ARCHITECTURES NOUVELLES

Le règne presque sans partage du client-serveur

@CHAPO:De nombreux projets font passer les infrastructures classiques à l'ère du client serveur. Avec prudence et progressivité. Mais l'Intranet commence déjà à montrer ses ambitions.

@TEXTE:Typique des nouvelles infrastructures, au niveau de très grands systèmes, le projet du <B>STNA (Service technique de la navigation aérienne)<B> vise à remplacer les postes de travail des "aiguilleurs du ciel" (ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne). Avec une contrainte: répondre à la croissance constante du nombre des vols (cent millions de francs pour les logiciels à eux seuls). Le projet comporte trois étapes pour les trois années à venir (1997, 1998, 1999). Il s'appuiera sur une infrastructure à base de FDDI (fibre optique entre 500 stations) avec de fortes contraintes de sûreté de fonctionnement. Une nouvelle interface homme-machine exploitera de substantielles recherches en ergonomie ainsi que les technologies les plus avancées (grands écrans, peut-être un peu de réalité virtuelle).

@INTER:Doucement, mais sûrement

@TEXTE:La progressivité est de règle. La <B>Camat (compagnie d'assurances spécialiste du transport)<B>, par exemple, vient d'entrer dans la deuxième phase de son grand projet d'architecture mené avec Telis. La première, en exploitation depuis le 27 octobre, vient de passer en recette. Des techniques de développement rapide l'on fait déboucher en dix mois. La deuxième devrait se terminer à la fin de l'année, avec un contrat de maintenance évolutive jusqu'à la fin de 1999.

L'architecture comprend dix serveurs départementaux qui pilotent les différents aspects du métier (vente des contrats, encaissements, paiement des sinistres) et les fonctions transversales (comptabilité, finances, ressources humaines). S'y ajoutent des sous-serveurs spécialisés dans la gestion de cas particuliers comme les flottes automobiles ou les malus, capables d'être "secourus" en cas de saturation par les stations de travail.

Un serveur Alpha (Olivetti 7540, quadri-processeur LSX) regroupe la base de données répartie sur les serveurs départementaux et les sous-serveurs. Il assure également le back-up de la totalité du système d'information, la gestion de son infocentre et de son système d'impression de masse. Les stations de travail sont au minimum des PC 486, avec exécution des tâches sous Unix ou Windows. 300 postes de travail, organisés au sein d'un réseau local distant, se répartissent entre les trois sites parisiens et les six délégations régionales.

@INTER:Inévitables retards

@TEXTE:<B>France Télécom<B> a lancé ... en octobre 1990 (!), son projet "Alliance" de refonte complète du système d'information Ressources Humaines, sur la base de Sigagip Personnel. Il continue à s'étoffer jusqu'à la mi 1996, après 5000 mois/homme de conception-développement.

Des projets de longue haleine comme le downsizing radical du <B>Crédit Agricole à Saint-Lô<B> poursuivent leur évolution avec régularité, malgré l'hostilité qu'il rencontre dans l'ensemble de cette institution.

Le <B>CHU de Rouen<B> a lancé un intéressant projet pour le personnel, organisant le travail en "temps choisi". Le système devait être mis en place au début de l'année dans quatre services pilotes. Mais le projet a pris du retard, et l'on prévoit seulement le démarrage de trois services en juin. L'hôpital ne souhaite pas en dire plus pour l'instant. Rappelons les fonctionnalités du système, publiées en octobre dernier, quand Sopra s'en est vue confier la mise en oeuvre. Le principe consiste à remplacer l'horaire fixe (tranches horaires) par un système où l'agent peut faire varier sa durée quotidienne de travail et choisir ses heures d'arrivée et de départ. Un badge individuel, de type carte à microprocesseur, assure le suivi de la présence. Une architecture client-serveur, intégrée au réseau informatique du CHU (décrite par notre confrère "Réseaux et Télécoms" de juin 1995) s'appuie sur un serveur Unix dédié. Les PC Windows équipant déjà les services fournissent les postes clients. Des terminaux spécialisés pour les entrées et sorties de personnel se relient à l'ensemble en Token-Ring.

