R On va peut-être, si vous en êtes d'accord, partir du diagnostic, mais on ristuqe d'être un peu trop sévère, toujours facile, quand on arrive, mais je corrigerai.
Il y a deu xremarques qui sont importantes, en termes de diagnostic, mais éléments que l'on retrouve dans de'autres grandes entreprises,
le fait que la tendance naturelle du fonctionnement de l'informatique, c'est de beaucoup travailler par application, même si ces applications se situent de façon cohérente dans des schémas directeurs, mais pas assez en termes de système dinformation.
C'set une des premières remarques qui m'est apparue en découvrant l'informatique de la SNCF, qu'en fati il y avait d'excellentes applications, d'excellentes réalisations, des problèmes aussi, une bonne visibilité en termes de schéma directeur, au sens classique du terme, c'est à dire qu' on voyait bien comment pouvait s'articuler une succession d'applications mais il me semble qu'il manquait
dans chaque domaine
une vision en terme de système dinformtaion
pas uniquement de l'informatique
quel type de cible on se fixe à terme
quel objectif à terme pour un secteur d'activité
Q de l'extérieur, donnait l'impression d'une sorte de pointillisme, il y avait quand même, relativement cohérent, le volet Socrate Aristote Thalès
R tout à fait.
Deuxième remarque, suite de la première
j'étais un peu frustré en terme d'articulation des différents systèmes dinformtaion entre eux et je cherchais quand même quelques points de repère
pour trouver une cohérence dans l'évolution de ces diffrents shcémas directeurs
dans l'évolution de cez différents Si
et j'avais quelques difficultés à la trouver
Faire un dignostic, un élémnet important
sur le plan du fonctionnement de l'informatique
on retrouve les aspects assez classiques
avec des aspects très positifs et puis d'autres qui le son un peu moins
encore une fois, des faiblesses que l'on rencontre dans bien d'autres enterprises
deux aspects qui dominaienet:
le premier, mais dépendait des secteurs, du mod de fonctionneemnt, une dominante classique, mais qui parfois coûte cher en termes de fonctionnement de l'informatique,
une confusion des genrse, selon les applications, entre maîtrise d'ouvrage et maîtrise d'oeuvre
peut coûter cher en termes de dérapage
se doublait du fait que la mE en l'occurrence Di
avait des qualités évidentes, mais les mu étaient souvent faiblardes, cad on ne s'invente pas maitre d'ouvrage, c'est unj métier
les maîtrises d'ouvrage qui ne sont pas suffisamment disponibles et pas professionnelles, c'est aussi un élément de fragilité
Q un pb qui intéresse bcp l'entreprise, effectivement
r
R un deuxième aspect, la politique informatique finissait par être définie par la direction de l'informatique, un raccourci, mais en fait il manquait la mise en place d'un processus simple,
sur lequel il faut maintenatn construire,
en partant des priorités stratégiques de 'lenterprise
en déduire les caractéristiqeus de l'évolution du système d'information qui doit appuyer ces stratégies
en déduire un epolitique informatique avec ses priorités
là cette notion de définition de priorités
n'est pas non plus très affirmée et très précise
pour ensuite bien sûr passer en réalisation.
Ce pilotage de l'informatique ne fonctionnait pas véritablemnet. En fait, les choix entre les applications à réaliser se faisaient un peu au coup par coup, au fur et à mesure que les dossiers étaient prêts.
Souvent d'ailleurs d'excellents dossiers.
Je n'avais pas l'impression de maîtriser parfaitement leur articulation. Est-ce qu'ils étaient dans le bon ordre de priorité, c'était pas non plus évident.
J'avais aussi le sentimenet que les priorités informatiques étaient plus dépendantes des moyens de l'informatique que des priorités stratégiques.
Une formulation un peu sévère, mais ne met pas en cause
Q Bouzy aurait cosigné une partie de ce que vous dites, notamment sur la relation maître d'oeuvre maître d'ouvrage, je pense que lui-même
R est venu se greffer là dessus, un élément qui était comme partout dans l'entreprise pèse lourd, il devenait aussi indispensable de cadrer financièrement la démarche informatique;
Le coût de l'informatique ne peuet pas être dépendant exclusivement du souci de plein emploi des informaticiens en place.
R Mon objectif, c'est de localiser. Parce que finalement, l'information, et c'est du bon sens, l'information est sur le terrain. C'est là qu'il faut commercer à la traiter. D'autant que cela permet aussi aux acteurs de terrrain de pouvoir travailler de façon plus fine avec les données qui sont là. Nous avons besoin de consolider au niveau national seulement ce sont nous avons besoin. Evidemment au point de vue évolution, par rapport à une conception qui quand même était très centralisée, c'est tout de même une petite épopée à rééquilibrée.
Un dernier volet, vous en avez certainement entendu parler, qui est le système d'informatisation du processus d'achat, Apache.
Q. S autonome, bibliothèque de plans...
R on essaye d'informatiser de moderniser le processus d'informatisation des achats, et alors
Q tj de l'unisys
R là on n'a pas encore, toujours de l'Unisys. Alors c'est un produit avec lequel j'ai pris aussi un peu de distance en termes de calendrier. parce que c'est un système qui est très intéressnt parce qu'il va permettre à chaque acheteur de pouvoir agir avec les données dont il a besoin sur les opérations d'achat qu'il à a faire. C'était
parti sur l'hypothèse, un peu, que tout le monde achetait dans la maison. Et le fait est que les gros achats dans la maison des centaines de personnes. Revenait à donner un terminal Apache à chacun de ces agents. Ce qui en termes de déploiement sur le terrain était à mon avis une épopée.
Ce que l'on fait au préalable, avant le déploiement de ce produit, c'est on regarde que chaque direction, chaque direction régionale comment réorganiser la fonction achat au sein de la région. Constituer une cellule d'acheteurs professionnels. Plus facile à former, à accompagner par le service des achats,
et du coup, en termes d'implantation d'Apache, c'est beaucoup plus à notre portée. Parce que par exemple à Grandes Lignes, dans une première phase, si j'avais dû mettre Apache 150 ou 200 terminaux. lls ont mis en place une cellule achat je vais en mettre 20.
Ce qui n'empêche pas que d'autres peuvent consulter. Mais, pour la gestion du processus d'achat, ce sera
Q solution de type bureautique générale avec des micros servant un peu à tout
R le calendrier est un peu plus détendu. Le déploiement est 96-97. Et là on aura à peu près rempli le contrat sur le système d'information de gestion. Donc vous voyez bien que le paysage est finalement assez simple:
- voyageurs on consolide
- fret, on continue de moderniser
- l'infra, on doit construire
- sur Sachem, il faut arriver au bout du chemin.
Q et la partie paye est dans Sachem
R la partie gestion des personnels, c'est un projet en soi qui s'appelle Titane TAP . Je le cite souvent en exemple parce que il est né il y a un an et demi deux ans et s'est d'emblée architecturé sur ce que j'envisage pour Sachem.
Le maître d'ouvrage, la direction du personnel en fin de compte, a fait le bon choix en termes d'architecture. Un traitement des données assez localisé et puis la consolidation nécessaire pour le siège. Donc c'est un produit, cela se passe dans de bonnes conditions. On a peut être pris un peu de retard, pour des raisons techniques, mais qui ne sont pas redoutables. Mais là c'set un dispositif qui ... architecturé exactement comme il convient.
Q vos machines locales sont des serveurs PC
R tout à fait,
Q les serveurs PC sont devenus très puissants
R Le tournant Unix, dans la maison, il est pris timidement depuis quelques mois.
Q pour les grandes applications opérationnelles, on ne voit pas encore cela
R oui, tout à fait
Q les militaires, avec leur SIC
a priori, vous n'avez pas tout à fait, on aurait imaginé, pout tout ce qui est gestion, un plan bureautique général, un poste SNCF, comme chez Rhone Poulenc, un peu en standard, et puis se branche sur
R C'est une uestion tout à fait importnte. On s'oriente dans ce sens. Il faut finalement localiser les traitements, c'est vraiment cela la donnée de fond. Il se trouve que sur systèmes lourds que j'évoquais, leur conception a été d'emblée centralisée. Cela n'exclut nullement une évolution, ex. Sachem, mais ourquoi pas pour d'autres, une évolution dans le sens d'une localisation
par exemple, si on reprend le cas d'Aristote. Quelle est la raison
pour laquelle cela a été très long de valider
Aristote, c'est qu'en fait finalement, il n'y a aucun bouclage
intermédiaire, en termes de contrôle qualité
ou contrôle d'exhaustivité. Si on avait un traitement
local, et puis ensuite une consolidation centrale, on pourrait
valider, dans un ensemble relativement réduit, et puis
ensuite ... quand vous devez valider, dans une machine, toutes
les données de la France entière, sans b oucle intermédiaire,
c'est une épopée.
