1980- 1985 Noosphère, TSI, Télémapresse

Mon bureau à Noosphère Teledico Toutes les photos

Noospère va être une expérience coûteuse, mais non sans intérêt.
J'espérais faire fortune, et ainsi pouvoir fonder mon laboratoire de recherche.

 

Une aventure industrielle et intellectuelle

Un peu par lassitude et découragement à Informatique et Gestion, mis sous la pression par Pierre-Jean Réfrégier, Jean-Luc Verhoye et Daniel Duthil, appelé à l'extérieur par l'équipe Maleval/Castaldo/Gauthier (vérifier), je finis par donner ma démission, avec une négociation honorable sur le chèque de départ... et un épisoed médico-comique car je demande à attendre le résultat d'une coloscopie.

Enfin, je pars, et j'atterris à Microjournal, rue de Provence. L'accueil est amical, mais ils n'aiment pas ce que je fais et ne souhaitent pas du tout, contrairement à ce que j'avais pensé, me prendre avec eux dans leur société. (Ils étaient plus roublards et anar que moi. Ils sont partis avec le titre et le fichier des annonceurs). Je ne me rappelle plus tout à fait des détails, mais en pratique cela revient à : Il faut donc que je crée ma propre société. Mon inspiration teilhardienne lui fait donner le nom de Noosphère. Une SARL au capital de 50 000 F, si mes souvenirs sont bons. Dans le tour de table, mon père met un bon paquet, ma Tant Line un grain, Vincent Meissonnier aussi, par amitié familiale.

Je déménage mes affaires avec le Combi, en passant le matériel par la fenêtre de la cour d'en bas, sous la surveillance de Daniel Duthil. Je laisse ma collection d'IG, ce qui est normal, et aussi ma collection de la Revue de la Mécanographie (plus exactement, je la rapporte, à la demande expresse de Daniel Duthil, président de l'Afin je crois, demande justifiée dans son principe mais qui conduira à la disparition de cette collection rare, sinon unique, dans le naufrage de l'Afin).

Catherine Lecellier quitte Tests pour me rejoindre comme secrétaire de rédaction et chef de publicité. Elle nous trouve un appartement rue Saint-Georges.  Mon père m’aide pour la comptabilité, ma mère pour la facturation.

Difficile de lancer une société. Ce n'est pas la mode des startups. A la Société Générale, on me répond que le crédit à la consommation est épuisé. Je ne demandais pourtant qu'un crédit des plus ordinaires, à titre personnel, d'un montant mineur). D'où l'ouverture du compte de la société au Crédit agricole, où je verse les participations de tous d'un seul chèque, ce qui paraît-il n'est pas très conforme aux usages.

 

Traitement de texte

Je ne peux pas leur donner tort. Mon projet de revue Traitement de Texte n’a devant lui qu’un trop étroit créneau. J’espérais qu’avec l’arrivée des correcteurs orthographique, puis d’outils linguistiques sophistiqués (analyse sémantique, traduction automatique), mon marché s’élargirait au texte en général. Et je pousse des exploration en se sens, par exemple en rencontrant l’architecte Antoine, qui fait des analyses d’organisation à partir des enregistrements de conversations téléphoniques.

Mais je ne parviendrai pas à trouver là un nouveau marché.

Traitement de Texte paraîtra tout de même pendant quatre ans.

Mais, assez vite, Noosphère s'avère incapable de me payer à un niveau suffisant, d'autant qu'à ce moment je suis père de trois enfants. Je cherche donc à diversifier mes activités.

D'abord en prenant à mi-temps les relations publiques de l'Afcet. Je ne m'y prends pas trop bien, et de toutes façons, cela dérange la déléguée générale, pas tellement contente de voir arriver un concurrent potentiel. Ou simplement une surveillance.

La revue TSI

Puis je deviens secrétaire général de la revue TSI qui débute. Un bel exemple des problèmes de la presse scientifique.

