Q cette interview,
R pas tellement porté
Q une grande époque, Mme Chassagne, Lejard, les suites n'ont pas
été terribles
R il y en a qui sont visibles, d'autres qui le sont moins
Q Roitman, qui au point de départ de cette rencontre
R qq que j'ai croisé, je savais que c'était qq d'IBM, le commercial
Q il avait l'impression qu'on donnait un peu trop la parole aux modernes
R si vous attaquez comme cela, en disant que les autres sont des anciens
Q les classiques ont leurs charmes, mais si on prend en ce moment les
discours, ils ne vont pas dans ce sens
R sur des airs anciens faisons des vers modernes, a dit Malherbe
Q je crois que vous avez une informatique traditionnelle, avec votre
gros centre de Lille, ... Vineuil
R pas tout à fait cela, deux centres miroir, en termes de configuration,
Vineuil et Lille symétriques, tels qu'ils puissent se backuper secourir
l'un l'autre
Q un temps de basculement?
R un journée, les applications vitales
la seule petite différnce, pour l'exactitude, il y en a un qui ne
comprend pas , Vineuil est équipé de moyens d'impression qui lui sont propres,
Vineuil n'en a pas et par contre Charras est centre d'impression
c'est la seule exception
Q la dernière fois qu'on en avait parlé, deux gros mainframes à Lille, avec
600 gigas
R tj dans la symétrie, sur chaque site, on peut
un ES 9000/982 le plus gros modèle, octoprocesseurs,
on rajoute des processeurs les uns après les auters
Q le problème est de savoir où on peut aller tout en restant efficace
R pour l'instant, on est passé de machiens de la génértaion duste avant* à
6 processeurs, un peu plus lents, on a vu aucune dégradation du fait de
l'augmentation du nombre de processeurs
Q donc 8/6 de puissance
R et même plus, car on a pris des processeurs au passage. On ne peut pas dire
que la gestion de cette architecture alourdisse
Q un peu surprenant, tous les théoriciens du parallélisme
R je pense qui la conception des régions système que l'on gère colle à peu près
on ne peut pas avoir les 100%
Q a la limite, vous pourriez continuer comme cela?
R on ne s'est jamais interdit de dire que si on avait besoin de puissance
en plus et qu'on nous proposait dix processeurs, on le prendrait
Q ne semble plus être la voie que prend IBM
R si nécessaire, ne nous gênerait pas fondamentalement
pourrait être une étape intermédiaire
ceci étant, si l'évolution est différente et que grâce aux technologies,
au CMOS etc. on fait du parallélisme adapté
à certaines fonctions, je pense à ce qui a été annoncé, cela peut êter
tout à fait intéressant
on a eu beaucoup de discussions avec les gens sur ce thème
pace nous sommes convaincus d'avoir pendant très longtemps encore
beoins de transactionnel sur des volumes de masse et sur des
systèmes transactionnels de masse
on a besoin de transactionnel sur des volumes de masse et sur
on a besoin pour cela de puissance instantanée
et la question que nous nous étions posée, justement, c'est
si la puissance unitaire d'un processeur n'augmente plus
mais qu'il faille multiplier les processeurs,
est-ce qu'on peut continuer à construire et à gérer
pex un CICS qui gère des millions de transactions
on a beaucoup travaillé là dessus avec différents partenaires
pour vérifier qu'on n'était pas dans une impasse
Q c'est un point qui est très discuté en ce moment, on entend des
discours dans tous les sens
R nous sommes plutôt optimistes. Et, grâce à ces discussions,
et aussi pour d'autres raisons, été aménés à repenser un peu
l'architecture de notre système transactionnel en profitant des options
qui permettent maintenant d'avoir des multi-régions
cloner avec des possibilités de répartion finalement de la charge
mais en même temps avec des gains de sécurité
le gros problème était de garantir
ou de maintenir une vraie disponibilité, donc pratiquemnet à 100%
de notre système transactionnel
si tout était dans un, il suffisait d'un pépin pour tout bloquer
et on voit pas mal d'avantages à la répartition. Si on répartit dans
dix CICS on clones de CICS au pire on bloquera un dixième. ET cela nous
satisfait pleinement comme tendance
Q et après est-ce qu'on laisse les dix au même endroit...
