@T ACT2:L'intranet, un chantier social

@TEXTE:Les principaux obstacles à la mise en place et surtout à la montée en puissance d'un intranet viennent de la résistance ou de la passivité des hommes. Pour le réussir, il faut donc le traiter comme un chantier social, afin d'informer, de rassurer. Il faut même prévoir de récompenser ceux qui y contribuent activement, parfois en renonçant à la propriété d'informations qui jusque là fondaient en partie leur pouvoir. Voici les résultats majeurs d'une enquête récemment menée par l'agence Kendo auprès de 50 entreprises.

Les contraintes budgétaires gardent tout de même leur importance, et d'autant plus qu'il est difficile d'évaluer les coûts et la valeur ajoutée d'un tel investissement. On s'inquiète aussi pour la sécurité des informations.

Dans 80% des entreprises, la montée en charge d'un intranet reste lente. Elle se limite à la messagerie et à la consultation de quelques bases de données. Dans un deuxième temps seulement les applications s'étofferont: groupware, formation à distance... avec apport de la visio-conférence.

Deux populations se distinguent nettement à l'usage. La première, fanatique ou simplement familiarisée avec l'usage de l'informatique, perçoit l'intranet comme une évolution (voire une révolution) technologique, et son aisance lui donne envie d'utiliser l'outil. Pour les autres, qui subissent l'outil informatique, il s'agit d'un obstacle nouveau à franchir. Il serait utile d'adopter une stratégie différente pour ces deux populations. Mais elles sont difficiles à identifier. Et des mesures trop hâtives risquent d'accroître la frustration des "non initiés".

Bref, et cela ne surprendra pas venant d'une firme spécialisée en communication (Kendo appartient au groupe Havas) "cela suppose pour l'entreprise de nouvelles compétences".@SIGNATURE:P.B.