Stic-Hebdo |
No 35. 22 novembre 2004
Sommaire : Cinq questions à Jean-Paul Louis (ENS-Cachan) | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | La recherche en pratique | Dans les entreprises et les administrations | Manifestations | Bibliographie | Détente
Le congrès Specif 2005 aura lieu à Clermont-Ferrand
les 20 et 21 janvier prochain. |
"Il y a une énorme demande de nouveaux générateurs d'électricité et d'actionneurs de type nouveau. Les problèmes de pollution et d'économies d'énergie relèvent pour une part des solutions techniques que nous pourrons y apporter. Mais l'esthétique a aussi sa place dans notre enseignement et dans nos recherches"
Stic Hebdo : Vous venez de publier deux ouvrages chez Hermès/Lavoisier : Modélisation des machines électriques en vue de leur commande. Concepts généraux et Modèles pour la commande des actionneurs électriques. Ce sont des thèmes dont on parle rarement, et qui pourtant sont un volet fondamental des Stic.
Jean-Paul Louis: Dans la communauté des Stic, les automaticiens et les roboticiens connaissent bien l'importance des actionneurs dans les systèmes automatisés. Ce sont les actionneurs qui effectuent les travaux pénibles autrefois dévolus aux hommes ou aux animaux. Mais il est vrai que les dispositifs de puissance et de conversion électromécanique sont mal connus du grand public, même scientifique. Ma communauté n'a pas l'habitude de la vulgarisation, et nous manquons d'outils pour le faire. Et pourtant les universitaires doivent aujourd'hui faire de la communication pour intéresser et attirer des étudiants, surtout depuis la réforme LMD qui leur laisse de larges libertés.
Je pense que la recherche scientifique dans nos domaines de l'ingénierie a plus à voir avec l'esthétique qu'avec le sens, comme c'est le cas en biologie ou en astrophysique qui répondent plus aux questions comme "Qui sommes nous ? D'où venons nous ?". Les objets sur lesquels nous travaillons, que ce soit des objets expérimentaux ou des objets théoriques, sont utiles à la société et ils sont beaux. C'est cela qu'il faut montrer aux jeunes étudiants, et particulièrement aux jeunes filles qui viennent peu nombreuses dans nos spécialités. Elle y sont rares, ce qui est incompréhensible puisqu'elles y réussissent très bien. Elle sont trop nombreuses dans le tertiaire et la biologie, pas assez dans les sciences dures et en particulier en EEA. Il y a vingt ans, j'espérais que les choses évolueraient, mais je ne vois guère de changements.
A quoi servent les actionneurs ? Comment contribuent-ils à donner du sens à notre monde actuel ? Étant donné que bien des activités sont automatisées, que ce ne sont plus les hommes qui fabriquent les objets à la main, mais des machines... ce qui travaille à l'intérieur d' une machine, c'est l'actionneur. Aujourd'hui, il faut avoir conscience que les problèmes environnementaux, de pollution et d'économies d'énergie, relèvent pour une large part des solutions techniques que nous pourrons apporter en faisant un bon usage des actionneurs, c'est à dire en les concevant et en les commandant de mieux en mieux. Voyez l'alternateur-démarreur utilisé par PSA qui permet d'arrêter le moteur à explosion dans les encombrements, de redémarrer électriquement et de relancer le moteur thermique dès que la vitesse atteint un certain seuil. Il y a là un belle alliance d'un actionneur moderne et d'une commande, alliance qui apporte une solution aux problèmes de la pollution et de consommation d'énergie en milieu urbain.
Notre communauté travaille aussi sur de tout petits actionneurs pour le domaine de la santé. Il existe par exemple des distributeurs de médicaments où une capsule contient 10 000 doses; la diffusion dans l'organisme est commandée par 10 000 micro-actionneurs qui, au bon moment, ouvriront le passage.
S.H. Mais vous avez parlé d'esthétique. Peut-on trouver du beau dans la commande des machines électriques ?
J.-P.L. Les expérimentateurs parlent volontiers d'une "belle manip", les mathématiciens d'une belle démonstration. Nous, nous parlons de beaux modèles : on peut les formaliser sous une forme qui fait apparaître leur sens, c'est à dire qui rend visibles leurs propriétés cachées, et à partir de là on peut les comprendre, synthétiser des commandes, et par conséquent agir.
Ce qui est le plus beau, ce sont les actionneurs idéaux (ceux que nous aimerions avoir, mais qui coûtent très cher). Ainsi de belles symétries apparaissent dans les structures internes et dans les modèles des machines à grand nombre de phases (5,7... 13 phases par exemple) sur lesquelles notre communauté travaille actuellement. Il y a des chercheurs qui ont le sens de la belle équation. Ils font apparaître non seulement les symétries mais aussi la réalité des propriétés sous-jacentes. (NDLR. Jacques Sakarovitch avait fait des remarques analogues à propos des automates dans Stic Hebdo no 14 ).