R on a un backup sur deux et je trouve que c'est l'intérêt de notre solution,
on se veut très pragmatiques
on n'est pas des grands théoriciens visionnaiers qui disons
dans dix ans ce sera comme cela
par contre on est très content d'avoir une solution dont
partant d'un système monolithique et là cela nous faisait peur
on voit qu'on est capables de le découper, de le séparer
pour l'instant logiquement, un petit peu physiquement sur
des processeurs différents,
c'est encore du couplage trés serré
cela deviendra peut-être du couplage un peu plus lâche
à l'intérieur d'un même site
et si un jour c'est du couplage encore plus lâche en faisant un peu
d'éclatement physique, il nous semble qu'on est sur la voie
pour s'y préparer
si, d'aventure cela devenait un jour nécessaire
mais ce n'est en aucun cas un dogme
pcq la maîtrise de l'environnement complètement distributé,
nous on n'y croit pas
c'est pas notre religion
Q actuellement, nous sommes dans une phase relativement religieuse
R toutes les déclarations péremptoires sur il n'y a plus de salut
que de client/serveur ou distributé on dit : il yu a peut-êter des gens
qui ont raison, mais pour l'instant il n'y a aucun
fondement sérieux, et c'est plus soit du dogme, soit de la mode
que du raisonnement approfondi
et on entend même , c'est plus grave, des contre-vérits
Q à quoi vous pensez
R tout simplement aux gens qui disent: faisons du client-serveur
pour faire de l'économie
dans notre contexte, on est certains qui se on faisant du client/serveur
on augmenterait très sensiblemnet les dépenses, en le faisant
sérieusement, c'est à dire en garantissant la même qualité de service
la même sécurité, la même disponibilité, la même intégrité des données, etc.
Q peut-être, pas l'avis de tout le monde, le Gartner vous, d'autres
qui
R c'est notre avis
ceci étant, toujours un peu relatif tout cela. j'ai assisté il n'y
a pas longtemps, dans le cadre d'un séminiare, un vingtaine de gens
représentant des maisons différentes mais souvent importantes. Le débat
était autour de :"qu'est-ce qu'il faudrait rechercher comme
////
miniaturaisatoin pas toujours
donc Notre sitructure relativemnt simple, le triangle avec
les deux centres plus le pilotage qui est fait à Charras, et autour
la ramificationpar l'intermédiaire des établissements régionaux
jusqu'à atteindre les acteurs finaux que sont les gens
sur le territoire ou dans les établissements
Q vous gérez cela avec System view ?
R Du netview on en a
on est là encore, avec le souci de sécurité,
on n'est pas mono-pilotage. Par exemple, pendant le week-end,
il ne reste pous qu'un des centres qui fonctionne
et il peut lui-même activer ce que l'autre fait
en régime permanent, de croisière
on peut très bien faire déclancher n'importe que de nos ordinateurs
aussi bien Charras que Vineuiil et probablement que Lille,
selon le dispositif qu'on met en place
cela a été un des domaines importants d'investigation
de l'informatique UAP il y a quelques années
justement àl'occasino du centre de Lille
on a voulu que le centre de Lille soit vraiment automatisé
et donc il n'y a sur place qu'une douzaine de personnes
mais tout le pilotage des applications est fait ici
donc on a travaillé vraiment le télépupitrage, le télépilotage
plus de monde à Vineuil, pour des raisons surtout historiques je crois
car le centre s'est créé il y a plus longtemps
on a conservé ces personnes sur place, mais petit à petit
on a diversifié leurs activités
il y a toujours un cetnre de production, c'est sa raison d$'tre
mais il y a aussi des activités d'études, de prpartaion intégration
des postes de travail pour l'ensemble du groupe
le support infocentre est là bas aussi
Vineuil, 7-8km au sud de Blois
Q au dessus de ces belles machines, MVS?
R MVS/CICS
Q IBM vient de faire des annonces,
R nous est pas indifférent pour une première raison: nous confirme que
CICS était un bon choix pas un S qui est en train de mourir
tout doucement ou subrepticement
c'est plustôt une plate-forme en voie de développement
c'est rassurant
et que cela puisse nous ouvrir des perspectives sur une certaine
forme de client/serveur en trouvant des CICS locaux
pourquoi pas, un hour
et quand on travaille sur notre acception du concept C/S
cela fait partie des voies que l'on explore
Q données
R VSAM, Q vraiment réfractaires
R du VSAM, mais avec un plus, nos équipes informatiques de l'UAP
ont construit en leur temps, il y a pas mal de temps,
qqch qui s'est appelé un interface, qui est en fait
un ensemble d'outils logiciels, qui sont autant des outils
d'aide au développement, une méthode de développement
et des outils pour faciliter le travail du programmeur
dans le résultat affichable (?)