Cette revue concrétise un vieux rêve de l'Afcet (qui l'avait formulé lors d'un séminaire à HEC). Elle a déjà plusieurs revues, mais en voudrait une plus générale, ouverte vers un plus large public. Pendant longtemps, comme administrateur de l'association, je me suis opposé à un tel projet (connaissant les échecs plusieurs revues du même genre : 'Informatique (nouvelle) (1969-70), Micro-système (début années 80), et par la suite, d'ailleurs, Temps réel (vers 92), puis Informatiques (vers 95), et LMI Mag (1998). mais ne dure jamais longtemps, malgré de substantiels investissements. Au CA de l'Afcet, je plaide toujours contre, à moins de trouver un généreux bailleur de fonds.

Au début des année 80, cependant la conjoncture est plus favorable à un tel projet. Bertrand Meyer, au sein de l'Afcet, rejoint les objectifs de Jean-Claude Rault à l'ADI. Et Dunod est prêt à tenter l'aventure. Il ne manque plus qu'un secrétaire de rédaction. Après l'échec différents recherches (Annie Kahn notamment), je propose de prendre le poste et suis accepté

Pour moi, TSI c'est le premier contact approfondi avec les milieux de la recherche en informatique "dure". Et l'on m'y considère comme un "candide" (Jean-Pierre Finance), malgré mes 15 ans de journalisme spécialisé en informatique. D'autant que le comité de rédaction, sous la pression de Bertrand Meyer, s'est orientée vers une revue "de haut niveau", s'écarte nettement des objectifs d'origine.

L'ADI va disparaître. Jean-Claude Rault lance sa propre revue (qui existait encore en 2002). Dunod prend son parti de la nouvelle orientation. Mais la rentabilité n’est pas au rendez-vous, les annonceurs ne sont pas intéressés, et TSI, après plusieurs années de persévérance de son éditeur, rentre dans le rang plus modeste des autres revues de l'Afcet et est reprise par Hermès.

Dans cette optique, je me retrouve un peu décalé et ramené au rang d'exécutant par un Meyer qui veut tout le pouvoir, y compris sur les points-virgules, et qui séduit les autres, non  sans raison (mais avec un peu de ressentiment quand même).

Je pourrais, je devrais sans doute, me battre pour faire respecter le projet comme pour affirmer ma propre légitimité et assurer mon avenir et celui du projet d’origine de l’Afcet. . Mais mes difficultés à Noosphère/Télémapresse, économiques et psychologiques, m’empêchent de prendre une position forte.

Télédico

J’ai donc l’idée d’un nouveau projet : Télédico.

Passion de la nouveauté ? La montée du minitel me laisse espérer un pas en avant dans des prestations de presse. Un serveur Télétel, c'est à la fois le temps réel et l'éternit. je me propose de lancer ce qu'on appellerait aujourd'hui un "portail" et qui va s'appeler "Télédico", dictionnaire sur Minitel.

Je monte une SA, au centre de ce qu'on pourrait appeler un groupe de presse multimédias. Noosphère apporte le concept, le contenu, et le statut juridique approprié aux conditions réglementaires de l'époque. Télématex (animé par Robert Clamart, ami d'Yves Alarcen) apporte le serveur (une grosse machine) et ses prestations de développement et d'exploitation, ainsi que le terminal Unisys, à condition que j'achète le modem. Pour bien comprendre comment tout cela fonctionne, et ayant du mal à dialoguer avec l'équipe technique de Télématex, je prends un charge la partie du développement qui concerne directement la rédaction, en utilisant l'outil Mapper, d'Unisys.

L’imprimerie Hemmerlé, qui imprime déjà Traitement de Texte, apportera des produits dérivés papier. Catherine Le Cellier, qui commercialise la publicité de Traitement de Texte, fait participer sa famille au tour de table et y apporte son dynamisme commercial.

Fuite en avant ? "Tu veux faire de la cavalerie", me dit mon père. Et, de fait, j'ai fait exprès de caler l'exercice de Télémapresse en mi année, pour m'autoriser certains artifices comptables et mieux passer le prochain cap.

Techniquement et conceptuellement, le produit est magnifique. Economiquement, il est en avance sur son temps d'au moins dix ans. Catherine réussit à vendre un ou deux contrats de publicité. Mais le taux de consultation ne monte pas. Le projet dure donc le temps de manger le capital. Et les deux sociétés, Télémapresse et Noosphère déposent leur bilan (ce qui, détail bien secondaire, me privera d'une partie de mon parc informatique)

Tout cela se résoud à la mi 85 avec la liquidation de Noosphère et mon entrée à LMI, d'abord à mi-temps pour assurer la transition à TSI, puis à plein temps

Noosphère aura été une expérience coûteuse, Mais raisonnablement. Je n’avais donné aucune caution personnelle à mon banquier, par exemple.  En gros, elle aura coûté au ménage le prix d’une belle voiture.