En particulier, puisque nous parlons de machines tournantes, il est bon que les équations fassent apparaître l'opérateur qui décrit la rotation. Et si l'on se place précisément dans un référentiel qui tourne à la même vitesse, les équations se simplifient naturellement. Cette démarche me permet, quand j'enseigne, de faire les calculs intégralement devant les étudiants, et ils comprennent ce que je fais. (Le danger des grands logiciels de calcul, c'est qu'il conduisent beaucoup d'étudiants à ne plus faire que "cliquer". A trop utiliser les boîtes à outils, on ne sait plus quels sont les modèles sous-jacents, quelles hypothèses ils impliquent, ni si leur association est fiable. J'encourage mes jeunes chercheurs à écrire intégralement leurs équations, pour qu'ils sachent exactement ce qu'ils font.).
S.H. Comment votre discipline se rattache-t-elle aux Stic ?
J.-P.L. Historiquement, les fondateurs de la discipline ont aussi créé le club EEA, membre fondateur de l'Asti. Les actionneurs électriques sont une partie importante du domaine couvert par le deuxième "E", l'électrotechnique. Et de façon plus générale, l'énergie électrique est au service des Stic : voyez l'importance des sources d'énergie électrique portables, dans les ordinateurs, les téléphones, etc. Et j'ai déjà dit le rôle central des actionneurs pour l'automatique : juste derrière les ordinateurs de commande de processus, il y a les interfaces vers les convertisseurs statiques (souvent des onduleurs) qui alimentent les actionneurs.
D'un point de vue terminologique, nous employons le terme d'actionneur pour les machines électromécaniques. Nous n'y incluons ni les résistances, ni les lampes, qui pour nous sont des "charges passives". Et à côté des technologies électriques, il y a les technologies hydrauliques, comme les vérins... Les automaticiens, en revanche, sont par définition des ensembliers qui, suivant l'application qu'il traitent, emploient des actionneurs électriques, hydrauliques ou pneumatiques, voire détoniques (dans les moteurs à explosion par exemple). Quant au terme d'effecteur, parfois considéré comme synonyme d'actionneur, nous l'employons surtout pour des actionneurs spéciaux, faisant par exemple de petits mouvements, à débattement limité.
La puissance de nos machines (moteurs et générateurs à courant continu ou alternatif) est associée à de l'intelligence, il faut qu'on puisse les commander c'est-à-dire leur faire produire la vitesse et le couple ou la tension et la fréquence exigés par le niveau hiérarchique supérieur. La commande d'actionneurs fait appel à des virtuoses du temps réel : une bonne commande se fait sur des périodes très courtes, par exemple 50 microsecondes. Alors que la commande d'un haut fourneau peut adopter sans inconvénient un cycle de une minute. L'actionneur est un "esclave" qui doit répondre le plus vite possible aux exigences de la commande de niveau supérieur : il doit être transparent, ce qui exige de très hautes performances dynamiques qui entrent en conflit avec les exigences de sécurité (interdiction de pointes de courant trop élevées, alors qu'elles seraient idéales pour augmenter la dynamique).La commande, c'est aussi l'art du compromis.
Quant aux capteurs, leur nombre dépend du contexte et du coût admissible. Pour des raisons de sécurité, il faut des capteurs de courant. Il y a aussi les capteurs de vitesse et de rotation. Pour la vitesse on peut la calculer en la dérivant de la position, mais cela introduit un certain délai. Par conséquent, pour avoir une très bonne dynamique, il est préférable de disposer d'un vrai capteur de vitesse. Mais les commandes sans capteur ont fait l'objet de nombreuses études. Sur certains robots qui vibrent ou qui ont des modes souples on peut avoir recours à un accéléromètre. Mais on s'éloigne ici du problème de la commande des actionneurs à proprement parler pour se situer au niveau de la robotique qui s'intéresse le plus souvent à des environnements mécaniques complexes.
Il n'y a pas de processeur à l'intérieur du moteur lui-même. En revanche, la commande fait de plus en plus appel aux "DSP contrôleurs ", c'est-à-dire des DSP (digital signal processor) à qui l'on a ajouté des fonctions supplémentaires adaptées à la commande des machines, comme les modulations de largeur des impulsions pour régler les onduleurs qui alimentent les actionneurs. Et c'est le dispositif de commande qui récupère les données fournies par les capteurs situés en interface avec la machine.
Ces fonctions sont souvent intégrées dans ce qu'on appelle le "variateur de vitesse", qui regroupe sur une seule carte de circuit imprimé une électronique de puissance et une électronique de signal, la commande proprement dite. Celle-ci peut être "intelligente", mais à bas niveau : elle est esclave des niveaux supérieurs, relevant de l'automatique ou de la robotique. Les ouvrages que je viens de publier sont limités à la modélisation, mais j'ai proposé à Hermès/Lavoisier de traiter des commandes dans de futurs volumes du traité Egem (Électronique, génie électrique, microsystèmes), complémentaire du traité d'automatique, IC2.