Q on peut comparer au CNRO, SGBD proriétaire
R on se veut surtout pas SGBD propriétaires, on dit simplement
que avec ce qu'on a mis devant
on peut avec VSAM faire absolument tout ce qu'on veut
comme structure de données
on ne cultive pas cela comme un dogme irréversible
mais on ne va pas reconstruire DB2 à travers VSAM + notre interface
c'est interdit tout à fait, puisque DB2 existe
et qu'il nous semble maintenant présenter un certain nombre d'avantages
on va commencer à s'en servir
on est en train de préparer deux applications qui s'appuieeront sur DB2
mais on n'était pas bloqué par les limites du VSAM de base
grâce aux outils complémentaires qu'on avait développé
et qui sont un point très fort de la culture informatique de notre maison
Q c'est vrai des choses... l'industrie commence à remuer
apparemment, cela vous convient
globalement, quand mm une idk très ancienne
c'est votre droit, et vous dites c'est efficace
je ne suis pas assez expert, pas auditeur
R pas d'accord, parce que les gens qui ont construit cette informatique
ont eu quinze ans d'avance
à la limite, je ne vous permets pas de dire que nous avons
une informatique ancienne, on a une informtique complètement actuelle
et qui est tout à fait performante
Q on peut faire avec des outils classiques des choses extrêment
peformantes,
R et avec des outils modernes d'énormes conneries
Q on peut acheter des Ford modèle T et router sur des routes
c'est pas ce que font les gens habituellemnt
R je n'accepte pas votre comparaison
Q pourquoi.
R on ne va pas jouer à la provocation
Q vous ne pouvez pas avoir raison tout seuls et dire que les autres
n'ont pas tort, vous êtes quand même peu nombreux dans votre cas
l'ensemble du marché s'oriente autrement
R c'est vous qui le dites
Q je regarde ce que me disent les utilisasteurs
quand je sors du monde de l'assurance
j'entends d'auters discours
R moi j'en suis sorti, j'en sors pour rencontrer des gens
qui sont de très grands distributeurs, de très grands industriels
dans tous les domaines, des entreprises de service, transport
et je suis étonné de constater que, contrairemnet à ce que dit la presse,
nous avons ensemble énormément de points communs
et on se verrait très mal
Q si vous allez à l'aérospatiale... pour l'avenir
les gens qui n'ont plus de mainframes sont rares
R c'est ce que je vous entends dire
constat sur la situatio actuelle
Qles journalistes, par tempérametn, préfèrent les choses de l'avenir
que celles du passé, ou qu'ils considèrent comme telles
je suis dans l'ik depuis 64 et j'ai passé mon temps à m'engueuler
avec les informaticiens qui me disaient: vous avez tort, cela ne bougera pas*
cela a commencé avec les mécanographes qui disaient
cela marche très bien, je ne vois vraiment pas pourquoi vous
mettriez de l'électronique là dedans
un peut ... des tabulatrices dans la mécanographie
en général, va plutôt dans mon sens que dans celui des informaticiens
R je ne cite qu'un chiffre
pour dire que je ne suis pas d'accord avec vous
vous avez un jugemnet à l'emporte-pièce
pour dire que notre informatique est ancienne, traditionnelle...