Coûteuse, mais non sans intérêt. J'espérais faire fortune, et ainsi pouvoir fonder mon laboratoire de recherche. Argent et temps perdu, mais apprentissage aussi bien des

L'environnement technologique

Il est bien dommage que la vague de passion pour la programmation, lancée par l'arrivée de micro-ordinateurs accessibles aux particuliers, soit retombée si vite.

Pourquoi n'a-t-on pas su, ou pas voulu, exploiter la montée des machines pour dépasser le Basic élémentaire, pour donner aux développeurs amateurs des outils intéressants ?

C'est tout le contraire qui se passe. L'arrivée du Macintosh puis de Windows creuse l'écart entre les utilisateurs et les professionnels, et marginalise radicalement les amateurs qui s'accrochent.

Technologie rudimentaire, mais impressionnante, la crêche animée de Fonseranes.

Intégration : la grande époque de la bureautique. Data General.

Le contexte idéologique

En France comme ailleurs, on est dans l" "après mai 1968", et le système des valeurs change en profondeur. L'informatique n'y échappe pas, et on peut parler d'une époque post-moderne (mais le mot ne s'employait pas à l'époque dans ces environnements), avec une informatique distribuée, répartie, bientôt "micro" et "personnelle (de 1975 à 1985) ;

L'évolution touche les mathématiques (avec les mathématiques plus molles de René Thom ou de Mandelbrot) ; la recherche opérationnelle se dilue dans la systèmique (avec un orageux échange de vues à Cerisy entre Robert Faure et Jean-Louis Le Moigne)… mais il faudra quand même encore un certain temps pour que Gödel attire l'attention.

C'est à ce moment que naît la bureautique.

C’est aussi un grand retour de l’intelligence artificielle.  Avec des ouvrages américains et, en France, la montée des systèmes experts, avec les grands articles de Laurière (EDF), Haton (Université de Nancy)..

De l'échec patent des systèmes experts, on conclut pendant les années suivantes à un échec général de l'intelligence artificielle ; je suis d'abord assez réservé, puis commence à y croire étant donné la force du courant, puis finit par choisir un intérêt pragmatique et empirique, sans dogme, que je résume ainsi : "On ne peut pas prouver que l'homme est une machine, ni le contraire. En effet, toute preuve est-elle même une machine, et est donc disqualifiée pour répondre". En revanche, l'exploration des frontières entre homme et machine reste passionnante et féconde, et on verra bien jusqu'où elle nous conduira.

Marcel ne comprend pas, même quand il a eu un Mc. Ex. de Mandelbrot. Tuilages  

 Mes réalisations technologiques

Pour Noosphère, j'acquiers un Commodore 8000, un des plus puissants PC du moment, avec 64 K de mémoire vive et une double unité de disquette 5,25 pouces qui permet de stocker un méga-octet sur chaque disquette. Donc, en pratique, de faire une base de données.

Elle me sert pour les abonnés de la revue Traitement de Texte. Le prix est exorbitant quand on y repense : 40 000 F (à peu près 6000 euros), dont à peu près la moitié pour l'imprimante Olympia à Marguerite. Qui a une très jolie frappe, à condition de se contenter d'une seule taille de caractères, et de changer de marguerite toutes les fois que l'on veut changer de police, et même du romain à l'italique.

Je programme alors l'application de consultation et de facturation en Basic, en partant d'un exemple donné dans la documentation. Le code fourni ne fonctionne pas toujours, notamment pour les foncions d'impression (chiffre avec centimes...). Et, pour accéder efficacement aux données, il faut calculer les accès par piste/secteur/octet. Mais c'est relativement efficace.

Cela me vaut d'ailleurs une réaction assez pénible de ma mère. Jusque-là, elle faisait la facturation, ce qui me rendait service et lui donnait un peu le plaisir de rester dans le coup. Le jour où je lui ai montré la facture sortir toute seule, elle a dit d'un air furieux "Je ne comprends pas". Et c'est vrai que, ce jour-là, je l'ai un peu, de fait mise hors course. Nous sommes tous des assassins.