S.H. Où en est l'enseignement de votre discipline ? Est-il aussi évolutif que celui des autres domaines des Stic ? Peut-on parler de maturité ?
J.-P.L. Ce qui est maintenant bien connu et qui se trouve sur étagère, c'est la "commande d'axe" : le moteur avec son alimentation (hacheur ou onduleur), ses capteurs et sa commande. Cette commande d'axe est aujourd'hui considérée comme acquise. Il faut dire que toute la communauté internationale (américains, allemands, japonais, français, italiens, espagnols...) y a travaillé de manière intensive pendant trente ans. Soumis à une forte concurrence, les industriels ont fait appel à des universitaires de haut niveau, qui ont fait un travail énorme.
Le problème clé relevait de l'inversion des modèles. Pour ce qui concerne la commande d'axe, on s'est rendu compte à partir des année 1970 qu'il était théoriquement possible de faire toutes les inversions nécessaires. A la fin des années 1980, nous avons commencé à disposer à la fois d'une électronique de puissance suffisamment performante et de microprocesseurs suffisamment rapides pour exécuter toutes les commandes en temps réel. C'est Siemens qui a montré l'intérêt de ces recherches quand il a présenté, en 1990, sa gamme complète de machines asynchrones dites "à contrôle vectoriel" (en ce sens qu'à chaque instant, on oblige le champ, dans la machine, à avoir la direction et l'amplitude voulues). La machine asynchrone, la plus économique et la plus robuste de nos machines, a maintenant les mêmes performances dynamiques que les machines à courant continu ou les machines synchrones, qui exigent plus de maintenance ou qui sont plus coûteuses.
Nous enseignons ces modèles parce que c'est le noyau dur. Il faut que les étudiants les connaissent. Mais quand il passent au niveau de la recherche, il faut dépasser ce stade maintenant classique.
S.H. Une recherche qui va au delà du classique... dans quelle direction ?
J.-P.L. Il y a actuellement une énorme demande pour de nouveaux générateurs d'électricité. La dérégulation de la production électrique fait apparaître, en sus du puissant réseau d'EDF, de petits réseaux plus ou moins autonomes, ne serait-ce que pour faire appel aux énergies renouvelables. L'industrie aéronautique travaille actuellement à la définition de nouveaux standards pour la génération et la distribution d'électricité à bord. L'électricité intéresse l'automobile, nous l'avons vu. Une voiture classique contient des dizaines d'actionneurs électriques.
La recherche se tourne donc aujourd'hui vers de nouveaux types et de nouvelles structures d'actionneurs, ou de nouvelles architectures de production d'énergie. Mes collègues inventent par exemple des machines à double excitation (aimants et enroulements) pour enrichir la gamme des réglages. D'où de nouvelles structures de machines, combinant les générateurs classiques, synchrones ou non, et des fonctionnements totalement nouveaux.
Ces machines ont souvent plusieurs étages et elles sont plus complexes à piloter que les machines traditionnelles. Il y a beaucoup de variables et de paramètres à déterminer. Les équations ne sont pas linéaires. En outre, ils doivent fonctionner avec robustesse dans le cadre de réseaux électriques qui sont sensibles à des variations brutales de consommation (vous connaissez l'exemple des millions de téléviseurs qui s'éteignent à la fin d'un grand match de football), ou dans des environnements agressifs (température, poussières....), ou dans des environnements où la sécurité doit être absolue (avions, navires ...).
D'où le haut niveau de mathématiques nécessaire. En principe, pour la modélisation proprement dite, la mathématique de ces systèmes est accessibles au niveau Bac+2 ou Bac+3 : calcul matriciel et calcul différentiel relativement classiques, avec des spécificités cependant qu'il faut enseigner. Mais pour bien mettre en oeuvre les montages les plus performants, il faut prendre en compte les non-idéalités imposées aux machines réelles, souvent pour des raisons économiques. C'est à celui qui conçoit la commande de les intégrer dans son modèle pour les corriger. Et puis un système réel est souvent une association de composants élémentaires, et au bout du compte on se retrouve avec un système complexe, d'ordre élevé, multivariable, donc avec des équations non linéaires de grandes dimensions. A ce stade, il il faut un niveau Bac +4, voir +5, surtout quand on arrive à la synthèse des algorithmes de commande ou d'estimation.
S'engager dans ces recherches comporte les risques inhérents à cette activité spéculative : bien des architectures que nous étudions n'auront pas de débouché industriel car, au moment de la mise en fabrication, certaines s'avèreront plus économiques à produire que d'autres. Finalement, c'est quand on pourra mesurer les parts de marché qu'on saura quelles architectures auront gagné. Les chercheurs doivent prendre des risques et relever des défis. A nous d'imaginer les meilleures architectures et les meilleures commandes.