vous dites cela parce que nous avons Cobol, VSAM, et site cental
nous avons quand même 6000 micro-ordinateurs dans la compagnie
pour 10000 personnes, qui utilisent DOS Windows, Word, Excel, Works
au total, 10 000 postes de travail pour 10 000 personnes
cela fait plusieurs années qu'on est pratiquement à 1 pour 1
Q il est vrai qu'à ce niveau, je pense que vous êtes en avance
sur une bonne partie de l'industrie
R on place notre avance, notre progression là où elle nous semble porteuse
d'avantages pour les utilisateurs
Q si vous me trouvez provoquants, c'est parce que je voulais que ceci
soit dit
R nous mettons nos efforts là où nous pensons qu'ils apportent le plus
à nos utilisateurs, pcq notre soucei est de faire que cette maison
dispose d'un outil qui lui permette de tenir son rang
dans la compétition, et son rang est d'être numéro Un
Q sur vos postes, encore assez rare
R même un peu plus de 1 pour 1, si on prend le nombre de persones,
employés administratifs, il y a les n postes de la formation, d'une
salle de travail, etc. c'est normal
au total plus d'un poste de travail maintenant, sur le monde administratif
Q 10 000 adm, 20000 commerciaux 30000 personnes
R pas 30000 salariés de l'UAP, il y a les employés
administratifs et commerciaux,
9500 administartifs et 9500 commerciaux salariés
ayant un contrat de travail UAP
et puis vous avez 1500 agences générales
3 personnes en moyenne par agnce
ce ne sont pas des salariés de l'UAP
et puis nous avons aussi des mandataires qui atravaillent
à temps partiel, en tant que travailleurs indépendants avc un mandat
en faisant la somme de tout cela on peut parler de 30000 personnes
les salariés UAP, 19000 les autres mandataires et agents
dans les agences, toutes les agences sont informatisées
combien, à la limte, cela ne me regarde pas
à lui de le définir
qq gros agences ont jusqu'à 50 ou 60 employés
on va à une configuration un peu sur mesure
Q vos 6000 micros, quel genre de machine?
R comme au total on a 10000 postes de travail adminsitratifs
on considère que cela ne peut pas être un parc figé
la durée de vie moyenne d'un poste de travai ne peut pas excéder 5 ans
cela vous donne donc
par une arithmétiqu toute bête, le besoin de renouveler tous les ans
un cinquième de ce parc au moins
et comme nos fournisseurs se livrent une guerre
de pseudo-progrès qui fait que les gammes de PC ne durent pas plus
de six mois maintenant,
chaque année on fait un appel d'offres et puis
on remet cela sur le marché
Q pas tellement
R des 486 pour ceux qu'on est en train d'installer
il y a deux ans, était du 386
Q j'ai renouvelé mon portatifs...je commence à souffrir
de 'navoir qu'un 386
R c'est une partie assez désagréable de la gestion d'un gros parc
il est impossible d'avoir un parc homogène
nous y avons complètement renoncé
on essaye au moins de se conformer à un certain nombre de standards
pour être s^rurs que, sur l'ensemble du parc,
on arrive à faire tourner un certain nombre d'applications
Q Intel à la base, au dessus, du Windows
R ou Windows
Q et là, plutôt de l'émulé dans des fenêtres Windows
et de la bureautique locale, ou il y a combinaison un peu
R les appliations bureautiques locales sont relativemnt indépendants
des applications accessibles sur le central
si elles ne l'étaient pas, on serait déjà, d'une façon ou d'une autre,
en distributé ou en client/serveur, je n'en sais rien,
et nous ne prétendons pas en être là
par contre on offre des facilités à l'utilisateur
quand il récupère un écran venant du central puissance 8
extraire une partie des informations qu'il a reçues
se les prendre dans une application locale et se les travailler,
on lui donne les outils pour le faire
Q et vous les faites comment ces outils là?
/////////
R j'en suis à huit en trente ans,
Q qu'est-ce que vous avez pas fait
R huit vagues révolutionnaires qui auraient dû chambouler la société
si on avait fait les 8, on aurait changé tous les 4 ans l'organisation
de la société
on fait des contrats d'assurance pour des clients
on ne fait pas de l'informatique avec accessoirement de l'assurance
mais je dis, cela revient au point de départ, à noter désaccord,
c'est parce que nous travaillons sur des solutions durables
et surtout sur des standards
on est complètement standar par rapport au marché
on est ouvert à toute modification importante
qui s'avérerait profitable pour l'entreprise
Q à vous entendre, valait le coup de vous donner la parole
ce que vous dites en termes d'organiation et de culture
d'autres l'ont pensé en termes plus méchants*
mais ne rentrons pas là dedans
au dessus, vous développez en Cobol, avec un peu d'assembleur de temps
en temps
R non
Q quand même la partie SGBD
R l'interface, évidemment, il y a de l'assembleur dedans
c'est qulque chose à quoi on ne touche pratiquement pas
Q si on prend les modes, une qui marche pas mal dans l'assuranc
les effets EDI, sauf dans les sinisters, ont pas l'aire de mardher
hors Sidex et d'Arva
R sauf qu'Assurnet sur le domaine santé est entrain de démarrer fort
je pense qu'on a un exemple, un seul vrai exemple d'EDI
c'est l'Assurnet santé, qui marche très bien
connexion entre cies et sécurité sociale
à travers le support d'Assurnet
qui nous permet de fonctionner en assureurs complémentaires
ce qui est notre rôle, en complément des remboursements de
la sécurité sociale
jusqu'il y a peu de temps en tant qu'assuré social, vous voyez
ce que cela fait
vous recevez le décompte
Q la dernière fois que j'ai vu Duminil, n'a pas dit que cela marchait
R j'ai pas dit que c'était opérationnel pour toutes les compagnies
pour toues les régions, mais fonctionne aujourd'hui
vrai qu'on a eu du mal, pour toutes sortes de raisons
outils, techniques...