On pourrai aussi, sur Aristote, probablement évoluer. Je ne le fais pas maintenant parce qu'il faut d'abord que je le fasse tourner. Mais l'évolution doit être celle-là.
Le pb que vous évoquez fait référence à un sujet également très complexe, qui est une préoccupation en soi et qu'il faut maîtriser
Q qui en un sens
R la façon dont ces différentes applications dont nous venons de parler arrivent sur le terrain. Est-ce qu'il faut un terminal par application ou est-ce qu'il faut s'organiser un peu mieux pour éviter cette dispersion. Ce pb on l'a pris en charge de façon va s'articuler de la manière suivante:
le maître d'ouvrage est le directeur de région. Je tiens à ce qu'un directeur de région puisse dire, même si on caricature un peu, à un moment donné, à son interlocuteur centrall moi, compte tenu de mes contraintes, de mes problèmes, de ce que vous m'avez déjà envoyé, de ce que mes agents n'ont pas digéré, c'est pas la peine de m'amener votre machin maintenant, je ne suis pas prêt.
C'est en cela qu'il est maîtr d'ouvrage. Il faut qu'il soit maître du jeu dans la façon dont l'informatique s'insère sur son territoire.
Il faut aussi qu'on lui donne plus de visibilité sur ce que nous allons lui apporter. Cela lui permet, lui, de caler correctement ses propres initiatives. Car il y a toute une informatique locale, qui se développe à la SNCF. Mais si un directeur de région a une bonne visibilité de notre politique informatique, il peut du coup développer ses initiatives en cohérence pour éviter d'être trop en décalage. Mais c'est lui le maître d'ouvrage, et l'animation de ce réseau de maîtres d'ouvrages, directeurs de régions, va se situer au niveau du groupe de pilotage, cela peut surprendre.
Je veux avoir, un peu une demande personnelle, avoir une visibilité très directe au travers du groupe de pilotage sur
une liaison assez directe avec les directeurs de région sous cet angle. Pour moi ce sera aussi le critère de fond... arrive sur le terrain. Donc il y a un réseau de maîtres d'ouvrage animés par le pilotage, un peu comme cela que l'on va maîtriser l'arriver sur le terrain.
Q découpler applicatifs et micros. les micros de base aujourd'hui sont assez puissants, basculer, peut-êter en laissant de côté Socrate... standardisé, Infrastrucgture, livrer les gares
R Le fin du fin serait qu'il y ait, dans un établissement, qui est la structure de base de la SNCF, des micro totalemnet banalisés, interrogeant les quelques bases de données ou applications dont ils ont besoin
Vous avez raison, mais on n'a que.... il faut considérer comme un projet en soi le déploiment sur le terrain, les modalités
Q quand même l'équipe un peu. La fonction qui consiste tous les ans à lancer un appel d'offres pour acheter tant de milliers de micros. Qui va gérer cela?
R Une question, vous posez toutes les bonnes questions qui permettent d'être concret.
On a une petite difficulté. L'un des sujets de débat les plus sensibles, actuellement, dans les groupes de travail, qui planchent sur ces procédures, c'est celui des achats. Tout le monde veut acheter. Les maîtres d'oeuvre, les maître d'ouvrage aussi, le pilotage aussi,
Alors j'ai finalemnet, au dernier comité directeur, puisqu'on suit tout cela avec un comité directeur que je préside qui se réunit chaque semaine, les deux optiosn qui m'étaient proposées vendredi dernier:
- les achats informatiques, quels qu'ils soient, sont tous centralisés au niveau du pilotage, avec une délagation quand même parc qu'il faut un peu satisfaire
- ou bien complètement localisés dans les activités.
Ni l'une ni l'autre de ces solutions ne me convient. La première parce que cela n'est pas, je n'ai pas de bon argument pour dire aux directeurs d'activité qu'il n'est pas souhaitable qu'ils ait des responsabilités en matière d'achats de matériel, dès lors qu'il a la ME et la MU.
Cela étant, je ne peux pas non plus laisser se développer x politiques d'achats dans ce domaine. Alors, il y a plusieurs garanties à prendre. La première c'est bien entendu le schéma directeur technique. IL faut qu'on le complète, il faut des règles du jeu, un cadre, pour ne pas refaire le Sicob.
Et puis, la deuxième thèse, complètemnet éclatée, là j'ai pris un peu de champ, pas voulu trancher immédiatement, on va conserver, pour les premiers mois de 1995, la même procédure actuelle, l'équipe qui actuellement prépare les achats,
j'ai demandé à un des futurs responsables d'agence, avec un groupe de travail adapté d'approfondir ce sujet pour me permettre de me déterminer.
Je serais assez tenté par une formule qui, appuyée sur un schéma directeur technique, clair et efficace, pourrait conduire à une distinctioù tous les choix structurants se situeraient au niveau du pilotage
et ceci peut être compatible avec une délégation assez large dans les activités pour un certain nombre d'autes achats
Q de même que la direction des achats
R absolument,
Q centralisation pour faire jouer l'effet de masse. Intellectuellemnet, vu de l'estéirue, considére que tout ce qui est réseau et les postes de travail sauf ceux qui sont vraiment spécialisés (aiguilleur... guichetier), tous les autres, fait partie de l'infrastructure, on installe les bureaux, des prises, des micros, et à ce moment là cette partie achat...
R normalement, une la notion d'infrastructure est vraiment ferroviaire, pas la notion large.
En termes informatiques, celui qui est mâtire du jeu, c'est le directeur de région. Il est évidemment calé dans des règles qui émanent du schéma directeur technique, mais sur tous l'équipement ... dans le domaine informatique, c'est le directeur de région qui agit.
Q les échelles sont quand même chez vous telles que l'on ne peut pas prolonger les rationalités d'entreprises plus petites. Il faut
Par rapport à l'extérieur, on voit le poste de travail disons bureautique devenir quelque chose d'extrêment standardisé, et qui a d'autant plus besoin de l'être qu'on est amené à le changer souvent. Comme il va continuer d'évoluer très vite pendant au moinx dix ans, il vaut mieux se garder de la souplesse, pas partir dans des diversités trop grandes, quand même jouer, des gens, une secrétaire, a besoin d'un poste puissant, alros qu'un cadre technique... on peut réaffecter
R tout à fait
Q si on a trop laissé la liberté, des sous-parcs
R quand on a pris le virage de la micro
Q les budgets
R deux indications importantes, trois remarques à faire
- le budget informatique de la SNCF c'est le budget de i plus des dépenses informatiques effedtuées par les différents centres de responsabilté
ce que je mesure bien, c'est le budget de i, qui était d'un milliard 5. Je dirais que bon an mal an il doit se dépenser un milliard en plus, le budget de la SNCF en matière ik est probablement de l'ordre de 2,5 millliards
Q en y intrégrant des choses
R ce que j'ai fait évoluer pour l'instant, c'est le budget de i , en 1995 va se situer aux alentours de
Q on attendrait un petit budget de i et des gros budgets informatiques dans les activités
R Globalement, 1,1 milliards. J'ai économisé, nous avons avons économisé, en trois exercices, de l'ordre de 400 MF, sans réduire nos ambitions sur les projets que nous avions en cours
Q plus d'équipes aussi lourdes sur Socrate
R il faut dire qu'il y avait aussi de quoi faire des économies, parce je pense qu'on pouvait faire mieux pour moins cher. Un bon slogan
Q assez dans le vent. De 1,5 à 1,1 en trois ans
R Oui. qu'est ce qui va se passer dans la nouvelle organisation? Je vais confier les budgets aux maîtrises d'ouvrage. Cela est une évolution assez profonde
Q assez dans le vent
R Et bien entendu la mâitrise d'ouvrage, dans le cadre du contrat qu'elle passera avec la maitrise d'oeuvre, délèguera à celle ci les moyens nécessaires pour que le maîtr d'oeuvre puisse aussi avoir une enveloppe et une marge de manoeuvre.