Propos recueillis par Pierre Berger
L'April et la FSF France s'inquiètent des effets de l'accord signé mercredi 17 novembre par l'Unesco avec Microsoft [1]. La politique induite par ce document est en effet en contradiction avec le soutien au logiciel libre affiché par cette organisation ces dernières années [2]. De plus cet accord survient dans un contexte international trouble. Les États-Unis mènent en effet actuellement une offensive sans merci contre le logiciel libre dans le cadre de la préparation du Sommet mondial de la société de l'information (SMSI), sous l'égide des Nations Unies, tout en imposant à certains pays dits « en voie de développement », par des accords bilatéraux, des régimes de gestion des oeuvres et des inventions inadaptés. Ces pays ne disposent en effet pas des actifs et du tissu industriel nécessaires à la production de certains types de biens. Subissant un système de droit inadéquat car conçu pour un pays développé, ils sont contraints de se les procurer à des prix insoutenables auprès des grandes sociétés du Nord.
L'accord signé avec l'Unesco conduira cette organisation à patronner la mise à disposition de plus de logiciels propriétaires aux pays en voie de développement. De tels logiciels, qui ne peuvent pas être utilisés, étudiés, modifiés et redistribués librement, ne contribueront pas à garantir à terme l'équipement du plus grand nombre des citoyens de ces pays.
Alors que la volonté commune d'émancipation du Japon, de la Chine
et de la Corée du Sud les conduit à développer un système
d'exploitation commun basé sur le noyau Linux, alors que le député
Bernard Carayon [3] a récemment mis
en avant les risques importants induits par le recours massif à des logiciels
propriétaires, il est regrettable que l'Unesco invite ainsi les pays
en voie de développement à mettre le doigt dans l'engrenage de
la dépendance informationnelle plutôt que d'investir dans la fourniture
d'instruments technologiques leur permettant de prendre à terme leur
destin en main.
Le logiciel libre est en effet un bien commun informationnel librement utilisable
et adaptable par tous. Il permet d'accéder au patrimoine commun de l'Humanité
en la matière à un prix raisonnable et de mener des stratégies
de développements mutualisés génératrices d'importantes
économies. Il est également créateur d'emplois locaux qualifiés,
les développeurs du Sud ayant la possibilité d'adapter les logiciels
aux besoins. Il permet enfin de mettre gratuitement à disposition les
logiciels
ainsi développés, possibilité dont il semble superflu de
souligner l'importance pour des pays n'ayant parfois pas même les moyens
d'assurer la sécurité alimentaire ou sanitaire de leurs populations.
L'April et la FSF France soulignent que la copie de logiciels propriétaires peut également être effectuée, comme pour toute oeuvre immatérielle, à un prix réduit. Il ne coûtera donc en pratique pas que peu à Microsoft de mettre à disposition des plus pauvres des oeuvres par essence abondantes et déjà largement rentabilisées par leur vente dans les pays riches.
L'April et la FSF France prennent acte des propos de Koïchiro Matsuura, directeur général de l'Unesco, qui a indiqué que la relation entre Microsoft et l'Unesco n'était pas exclusive. L'April et la FSF France invitent cependant l'Unesco et les pays du « Sud » à ne pas se tromper sur l'identité du bénéficiaire à terme d'une telle « générosité ».
Références
[1] L'Unesco et Microsoft signent un accord de coopération pour réduire
la fracture numérique :
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=23643_DO=DO_TOPIC_SECTION=201.html
[2] Portail des logiciels libres : http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-URL_ID=12034_DO=DO_TOPIC_SECTION=201.html
Participation de l'UNESCO aux 3ièmes Rencontres mondiales du logiciel
libre :
http://www.april.org/articles/communiques/comm16072002.txt
Les logiciels libres comme Trésor du monde : http://www.fwtunesco.org/article/articleview/22
[3] Rapport d'information sur la stratégie de sécurité économique nationale : http://www.assemblee-nat.fr/12/rap-info/i1664.asp
Les Etats généraux de Micado (l'association
des professionnels de la CFAO (Conception et fabrication assistées
par ordinateur)) ont réuni cette année 150 personnes à la Maison de
la chimie pour le trentième anniversaire de l'association. La journée, introduite
par Gérard Guilbert (EADS CCR, président de Micado), n'a pas manqué de références
historiques. Elle a été marqué par la présentation d'un impressionnant plateau
industriel :
- Thierry Pardessus (VP design methods and deployment, Airbus) pour la Mise
en oeuvre des méthodes numériques de conception et de définition pour le développement
des avions commerciaux, application à l'A380,
- Jacques Péchaud (directeur du système d'information de la direction technique,
Messier Dowty) pour la Maîtrise d'un partenariat par la gestion des données
techniques,
- Daniel Zamparini (directeur des systèmes d'information, PSA Peugeot Citroën),
pour L'entreprise intégrée,
- Francis Bernard (fondateur de Catia, conseiller du président, Dassault Systèmes)
pour La maîtrise du cycle de vie du produit, une révolution dans la conception
et la production collaboratives.