@INTER:Client-serveur et SGBD relationnel

@TEXTE:La <B>Gendarmerie Nationale<B> poursuit sont projet Geaude (Gestion automatisée décentralisée), commencée en 1994. Il s'agit de refondre la totalité des applications de gestion décentralisées des affaires immobilières, des personnels, de l'organisation et du budget. La conception s'appuie sur l'atelier de conception Tramis et la réalisation sur les outils NatStar. Le mode client-serveur (Unix/Windows 3) relie en TPC/IP des postes à des bases de données relationnelles. Trente et un sites départementaux gèrent les informations dont ils sont propriétaires en s'appuyant sur les données issues du système central. Les données centralisées sont consolidées sur le système de l'administration centrale. Elle-même gère ses propres données et les répercute sur les sites décentralisées.

Quant les applications centralisées auront été refondues, la Gendarmerie s'attaquera à son système central, Cardage. L'organisation dispose aussi d'outils opérationnels, et vient par exemple d'annoncer son choix de GéoConcept comme SIG (système d'information géographique) d'aide à la décision.

@INTER:Maîtriser l'hétérogénéité

@TEXTE:La <B>Communauté Urbaine de Bordeaux<B> dispose d'un parc de machines hétérogènes. Elle met en place des mécanismes d'interopérabilité basés sur le protocole CPI-C (Common Programming Interface) d'IBM, standard reconnu par X/Open.

Les systèmes d'exploitation du centre informatique vont de VM/ESA à OS/2 Warp en passant par Unix/Aix, Unix/Solaris, OS/400, Windows 3.1, Windows 95 et Windows NT. L 'interface CPI-C se caractérise par son caractère non propriétaire, donc portable dans des environnements non-IBM. Les premiers essais effectués en environnement VM ont nécessité l'écriture d'un hyperviseur pour programmes serveurs CPI-C. Ceci a permis des transferts simultanés de fichiers entre le mainframe IBM 9121 et d'autres machines. Des modules techniques développés selon le standard CPI-C ont été portés sur plusieurs plate-formes ou sont en cours de portage (c'est le cas d'un service d'impression qui sera utilisé par les 500 postes du réseau). Ils sont appelés par des applicatifs écrits généralement en C afin d'être réutilisables dans des environnements différents. On trouve par exemple des consolidations de données de voirie d'un poste client sous VM vers un serveur sous OS/400 et des consolidations de bons de commande d'un poste client sous OS/400 vers un serveur sous VM. Les applications clients-serveurs ainsi réalisées s'avèrent fiables.

Les travaux suivants portent sur DRDA (Distributed Relational Database Architecture) assurant la gestion conjointe de bases de données hétérogènes, et dont la mise au point passe par des tests utilisant l'interface CPI-C. Des applications de gestion du personnel impliquant un serveur DB2 sous OS/2 et un serveur SQL/DS sous VM s'exécutent ainsi à partir d'une dizaine de postes clients Windows. L'été 1996 verra la mise en service d'un SIG reposant sur une vingtaine de Sparcstation, un serveur DB2 sous Solaris mettant à jour une base Apic et un serveur SQL/DS sous VM.

Dans le même ordre d'idées, mais à une échelle aux limites du raisonnable, <B>l'Administration des Douanes et de la taxation indirecte de la Communauté européenne<B> veut automatiser l'échange sécurisé de données entre les administrations des Etats membres et avec ses services. Baptisé CCN/CSI, le système visé doit aussi assurer la maintenance des systèmes en charge de ces échanges. La plate-forme assurerait la circulation des données entre les systèmes hétérogènes des pays membres aussi bien qu'entre des applications différences. Un certain nombre de services standard s'appliqueraient aux données avant transfert et ce, d'une manière transparente aux applications (par exemple la compression de données). Un format pivot faciliterait les différentes conversions.

@INTER:Répartition dans l'espace

@TEXTE:La <B>SGN (groupe Cogema)<B> se dote d'un outil d'administration de son système d'information avec Euriware (filiale du même groupe) et Mega International. Il s'agit de gérer la distribution des bases de données sur cinq serveurs, de dimensionner ces bases (en tenant compte des taux d'accroissement et sur le long terme), de modéliser des flux entre applications au travers des bases de données (sécurité d'accès, ...). L'originalité est ici de synchroniser le référentiel de conception et les bases de données relationnelles.

