@T RUB3:Dix semaines pour définir un outil de Datawarehouse
@TEXTE: Nous ne nous sommes pas lancé dans un long processus d'évaluation, voilà pourquoi notre projet réussi , affirme Helmut Schönherr, responsable informatique Groupe de R+V Versicherung, un des plus grands assureurs allemands. Il s'agissait ici de mettre en place un outil de décision pour les directions opérationnelles. Qui fonctionne à la fois comme un EIS (executive information system) et un DWH (data warehouse).
En 1994, l'entreprise s'aperçoit qu'elle fait fausse route. La solution mainframe ne suit pas. L'ensemble IBM 9000 sous DB2 avec SAS met de 40 à 60 heures pour extraire les données des bases opérationnelles et constituer les fichiers d'analyse. Et, pendant cette période, les décideurs ne peuvent plus accéder à leur outil de travail. Leur mise à jour ne se fait donc que tous les trimestres, alors qu'elle devrait être mensuelle.
Une solution séparée, de type client/serveur, s'impose. Quant à la plate-forme, l'entreprise avait déjà une certaine expérience d'Unix, sur différentes machines. A la fin de l'été 94, elle fait faire par les différents constructeurs un banc d'essai sur ses propres données. . Pour la base de données, Informix l'emporte:
évolutivité, grandes capacités, bons algorithmes y compris pour les requêtes parallèles, meilleure vision technique .Pour la machine, Sequent est choisi, autant pour ses services (maîtrise d'oeuvre, méthodologie, équipe de consultants) que pour ses machines. Deux mois et demi plus tard, l'implémentation peut commencer.
Il va falloir un an pour mettre en place la solution choisie: installation des matériels et logiciels de base et développement de la chaîne d'extraction (Cobol, C, scripts divers, 60% de l'effort) et des interfaces utilisateurs (20% de l'investissement consacré à une navigation aussi facile que possible dans les données).
Résultat: le temps d'extraction des données passe à 12 heures, et sans interruption du service aux décideurs. Le coût annuel est de 3 à 5 fois inférieur à l'exploitation sur grand systèmes. Après un an d'expérience, l'outil a fait ses preuves. L'informatique classique demeure. Les modes opératoires des utilisateurs évoluent à leur rythme. Mais les nouveaux outils doivent très vite faire leurs preuves pour se faire accepter.@SIGNATURE:P.B.
@LEGENDE:Helmut Schönherr: "Nous n'avons pas essayé de révolutionner le travail des opérationnels"