On retiendra la conclusion de Francis Bernard sur le PLM (product lifecycle management) qui n'est pas un produit, mais une "business transformation, une transformation complète de la façon de travailler." Celle-ci fut illustrée par le grand débat qui a suivi et a fait appel à l'expérience des équipementiers et des PME/PMI sur le thème Le travail collaboratif, de la web-conférence à la co-conception." Cette table ronde en réseau avec la salle s'est caractérisée par l'expertise de ses intervenants. Alain Clément (de l'équipementier Faurecia), Pierre Faure (Dassault aviation, président de l'Afnet (Association française des utilisateurs du Net)), François Legrand (Valeo), Jean-Pierre Marx (Thales), Mario Picco (Cetim, Centre technique des industries mécaniques) , Thierry Vanier (Snecma moteurs).
Au début de 2003, l'Afnet a lancé deux programmes d'actions pilotes dans le secteur Aérospace et défense, Boost-Aero et e-PME. Boost accélère l'intégration numérique des supply-chains et e-PME accompagne le changement des fournisseurs dans la mise en place des nouveaux modes de travail numériques. Les pratiques actuelles dans la conception, le côté inéluctable des réunions "virtuelles" furent abordés, les moyens techniques disponibles, de la web-conférence à la co-conception elle-même, qui sont nombreux furent présentés, ainsi que les contraintes et les freins.
C'est Christian Saguez, professeur à l'Ecole centrale, qui conclut la journée en parlant de l'impact des TIC sur l'évolution des modes de travail. Toutes les informations sont désormais disponibles sous forme numérique. Les architectures informatiques et le Très haut débit permettent l'accès des PME à la puissance de calcul, en particulier grâce aux grilles de calcul. Le cadre spatio-temporel dans lequel on évolue est modifié en raison de la diminution des coûts de transaction; ce n'est plus la distance qui coûte. Le concept d'urbanisation se développe autour des processus de communautés ou entreprises virtuelles. Une nouvelle fragilité, de nouvelles limites de sécurité se posent, comme le problème de la propagation des erreurs. Si la norme Step s'impose pour les échanges structurés, une méthodologie est à développer pour la maîtrise des réunions virtuelles.
Mireille Boris
Le Monde a fait part de la disparition de deux figures des Stic : Kenneth Iverson, le père d'APL (article de Sylvain Baron dans le numéro des 7-8 novembre) et Alain Glavieux, découvreur des turbocodes (article de Christope Carichon dans le numéro du 26 octobre).
La prochaine séance du cycle Jean-Pierre Fénelon de conférences sur l'analyse multidimensionnelle des données statistiques, intitulée Profil sensoriel, contrôle des performances et analyse des préférences, sera donnée par Pascal Schlich (Inra/CNRS), directeur du Liris (Laboratoire d'interface recherche-industrie-sensométrie au CESG (Centre européen des sciences du goût)) le mercredi 24 novembre de 9H00 à 12H30 en salle C068, au Maapar, 251 rue de Vaugirard à Paris. Renseignements : Dominique Desbois.
Le livraison 39 d'Hermès (CNRS) est intitulée "Critique de la raison numérique". Animé par Jacques Perriault et Virginie Paul, le numéro regroupe des contributions de chercheurs qui "se penchent sur des pratiques qui ont bouleversé nos vies quotidiennes dans les domaines les plus variés : ils étudient les interactions entre l'usage et l'information, identifient les procédés innovants et suggèrent aux différents acteurs de nouvelles pratiques d'utilisation des outils numériques". La raison pure chère au philosophe de Königsberg y retrouvera-t-elle ses catégories ? Rappelons que Jacques Perriault est professeur en Sciences de l'information et de la communication Virginie Paul est psychologue et chercheure, tous deux au laboratoire Cris/Series, université de Paris X -Nanterre.
"Vote électronique: le Conseil de l’Europe veut éviter des dérives à l’américaine" titre Estelle Dumout dans ZDnet . Les 46 pays membres ont adopté une série de recommandations visant à garantir l’équité d’un vote par voie électronique. Au programme: possibilité d’organiser un second dépouillement et mise en place d’un contrôle indépendant des machines.
L'Inria a lancé un cycle de conférences intitulé "Le
son musical", coordonné par Patrick Joly. Après les interventions
d'Yves Hellegouarch (De la musique pratique à la géométrie
diophantienne) et de Gérard Assayag (Composition assistée
par ordinateurs), les séances suivantes sont programmées
(sur le site de Rocquencourt)
- mardi 14 décembre : Représentations et modélisations
spectrales pour la synthèse et le traitement des signaux sonores
(Philippe Depalle)
- mercredi 19 janvier : La modélisation des instruments. Les mathématiques
au service de la musique, par Antoine Chaigne.
Renseignements et inscriptions : symposia@inria.fr
Une réunion "Research ethics committees in Europe: facing the future
together" est organisée à Bruxelles les 27 et28 janvier.
Le
site.