A Lyon, la <B>Direction départementale de l'équipement (DDE) du Rhône<B> veut désengorger la circulation automobile à Lyon. Elle développe un système de régulation du trafic appelé Coraly (coordination et régulation du trafic sur les voies rapides de l'agglomération lyonnaise), que nous avons signalé dans le panorama 1995 des projets informatiques. Cette application, actuellement en cours de codage, gérera le centre de contrôle relié aux systèmes d'informations des autoroutes.

Le système repose sur trois serveurs Digital comportant chacun 128 Mo de mémoire, un disque interne de 2 Go et un disque externe de 10 Go. Deux machines redondantes assurent l'exploitation en temps réel, pendant que l'équipe de développement peut travailler sur la troisième, image exacte des deux autres. Six stations graphiques affichent les synoptiques et trois terminaux X complètent l'équipement . Le système fonctionne sous Unix, avec Oracle. Les développements se font en C et utilisent l'environnement de développement G2. Le système de régulation est relié par fibres optiques aux systèmes d'information des autoroutes. Ceux-ci gèrent les équipements de comptage, les caméras vidéos, les panneaux d'affichage, etc.

Cisi prend en charge l'intégration du système, en partenariat avec Spie Trindel. Les travaux, d'un montant total de 26 MF, comportent une tranche ferme (le système Coraly lui-même) et des tranches conditionnelles. Les travaux ont débuté à la fin de 1994, la mise en service étant prévue pour la mi-1997. Coraly pourra alors résorber des embouteillages qui en 1989 provoquaient déjà la perte de 14 millions d'heures.

@SIGNATURE:PIERRE BERGER

@SOUS-PAPIER

@TITRE:L'irrésistible poussée de l'Intranet

@TEXTE:De nombreuses entreprises ont déjà compris les avantages des technologies Internet : convivialité, intégration pour les applications internes aussi bien que les liaisons avec le réseau), faibles coûts (du moins on peut l'espérer), facilité de développement (HTML au coeur).

Parfois, l'Intranet apparaît en marge de développements plus généraux. Le projet Alma d'Euriware, par exemple, comporte la production automatique de pages Web pour une diffusion Intranet au format HTML. Mais, comme aux Hôtels Envergure, il peut afficher dès le départ de vastes ambitions (voir article ci-joint)

@INTER:Réservation d'hôtels

@TEXTE:La chaîne de franchise <B>Envergure<B> regroupe 500 hôtels (dont l'enseigne Campanile), occupant chacun en moyenne une dizaine de personnes. Actuellement, chaque hôtel dispose d'applications sur PC, avec un système central vieillissant, fondé sur le système d'exploitation Pick. "Ce système désuet ne nous permet pas de continuer les développements, et nous avons négligé la bureautique", commente Frédéric Rioche, directeur financier et directeur informatique du groupe à Torcy (près de Paris). Le parc même de micro-ordinateurs vieillit (réparti par moitié entre 486 et versions antérieures). Il faut en toute hypothèse le remplacer, en pratique par des Pentium 100. Les liaisons avec les établissements fonctionnent suivant des disparates, tantôt par modems sur les micro-ordinateurs, tantôt par minitel. Les nouveaux PC disposent de modems à 28,8 kilobits/seconde et des dispositions sont à l'étude avec France Télécom pour assurer un back-up éventuel des lignes.

La nouvelle solution, à base d'Intranet, a pour premier objectif la convivialité. Mais aussi la facilité de réalisation. Elle débute avec 20 hôtels. Toutes les opérations de réservation et de centralisation se feront par Internet. Les PC des hôtels travailleront sous Netscape (en tous cas au départ). Au départ, les applications centrales sont conservées telles quelles. Les liaisons entre Internet et les bases de données passent par le produit Jet Form (prix de l'ordre de 5000 F).

Le poste le plus lourd du nouveau projet est donc constitué par l'équipe de développement, forte de six personnes. Cette nouvelle informatique ne les inquiète pas, bien au contraire. De formation diverse, ils viennent pour une part de l'environnement Pick, dont ils n'apprécient pas le caractère désuet. Pour ces jeunes, au contraire, la solution Intranet est synonyme d'avenir, et ils en apprécient les facilités.

