@SURTITRE:RESEAUX INDUSTRIELS

@TITRE:Le Crédit Lyonnais choisit Ethernet pour sa supervision d'équipements

@CHAPO:Le système de gestion technique centralisée du Crédit Lyonnais s'appuie sur un réseau Ethernet. La maintenance d'une partie des 1200 équipements s'effectue encore sur le terrain.

@TEXTE:Des raisons de coûts, de raccordement et de développements logiciels ont guidé le Crédit Lyonnais vers Ethernet pour son réseau industriel de contrôle des équipements L'architecture, conçue en partenariat avec Syseca, comporte trois réseaux Ethernet: l'un au siège et deux dans les bâtiments annexes. Une fibre optique (1,5 km) relie l'ensemble du câblage d'une longueur 1,5 kilomètre, ainsi qu'une liaison laser.

A la base, le premier niveau comprend les 1200 équipements (détection incendie, équipements électriques, climatisation...) assurant 35000 points de mesure. Au second niveau (PAT dans le schéma joint), 80 automates prennent en charge les équipements branchés en récupérant les alarmes ou les indicateurs de fonctionnement (les événements). Le personnel d'entretien peut effectuer une première interprétation à partir de ces informations.

A un niveau intermédiaire, 15 PC déportés (Bridge sur le schéma) près des automates traitent les ordres envoyés par les techniciens au travers du système de GTC pour agir sur les équipements. Ces micros permettent également la conversion des messages en provenance des équipements qui leur sont rattachés, pour qu'un seul protocole, celui du Crédit Lyonnais, soit utilisé sur le réseau industriel. En effet, depuis 1972 et les premières installations d'équipements techniques au siège, le parc n'avait cessé de croître, entraînant une hétérogénéité tant au niveau des fournisseurs que des matériels. Et à chaque matériel correspond son protocole de communication. Une partie des travaux a donc consisté à développer des programmes pour faire cohabiter l'ensemble des matériels. Certains automates, Siemens notamment, ne dépendent toutefois pas de ces PC et sont directement raccordés au réseau Ethernet.

Au sommet de l'architecture, sept postes Sun 4 se répartissent la gestion centralisée: trois pour le service chargé des automates de sécurité (incendies, intrusions...), trois pour le service technique (climatisation, électricité...), et un pour le développement. Le poste du service technique, fait office de serveur et collecte l'ensemble des données en provenance des équipements. Des synoptiques, réalisés à partir du produit Dataview d'Unitechnic, présentent graphiquement le réseau de supervision avec les indicateurs pour chaque équipement représenté. Une station Ultrix, sous X11, fait office de terminal de connexion.

Avec un budget initial fixé à 25 millions de francs, le retour sur investissement est programmé sur 4 à 5 ans, à compter de la mise en route en 1992. Depuis 3 ans, le système de gestion centralisée des équipements a permis de réduire les équipes techniques: le personnel est passé de 35 à 20 techniciens.@SIGNATURE:THIERRY PARISOT