On peut télécharger (PDF) le rapport
prépartoire Provision of support for producing a european directory
of local ethics committees (LECs). (Signalé par la diffusion Paris
7)
On peut lire, sur le site officel, les 14 propositions de François Fillon présentées jeudi 18 novembre au cours de l' émission "100 minutes pour convaincre". Nous ne retiendrons ici que le volet "informatique et TIC". A propos du socle commun, après un certain flottement dans les termes (le premier ministre avait parlé sur France 2 de "pouvoir se servir de l'informatique"; François Fillon lui même au cours de l'émission avait parlé de " maîtrise des outils informatiques, des outils de communication d' aujourd'hui " ), les rédacteurs de ce texte ont retenu : " des connaissances et compétences indispensables ... en technologies de l'information (ordinateur et Internet) ". Ces références à la "maîtrise" et aux connaissances" associées aux compétences sont incontestablement positives. Reste à connaître maintenant les contenus d'enseignement qui seront proposés et les moyens humains mobilisés. Par ailleurs, l'intégration du B2i dans le Brevet des collèges, rendu obligatoire, est un fait positif, tout comme le C2i-enseignant qui "sera" rendu obligatoire. Mais quand ? Quelle lenteur pour lever le verrou qui pèse depuis des années sur le développement des TIC dans le système éducatif !
Bref, des avancées intéressantes par rapport au rapport Thélot. Il est important de voir comment ces propositions seront accueillies par la représentation nationale et de suivre ensuite comment elles seront mises en musique. Pour l'instant, nous n'avons noté aucune réaction défavorable au volet "informatique" de ce projet. Il semble bien qu'il n'y ait plus personne pour nier la nécessité d'une certaine maîtrise des TIC par l'ensemble de la société et pour minimiser le rôle incontournable du système éducatif. C'est en soi un progrès incontestable par rapport à un passé pas si lointain.
J.B.
Le
texte intégral. Présentation
du ministre au Sénat le 3 novembre Donnez
votre avis.
Un point de vue de formateur : "Si on limite l'utilisation des Tice à la prise en main des matériels et des logiciels, on a une vue réductrice de l'informatique à l'école. Certes, cette représentation est celle que l'institution aime à donner au grand public, composé en partie de parents d'élèves, assortie d'une rubrique comptable précisant le nombre de machines reliées à Internet dans toutes les écoles de France." ... Propos tenus par Michel Tournon, formateur Tice (Hauts-de-Seine), sur le site de l'AFT-RN.
Le site de l'EPI publie en rubrique "Documents" les principaux extraits, concernant l’informatique et les TIC, du projet de loi d’orientation sur l’Ecole proposé par François Fillon. On y trouve également les premiers commentaires de l’association, et l'on peut envoyer ses commentaires à postmaster@epi.asso.fr
Au sommaire de la lettre du PCIE de novembre :
- La 4 000 000ème carte délivrée au ministre turc de l’Education
nationale.
- L’Agefos PME Ile de France et la région IDF financent .
- Passage du certificat pour les adhérents de l’ Opcareg Pays de
la Loire.
- Compte rendu de l’action par l’ Agefos Bretagne.
- Les tests de préparation sont disponibles.
- Dans les média : La Chambre des métiers de la Haute Loire fait
passer le certificat aux artisans.
Un texte de 23 pages de la DUI (Délégation aux usages de l'Internet)
et de la
SD-Tice (Sous-direction des Tice) au
ministère de l'Education donne un aperçu des actions en cours
et des actions projetées (les critiques y remarqueront des lacunes récurrentes).
Le texte(en PDF).
Rappelons que Benoît Sillard est sous-directeur aux NTIC et délégué
interministériel aux usages d'Internet. A propos du bureau virtuel (portail
de services destiné, à terme, à tous les personnels de
l'éducation nationale, et qui permet d'accéder à un environnement
de travail personnalisable à partir de n'importe quel ordinateur connecté
à Internet, en France et à l'étranger. lire le
document) il a récemment parlé de "chantier pharaonique
pour les trois ans à venir". Autre
document.
La dernière enquête publiée par l'Observatoire de la vie étudiante (OVE) témoigne d'un important niveau d'accès à Internet dans la population estudiantine. 98 % des étudiants déclarent disposer d'un accès à Internet. 90 % y ayant accès sur leur lieu d'enseignement. ... 14 pages en format PDF(2 Mo) à télécharger.
Rubrique réalisée avec la collaboration de Jacques BaudéL'association BrailleNet développe des actions d'information, de formation et de labellisation afin de promouvoir les recommandations internationales pour des sites Web accessibles à tous et notamment aux personnes handicapées visuelles. Les prochaines formations ont lieu les 12, 13, 14, 26 et 27 janvier 2005. Le document (PDF).
La cellule d'appui aux projets «Université numérique en région» de la direction de la technologie propose un kit de gestion présenté comme "un ensemble cohérent et complet de principes et bonnes pratiques s'appliquant au contexte particulier des projets UNR" Le document.
