@TITRE:GESTION DES PROJETS INFORMATIQUES

@TEXTE:Choisir le bon outil

@CHAPO:Les progiciels de gestion de projets adaptés à l'informatique concernent tantôt des chefs de projet, tantôt des gestionnaires. Il faut savoir ce que l'on veut et procéder progressivement.

@TEXTE:Souvent conçus pour les environnements industriels (ingénierie, génie civil), les progiciels de gestion de projet sont-ils bien adaptés à l'informatique. Oui, répond un rapport de l'Afisi (Association française d'ingénierie des systèmes d'information). A condition de bien s'en servir(*).

Les produits proposés s'adaptent bien à l'environnement des enterprises. Les plus légers sont les plus conviviaux, et ils s'ouvrent d'autant mieux sur d'autres logiciels qu'ils émanent d'éditeurs à l'offre diversifiée. Leur évolution rapide n'encourage pas à en publie une liste. Mais les fournisseurs suivants ont répondu à l'enquête: Computer Associates, Le Bihan, Lucas Managemnet Systems, Microsoft, Mustang, Orésys-Lysis, Sys-Com International et WST.

Deux catégories de publics, qu'il serait illusoire de disjoindre totalement, de même que les ambitions des produits, sont visées par les produits: chefs de projets et gestionnaires.

Cetains outils ont pour vocation d'assister les chefs de projet dans l'exercice de leur métier de manager (ou de gestionnaire) de projets. Il s'agit pour eux d'optimiser l'utilisation d'un ensemble de ressources, d'abord humaines mais aussi matérielles, logicielles, etc. avec comme objectif l'achèvement heureux d'un projet: respect de la qualité des produits et services livrés, dans la maîtrise des délais et des coûts. Les outils s'emploient à faciliter la planification, le suivi et la simulation d'un projet. Parfois de plusieurs projets utilisant des ressources comunes. Ces progiciels s'implantent la plupart du temps sur micro-ordinateur. Leur apparente simplicité masque une complexité croissante. Or, plus grandes sont les possibilités, moins ils sont, en général, correctement utilisés.

D'autres produits s'adressent plutôt à des responsables d'études (et développements) soucieux de savoir en permanence comment sont affectés leurs effectifs. L'important semble de fournir une occupation judicieuse (le plein emploi) à un ensemble de personnes, par ailleurs utilisateurs de moyens matériels et logiciels, à affecter au mieux. Ces outils recherchent, avant tout, la consolidation des activités du personnel, qu'il soit affecté à des projets (développement ou maintenance), à des activités de correction, de formation... voire en congé. Ils fonctionnent en général sur mainframes.

@INTER:Productivité, fiabilité...

@TEXTE:La productivité de tels produits ne se laisse pas facilement mettre en évidence. Aux coûts de formation et au temps passé à leur utilisation, il faut ajouter l'investissement nécessaire à faire passer les résultats dans les actes.

Avant d'acquérir un outil, on se demandera donc d'abord l'objectif prioritaire poursuivi. On prévoiera aussi une période d'apprentissage. D'autant plus longue que l'outil est plus puissant, propose des fonctionnalités plus élaborées et complexes.

La mise en place d'outils nécessite un investissement non négligeable en exeprtise, si l'on souhaite les utiliser correctement et rentabiliser l'investissement. On procèdera de façon progressive. Ne pas viser immédiatement la mise en place générale des outils, ni d'outils trop complexes. Pour un organisme important, par exemple, on peut envisager d'abord l'utilisation de produits simples, pour se familiariser avec les concepts. Au bout de quelques mois (ou années) on passera à un produit complexe. Entre temps, d'ailleurs, le produit lui-même aura eu le loisir de s'affiner et de se perfectionner encore.

@ENCADRE TITRE:

Une démarche méthodologique pour les projets informatiques et bureautisues, par J.C. Chaplet. La Cible de mars 1995.

Dix conseils pour réussir un projet informatique. D'après une enquête de l'Afai (Association française de l'audit informatique), par Xavier Maitrier. La Cible de juin 1995.

La réussite d'un projet dépend d'un bon management des risques. LMI du 21/10/94