MANAGEMENT

@DOMAINE:BOITE A IDEES

@SURTITRE:RAPPORT CIGREF

@TITRE:Travail en groupe: donnez l'exemple!

@TEXTE:"Utilisez d'abord vous-mêmes, en pionniers, les outils de travail en groupe" conseille le Cigref aux responsables informatiques. Au terme d'une réflexion d'un an, il vient de présenter les conclusions du groupe de réflexion animé par Lionel Régnier (Sollac).

@INTER:Une réalité éloignée du battage médiatique

@TEXTE:Plutôt que d'analyser le déterminisme technique découlant de la montée du groupware, il a choisi "la voie du déterminisme social et culturel" pour se demander si ces outils allaient vraiment être utilisés.

Les premiers bilans "ne sont pas à la hauteur du battage médiatique". Il n'y a pas de déploiement généralisé des outils de groupware dans les grandes entreprises françaises. Elles ne les utilisent pas pour supporter un projet critique ou un processus. Elles restent bloquées en phase pilote. Les direction générales ne comprennent pas le concept de groupware. Quant aux informaticiens, ils ne donnent pas l'exemple. Ils ont pourtant de sérieux besoins de coordination et de partage d'information dans les grandes structures actuelles. En fait, les entreprises se contentent de reproduire sous forme électronique des fonctionnements traditionnels.

Peut-on aller plus loin? L'étude distingue deux formes de travail en groupe: simple coordination ou coopération forte. La première se contente de coordonner des travaux séparés. La coopération s'établit un espace de compréhension réciproque. Et si le groupe établit "des accords sur la nature des problèmes à traiter, les savoirs à développer, l'identité des objectifs, le sens donné aux actions et les valeurs qui les fondent".

@INTER:Convaincre le management

@TEXTE:Pour passer à la coopération forte, il faut d'abord trouver les resssources technologiques nécessaires. Or, note l'étude "De de point de vue, les outils de travail en groupe sont bien pauvres". Messagerie, serveurs Web, outils de workflow, forum, gestionnaires de temps, téléphonie mobile... permettent-ils de donner sens aus actions et aux valeurs qui les fondent, d'assurer la convergence des mobiles des individus dans l'organisation, de garantir l'engagement "moral" et le respect mutuel entre chaque personne et le colletif ou elle travaille...

Mais il faudrait aussi lever des obstacles qui relèvent du management. Ne serait-ce que pour obtenir les investissements d'infrastructure, qui impliquent une démarche volontariste de la direction générale. Sa rentabilité réside dans le mouvement d'ensemble de l'entreprise, dans le décloisonnement des organisations et dans la concrétisation de nouveaux services pratiques.

Convaincre suppose un minimum psychologie. En particulier, "nous sommes convaincus que vouloir promouvoir les outils de travail en groupe en promettant une révolution culturelle est une grossière erreur". Le groupe recommande donc une approche progressive (voir encadré), et une implication directe des DSI: "Vous maîtriserez ainsi les dimensions technique et service au quotidien et vos informaticiens seront alors les meilleurs promoteurs".

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@T ENCA1:UNE DEMARCHE PROGRESSIVE

@TEXTE ENCA:

- Développer une infrastructure globale robuste

- Déployer les fonctionnalités progressivement en commençant par la messagerie

- Mettre à disposition des ressources humaines nécessaires

- Développer des applications spécifiques répondant aux besoins de groupes particuliers. .

@LEGENDE:Lionel Régnier (Sollac): "Informaticiens, utilisez vous-mêmes ces outils en pionniers".