Communiqué par la Diffusion Paris 7. Pour réagir ou vous abonner, écrivez à Jean Grisel - Service communication de l'université Paris 7 mmtx@sigu7.jussieu.fr
La société Google (Californie) s'apprête à lancer
une version de son moteur de recherche
sur Internet dédiée spécifiquement aux milieux universitaires
et académiques. Issu d'une collaboration avec des chercheurs et différents
éditeurs scientifiques (Nature, IEEE, ACM et Online Computer Library
Center), ce nouvel service entend référencer l'ensemble de la
littérature scientifique disponible en ligne (articles, revues, documentations
techniques, etc.).
L'objectif est de faciliter l'accès du plus grand nombre, et notamment
des étudiants, aux matériaux scientifiques et pédagogiques
jusque-là réservés à un cercle restreint. Google
espère ainsi devenir un standard dans les écoles et universités.
Par ailleurs, en pénétrant ce marché de niche, la firme
pense également tirer des profits des annonces publicitaires, à
l'attention d'internautes extrêmement ciblés, qui seront affichées
sur les pages de résultats. Selon le
New York Times. Communiqué par l'Ambassade de France
L'Assemblée nationale a mis en ligne un rapport d'information de la
délégation pour l'Union européenne sur l'organisation de
la recherche publique en Europe. Selon ce rapport, "l'efficacité
de la recherche publique en Europe dépend des efforts financiers qui
lui sont consacrés mais aussi, dans une large mesure, de son organisation."
Le rapport établit une comparaison entre trois pays : l'Allemagne, le
Royaume-Uni et la France. Il souligne que la recherche publique en France présente
"un certain nombre de différences par rapport aux systèmes
allemand et britannique : structurelles, comme les rôles respectifs des
organismes et des universités et les relations avec l'industrie, mais
surtout liées aux modes de gestion des politiques de recherche - en termes
de financement, d'évaluation et de carrières." Dans cette
perspective, les enjeux principaux résident dans "le pilotage de
la recherche et l'émergence d'équipes de chercheurs, avec la nécessité
de développer les financements par appel à projet, susceptibles
d'introduire des éléments de souplesse et d'efficacité
indispensables." Télécharger
le rapport. (Signalé par le CNRS)
"Ce n'est pas la révolution annoncée voici quelques années. Mais pas non plus le flop redouté voici quelques mois. Les services web, notamment par leur capacité à se connecter sans doute chambouler au patrimoine informatique de l'entreprise, gagnent peu à peu les faveurs des architectes des systèmes d'information. En particulier quand il s'agit de donner un coup de jeune aux applications historiques, sur grands systèmes". C'est la présentation d'un dossier de huit pages publié dans Le monde informatique du 19 novembre. Au sommaire : Les services web gagnent du terrain. Icare s'ouvre sans de brûler les ailes. Se lancer dans l'architecture orientée services. Offre : au-delà de l'intégration, une exigence de fiabilité.
Claude Chiaramonti , rédacteur
en chef de VendrEDI, lance à un appel à retour d'expériences
(ou annonces de projets ou même simples commentaires) sur le recours aux
Services Web en mode EDI.
Il commente "Certes, les services web sont censés commencer par
la "découverte" du service recherché décrit en
WSDL dans un répertoire UDDI. Mais, une fois le service découvert,
et son "invocation" ayant donné satisfaction, peut se poser
la question de le réutiliser régulièrement et automatiquement.
Par exemple, comme en EDI, quand l'application de gestion des stocks émet
des messages de réapprovisionnement à l'attention des applications
des fournisseurs.
Pour préparer et véhiculer, d'application à application,
de tels messages répétitifs, les outils des Services Web peuvent
être utilisés, en particulier BPEL et SOAP, plus, si besoin, certains
des standards de la gamme WS*. Sans qu'il y ait besoin de passer à ebXML,
RosettaNet et autres frameworks.
Afin d'étayer un prochain article de VendrEDI sur ce sujet, tout commentaire
sur cette possibilité d'utiliser directement les Services Web en mode
EDI." sera le bienvenu. Il suffit d'envoyer un courriel.
Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.
Pour les manifestations TIC en rapport avec l'enseignement et la formation, consulter le site Educnet.
Edisanté est associé au Forum de l'administration électronique, qui se tiendra à Paris La Villette les 15 et 16 décembre. Les séances qui concernent plus directement sont (le 16) la plénière Données personnelles : le choc des modèles du 16, de 11H à 12H45 et deux ateliers :
- de 9H à 10H45 : Régionalisation de la santé et gestion de l'information. Nous aborderons ce thème sous l'angle de la coordination des différents acteurs dans un bassin santé social et des impacts ou exigences en termes de systèmes d'information - cela touche aux problèmes de localisation des services, de transparence des coûts, d'information sur l'accessibilité et la disponibilité des services, de la relation entre les informations santé d'une part, les informations sociales de l'autre, de la possible unicité de vue pour le malade, les travailleurs sociaux, les médecins de ville etc. Ces problématiques impliquent les acteurs régionaux que sont les préfectures, conseil régionaux et conseils généraux, CHU, Urcam, URML etc. L'atelier sera présidé par Isabelle Gendre Galichet (DSI du CHU de Rouen).