@INTER:De la messagerie interne au commerce électronique

@TEXTE:<B>Alcatel Cable<B>, pour sa messagerie interne, combine Internet et X400 pour relier ses établissements et ses filiales dans le monde. Elle a confié le projet à Isocor, pour un montant d'un million de francs en première phase (500 utilisateurs). Une deuxième phase, l'an prochain, étendra l'outil à 3000 utilisateurs. La firme innove aussi en architecture informatique, avec un outil client-serveur à base de Macintosh pour la gestion de production. Applications: gestion de la fabrication, des en-cours et des incidents. Un module 4D Draw (dessin vectoriel) dessine les coupes des câbles et associe toujours les images aux informations techniques rattachées à chaque composant. Un module Calc (tableur) relie l'applications aux habitudes antérieures des utilisateurs. Plusieurs PC sous Windows, avec une application spécifique écrite en C++, sont en cours de connexion avec 4D Server.

<B>Adiabatic<B> applique le commerce électronique au logiciel, et investit 200 000 F pour la présentation et de vente des produits à travers Internet. Il comporte une procédure de cryptage d'informations bancaires, pour établir des liaisons entre les services du fournisseur et les institutions bancaires, aux normes Etebac. Ce mode de vente par correspondance permet de travailler à faible coût et sans intermédiaire. Réalisation: Skyworld (qui précise: société française).

@INTER:Des projets à zéro budget

@TEXTE:Toute personne ayant accès à Internet peut désormais devenir elle-même émetteur. A coût minimal puisque Cap Gemini Sogeti, par exemple, qui vient d'ouvrir un espace à des abonnés (gratuits) qui peuvent télécharger les outils d'édition nécessaires eet ouvrir leurs propres pages. En la matière, le budget d'un projet peut commencer pratiquement à zéro. Pour atteindre des millions de francs sinon des milliards pour les grands "bouquets de service" qui se mettent actuellement en place. @SIGNATURE:P.B.

@SOUS-PAPIER

@TITRE:Chambre de Commerce en Arles: client-serveur dans la continuité

@TEXTE:En deux temps, trois mouvements, la Chambre de commerce et d'industrie Pays d'Arles (CCIPA) veut passer sans douleur de l'ère propriétaire avec réseaux locaux autonomes (cinq sites connectés en asynchrone) à une approche client-serveur. Il s'agit de préserver l'acquis d'un système central sous Pick. Les délais et le budget sont serrés: un an, un investissement de 1,1 MF pour une informatique desservant 100 postes de travail. A terme, juin 1997, devront donc coexister, et dialoguer via ODBC, les serveurs bureautique et de communication sous Windows NT et, plus original, le serveur de données sous Pick rendu compatible SQL grâce à l'adoption du SGBD Unidata.

Dans un premier temps (juin 1996), la machine change tout en venant du même fournisseur, Siemens Nixdorf (RN 300 avec 128 Mo de RAM, 6 Go sur disque dur, DAT allant jusqu'à 16 Go, streamer de 525 Mo), afin d'assumer la montée en puissance de la nouvelle configuration et début du portage des bases Pick vers Unidata. Fin septembre 1996, le prestataire BDG Diffusion (une PME sise dans le Cher) chargé de ce portage doit être en mesure d'installer en Arles une plate-forme d'essai sur laquelle les utilisateurs se feront la main. Puis déboguage et installation en octobre. Parallèlement, les quatre étages du site principal auront été recâblés, équipés de coaxial Ethernet, de quatre hubs et de paires téléphoniques vers tous les postes de travail.

Dans un deuxième temps (janvier 1997), la bureautique se redéploie sous NT, avec la suite Pack Office de Microsoft. Deux des sites distants (instituts de formation et écoles d'ingénieurs sous tutelle de la CCI) travaillent déjà sous WorksGroup, sur réseau Ethernet. "A terme, nous visons un fonctionnement en mode Intranet", précise Bernard Boeri, directeur informatique de la Chambre. La connexion de ces sites et du port d'Arles par lignes spécialisées à l'établissement central, c'est à dire au serveur Pick et au serveur bureautique, permettent d'envisager une réduction significative des coûts de fonctionnement, grâce à l'optimisation du nombre de licences utilisées et, messagerie aidant, à l'efficacité des échanges. Ajoutons deux arguments pour cette opération non exempte de risques: cette deuxième phase bénéficiera des compétences de l'école d'ingénieurs ISAII en matière de réseaux; et surtout, dès le coup d'envoi donné le 10 mai 1996, la bonne marche du projet dépend de la coordination qu'il réclame des fournisseurs: SNI, Unidata (le SGBD Pick compatible SQ est en bêta test), Microsoft et les prestataires. @SIGNATURE:ANNE-MARIE ROUZERE

@Encadré ou petit sous pap

@TITRE:Coface: la GED met le cap vers Unix

@TEXTE:La Coface (Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur) migre de Gcos7 à Unix. L'opération commencée au printemps 1995 doit s'achever en septembre 1997. Elle associe de nouveaux développements, en particulier la gestion de la garantie de l'Etat, et l'utilisation de l'AGL Cognicase de migration automatique.