en 1995 fonctionner avec le milliard cent,
Q à partir de quel moment construire une comptabilité de vos agences
R je vais obtenir assez rapidement une visibilité beaucoup plus grande sur ce milliard au travers du portefeuille de projets
une technique que vous connaissez bien. On recense tous les projets, pas parce qu'i .. .. maitrise couts?
ceux sur lesquels ils est légitime qu'une direction agisse
ceux sur lesquels ce sont les centres de responsabilité qui s'en débrouillent,
le reporting est un troisième sujet, sur l'ensemble des projets, c'est tout à fait naturel
dans le même temps, nous allons mettre en place les "comptes d'agence" appelés ainsi pour qu'il n'y ait pas de confusion, parce que c'est pas un compte d'exploitation... parce que sinon devenait trop compliqué
assez simple
alimenté par des délégations de la part des maîtrises d'ouvrage, et la maîtrise d'oeuvre rendra compte non pas avec des factures, qui (faisait peur), mais, je ne sais plus, des relevés de charges
le compte aura
une délégation de moyens accordée par la maîtrise d'ouvrage, contrats qu'ils signeront,
le me en fait son affaire
et il rencontre régulièremnet au travers son compe d'agence et le dialogue avec le maitre d'ouvrage là dessus
Q un peu indolore, les
charges, le personnel des activi
R à ce stade oui,
Q on peut considére que les 2,5 milliards c'est un peu une cible pour la totalité des 4 budgets d'agence plus le pilotage plus
R oui, on peut même dire que c'est un bon calibrage
ne signifie pas que ce soit l'enveloppe que j'ai en tête à tierme de 2 ou 3 ans,
Q ce serait l'enveloppe théorique actuelle
R Absolulment, parce que j'ai on peut encore probablement dans le cadre des priorités que j'évoquais, encore faire des économies sur cette enveloppe
Q logiquement vous devriez pouvoir, pcq Socrate va
R tout de même entrer progressivement en pahse de maintenance, ARistote, dans deux ans, également,
il faudra bien sûr
je redéploierai en priorité, sur l'infra
mais le solde de tout cela je compte bien que ce sera une nouvelle phase d'économie non négligeable
Q Les coûts de l'informatique vont encore baisser. l'ensemble de vos projets vous conduira à une sorte de maturité vers la fin du siècle, après quoi on pourra penser à tout recasser
R je pense que l'étape qui va venir assez vit et qui sera en elle-même importante, je la situerais bien à partir de 1997, étape de localisation plus forte des données et des traitements. C'est une étape, pas un bouleversement, on ne va pas du tout casser ce que l'on a fait, on s'appuiera sur des bases de données, de systèmes dinformation bien construits, mais cette localisation sera une évoloution profonde
A mon avis, d'ailleurs, on la fait un peu en retard. J'aurais aimé pouvoir le faire maintenant. Cela aurait d'ailleurs bien accompagné toute l'action de décentralisation. Sybole, mais important.
Mais c'est trop tôt. Il faut d'abord que je consolide.
Q Informatique de la recherche et Astrée, qui fait toujours rêver. Vous continuez...
R tj les études se poursuivent
//////////////
Deuxième partie:
R On va peut-être, si vous en êtes d'accord, partir du diagnostic, mais on ristuqe d'être un peu trop sévère, toujours facile, quand on arrive, mais je corrigerai.
Il y a deu xremarques qui sont importantes, en termes de diagnostic, mais éléments que l'on retrouve dans de'autres grandes entreprises,
le fait que la tendance naturelle du fonctionnement de l'informatique, c'est de beaucoup travailler par application, même si ces applications se situent de façon cohérente dans des schémas directeurs, mais pas assez en termes de système dinformation.
C'set une des premières remarques qui m'est apparue en découvrant l'informatique de la SNCF, qu'en fati il y avait d'excellentes applications, d'excellentes réalisations, des problèmes aussi, une bonne visibilité en termes de schéma directeur, au sens classique du terme, c'est à dire qu' on voyait bien comment pouvait s'articuler une succession d'applications mais il me semble qu'il manquait
dans chaque domaine
une vision en terme de système dinformtaion
pas uniquement de l'informatique
quel type de cible on se fixe à terme
quel objectif à terme pour un secteur d'activité
Q de l'extérieur, donnait l'impression d'une sorte de pointillisme, il y avait quand même, relativement cohérent, le volet Socrate Aristote Thalès
R tout à fait.
Deuxième remarque, suite de la première
j'étais un peu frustré en terme d'articulation des différents systèmes dinformtaion entre eux et je cherchais quand même quelques points de repère
pour trouver une cohérence dans l'évolution de ces diffrents shcémas directeurs
dans l'évolution de cez différents Si
et j'avais quelques difficultés à la trouver
Faire un dignostic, un élémnet important
sur le plan du fonctionnement de l'informatique
on retrouve les aspects assez classiques
avec des aspects très positifs et puis d'autres qui le son un peu moins
encore une fois, des faiblesses que l'on rencontre dans bien d'autres enterprises
deux aspects qui dominaienet:
le premier, mais dépendait des secteurs, du mod de fonctionneemnt, une dominante classique, mais qui parfois coûte cher en termes de fonctionnement de l'informatique,
une confusion des genrse, selon les applications, entre maîtrise d'ouvrage et maîtrise d'oeuvre
peut coûter cher en termes de dérapage
se doublait du fait que la mE en l'occurrence Di
avait des qualités évidentes, mais les mu étaient souvent faiblardes, cad on ne s'invente pas maitre d'ouvrage, c'est unj métier
les maîtrises d'ouvrage qui ne sont pas suffisamment disponibles et pas professionnelles, c'est aussi un élément de fragilité
Q un pb qui intéresse bcp l'entreprise, effectivement
r
R un deuxième aspect, la politique informatique finissait par être définie par la direction de l'informatique, un raccourci, mais en fait il manquait la mise en place d'un processus simple,
sur lequel il faut maintenatn construire,
en partant des priorités stratégiques de 'lenterprise
en déduire les caractéristiqeus de l'évolution du système d'information qui doit appuyer ces stratégies
en déduire un epolitique informatique avec ses priorités
là cette notion de définition de priorités
n'est pas non plus très affirmée et très précise
pour ensuite bien sûr passer en réalisation.
Ce pilotage de l'informatique ne fonctionnait pas véritablemnet. En fait, les choix entre les applications à réaliser se faisaient un peu au coup par coup, au fur et à mesure que les dossiers étaient prêts.
Souvent d'ailleurs d'excellents dossiers.
Je n'avais pas l'impression de maîtriser parfaitement leur articulation. Est-ce qu'ils étaient dans le bon ordre de priorité, c'était pas non plus évident.
J'avais aussi le sentimenet que les priorités informatiques étaient plus dépendantes des moyens de l'informatique que des priorités stratégiques.
Une formulation un peu sévère, mais ne met pas en cause
Q Bouzy aurait cosigné une partie de ce que vous dites, notamment sur la relation maître d'oeuvre maître d'ouvrage, je pense que lui-même
R est venu se greffer là dessus, un élément qui était comme partout dans l'entreprise pèse lourd, il devenait aussi indispensable de cadrer financièrement la démarche informatique;
Le coût de l'informatique ne peuet pas être dépendant exclusivement du souci de plein emploi des informaticiens en place. Je suis sévère.
On a certainement besoin des informaticiens qui sont à la SNCF. Mais les priorités dans ce domaine doivent être directement dépendantes des priorités stratégiques de l'entreprise, bien en amont de l'informatique.
Cela, c'est un diagnostic un peu global. Cela m'a conduit à quel type de réflexion, et du coup à quel type d'évolution en termes d'organisation.
Et la c'est pas finalement
Ce qu'on fait, c'est pas une réorganisation de la direction
informatique, c'est finalement, plus ambitieux, mais une réorganisation du processus d'informatisation. me semble-t-il. Va au delaà d'une réforme de la direction inforamtique.