Autre application, plutôt rare à l'époque avec peu de moyens : un modem sur la sortie série du 8000 me relie à l'imprimerie Rosay. Avec l'aide du distributeur de Commodore en France, je programme en Basic un petit programme de transmission, conviens avec l'imprimeur d'un balisage qui permet de piloter directement à distance sa photocomposeuse.

Cela permet, pendant plusieurs mois (deux ans? ) d'obtenir du texte photocomposé sans re-saisie. Malheureusement, le marché reste étroit, et de toutes façons, Commodore change sa représentation en France, coupant court à la coopération amorcée. Et la faillite de Noosphère ne fait rien pour arranger les choses.

A la maison, nous disposons de deux ordinateurs. Un Vic 20, avec programmes sur une miniK7 standard Philips, qu'il faut donc recharger à chaque fois. Un Commodore 64 avec une disquette de 5,25 pouces, qui sert à la fois pour les programmes et pour les dossiers.

Je conserve (encore en 2010) le superbe manuel d'utilisation qui m'a soutenu pendant bien des heures de travail/plaisir. ("Tu dis que c'est le plus grand des plaisirs" note Sandrine à l'époque, "mais quand tu programmes, tu n'arrêtes pas de dire des gros mots").

Des jeux pour une kermesse
Et une réalisation domotique avec le Commodore, une carte de contrôle, et du câble téléphonique à 25 paires dans toute la maison.

Cela permet notamment à Armand de se mettre à la programmation.  Nous réalisons divers bricolages amusants. Par exemple une série de jeux de kermesse, qui donne lieu à publication dans Commodore Magazine. "Commodore Magazine".

A la même époque, je réalise une télécommande à deux voies et un bateau télécommandé, en transformant une paire de talkie-walkies.  Il fonctionne parfaitement pour la télécommande d’un petit bateau électrique de ma fabrication).  

J'écris plusieurs programmes : méditation (sur le Notre Père de Kowalsky), traitement de texte, composition musicale, jeux pour kermesses, superviseur domotique. musique, veille, prière.

Sur le Commodore 64 je me lance dans la domotique. Comme je peux obtenir une carte d'entrées-sorties, je commence le travail en écrivant ce qu'on appelle aujourd'hui un "superviseur", c'est à dire un programme qui examine tous les capteurs, les affiche, les stocke, et prend au clavier des instructions à donner aux actionneurs. Je câble aussi tout le pavillon de Maisons-Laffitte avec du câble téléphonique à 25 paires.

Je commence aussi à rentrer des éléments sur la famille, par exemple une généalogie.

Le réseau domotique de la maison se connecte alors au Commodore plutôt qu'à Max. J'aurais été assez loin, à cette époque où la domotique est à la mode.
Ce projet comporte l'arrosage automatique du jardin, reprisee actualisée du programmateur de Clamart. Mais cette fois, je pose trois tuyaux partant de la cave et y concentre les électrovannes, de manière à ne pas avoir de courant haute tension circulant dans le jardin. Je n'irai pas jusqu'au bout de la réalisation.

C'est ce type d'applications qui me plaît le plus :

- par le mélange des genres, combinant des tâches puremnet intellectuelles, logicielles (comment concevoir le superviseur, comment traiter les valeurs relevées sur les capteurs, que faut-il mémoriser ?), et de tâches dans la boue du gardion ou la poussière des cagibis pour passer les fils ;

- par son caractère intégrateur ; un système domotique a un caractère total, tout convergeant vers le superviseur, allant vers la "maison intelligente";

- par ses conséquences psychologiques importantes pour la vie personnelle et familiale ; c'est une des raisons qui en limite l'application : est-il bon, dans une famille, d'enregistret toutes les heures d'ouverture et de fermeture de la porte d'entrée ?

- par la difficulté (je dirais même la complexité) des questions de sécurité ;  si l'on commande électroniquement l'ouverture et la fermeture des portes, par exemple, encore faut il que l'on puisse fermer et ouvrir :
. quand l'ordinateur est en panne, ou simplement arrêté ;
. quand il y a panne d'électricité ;
- et si l'on met en place un allumage du radiateur soufflant dans la salle de bains, pour avoir chaud quand on va prendre sa couche, comment s'assurer qu'on n'a pas laissé dessus une serviette qui risque de prendre feu ?