Q du règlemnet de sinistres, je pense qu'en souscription
cela ne peut pas marcher
pourrait marcher pour les courtiers
comme auto, pas d'EDI normalisé avec les rseaux de vente
R pour des raisons très diverses
peut-être le manque de solidarité professionnelle
le projet Assurnet, normis la santé, a du mal à démarrer
Q s'explique par le fait qu'il y a des grandes familles
je pense que le plus gros de votre souscritpon se faisant par
des réseus internes, pourquoi les mettre en Edifact
R tout ce qui est de nos souscritpons par nos agents
rentre dans ntre système maison, nos fichiers
de façon tout à fait simple, transparente,
pas la peine de fabriquer un intermédiaire
mais les courtiers, pour ceux qui veulent, ils peuvent tarvailler
avec nous via assurnet donc pour un certain nombre
Q concrètement, ils ne le font pas
même Assurnet Belgique, planche de salut de Celias,
R je n'ai pas de mauvaises nouvelles d'Assurnet Belgique
Q d'une certaine façon, un peu dommage que vous attendiez que je vienne
vous provoquer pour le dire
si les utilisateurs ne prennent pas la parole pour dire cela
les journalistes ne peuvent pas l'inventer
nous avons au Monde Informatique des moyens d'investigation
et un températment investigateur plutôt plus fort que dans l'ensemble
de la presse
mais on peut quand même pas tout aller voir
pas pensable pour la presse d'avoir un laboratoire qui permettrait de
dire que le C/S coûte plus cher ou moins cher
R pouquoi est-ce qu'on ne le dit pas ? Je crois que ce sont des raisons
beaucoup plus simples.
C'est pas qu'on veuille rien dire, qu'on veuille rester cachés
dans
plutôt une sorte, prenez à titre personnel
Q On ne peut pas dire que vous vous soyez précipté pour me recevoir
R je ne vous ai pas fermé ma porte
Q a été dur quand même. Mais bon... si vous voulez, un peu vous renvyer
la balle. si vous voulez que la presse
quand même, les discours que tient la presse ... ik ancienne
pas bon pour vous
tout ce qui est faux
le Cigref devrait faire ce travail
IBM commence à se bouger un petit peu
R le Cigref, on n'y participe pas.
je cherche pas non plus qu'on dise dans la presse
à une occaion ou une autre
l'informatique de l'UAP est à la pointe
de temps en temps, si on peut le dire, cela fait plaisir, mais
notre vocation est d'assurer un service interne à l'entreprise
c'st cela qui nous motive. une raison toute simple
nous sommes de bons soldats au service d'une entreprise
ls armées d'un état ne vont pas faire de la communication
Q vous êtes dans un univers où l'opinion a son importance
et si on vient un peu vers l'avenir, même si vous aimez pas beaucoup
vous avez mainteannt des structure mainframe, propriétaire
Cobol CICS mmeme pas DB2
R Très peu DB2 pour l'instant
suite gout
très peu DB2 et beaucoup de gens en sont au même niveau
je suis d'accord avec vous
comment vous voyez un peu l'évolution
les autres, même ceux qui parlent,
mais plusieurs disent, on va tout changer, on se donne cinq ans,
et fera un ROI en deux ans
je n'ai pas de raison de penser que ces gens là sont particulièrement
des menteurs non plus
il y a peut-être des raisons, mais à ce moment là
j'en ai sur tout le monde
R notre démarche
1. à la base, cultiver les standards ...
pour être toujours ouverts à des solutions nouvelles
2. nous ne croyons pas, parce qu'on a un capital énorme
qu'on peut considérer comme un passif, c'est une autre affaire
à la révolution brutalement
donc nous travaillerons certainement par évolution à partir de l'existant
Q et ce sera possible?
