Différentes conditions de mise à disposition sont proposées aux auteurs sur
une interface web qui permet de répondre à quelques questions pour
aboutir à
l'un des 6 contrats disponibles dans la version de base. D'autres options
sont développées pour répondre aux besoins spécifiques du sampling, de la
musique, des pays en voie de développment, de l'éducation...
Tous ces contrats autorisent la reproduction et la représentation des
oeuvres, y compris au sein d'oeuvres dites collectives (journaux ou
encyclopédies en ligne), sous certaines conditions, notamment citer le nom
de l'auteur :
http://creativecommons.org/licenses/
- Pas d'Utilisation Commerciale : l'auteur peut choisir d'autoriser tous
les
types d'utilisation, ou au contraire restreindre aux utilisations non
commerciales.
- Pas de Modification : l'auteur peut continuer à réserver la faculté de
réaliser des oeuvres de type dérivées, ou autoriser à l'avance
les modifications, traductions.
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autoriser à l'avance les modifications peut se superposer l'obligation pour
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libertés (sous les mêmes conditions Creative Commons) que l'oeuvre
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l'auteur.
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apparaît au public sous la forme d'un logo Creative Commons que l'auteur
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Ce logo comprend un lien vers la version résumée, puis vers la version
intégrale du contrat. Il est obligatoire d'accompagner toute copie ou
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de laquelle elle est mise à la disposition du public.
Les textes existent sous 3 formes :
- un résumé explicatif : Destiné aux utilisateurs non-juristes, il
décrit de
manière simple et illustrée par des logos les actes que l'auteur
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public à effectuer sur l'oeuvre
- une version intégrale destinée aux juristes, qui fait l'objet d'une
adaptation aux droits nationaux dans le cadre du projet International
Commons
- une version en code informatique, permettant d'associer des métadonnées
à
L'oeuvre, afin d'identifier les droits attachés et permettre la recherche
automatique d'oeuvres en fonction de l'étendue des conditions d'utilisation
offertes.
TIC et inégalités, les fractures numériques
***********************************
Séminaire international les 18-19 novembre 2004
Carré des Sciences, rue Descartes, Paris 5°
L'Adis et l'université Paris Sud, sous la responsabilité d'Alain Rallet,
Fabrice Rochelandet et Adel Ben Youssef, proposent un séminaire
international sur la question des fractures numériques. Pour tout contact
:
Annie Lambert, Faculté Jean Monnet
54 Boulevard Desgranges F-92331 Sceaux Cedex France
tél : + 33 1 40 91 17 96 et fax : + 33 1 40 91 18 56
e-mail : colloque.recherche@jm.u-psud.fr
Pour en savoir plus : http://www.egir.u-psud.fr/egir/digitaldivide
Il doit bien y avoir des astiens qui ont des enfants ou petits enfants et
qui tiennent à leur faire utiliser l'informatique (dixit Raffarin) à bon
escient !
JB
__________________________________________________________
Cédérom " 1000 mots pour apprendre à lire " en français, anglais
et allemand
****************************************************************
Ce logiciel est particulièrement intéressant au moment où le Premier
ministre inclut une langue étrangère dans la liste des "savoirs
fondamentaux". Il permet au jeune élève une initiation à la lecture dans
sa
langue native et l'approche de l'anglais et de l'allemand s'appuyant sur 14
types d'exercices.
Présentation sur : http://www.epi.asso.fr/revue/94/b94p139.htm
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TIC et inégalités, les fractures numériques
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Séminaire international les 18-19 novembre 2004
Carré des Sciences, rue Descartes, Paris 5°
L'Adis et l'université Paris Sud, sous la responsabilité d'Alain Rallet,
Fabrice Rochelandet et Adel Ben Youssef, proposent un séminaire
international sur la question des fractures numériques. Pour tout contact
:
Annie Lambert, Faculté Jean Monnet
54 Boulevard Desgranges F-92331 Sceaux Cedex France
tél : + 33 1 40 91 17 96 et fax : + 33 1 40 91 18 56
e-mail : colloque.recherche@jm.u-psud.fr
Pour en savoir plus : http://www.egir.u-psud.fr/egir/digitaldivide
Jean Pierre Raffarin: "Certificat des savoirs fondamentaux" en fin de collège
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé, mercredi 10 novembre 2004
sur France 2, "un certificat des savoirs fondamentaux" pour que chaque
jeune sache "lire, écrire, compter, s'exprimer dans une langue étrangère
et utiliser un ordinateur" à la fin de la scolarité obligatoire. "Je
veux que chaque jeune qui sort du système éducatif puisse obtenir son certificat
des savoirs fondamentaux: lire, écrire, compter, s'exprimer dans une langue
étrangère, pouvoir se servir de l'informatique", a-t-il déclaré. http://info.france2.fr/index-fr.php
NB: " maîtriser l'informatique ", effectivement très
ambitieux pour un élève
de 16 ans, s'est traduit à l'antenne par " pouvoir se servir de
l'informatique ". Pourtant, une "maîtrise adaptée aux
élèves de cet âge" ne
nous aurait pas déplu !