- de 16H30 à 19H : Dossier médical personnel. Il s'agit
ici de discuter des points clé qui sont à la charnière
des
aspects techniques (protocoles, formats, structures des hébergeurs) et
d'un débat médical sur le contenu des informations de santé.
La table ronde abordera les fonctions, les protocoles d'utilisation, les enjeux
de sécurité, la relation avec les outils métier, les rôles
et responsabilités des différents intervenants. Elle sera présidée
par Michel Villac et regroupera d'abord les intervenants publics et les représentants
des professionnels puis les industriels.
Conditions d'inscription sur le site du Forum
. Le principe est la gratuité pour tous les intervenants publics
ou para publics, ou professionnels et utilisateurs dans le cas de la santé.
Pour les industriels, ceux qui sponsorisent le forum ne paient pas non
plus leur entrée. Pour les autres, s'ils souhaitent participer, merci
de mettre un courriel.
Le titre du livre publié par Hermès/Lavoisier sous la direction de Stéphane Roche et Claude Caron, Aspects organisationnels des SIG, nous avait donné de grands espoirs. Sur les systèmes d'information géographiques, avec leurs fascinantes présentations cartographiques voire multidimensionnelles, nous attendions une analyse des problèmes posés aux différents niveaux par ces systèmes, en commençant par leur organisation matérielle (faut-il des serveurs spécialisés, sans parler des périphériques) jusqu'aux questions stratégiques des organisations internationales (réseaux, standards de terminologie et d'échange de données), en passant par les structures des bases de données, l'intégration des données géographiques dans les applications de gestion et l'organisation des services chez les grands utilisateurs (les SIG doivent-ils être rattachés à la DSI ou gérés spécifiquement, voire être externalisés...). Est-il même besoin de SIG aujourd'hui : toute application informatique ne tend-elle pas à s'intégrer le multimédia où la carte n'est pas beaucoup plus qu'une présentation graphique parmi d'autres.
Malheureusement (mais d'autres en jugeront sans doute différemment), les études regroupées ont un caractère abstrait et ne concernent les SIG qu'à la marge, consacrant par exemple de longs développement à la relation entre rôle et valeur d'un système, ou aux "usages sociaux" en général.
L'ouvrage apporte cependant un certain nombre de contributions qui suffiraient à le justifier. En particulier le denier chapitre sur les partenariats, où l'on reconnaît la compétence en particulier d'Henri Pornon et son expérience pratique du terrain. On trouve aussi nombre d'informations concrètes dans l premier chapitre intitulé "Les SIG, un processus historique", encore qu'on puisse regretter le caractère exclusivement anglophone de cette rétrospective, et que l'on aurait apprécié une référence au moins au rapport Lengagne (L'information géographique. Rapport de la commission nationale, par Guy Lengagne. Documentation française 1983.) aux travaux du CNIG (Conseil national de l'information géographique) et le cas échéant aux conséquences de ces développements sur les services du cadastre et de l'IGN, voire de ce qui est aujourd'hui le BGI (Bureau géographique interarmées).
Alors, espérons que ces attentes trouveront des réponses dans
de prochaines livraisons du traité Igat (Information géographique
et aménagement du territoire) qui comporte déjà les titres
suivants :
- Graphes et réseaux: modélisation multiniveau, par Philippe
Mathis (2003),
- Synthèse d'images géographiques, par François
Sillion (2002),
- Généralisation et représentation multiple, par
Anne Ruas (2002),
- Le géomarketing: méthodes et stratégies du marketing
spatial par Gérard Cliquet (2002),
- Langages pour les SIG: Conception, développement et IHM, par
Michel Maingenaud. (2002),
- Recherche opérationnelle et réseaux: Méthodes d'analyse
spatiale, par Gerd Finke (2002),
- Gestion spatiale des risques, par Gérard Brugnot (2001),
- Modèles en analyse spatiale, par Lena Sanders (2001).
auxquels s'ajoutera au début de l'an prochain Agricultures et territoires,
par Catherine Laurent et Pascal Thinon.
P.B.
Sait-on assez qu'une des causes principales de pannes des photocopieurs vient d'une utilisation qui n'était pas prévue (en tous cas dans les modes d'emploi remis aux utilisateurs) par les constructeurs ? Le petit film que nous vous proposons en donne un exemple de cette pratique beaucoup plus répandue que l'on ne croit. Mais attention, esprits délicats s'abstenir (de cliquer), l'histoire est un peu ... grosse.
L'équipe de Stic-Hebdo : Directeur de la publication : Jean-Paul Haton. Rédacteur en chef : Pierre Berger. Secrétaire général de la rédaction : François Louis Nicolet, Collaborateurs : Mireille Boris, Claire Rémy et Armand Berger. Stic-Hebdo est hébergé par le LRI et diffusé par l'Inist.