R bien sûr, je n'en doute pas
Q il y a qund même un moment
R on ne vit que de cela
Q oui, mais comme vous n'avez pas bougé
R c'est faux
Q ou alors, comment pourrait-on prouver que vous avez bougé?
R l'entreprise répond à cela, vous changez zune foncgion importante
dans l'entreprise
techniquemnet, au sens de l'assurance, difficile,
par exemple le mode de rémunération d'un réseau
de fond en comble
on a réagi, on a presque remonté le temps
dans les trois mois qui suivaient
en faisant il est vrai des acrobaties et des contorsions
on a répondu
l'entreprise lance des nouveaux produits,
complètemnet différents dans sa strucure et sa conception
des produits qu'on a l'habitude de gérer, on a géré
si on n'avait pas bougé depuis vingt ans,
on gèrerait le sproduit d'il y a vingt ans
on commissionnerait les producteurs comme il y a vingt ans etc etc
donc on a bougé
2. On a en matière, d'équipement réseau, complètement suivi
toutes les possibilits technologiques ouvertes par France Tlécom
nos agences ont maintenant un premier niveau connect en Numéris, etc etc
on le fait au fur et à mesure, progressivement
et vous allez voir une configuration agence qui vient d'être installée
il n'y a pas plsu actuel
vous pouvez pinailler, parce que
pourquoi pas Unix
on fait un choix: PC Dos Windows
plus un certain nombre de choses
cela nous semble, pour nos agents
plus porteur et ouvert
Q vous êtes quand même plus modernes que les Mutuelles du Mans
qui installent du DPS 6 dans leurs agences
ils vont quand mm un peu fort, 500 000F pour deux postes
R utiliser les possibilités tyarte à la cr^te
technologlie
des postes 486, de plus en plus puissants
on oublie pas de voir ce que l'on peut faire
donc réfléchir sur une architecture où on répartit
l'intelligence, les traitements entre postes de travail et serveurs
on y travaille
mais on y tarvaille en interne, dans le secret de notre usine
pcq ce que nous avons constaté
n'est pas actuellement, pour nos besoins, à notre taille
une architecture et des outls client/serveur
qui nous permettent de garantir à l'entreprise qu'à tout moment
le système est opérant, disponibble, que les donnée sont intègres
sécuritées, etc.
on n'a pas encore trouvé des outils qui nous permettent
de garantir cela
Q pouvez-vous le garantir, même les grands systèmes ne sont pas
infaillibles
R nous n'avons jamais interrompu une journée les systèmes
de télétraitement l'accès aux données de l'entreprise
forts de cette qualité de service, nous voulons
ne pas risquer une régression
sur disponiblité, encore plus imporrtnt, l'intégrité des données
il n'est pas question qu'on puisse avoir à deux endroits différents
une information sur un contrat qui ne soit pas la meeme
sinon on est mal barrés
dès qu'on parle de répartition/distribution, le risque est dedans
on veut être absolument certains de maîtriser une chose pareille
avant de la proposer
donc on travaille sur des expérimentations avec tel ou tel produit
Q est-ce que vous pensez qu'IBM arrivera
dans des conditions de coûts raisonnables, a vous suivre indéfiniment ?
il ssemble que les grosses de machines de HP ou autres sont capables
de mener nettemnet plus haut.
R je pense que oui, parce qu'IBM a compris le message
de la concurrence, il a senti le vent du boulet, il a commencé par
sa reconversion à tous points de vue, culturel, commercial,
technologique.
il y a cinq ans, on n'aurait pas envisagé qu'ils fassent les annonces
qu'ils font aujourd'hui
je sui assez impressionné par justement le pragmatisme qui prévaut
maintenant dans leur approche
même au niveau de certains labos
où on pourrait encore trouver les gens
qui ont plutôt la fibre technologique, qui pensent progrès avant tout
maintenant on vous répond volume, rentabilité
Q je suis impressionné aussi
R je pense que c'est une évolution salutaire
Qje pense que c'est très dommage qu'Edelstein n'ait pas réussi à les
couper en morceaux il y quinze ans, mais, leur évolution actuelle
est assez intéressante
C'est peut-être une question impertinente, mais puis-je vous demander
l'âge moyen de vos développeurs?