Ces travaux de programmation "temps réel" m'apprennent beaucoup de choses sur ce type d'application, et me permettront de bien voir et de poser les bonnes questions quand j'en vois chez les utilisateurs.  

Ils me rendront pout longtemps un peu sceptiques sur le charmes de « la maison de demain ».

Pour Télémapresse, un terminal Unisys installé à Maisons-Laffittte permet la saisie des contenus puis même une partie de la programmation.

C'est l'outil convivial Mapper, lancé par Univac, qui sert de logiciel de développement. Il s'agit d'une sorte de super tableur sur grand système (en particulier, capacité "illimitée" de stockage des données et des liaisons simultanées).  J’y ai consacré un article dans TSI.

J'ai un premier contact avec Internet en 1982-84, comme secrétaire général de la rédaction de TSI (Technique et science informatique), revue savante créée par l'Afcet. Quand son rédacteur en chef, Bertrand Meyer, part pour les Etats-Unis, on passe par ce canal pour échanger des nouvelles ou pour transmette ses éditoriaux. Pour le courant, la revue fait installer un minitel. Pour les textes plus longs, je dois à l'Inria pour trouver un terminal du genre télétype.

J'arrête en 1985, essentiellement du fait de la liquidation de Noosphère/Télémapresse, qui me prive de mon matériel, et me donne de toutes façons envie de tourner la page. Personne, d'ailleurs, ne m'encourage à persévérer, surtout pas l'équipe de TSI  ! (Jean-Pierre Finance et le comité s'étaient opposés à ce je refasse pour la revue le travail que j'avais fait à Noosphère).

Mon SIP
Rangement de la photothèque Alarcen
consevation méthodique de mes doc (rémunation, phots), agendas

Notes

Liquidation : la perte de la compta. comprénension, aide efficace du comptable

Importance pour moi des processus formels d'élection. Surtout pour les sortants (Afcet ?)

1981. La Gauche au pouvoir. Je vote Mitterrand mais la peur au ventre.

J'avais quelques avantages sur les autres, qui m'ont permis de voir les problèmes (des 1972, donc) :
- une culture diversifiée (philo, sciences, art),
- un statut de journaliste qui me libérait des jeux d'allégeance et de carrière universitaire.

Mais aussi des désavantages :
- une culture superficielle dans tous les domaines ; il y a des spécialistes qui savent tout sur un domaine, rien au delà (Marithé a eu une collègue qui savait tout sur les Mérovingiens, mais connaissait à peine le nom de Charlemagne) ; moi c'est le contraire. - un métier de journaliste qui me permettait difficilement d'approfondir un sujet pendant longtemps
- et, plus prosaïquement, une méconnaissance des usages et procédures pour faire passer des articles dans les colloques et congrès ; au départ, je m'imaginais naïvement qu'il suffisait d'envoyer une idée de papier pour que le comité de programme renvoie tout un tas de suggestions pour le mettre au point.

Mais au fond, comme tout le monde jusqu'à maintenant s'est planté, je n'ai pas à faire de complexes.

Piges pour LMI notamment Chaussonnière

Activités associatives 1980-1985. Chef d'entreprise (SARL, puis SA). Structure non associative, mais instructive sur le management : budgets, ressources humaines, production/commercialisation.

depuis 1980. Membre de "Maisons-Laffitte Solidarité Logement". Simple cotisant.

1980-1982. Membre du conseil pastoral de Maisons-Laffitte. Jeux décisionnels subtils entre  bénévoles (tendances et sensibilités politiques diverses) au sein d'un conseil élu, et les permanents de la paroisse (clergé).

Le Moigne IDG Inforsid Jean-Claude Watier. Pas eu le temps

Kochanski, Jean-Eric Forge, Legrenzi

Payer pour voir

éditos, scolastique, citer le auteurs

Inria. Mal commencé avec Laudet. Secret. Bensoussan.

Voir à ce sujet : épisode à TSI, à LMI (Xavière), puis Asti

1979. Stage au col des Saisies. Brouillon d'un livre sur l'écnomie de l'information.