Le premier pas qu'on a franchi, depuis 1993, après beaucoup d'interrogations, a été de mieux distinguer structurellement d'une part le pilotage du processsus informatique de la fonction de maîtrise d'oeuvre. Cela revenait à sortir de la direction informatique ce que l'on appelait la définition de la politique informatique ou la stratégie informatique,
pour la localiser dans une entité à part, a des vertus pédagogiques plus qu'opérationnelles, car le temps de faire monter en charge une véritable structure
ce que je sortais de la Di était la fonction dite définition de la politique, stratégie
souhaitable que la DI ne soit pas juge et partie dans la préparation de la décision sur les projets à engager et puis dans la question de les faire
Q au plus haut niveau
R mis en place un petit groupe qui a commencé à se pencher sur les problèmes de, en les prenant très en amont, de définition d'une politique informatique, mais essentiellement inspirée d'une recherche de cohérence de l'évolution des différents systèmes d'information de la maison.
C'est une formulation simple, mais cela recouvre des efforts méthodologiques et d'outils à mettre en place qu sont tout à fait considérables.
Q une grande maison, compliquée, avec
R lorsque nous avons fait ce choix, cela a été un débat assez complexe au niveau de la direction informatique, parce que ils l'ont ressenti comme une forme de
curieusement
j'ai formulé les choses en disant: la direction informatique doit se recentrer sur son travail de matire d'oeuvre
c'était considéré comme étant, finalement, un peu réducteur, comme rôle
or quand on sait ce que cela implique d'être un maître d'oeuvre qui rend à l'heure un produit de qualité, ce que cela implique comme effort permanenent,
moi je n'avais pas du tout le sentiment de leur réduire leur champ de responsabilité
mais il a fallu quand même en parler assez longuement,
à ce stade dans mon esprit, j'aurais été assez enclin à marquer une pause>.
C'était au milieud de l'année, un peu avant l'été, à ensuite exiger deux choses
- d'une part de dire aux reponsables, à la fonction pilotage, il faut maintenant que vous vous dotiez des outils nécessaires pour me mettre en situation de piloter correctement l'informatisation
cela voulair dire mettre en place un portefeuille des projets qui n'existait pas
cela fvoulait dire construire aussi l'aoutil de diagnostic sur les dossiers de projets pour pouvoir prendre les décisions adéquates
cela voulait dire aussi
faire un effort de réflexion de moyen terme
pas forcément détailél
mais pour qu'on moins on ait quelques points de repère en terme d'évolution des principaux systèmes d'information de la maison et d'articulation etnre eux.
et puis de dire par ailleurs à la maitrise d'oauvre vous e^ter organisés,
correctement organisés
vous avez un seul objectif: les délais, les coûts, la qualité.
point à la ligne
on fait une pause et on travaille comme cela
c'était ma manière de voir au moins de mai juin
et puis les choses ont évolué ensuite pour deux raisons
la première
la réorganisation de la direction de l'entreprise, au sens
large
lancée par Bergougnoux, qui m'a conduit à re-réfléchir
sur le problème informatique
et puis
je me suis rendu compte, en y réfléchissant que cette pause là
que je souhaitaix
qui finalement privilégiait la montée en charge de la fonction pilotage
n'agissait pas très directement sur la fonction informatique elle-même
n'était probablement qu'une solution transitoire
et de rester durablement dans cette situation transitoire
pouvait me faire perdre en efficacité
La réorganisation de la direction de l'entreprise pourquoi elle m'a conduit
à re-réfléchir sur l'organiation d l'informatique
c'est que les grandes, les lignes fortes de cette réorganiation
la ligne force
c'est priorité au client
ou, pour formuler les choses d'une autre manière,
c'est veut dire que ce ston les activités (grandes lignes)
qui sont leader
cela ne veut pas dire patron
lle patron c'est le président et la direction générale
mais ils sont leaders, force de proposition en termes stratégiques
qui était d'ailleulrs engagé dans la maison mais qu'il fallait renforcer
la deuxièime donnée force
le souci, indispensable de resserrer le dispositif
de commandement pour améliorer encore l'efficacit du pilotage de l'entreprise
a réactivité,
alors j'ai un petit peu transposé cela dans le domaine informatique
et cela m'a conduit au raisonnemnet suivant
la première remarque que je me suis faite
il fallait que j'aille beaucoup plus vite et beaucoup plus loin
dans la mise en place d'un vrai pôle de pilotage du processus d'informatisation
j'allais trop lentement dans ce domaine
même si c'est une affaire de quelques mois
il fallait que je sois rapidement beaucoup plus en situation
de prsenter à la direction généale de cette enterprise
une visio à peu près claire de la politique informatique à moyen terme
deux trois ans, pas très ambitieux
avec des priorités claires
calées sur une enveloppe financière
que le préisent puisse savoir qu'il va consacrer x francs
à son informatique et que mes choix que je lui suggère
sont complètement en phase avec les straties prioritaires qu'il a définies
premier objectif
faire monter beaucoup plus vite en puissance la fonction de pilotage
corollaire
tout ceci n'est pas encore, se met en place, il faudra du temps pour que ca tourne
muscler le pilotage
pas en termes d'effectifs, mais de compétence
de méhodologie
Q il a quand meme bien fallu renforces les effectifs
R je me suis dit que si nous pouvions mettre en place dans la maison
un pilotage efficace du processus d'informatisatino
c'était l'occasion alros du coup d'avoir une approche beaucoup moins
monolithique de la maîtrrise d'oeuvfre
d'éviter que cette ME au fil du temps, la direction de l'informatique
ne rajoute des murs à son blockhaus
et par conséquent, d'essayer de rapprocher, à cette occasion
les informaticiens de leurs clients
internes
d'où l'idée d'identifier, au sein de la direction informatique
les différentes catégories de maîtrise d'oeuvre correspondant
aux principales activités de la maison
d'ailleurs c'était assez simple parce que, finalement,
en interne elle était assez structurée de cette manière: fret, voyageurs
Q c'était déjà il y avait Ermont, rue de Saussurre
mais enfin
R j'ai pensé que pour vraiment rapprocher les maîtrises d'oeuvre de leurs clients internes
le mieux était de doter chaque direction d'activité
d'une agence de maîtrise d'oauvre, de sa maîtrise d'oeuvre
Q non seulement maitrise d'oeuvre
R le risque que je courais e faisant cela à la SNCF
pacque on ne maîtrise pas encore la conduite de projets informtaiques
et notamment la clarification des rôles et des responsabilités MU/ME
ce que je risquais
était de recréer, à tel ou tel endroit,
cette confusion
et par exemple d'avoir une aventure comme Socrate
les pb de Socrate ne sont absolument pas des pb techniques
si le logiciel n'avait pas été robustse
à cette heure ci on serait dans le 36e dessous
techniquement, c'est en béton
il y a eu deux défauts dans Socrate
- tt effort d'organisation suppose, en amont du projet ik de la machine
le traitemnet cohérent des données n'a pas été traité
alors quand vous alimentez une machine avec des données qui ne sont pas cohérentes
pas fiables, pas contrôlées,
pas de raison qu'elle vous sorte de bons produits
Q données
R et puis une confusion complète, sous la pression des évènements,
entre la maîtrise d'ouvrage et ME
qui fait que la ME a fait ce qu'elle a pu
Q techniquemnet quand même défini
R la seule chose que j'ai faite sur Socrate a consisté
quand j'ai commencé à m'en occuper
à organiser un emaîtrise d'ouvrage
a cantonner au bon sens du terme la ME dans son rôle
à mettre en place entre eux des relations de type contractuel
avec des engagements réciproques de planning, de délai
de définir quelques priorités pour pas tout faire en même temps
et en trois mois c'était recalé
Q l'action Sema avec Taitaz
R Non, on a fait cela tout seuls
sur le plan des procédures de travail, on a mis un tout petit peu d'ordre
et ca s'est rétabli
pour éviter cette confusion
nous faisons un travail très important actuellement
de définition
il faut reprendre les choses à la base
ce qu'est le rôle d'une MU
on défiit de façon assez précise les relations contratctueles
qui doivent exister
reltaions très spécfiques, ou chacun s'engage de façon très claire
et où il n'y a pas de confusion des genres
sa réussite tient exclusivent à la capacité qu'auront les hommes
en présence à respecter un minimum de règles du jeu
piloter l'informatique, c'est un travail qui n'est pas un travail hiérarchique
un travail d'hommes
d'animation de réseau de maîtres d'ouvrages
un métier subtil
et nouveau mais c'est cela le pilotage
pas de donner les ordres
l'enjeu de cohérence
dans chaque direction d'actdivités, il faut une rigueurr absolue
dans les relations MU/ME.
et j'ajouterai que pour que le procesus soit bien cadré, il y a un effort à faire
au niveau des ME, engagements classiques sur délais, quaité, cout
mais un effort tout à fait important faire dans chaque activité
au niveau des MU
et mon objectif serait qu'il y ait, dans chaque direction d'activité
une maîtrise d'ouvrage non pas par application
mais une MU du système d'informtion du domaine concerné
ensuite il peut tt a fait y avoir des MU délégués sur une application nouvelle
mais il faut une MU professionnelle, à plein temps, organisée pour cela
qui ne fasse que cela, chargée du SI du domaine d'activité
Q une des difficultés étant que les ingénieurs, en général, n'ont pas té
formés à cela.
