@DOMAINE:PIONNIERS

@ST TOURNE:FORUM DES TECHNOLOGIES DE L'ASSURANCE

@TITRE:Le commercial au premier plan

@TEXTE:Malgré un contexte financier difficile (pertes) qui ne permet pas de grands investissements technologiques, les assureurs français font quelques avancées dont rendra compte le prochain Forum des technologies de l'assurance (Paris, du 19 au 21 mars 1997). Les principales avancées visent le développement commercial: plates-formes d'accueil (voir encadré), portatifs, datawarehousing (voir LMI du 28/2/97), réseaux.

@INTER:L'EDI relancé par le système de santé

@TEXTE:Nombre de compagnies ont doté leurs commerciaux d'ordinateurs portatifs munis de logiciels sophistiqués pour placer les contrats d'assurance-vie et les plans de retraite. En revanche, la profession n'est pas arrivée à se motiver sur un réseau EDI pour la souscription des risques. Sintia a annoncé à l'automne l'arrêt d'Assurnet courtage.

Mais les réseaux à valeur ajoutée se portent bien pour le règlement des sinistres automobiles (D'Arva, Sidexa). Et l'on attend la montée en charge du système de santé. "Le projet Sésam/Vitale n'a pas le droit à l'échec. Il est trop profondément structurant pour tous les partenaires impliqués pour que l'on prenne des risques dans sa conduite" rappelle Roger Millot, directeur adjoint du Groupe des assurances de personnes (dans Assurance et Informatique, mars 1997).

@INTER:Les "régulières" et les "évolutives"

@TEXTE:Dans son ensemble, et surtout dans les grandes compagnies et mutuelles, l'informatique se fait surtout remarquer par sa grande stabilité, en dépit d'attentes importantes de la part des utilisateurs. Les budgets ne dépassent pas 2% des encaissements de primes. Cependant, une étude Capa-Didro montre qu'un certain nombre de sociétés, regroupées sous le terme d' "évolutives", dépensent un peu plus et tendent à accroître leurs investissements.

Sauf exception, les lourds noyaux MVS/CICS/Cobol vont tant bien que mal à l'an 2000 plutôt que de céder le terrain au client/serveur. La Coface (migration pratiquement achevée) ou la CNP (projet en difficultés mais affichant déjà des résultats concrets) font plutôt figure d'exception. Mais, autour de cette base classique, la programmation objet (Smalltalk notamment) fait des progrès. GED et workflow progressent au fil des ans. Mais moins comme de grands projets globaux que comme un ensemble de réalisations partielles ou "locales". La politique de la Macif est à cet égard siginificative, puisque chaque région développe cette nouvelle bureautique en fonction des conditions locales, alors que l'informatique de base reste développée de manière centralisée. Et l'Intranet commence à trouver sa place dans la profession.

Quelques compagnies occupent le devant de la scène par leur dynamique d'expansion et d'acquisitions (Axa-UAP), par leur politique de partenariats et d'externalisation (AGF), ou par leurs pertes (GAN) ou la multiplication e leurs innovations (Macif). Mais une partie des innovations les plus significatives viennent d'entreprises plus petites comme la Coface (migration complète vers Unix) ou la CCR (développement intégralement en objet). L'assurance, aujourd'hui comme hier, a ses pionniers.@SIGNATURE:P.B

@T ENCA1:Les plates-formes d'accueil montent en charge

@TEXTE ENCA:Selon une étude menée par Publi-News avec Andersen Consulting, les compagnies mettent la plate-forme téléphonique au premier rang des outils adaptés à "une relation à distance". Actuellement, elles ne viennent qu'au quatrième rang, après le courrier, la télécopie et le minitel. Et les plates-formes existantes semblent plus des antennes de télé-marketing ou des cellules de relations avec les réseaux commerciaux que des centres d'appel véritables. Sauf bien sûr dans les filiales spécialisées dans l'assistance, particulièrement avancées en la matière.

A l'avenir, serveurs vocaux viendront les compléter (les expériences avancées de certaines mutuelles ne se généralisent pas, dans l'immédiat). Quant à Internet, il une apparition encore timide. De plus en plus de compagnies ouvrent une "vitrine", qui permet aux curieux comme aux prospects de prendre un premier contact. Mais on est encore loin de vendre vraiment de l'assurance par ce canal.