@TEXTE :Après Digital et Hewlett-Packard, ICL vient de s’engager sous la bannière de Microsoft, et plus radicalement encore. La firme anglaise va développer une série d’applicatifs visant aussi bien la grande distribution que l’enseignement, l’administration et l’utilisation des standards Internet pour la gestion des entreprises. Dans ce but, elle va former en son sein 4000 certifiés : 3 000 ingénieurs système (MCSE) et 1000 développeurs de solutions (MCSD). Elle va en outre embaucher 1000 personnes, dont l’affectation n’est pas définie. Ces équipes se répartiront entre sept centres de développement spécialisés, dont trois au Royaume-Uni, deux en Europe continentale (Suède et Pologne) et deux aux Etats Unis (dont un à Redmond, au plus près des spécialistes de NT). L’ensemble représente un investissement “ de quelques millions de dollars ”.
Les nouveaux produits viseront le grand public : le communiqué les qualifie tantôt de "consumer focuses", tantôt de "citizen centric". Mais ils seront mis en oeuvre par de grandes entreprises ou par les administrations. D'ailleurs, selon les partenaires "les frontières tombent entre grande distribution, banque et administrations" et ils lancent un nouvelle devise : "live, work, learn, shop".
La première entreprise anglaise d'informatique va donc devenir, pour l’essentiel, un distributeur à valeur ajoutée de l'éditeur américain. Le premier, peut-être, par le nombre des certifiés, qui représenteront en effet 20% de l’ensemble de son personnel toutes catégories confondues. Certes, l’accord ne comporte aucune clause d’excluvivité, mais il y a peu de chance que les “ systèmes ouverts ” et Unix en particulier bénéficient désormais d’un grand soutien.
Les partenaires restent fort discrets sur le détail de l'accord, et ne communiquent ni leurs responsabilités respectives. Bill Gates ne semble pas avoir beaucoup mis dans la balance. Aucun de ses représentants n’a d’ailleurs fait le voyage de Londres pour annoncer cette “ alliance globale ”. Bill Gates s’est seulement fait représenter, en téléconférence, par Steve Ballmer, un de des principaux collaborateurs. Son image, affichée sur très grand écran, dominait de haut la silhouette de Keith Todd, directeur général (chief executive) d’ICL, pratiquement réduit à un rôle faire-valoir de son partenaire américain.
@INTER:Mettre les grandes entreprises au service du citoyen d
Cet accord peut donner un nouvel élan à ICL. Son partenaire américain devrait même l'aider à commercialiser aux Etats-Unis ses produits destiné10707@twelve.ihes.frEddie RiddellOut of Office AutoR€Þ Þs à la grande distribution (systèmes de points de vente, logiciel GlobalStore). En échange, il appuiera probablement Microsoft auprès des administrations anglaises (enseignement et défense). Dans l'immédiat, il s'agit surtout d'un partenariat d'image et d'influence, qui ne concerne que modérément les utilisateurs français. Pour les produits à développer, il faudra quelques mois sinon quelques années pour que les équipes et les centres de développement puissent les livrer aux équipes de marketing.@SIGNATURE:PIERRE BERGERDÞ ACT2 :ICL devient le plus grand distributeur non américain de MicrosoftLMIP. B.