@TITRE:On n'externalise pas
la valeur ajoutée
@TEXTE:Les clients externalisent principalement l'exploitation, le parc matériel et l'assistance. Ils externalisent volontiers les fonctions à faible valeur ajoutée. En revanche, ils sont très réticents pour ce qui concerne leurs projets et études. Même pour
l'avenir, leurs intentions concernent principalement le parc matériel et la gestion de réseau. Ainsi se résume l'enquête menée par Bossard Consultants en février auprès de 15 fournisseurs et de 15 clients (plutôt moyennes et grandes entreprises).
De leur côté, les fournisseurs ont tendance à vouloir compléter leur activité de gestion de parc matériel et de réseau, répondant ainsi aux intentions des clients. Ils désirent proposer toute la palette des activité d'externalisation, y compris dans le domaine des projets et des études. Mais les clients sont encore réticents à utiliser ce service.
///////////pas de signature, juste un carré noir (ou blanc, bien que le papier n'ait rien de spécialement dangereux pour la moralité de nos chères têtes blondes), car je ne fais guère que pomper le texte du document fourni par Bossard.
La mise en oeuvre d'une infogérance se décide vite, après une étude préalable qui dure de trois à six mois, et la consultation de deux ou trois fournisseurs. Le contrat se signe souvent pour des opérations de court terme, et portant sur une petite partie du budget informatique (moins du quart). Pour les engagements à long terme, la durée type est de quatre ou cinq ans, et plus de la moitié du budget informatique y est consacrée. Dans tous les cas, la décision finale relève de la direction générale.
Parmi les clauses contractuelles, le délai d'intervention sur les problèmes quotidiens vient au premier rang (80% des contrats), suivie par la performance des systèmes (70%). Viennent ensuite les clauses de sécurité, de régularité des mises à jour et des sauvegardes (entre 40 et 50%) ainsi que la flexibilité de la disponibilité des moyens informatiques.
Quant aux modalités de sortie, 70% des contrats comportent une obligation d'assistance pour maîtriser la réversibilité (reprise en interne des activités externalisées). 40% prévoient la restitution des moyens informatiques et 33% la valorisation des actifs. Dans un dixième des cas, le prestataire s'engage au transfert vers un nouveau prestataire.
Pourquoi externaliser? Aucune raison ne figure dans plus de 50% des réponses, mais viennent en tête la réduction des coûts et l'amélioration de la qualité de services, suivies par les problèmes de ressources humaines (36%), de refonte du système d'information (36%) et de recentrage sur les métiers de base (28%).