R il faut trouver des gens qui ont le goût de cela. il y a des ingénieurs qui ont le goût de
cela
ex. domaine voyageurs, c'est ce qui est en train de se faire
une MU déjà constituée, va avoir en charge le SI voyageurs
cad maîtriser
l'amont, les données
un enjeu de fond
maîtriser Socrat en tt que MU
et le backoffice ARistote, bienentendu en terme MU
ce qui assure une bien meilleure cohérence qu'antérieurement
où avant de traiter de :
l'articulation du SI voyageurs avec les autres
il fallait tenir des heures de réunion pour articuler Socrate et Aristote
lorsqu'un MU sera responsable de l'ensemble du SI avec ses principaux
pales composants, j'espère bien que déjà à son niveau
ou au niveau de son directeur
il yaura un certain nombre d'arbitrages intelligents qui se rendront
puisque le point de repère de fond ce sera les stratégies prioritaires
de l'entreprise
on va faire la même chose au niveau du fret
où là ils était déjà très très engagés dans cette voie
la mu fret
c'est d'ailleurs la direction d'activité qui dans cette maison
a la meilleure visibilité sur l'évolution de son système d'informatino
Q le fait d'être plus loin de Paris. La MUlatière
R La Mulatière c'set la ME, alors que la MU est ici
qq personnes
une question de prise de conscience du problème et d'individualité
nous allons faire la même chose aussi,
être plus précis sur les agences, dans l'ensemble SI de gestion de l'entreeprise
je mettais en place quatre agences correspondant aux principales activité
sde la maison
une agence pour les voyageurs
une agence pour le fret
une agence our l'activité infrastructure que nous mettons en place dans le cadre
de la réorganisation de l'entreprise
et il me restait à traiter le pb des clients internes qui sont pour l'essentiel les clients
les financiers, le contrôle de gestion, le personnel,
c'est à dire tous les pb de gestino de l'entreprise
il ne s'agit pas du'ne activité,
mais de certaines directions techniques
et des clients chargés des problèmes de gestion
j'ai créé une agence qui va finalement être une sorte d'agence multi-clients
parce que elle aura comme clients les financiers, le personne, la directino du matériel
cad les clients qui ne sont pas des directions d'activité
cette agence va e^tre rattachée
la MU voyageurs va être sous la coupe du directeur grandes lignes
la MU fret ss la coupe du directeur du fraite
la MU infrastructures je Taillenfer, le dr de l'infra
eet la MU multiclients au directeur Gestion Finances
mais dans cette direction GF on va faire le même effort sur la maîtrise d'ouvrage
on va mettre en place une MU du SI de gestion de l'entreprise
je ne vais pls avoifr une MU contrôle de gestion, une MU financier, cpta générale,
une nième,
une MU sur le SI de gestino de l'entreprise
où je vais pouvoir beaucoup mieux articuler entre eux un certain nombre de
applications qui sont concernées
il faut qu'on montre l'exemple, pcq ca servira un peu de référence, bien entendu
et tj des relations contractuelles claires
on arrive finalement à une répartition des rôles qui est la suivante
dans une direction
- celui qui
le client final de celui-là, c'est celui qui est sur le terrain
l'objectif final c'est d'pporter un produit qui satisfasse le cheminot derrière son guichet
mais au niveau central
il y a des départements qui sont sturcturés classiques
dans une directino
ils expriment des besoins
c'est pas parce qu'on exprime des besoins qu'on devient un MU
d'ailleurs c'est beaucoup plus confortable d'exprimer ses besoins à un MU
que de ddevoir faire un cahier des charges
ils ont à faire dans la mme direction à un MU
qui est un professionnel et va savoir mettre cela en forme
et qui au moins construira un cahier des charges digne de ce nom
et qui contractera avec la ME qui au moins saura ce qu'elle a à faire
puisqu'elle travailera à partir d'un cahier des charges
qui n'est rien d'auter qu'une forme de décentralisation
sans vouloir forcer le trait
par ce que qu'est ce que j'essaye de faire
un pilotage fort
et normalemnet d'ailleurs la contrainte sur le
processus d'informatisation va être beaucoup plus forte qu'elle ne l'était jusqu'alors
ici je vais maîtrisé les priorités
la décision d'engager les projets
je vais maîtriser y compris les aspects lourds des ressources humaines
informatiques
c'est vraiment un pilotage au sens plein du terme
les directions d'activité ne vont pas être libres comme l'air
dans le développement de l'informatique dans cette maison
cela ne va pas du tout être le cas
elles seront cadrées dans une décision de direction générale
prérparés donc par ce comité de pilotage
mais une décision beaucoup plus stricte qu'elle n'était jusqu'alors
et du coup toutes les constructions dépendent de cela
et ensuite ce que j'appelle un peu une forme de décentralisation
mais c'est effectivement la possibilité de loclise les mâitrises d'oeuvre
dans les directions d'activité
à la condition qu'il y ait des règles de contractualisation très stictre
l'avangage aussi pour un directeur d'acgtivité c'est d'êter complètement
responsabilisé sur le coût de l'informatique qu'il fabrique
car il faut quand même que le directer de l'activité garndes lignes comprenne
que quand il demande 200 millions ou plus pour Socrate cela se répercute
qu'on le veuilel ou non sur le billet duc lient
quand vous avez une direction de l'informatique qui a son budget, là
à Ermont, facile à ...
curieusement c'est pas pareil
que si vous avez véritablemnet la possibilité de mesurer
le cout de vos exigences
et de le mesurer de façon très concrète dns votre compte d'activité, vraiment
alors ceci c'est un processus qu'on a engagé depuis la rentrée
il y a une énorme pédagogie à faire
dans un prmier temps, le réflexe a été de dire: "on casse la direction informatique"
on sanctionne la direction informatique à cause de Socrate
Q difficile d'empêcher
R il faut tenir compte de ce que les gens pensent,
que ce soit plus ou moins juste, plus ou moins faux,
dès lors qu'ils ont cela dans l'esprit, c'est une dnné qu'il faut traiter
c'est doublemnet faux parce que d'abord
imputer les avatars de Socrate à la seule direction informatique c'est
une erreur d'appréciation, faux
ils ont leur part de respnosabilbité
Q historiquement, la Direction grandes lignes a été sanctionnée d'abord
R il n'y a pas non plus de lien direct
mais la ME n'a pas apporté
puis de toutes façons maintenatn histoire ancienne
aucun lien entre Socrate et cette évolutio de la direction de l'ifnormatique
mais enfin c'était dans les têtes
ce qui était dans les têtes, un réflexe compréhensible
dire
mais fianement, à la Direction ils s'amusent
il y a vingt ans, l'informatique était éclatée dans les services
on a fait une réforme qui a consisté à faire une direction de l'informatiuqe
pour avoir plus de cohérence
et maintenant vous nous expliquez que pour avoir plus de cohérence
il faut réécdlater l'informatique
la seule diffrence entre ce qui s'est fait il y a vingt ans et ce qui se fait mainenant
c'est que finalement
par un pb d'organisatino
pb de clarification, responsabiliser, mise en place de méthodes de travail
finalemnet, pas une réforme de structure qu'on fait là
la mise en place de méthodologies, au bon sens du terme, beaucoup plus claires
et cela étant
on s'est organisé
pcq il faut vraiment que tt le monde puisse percevoir les finalité, le prodessus
lle rythme d'évolution, prenne bien conscience aussi que
on attache de l'importance à tous les enheyux
certes le bon fonctionnement de l'informatique
mais aussi les hommes et les femmes qui y travaillent aussi
donc on a mis en place un maximum de partenaires
dans des groupes de travail pour réfléchir à tous ces aspects
pour définir
un certain nombre de règles du jeu
mon objectif est de parvenir à la fin de l'année
ensuite il restera à faire vivre tout cela
mais de parvenir à un eepsèce de charte
(on pourrait dire manuel d'assurance qualité)
dans lequel il y aurait les principales règles du jeu
de ce fonctdionnemnet
et qu'elles soient bien comprises et partagées
avec, pourquoi pas, un engagement de la part de tout le monde de s'y tenir
et je me rends compte, au travers de ces groups de travail
que finalement il y a de la pédagogie à faire sur tout
ce qu'est un maître d'ouvrage
un contrat entre un maitre d'ouvrage et un maitre d'oeuvre
énormément de travial, d'explicatin, c'est normal
lorsqu'on se sera mis d'accord sur les règles du gjeu
il faudra ensuite les faire vivire
ce sera toute l'année 95 notamment
il faudra probablemnet continuer d'être très présents en appui
de chacun des maillons de cette chaîne pour que cela foncgtionne
pour qu'on ne
à la fois
il faut peu de choses pour que nous fassions un progrès assez décisif
dans la maîtrise du processus d'informatisation de cette maison
il faut aussi peu de chose pour que cela ne réusisste pas
tout va dépendre de la capacité
pas au sens intellectuel, là vraiment on en regroge
mais la capacité d'un minimum de discipline de chacun des acteurs
pour respecter les règles du jeu entre eux
mais si on parvient, on peut faire un progrès assez décisif
en termes d'efficacité et de fluidité du processus d'informatisation
Q pour déjà si vous aviez attendu plus logtemps
à la limite, Bouzy était à peu près à un an de lar etraite
on voyait assez bien Hamel lui succéder
vous avez peut-être déjà bien défini son rôle
poru lui en particulier, la fin d'un rêve, d'un objectif
pour Hamel, on le voyait assez bien en dauphin
...