R pas impertinente, je ne sais pas répondre, je vais éponder par fragments
depuis trois ans nous avons embauché
nus avons augmenté nos effectifs de 30 à 35 personnes par an
dont les 9/10 dans les équipes de développement
ce sont pour la plupart des jeunes
même souvent des débutants, donc qui avaient 25/26 ans
par rapport à l'effectif initial, cela fait un bon tiers
de l'effecif qui arrive avec ... la fraÎcheur
Q bonne réponse
R une bonne base d'anciens qui connaissent la maison
et qui sont porteurs de son savoir faire
et puis on intégre des jeunes
qui apportent leurs idées nouvelles
leur bagage de formation générale, nous font progresser (?)
bac+2 à bac+5
en 92, le plus haut c'est 25/29 ans (?) je ne l'ai pas inventé pour vous
cela vous étonne, vous aidera à corriger la mauvaise image
Q comme tous les journalistes, j'ai tendnce à considéer que quand il y a
une mauvaise image de quelqu'un,c 'zts la faute du quelqu'un et pas
la sienne
quelque vois vrai, quelqu fois faux
R nous ne sommes pas portés sur la communication extérieures
nous essayons surtout de travailler dans la masion
cela peut en effet pousser des imagse....
si de temps en temps, on peut redresser
ceci étant, ceci ets tout à fait personnel
je ne suis pas sûr que chacun attache autant d'importance à ce qu'il
lit dans la presse...
si je lis l'interview de mon collègue d'Elf ou de Thomson,
je ne dis pas que je vais lire entre les lignes
je le lis, mais j sais que un journaliste un peu provoquant lui a fait dire
je fais la part des choses
je prends avec prudence
Q quand je lis la presse, je la prends aussi avec prudence
mais en même temps, l'objectif de la provocation est plutôt d'essayer
en principe de pousser les gens à dire le vrai
et pas ce qu'ils ont envie de dire
parce qui si on n'est pas un peu rentre-dedans, les gens, la pluparat,
ce n'set pas seulement votre cas,
ont un discours tout préparé, le discours des commerciaux,
et à ce moment on repompe un discours qui est très loin
de ce qu'il y a derrière
quand on est provocateur, cela peut aller trop loin
pousser les gens à dire des choses qu'ils n'auraient pas
je montre mes inteviews pcq me praît souhaitable
bonne question que je vous ai pas posé ?
R la démarche interne vis à vis de l'informatique
il y a eu un moment un thème: est-ce qu ce sont vraiemnt les
informaticiens qui ont le pouvoir dans l'entreprise
j'ai toujours considéré qu l'informatique est aus service de l'entreprise
et de ses utilisateurs
ce que j'essaye de faire plus encore que cela ne se fait
c'st d'amener les utilisateurs de l'inforamtique
au niveau de connaissance du sujet qui leur permettent d'exprimer
leurs besoins et de s'impliquer dans la solution des ces besoins
plutôt que de se faire proposer, et à la limite imposer
des solutions qui leur...
pour que cette démarche tienne debout,
je leur dis le plus possible, avant de nous demander d'informatiser
un processus, faites en une étude d'oganiation
Q vous avez un service organissation?
R nous navons pas sevice organisation développé mais *
la démarche est maintenant acceptée par l'enterprise, qui créer
dans les établissemnts des correspondants, responsable,s etc
d'organisation
qui commenencent à prendre cette préoccupation
c'st quelquechose de très porteur
Q on peut sous traiter aussi
R de temps en temsp, oui, n fait appel à un consultant
mais personnelemnt, je pense que c'est un travil de fond
et qui doit être entretenud e façon permanente, et que c'est cela qui
donne ensuite de bonnes solutions informatiques
c'est pas une solution suffisante
mais d'est une solution nécessaire, pas tj remplie
la deuxième considiotn, c'ets que les informaticiens soietn des
gens de talent qui dominent LEUR métier.
Q une belle conclusion.