COMMERCE ELECTRONIQUE A 600F par mois, les solutions "ecomptoir" veulent décider les petites entreprises françaises à se lancer

COMMERCE ELECTRONIQUE A 600F par mois, les solutions "ecomptoir" veulent décider les petites entreprises françaises à se lancer.

((TITRE))IBM et France Telecom commercent ensemble

PAR PIERRE BERGER

Commerce électronique, partenariats, packaging des services : l'annonce du partenariat entre France Telecom et IBM pour lancer ecomptoir est au confluent des grandes tendances du moment. Il s'agit d'offrir aux TPE (très petites entreprises) françaises un catalogue de prestations tarifées au forfait, et leur permettant de se lancer sans attendre, à partir de 600 F par mois, dans le commerce électronique. C'est à dire non seulement quelques pages HTML de vitrine, mais un ensemble incluant la chaîne de paiement, en l'occurence celle de Kleline.

Les offres forfaitaires se font de plus en plus nombreuses. Matra Grolier Network vient aussi de renforcer son catalogue, en s'associant cette fois avec Microsoft pour intégrer à son offre les produtis de BackOffice. Mais celle-ci est la première à combiner les pages de présentation et la chaîne de paiement. Une offre "beweb" serait en gestation, mais elle n'est pas encore annoncée officiellement, et en toute hypothèse n'a pas des parents aussi dominants que ceux d'ecomptoir.

Concrètement, IBM apporte les fonctions de contact (front office), aves son outil Home page creator for e-business, qui sert à créer le site, à l'héberger et à le référencer. France Telecom gère les aspects techniques de la tarnsaction (back office) et surtout le paiement, en s'appuyant sur les solutiosn de Kleline. Le catalogue se répartit en quatre niveaux de prestations (voir tableau).

En tirant les prix vers le bas, les partenaires parient sur l'attente des petites entreprises françaises : si elles ont vraiment la volonté de passer au commerce électronique, elles seront des milliers à répondre aux campagnes de communication qui vont être prochainement lancées. La meilleure que nous avons réussi, commente Gérard Nakache (responsable des grands projets chez Kleline), ce sera l'apparition d'une véritable concurrence sur ce créneau.