Rle sujet de fond, c'est quand même la définition de la politique informatique
cet homme là va devoir animer un réseau de maitre sd'ouvrage
pour me mettre en situation moi de faire
pas besoin de trois réunions par an, il en faut une ou deux
des choix stratégiques et des choix de priorité clairs
un positionnement stratégique
très lourd
si on est faibels sur ce terrain, on se plante sur l'ensemble
donc je considère que c'est une fonction enthousiasmante
ily a encore beaucoup de domaines où on considère
j'adore les grandes structures, j'ai tj vécu dans des structures très grandes
et si on me demandait de travailler tt seul j'u arriverais pas
Q des gros bataillons
R objectivemnet, il faut être clair les
c'est bien d'avoir 1500 personnes,
Q il faut vouloir manager 1500 personnes
j'ai le temps de venir vous voir, ce
R mais la foncgionde pilotage est excessivemnet complexe et difficile
il faut construuire une vision claire de la stratégie d'évoluion des SI
il faut la faire partager, cela ne s'impose pas
on ne dit pas au directeur d'activité: voilà ma vision des choses
moi pilote, ne rime à rien
la seule manière de la faire partager
c'est de démontrer qu'elle vient appuyer les stratégies
de l'entreprise
il faut faire décider la direction générale
ensuite organiser un reportint qui n'est pas de type classique
être informé sur ce qui se passe
être positionné sur des choix structurants et lourds pour savoir ce qui se passe
pour le compte de la directino générale
en termes de reporting quelquechose d'assez subtil, pas de la
pas un processus classique
un tableau de bord par mois après on attend le mois suivant
ma proccupatin de fond est lo
Q pour l'e équipe de la direction informatique, cela crée dans chacune des
directions d'activité au moins trois ou qutre une maitre d'oeuvre qui sont déjà par
rapport à d'autres entreprises des ME de grosses entreprises
R excellente remarque, vous avez fondamentalemnet raison
quand on a dit
on fait éclater l'ik
l'agence ME voyageurs va faire 350 personnes
lager fret pas loin de 200 -250
l'agence infrastructure est évidemment maintenant relativement réduite
en effedtifs mais va monter en puissance
car on doit construire un SI de l'infrastructure, on ne l'a pas
la maîtrise d'oeuvre à vocation générale, multiclients fait 500 personnes
c'est une grosse DIk déjà
Q et assez intéressant, pcq on est plutôt plus près d'un maitre d'ouvrage;..
R tout à fait
Q l'infrastructure informatique générale
au sens cablage, installation de réseau, un certain nombre de normes
qui sont typiquemnet de l'infrastructure
est-ce qu'à la limite cela ne devrait pas être rattaché à la directino de l'infrastructure
R ce n'est pas le cas
par ce que l'on apelle l'activité infrstructure au sens SNCF du terme
la voie et les bâtiments
mais vous faites bien de poser cette qeusiton
il y a un certain nombre de questions complémentaires
quid de l'exploitation au sens informatique
de la gestion du réseau
Q retipac... une infrastructure
R pour l'instant, j'ai considéré, car dans ce type de schéma il n'y a pas de thèse
et de dogme, je considère que l'exploitation ne doit pas êter éclaté
les directions d'activité voulaient toutes leur centre informatique
une exception, Lille le centre Socrate
le centre du fret: pas complètemnet dédié (85%)
Q de l'extérieur, ne m'aurait pas choqué
R j'ai conservé l'unité de l'exploitaion pcq
il y a des gains il y aurait des pertes en ligne
il valait mieux conserver
Q toutes les entreprises ont concentré, moins de choses àf aire
R le centre de Lille reste calé dans l'agence ME voyageurs
parde qu'alors là il y a un cnetre complètemnet dédià à Socrate
imbrication entre ME et exploitation
le centre est en même temps un centre d'étdues
pour le reste, l'exploitatio reste un ensemble unique
Q à Lille, ^pratiquemnet personne sur le site
R quand même ne centaine de personnes
pour l'instant le réseau, bien identifié, avec une responsabilité unique
comme il fallait que je rattache cette unité quelque part elle est rattachée
à l'agende ME deite à vocation générale
il y a d'auters enjeux stratégiques sur le réseau. Il faut attendre que le paysage se
stabilise un peu, on a quelques interrogations sur
une bonne question: un réseau tellement remarquable, pas la peine de ...
pas filialiser mais au moins accueillir d'autres clients
Q une position
R une belle position
surtout si la dérégulation arrive, un actif
Q ville d'Anvers des volumes pas négligeables
R j'ai sur le plan de la mise en oeuvre, pris un certain nombre de précautions
qui me paraissent aller de soi
cette évolutio, cette réorganisation concerne essentiellemnet le managemnet
supérieur
les équipes de proejt restent sur les projets
je fais en sorte d'ailleurs
j'ai strictement interdit qu'on les dplace
l'ideée que pour travailer efficacemnet il faut son éuqipe dans le bureau d'à côté
faisait une espèce de maëlstrom qui aurait fichu tout par terre
donc les équipes ne bougnet pas, les gens rstent en palce
le management est concerné
l'enjeu c'est celui d'une entreprise
quand on fait partie de l'état maor, on 'a pas le droit d'voir d'état d'âpe plsu de 8 ours
15 jours mettons
la réorganisation se fera avec l'encadreent de i
qui est tout à fait à memem de prendre en charge
l'encadrement actuel
tout à fait à meme de prendre en charge els différentes entités qui se constituent
onf ait l'opératio avec nos ressources
qui sont tout à fait adaptées
chacun aura à évoluer, à se positionner de fçon un peu différente
à
un certain nombre, peut etre qq... internes
Q à effectifs constants?