L'environnement initial Bull Gcos7 laisse la place à une architecture cible comportant deux HP 9000 modèle T500 sous Unix, l'un de 2 Go de mémoire centrale et 60 Go sur disque, l'autre de 4 Go de mémoire centrale et 200 Go sur disque. Le moniteur Tuxedo, le SGBD Oracle et des PC sous Windows se substituent à TDS, IDS2 et aux terminaux passifs. Les développements ne se font plus en Cobol, mais avec NS-DK. L'outil Cognicase, utilisé avec l'assistance de Stéria, s'appuie sur les techniques d'intelligence artificielle. Il a réalisé le portage de l'application de gestion des garanties de change, opérationnelle depuis la fin de mars 1996. Les migrations suivantes concernent l'assurance-prospection et la gestion des risques.@SIGNATURE: BP

@:BREVES

@BREVE:COMPATIBILITE des comptoirs pour objectif à la Banque de France, qui investit 60 millions dans une architecture à trois niveaux.. Avec le concours d'Artec et de Hewlett-Packard. Au coeur, un système d'exploitation unique, NT. Ce projet vise à réduire les coûts de formation et d'administration, ainsi que le délai de mise à jour des applicatifs (télédistribution).

@BREVE:NS-DK au Crédit mutuel du Centre qui fait passer l'ensemble de son informatique au mode client-serveur. 900 postes en travail. Confié à IBM Conseil, le projet s'appuie sur l'atelier de Natsys choisi comme outil de développement.

@BREVE:ISM de Bull pour l'administration de la nouvelle architecture du Conseil général du Rhone, qui englobe 150 sites et leur interconnexion. Ce projet Radiant, commencé en 1995, durera en tout trois ans.

@BREVE:INTEGRATION au GAN (Groupe des assurances nationales) investit 120 MF dans les logiciels nécessaires au déploiement de son parc micro.

@BREVE:INFOCENTRE en client-serveur à haute disponibilité et intégration des données techniques et financières pour la ville de Charenton. Le système comprendra une gestion des données analytiques par centre de coûts. Avec un budget de 6 millions de F, le projet est mené par l'Agence française informatique avec Data General.

@BREVE:PLATE-FORME globale bancaire: l'Augil (Avenir utilisation groupement informatique logement) refond son système en environnement client-serveur. Objectifs: efficacité commerciale, évolution du réseau Crédit immobilier de France vers le concurrentiel. Partenaires: Sneda, Microsoft, Progress, KPMG Peat Marwick, Deloitte & Touche

@BREVE:D'OS2 à Windows 95 au Cirso (organisme de sécurité sociale), qui remplace ses postes de travail. L'opération s'étend sur l'ensemble de l'année 1996.

@BREVE:UNIX pour Framatome, qui poursuit sa migration à partir de VMS et MVS (celle de VM s'étant achevé en 1995). La société prépare l'abandon de sa dizaine de Vax d'ici deux ans, pendant que les besoins de rénovation rythment le transfert des applications de gestion de l'ES/9000 vers des serveurs HP ou Sun. Ce que le groupe de travail préparant l'an 2000 va certainement accélerer.

@BREVE:EDITION, confiée à un "serveur logique" à la Banque de Bretagne. Il va "produire des contrats pour la clientèle, à la source, en temps réel et de façon totalement dynamique (assemblage de clauses personnalisées, recherche de données) avec une qualité bureautique (intégralité des possibilités micro". L'architecture client-serveur s'appuie sur le site central IBM 3090 (serveur de données et de requêtes) et laisse au poste local le rôle de moteur de production et d'assemblage du document. Partenaire: Axorial, du groupe Logos.

@BREVE:MAQUETTAGE et ergonomie à l'Agence nationale des chèques-vacances, avec Micropole Software et une batterie de produits dans le vent: HP, Oracle et Business Objects. Le budget se limite à 5 millions de F.