Projet d'arrêté portant création des commissions interdisciplinaires
Le conseil d'administration a approuvé, par 18 voix pour et 1 voix contre,
le projet d'arrêté ministériel créant six commissions
interdisciplinaires (CID) :
- CID A : santé et société
- CID B : modélisation des systèmes biologiques, bioinformatique
- CID C : cognition, langage, traitement de l'information : systèmes
naturels et artificiels
- CID D : risques environnementaux et société
- CID E : impacts sociaux du développement des nanotechnologies
- CID F : astroparticules
Pour une utilisation responsable de l'Internet
*************************************
Hors-Série Juridique (8/10) à lire sur le site "VousNousIls"
(rubrique "En
pratique")
Philippe Amblard est docteur en droit. À la demande du Ministère
de l'
éducation nationale, il a rédigé un guide juridique pour
aider les
utilisateurs de l'Internet scolaire à "prendre les mesures préventives
propres à réduire les risques de se trouver en contravention avec
la loi".
En effet, encouragé par le Ministère de l'éducation nationale,
l'usage de l'
Internet à l'école sous-entend le respect d'un certain nombre
de droits et d
'obligations imposés par la législation.
http://195.68.9.202/page.php?P=data/pour_vous/temoignages/en_pratique/&PHPSESSID=4ed54c058de656a700dd86ce2fca7ee2
Legifrance 3 est arrivé
******************
Plus qu'une simple réorganisation des menus de la page d'accueil (accès
direct à des sous rubriques comme la jurisprudence judiciaire,
administrative ou constitutionnelle), la rubrique du Journal Officiel a été
complètement revue.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/RechercheSimpleTexte.jsp
INFO.TIC N° 29 - novembre 2004
******************************
Informations sur les TIC et leur environnement
à travers la presse, les lettres de diffusion et les sites web.
Éducation/Tice. Formation. International. Société de l'information.
Droit.
Économie Recherche et gestion de l'information. Technologies.
Une réussite qui se confirme à chaque numéro.
A mettre sans hésitation dans ses favoris. JB.
http://www.educnet.education.fr/actu/infotic/
Cédérom " 1000 mots pour apprendre à lire " en
français, anglais et allemand
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Ce logiciel est particulièrement intéressant au moment où
le Premier
ministre inclut une langue étrangère dans la liste des "savoirs
fondamentaux". Il permet au jeune élève une initiation à
la lecture dans sa
langue native et l'approche de l'anglais et de l'allemand s'appuyant sur 14
types d'exercices.
Présentation sur : http://www.epi.asso.fr/revue/94/b94p139.htm
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5. JOURNÉE SUR LES SCIENCES DU LANGAGE AU SIÈGE DU CNRS
Le département des sciences de l'homme et de la société
(SHS) du CNRS propose une journée portes ouvertes sur les sciences du
langage le 26 novembre prochain. Son objectif "est de mieux faire connaître
les sciences du langage aux entreprises, aux étudiants, aux journalistes
ou à toute autre personne curieuse des sciences. Il ne s'agit pas d'un
colloque scientifique entre spécialistes mais, bien au contraire, d'une
journée de rencontre avec des scientifiques du CNRS afin d'expliquer
les apports des sciences du langage pour notre société, leurs
applications et leurs débouchés professionnels."
Le programme de cette rencontre ainsi que le bulletin d'inscription sont disponibles
sur le site du département SHS :
http://www.cnrs.fr/SHS/actions/linguistique.php
10. CONCOURS D'AIDE À LA CRÉATION D'ENTREPRISES DE TECHNOLOGIES
INNOVANTES
La 7e édition du concours national d'aide à la création
d'entreprises de technologies innovantes du ministère délégué
à la Recherche a été lancée le 25 octobre dernier.
Ce concours s'adresse à tous les porteurs d'idées (étudiants,
entrepreneurs, chercheurs.) et propose deux distinctions : la première,
intitulée "Émergence", permet aux lauréats de
"formaliser un projet encore au stade de l'idée" ; la seconde,
intitulée "création-développement" leur donne
la possibilité de concrétiser un projet déjà solide
en créant leur entreprise.
Ce concours est doté, "comme les années précédentes,
d'un budget de 30 M?."
Plus d'infos sur le site du ministère de la recherche :
http://www.recherche.gouv.fr/technologie/concours/2005/annonce05.htm
- Les superordinateurs ont besoin d'argent
Comme attendu, les Etats-Unis ont repris la tête du classement des
500 plus rapides ordinateurs au monde. Le BlueGene/L d'IBM et le
supercalculateur du Ames Research Center (Californie) se sont
octroyés la première et deuxième place avec respectivement
plus de
70 teraflops et 51 teraflops (mille milliards d'opérations à la
seconde),
loin devant le vainqueur japonais de 2002. Par ailleurs, environ 90%
des machines classées dans le Top500 ont été construites
par des
firmes américaines. Mais ces bonnes performances actuelles cachent-
elles un problème à venir ? Certains experts le pensent. Un rapport,
signé de chercheurs et d'informaticiens du National Research Council
et publié lundi dernier, pointe la détérioration des investissements
fédéraux dans le secteur des ordinateurs ultrarapides depuis plusieurs
années. Là où l'administration injecte aujourd'hui 42 millions
de
dollars par an, il faudrait plus du triple, soit 140 millions de dollars,
pour que le pays puisse maintenir sa domination au-delà de la
prochaine décennie. NYT 09/11/04 (Panel urges Washington to
finance fast computer)
http://www.nytimes.com/2004/11/09/technology/09compute.html
Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.
Pour les manifestations TIC en rapport avec l'enseignement et la formation, consulter le site Educnet.
L'équipe de Stic-Hebdo : Directeur de la publication : Jean-Paul Haton. Rédacteur en chef : Pierre Berger. Secrétaire général de la rédaction : François Louis Nicolet, Chefs de rubrique : Mireille Boris, Claire Rémy et Armand Berger. Stic-Hebdo est hébergé par le LRI et diffusé par l'Inist.