R du 31 décembre au premier janvier, oui, quand même
Q les grandes entreprises n'ont pas de résultats pléthoriques
R pour comment se présente, le paysage en termes de politique informatique
dans les 2 3 ans qui viennent
il y a en fait des priorités assez simples
- consolider le système d'information voyageurs
on est en bonne voie sur Socrate
Q était pas.. dans le beau volet, était pas Socrate partout
R Socrate fonctionne. Il y a encore des développements à faire
on a intégr récemmnet eurostar
se passe bien Socrate tourne
cela étant il faut consolider encore
il faut qu'on en traite, pas encore bien fait, la maîtrise la fiabilité, la qualité
des données en amont du système
encore un travil lourd à faire
un travail d'organisation et pas d'informatique
il faut clarifier les responsabilités
au niveau de ceux qui traitent les donnée qui entrent dans le système
la responsabilité est éclatée
on a mis en place des filtres, mais coûte cher: c'est des gens en plus pour filtrer
il faut un tarvail d'organisation
faut consolider Socrate
mettre sur pied Aristote
si c'est un escalier à 10 marches, je dois considérer que je suis sur le 5e marche
mais sur Aristote le pronostic raisonnable
il sera en état de foncgtionnemnt correct dbut 95
mais avec des prétentions bien moindres que ce qui était envisagé au dpart
moi je pas besoin de connaître le mardi le trafic du lundi
si déjà jai le trafic fiable, précis, du mois, je serai bien content
Q pas du tout les êmes exigences
R personne n'a réussi à m'expliquer dns la maison
à quoi cela servait sur le plan de la réactivité de la politique commerciale
de connaître le mardi le trafic du lundi
si on me l'avait expliqué j'aurais accepté cette ambition*
mais si les gens ont réagi de façon...
de nous adapter mensuellement, vous rendez compte de la performance
Q on pourra modifier les horaires de départ au jour le jour
R dans une mécanique comme la SNCF, impossiblle
Q fait un S beauoup plus raisonnable
vous gardez quan mm le basculemnt quotidien du gia-octts de données
on va le maîtriser début 95
on va entrer dans une phase enfin satisfaisante
où on aura une mesure précise, détaillée fine par produit du trafic
q
Q
le yield, Thalès
ça marche bien,
Q quelle machine
R sur voyageur,s consolider, maîtrise données en amont
sur le fret
il y aune bvonne visibilité, un effort su les coûts signifiatif, en bonne voie, s
significatif
Q Bull
R il y a un débuat pas tranché sur le remplacemnet de la machine qui supporte m'o,fpce,tre
fret, mais le débat entre les compétituers n'ets pas tranché
Unisys/Bull/HP
pas tranché pcq que je me suis rendu compte qu'on n'avait pas besoin de la machine
tout de suite
une guerer au couteau
sur l'infrastructure, nous devons consgtruire
il y a des morceaux, des applications voie baitment*
vraiment construire un Si à partir d'une rflexino qui a déjà eu lieu à la direction
de l'équipement
un peu trop ambitieuse à mon gré, mais enfin on y verra clair
pcq le directeur d l'équipement et le dr de ld'infrastrucure
une priorité absolue
on est complètemnet en phase
stratégie de l'entreprise dans ce domaine
identificatino très précise des enjeux de l'infrastrucgture
pour fair en sorte davoir avec l'Etat une relation claire
aussi contractuelle en termes de responsabilité
pour convaincre l'actionnaire
il faut notammnet un sys d'info parfaitemnet faible
Q débat
R consistance du réseau que la Farnce e pays veut
si veut réseau dense, faut que nous aide
sur le SI
gestino, là on est on a eu le fameux systèmes Sachem
Q a la réputatio de mal se proter
R a été un peu difficile à recaler
il était trop ambitieux dans ses foncionnalités, trop ambitieux dans son calendrier
et il était trop centralisé
c'était la logiqeu classique: je prends toutes les donnée sru le terrain
je les fais remaonter à paris
je trouve une machine
qui va brasser tout cela et je renvoe tout sur le terrain
bien entendu ca marche
évidemment ca peut pas marcher
on a détendu le calendrier et on s'est placé dans une architectur qui évolue
qui est différente
Sachem tourne: actuellement la comptabilité générarle de l'entreprise tourne dessus
je fais de la pub quand ça marche pas
donc l'interface Sachem qui collecte toutes les données en amont est actuellenmt en
train de traiter la cpté générale et ca se passe parfaitemnet
j'ai une dizaine d'anomalies par mois et on les corrige dans les 48 heures
pas encore connecté avec Aristote, car Aristote pas encore prêt
j'ai encore la chaîne comptabilit générale classqieu,
comme je suis un homme prudent
qui continue de tourner en parallèle, et je continue de tester en permanence
les sorties de Sachem
//////////////////////
R Mon objectif, c'est de localiser. Parce que finalement, l'information, et c'est du bon sens, l'information est sur le terrain. C'est là qu'il faut commercer à la traiter. D'autant que cela permet aussi aux acteurs de terrrain de pouvoir travailler de façon plus fine avec les données qui sont là. Nous avons besoin de consolider au niveau national seulement ce sont nous avons besoin. Evidemment au point de vue évolution, par rapport à une conception qui quand même était très centralisée, c'est tout de même une petite épopée à rééquilibrée.
Un dernier volet, vous en avez certainement entendu parler, qui est le système d'informatisation du processus d'achat, Apache.
Q. S autonome, bibliothèque de plans...
R on essaye d'informatiser de moderniser le processus d'informatisation des achats, et alors
Q tj de l'unisys
R là on n'a pas encore, toujours de l'Unisys. Alors c'est un produit avec lequel j'ai pris aussi un peu de distance en termes de calendrier. parce que c'est un système qui est très intéressnt parce qu'il va permettre à chaque acheteur de pouvoir agir avec les données dont il a besoin sur les opérations d'achat qu'il à a faire. C'était
parti sur l'hypothèse, un peu, que tout le monde achetait dans la maison. Et le fait est que les gros achats dans la maison des centaines de personnes. Revenait à donner un terminal Apache à chacun de ces agents. Ce qui en termes de déploiement sur le terrain était à mon avis une épopée.
Ce que l'on fait au préalable, avant le déploiement de ce produit, c'est on regarde que chaque direction, chaque direction régionale comment réorganiser la fonction achat au sein de la région. Constituer une cellule d'acheteurs professionnels. Plus facile à former, à accompagner par le service des achats,
et du coup, en termes d'implantation d'Apache, c'est beaucoup plus à notre portée. Parce que par exemple à Grandes Lignes, dans une première phase, si j'avais dû mettre Apache 150 ou 200 terminaux. lls ont mis en place une cellule achat je vais en mettre 20.
Ce qui n'empêche pas que d'autres peuvent consulter. Mais, pour la gestion du processus d'achat, ce sera
Q solution de type bureautique générale avec des micros servant un peu à tout
R le calendrier est un peu plus détendu. Le déploiement est 96-97. Et là on aura à peu près rempli le contrat sur le système d'information de gestion. Donc vous voyez bien que le paysage est finalement assez simple:
- voyageurs on consolide
- fret, on continue de moderniser
- l'infra, on doit construire
- sur Sachem, il faut arriver au bout du chemin.
Q et la partie paye est dans Sachem
R la partie gestion des personnels, c'est un projet en soi qui s'appelle Titane TAP . Je le cite souvent en exemple parce que il est né il y a un an et demi deux ans et s'est d'emblée architecturé sur ce que j'envisage pour Sachem.
Le maître d'ouvrage, la direction du personnel en fin de compte, a fait le bon choix en termes d'architecture. Un traitement des données assez localisé et puis la consolidation nécessaire pour le siège. Donc c'est un produit, cela se passe dans de bonnes conditions. On a peut être pris un peu de retard, pour des raisons techniques, mais qui ne sont pas redoutables. Mais là c'set un dispositif qui ... architecturé exactement comme il convient.
Q vos machines locales sont des serveurs PC
R tout à fait,
Q les serveurs PC sont devenus très puissants
R Le tournant Unix, dans la maison, il est pris timidement depuis quelques mois.
Q pour les grandes applications opérationnelles, on ne voit pas encore cela
R oui, tout à fait
Q les militaires, avec leur SIC
a priori, vous n'avez pas tout à fait, on aurait imaginé, pout tout ce qui est gestion, un plan bureautique général, un poste SNCF, comme chez Rhone Poulenc, un peu en standard, et puis se branche sur
R C'est une uestion tout à fait importnte. On s'oriente dans ce sens. Il faut finalement localiser les traitements, c'est vraiment cela la donnée de fond. Il se trouve que sur systèmes lourds que j'évoquais, leur conception a été d'emblée centralisée. Cela n'exclut nullement une évolution, ex. Sachem, mais ourquoi pas pour d'autres, une évolution dans le sens d'une localisation
par exemple, si on reprend le cas d'Aristote. Quelle est la raison
pour laquelle cela a été très long de valider
Aristote, c'est qu'en fait finalement, il n'y a aucun bouclage
intermédiaire, en termes de contrôle qualité
ou contrôle d'exhaustivité. Si on avait un traitement
local, et puis ensuite une consolidation centrale, on pourrait
valider, dans un ensemble relativement réduit, et puis
ensuite ... quand vous devez valider, dans une machine, toutes
les données de la France entière, sans b oucle intermédiaire,
c'est une épopée.
On pourrai aussi, sur Aristote, probablement évoluer. Je ne le fais pas maintenant parce qu'il faut d'abord que je le fasse tourner. Mais l'évolution doit être celle-là.
Le pb que vous évoquez fait référence à un sujet également très complexe, qui est une préoccupation en soi et qu'il faut maîtriser
Q qui en un sens
R la façon dont ces différentes applications dont nous venons de parler arrivent sur le terrain. Est-ce qu'il faut un terminal par application ou est-ce qu'il faut s'organiser un peu mieux pour éviter cette dispersion. Ce pb on l'a pris en charge de façon va s'articuler de la manière suivante:
le maître d'ouvrage est le directeur de région. Je tiens à ce qu'un directeur de région puisse dire, même si on caricature un peu, à un moment donné, à son interlocuteur centrall moi, compte tenu de mes contraintes, de mes problèmes, de ce que vous m'avez déjà envoyé, de ce que mes agents n'ont pas digéré, c'est pas la peine de m'amener votre machin maintenant, je ne suis pas prêt.
C'est en cela qu'il est maîtr d'ouvrage. Il faut qu'il soit maître du jeu dans la façon dont l'informatique s'insère sur son territoire.
Il faut aussi qu'on lui donne plus de visibilité sur ce que nous allons lui apporter. Cela lui permet, lui, de caler correctement ses propres initiatives. Car il y a toute une informatique locale, qui se développe à la SNCF. Mais si un directeur de région a une bonne visibilité de notre politique informatique, il peut du coup développer ses initiatives en cohérence pour éviter d'être trop en décalage. Mais c'est lui le maître d'ouvrage, et l'animation de ce réseau de maîtres d'ouvrages, directeurs de régions, va se situer au niveau du groupe de pilotage, cela peut surprendre.
Je veux avoir, un peu une demande personnelle, avoir une visibilité très directe au travers du groupe de pilotage sur
une liaison assez directe avec les directeurs de région sous cet angle. Pour moi ce sera aussi le critère de fond... arrive sur le terrain. Donc il y a un réseau de maîtres d'ouvrage animés par le pilotage, un peu comme cela que l'on va maîtriser l'arriver sur le terrain.
Q découpler applicatifs et micros. les micros de base aujourd'hui sont assez puissants, basculer, peut-êter en laissant de côté Socrate... standardisé, Infrastrucgture, livrer les gares
R Le fin du fin serait qu'il y ait, dans un établissement, qui est la structure de base de la SNCF, des micro totalemnet banalisés, interrogeant les quelques bases de données ou applications dont ils ont besoin
Vous avez raison, mais on n'a que.... il faut considérer comme un projet en soi le déploiment sur le terrain, les modalités
Q quand même l'équipe un peu. La fonction qui consiste tous les ans à lancer un appel d'offres pour acheter tant de milliers de micros. Qui va gérer cela?
R Une question, vous posez toutes les bonnes questions qui permettent d'être concret.
On a une petite difficulté. L'un des sujets de débat les plus sensibles, actuellement, dans les groupes de travail, qui planchent sur ces procédures, c'est celui des achats. Tout le monde veut acheter. Les maîtres d'oeuvre, les maître d'ouvrage aussi, le pilotage aussi,
Alors j'ai finalemnet, au dernier comité directeur, puisqu'on suit tout cela avec un comité directeur que je préside qui se réunit chaque semaine, les deux optiosn qui m'étaient proposées vendredi dernier:
- les achats informatiques, quels qu'ils soient, sont tous centralisés au niveau du pilotage, avec une délagation quand même parc qu'il faut un peu satisfaire
- ou bien complètement localisés dans les activités.
Ni l'une ni l'autre de ces solutions ne me convient. La première parce que cela n'est pas, je n'ai pas de bon argument pour dire aux directeurs d'activité qu'il n'est pas souhaitable qu'ils ait des responsabilités en matière d'achats de matériel, dès lors qu'il a la ME et la MU.
Cela étant, je ne peux pas non plus laisser se développer x politiques d'achats dans ce domaine. Alors, il y a plusieurs garanties à prendre. La première c'est bien entendu le schéma directeur technique. IL faut qu'on le complète, il faut des règles du jeu, un cadre, pour ne pas refaire le Sicob.
Et puis, la deuxième thèse, complètemnet éclatée, là j'ai pris un peu de champ, pas voulu trancher immédiatement, on va conserver, pour les premiers mois de 1995, la même procédure actuelle, l'équipe qui actuellement prépare les achats,
j'ai demandé à un des futurs responsables d'agence, avec un groupe de travail adapté d'approfondir ce sujet pour me permettre de me déterminer.
Je serais assez tenté par une formule qui, appuyée sur un schéma directeur technique, clair et efficace, pourrait conduire à une distinctioù tous les choix structurants se situeraient au niveau du pilotage
et ceci peut être compatible avec une délégation assez large dans les activités pour un certain nombre d'autes achats
Q de même que la direction des achats
R absolument,
Q centralisation pour faire jouer l'effet de masse. Intellectuellemnet, vu de l'estéirue, considére que tout ce qui est réseau et les postes de travail sauf ceux qui sont vraiment spécialisés (aiguilleur... guichetier), tous les autres, fait partie de l'infrastructure, on installe les bureaux, des prises, des micros, et à ce moment là cette partie achat...
R normalement, une la notion d'infrastructure est vraiment ferroviaire, pas la notion large.
En termes informatiques, celui qui est mâtire du jeu, c'est le directeur de région. Il est évidemment calé dans des règles qui émanent du schéma directeur technique, mais sur tous l'équipement ... dans le domaine informatique, c'est le directeur de région qui agit.
Q les échelles sont quand même chez vous telles que l'on ne peut pas prolonger les rationalités d'entreprises plus petites. Il faut
Par rapport à l'extérieur, on voit le poste de travail disons bureautique devenir quelque chose d'extrêment standardisé, et qui a d'autant plus besoin de l'être qu'on est amené à le changer souvent. Comme il va continuer d'évoluer très vite pendant au moinx dix ans, il vaut mieux se garder de la souplesse, pas partir dans des diversités trop grandes, quand même jouer, des gens, une secrétaire, a besoin d'un poste puissant, alros qu'un cadre technique... on peut réaffecter
R tout à fait
Q si on a trop laissé la liberté, des sous-parcs
R quand on a pris le virage de la micro
Q les budgets
R deux indications importantes, trois remarques à faire
- le budget informatique de la SNCF c'est le budget de i plus des dépenses informatiques effedtuées par les différents centres de responsabilté
ce que je mesure bien, c'est le budget de i, qui était d'un milliard 5. Je dirais que bon an mal an il doit se dépenser un milliard en plus, le budget de la SNCF en matière ik est probablement de l'ordre de 2,5 millliards
Q en y intrégrant des choses
R ce que j'ai fait évoluer pour l'instant, c'est le budget de i , en 1995 va se situer aux alentours de
Q on attendrait un petit budget de i et des gros budgets informatiques dans les activités
R Globalement, 1,1 milliards. J'ai économisé, nous avons avons économisé, en trois exercices, de l'ordre de 400 MF, sans réduire nos ambitions sur les projets que nous avions en cours
Q plus d'équipes aussi lourdes sur Socrate
R il faut dire qu'il y avait aussi de quoi faire des économies, parce je pense qu'on pouvait faire mieux pour moins cher. Un bon slogan
Q assez dans le vent. De 1,5 à 1,1 en trois ans
R Oui. qu'est ce qui va se passer dans la nouvelle organisation? Je vais confier les budgets aux maîtrises d'ouvrage. Cela est une évolution assez profonde
Q assez dans le vent
R Et bien entendu la mâitrise d'ouvrage, dans le cadre du contrat qu'elle passera avec la maitrise d'oeuvre, délèguera à celle ci les moyens nécessaires pour que le maîtr d'oeuvre puisse aussi avoir une enveloppe et une marge de manoeuvre.
en 1995 fonctionner avec le milliard cent,
Q à partir de quel moment construire une comptabilité de vos agences
R je vais obtenir assez rapidement une visibilité beaucoup plus grande sur ce milliard au travers du portefeuille de projets
une technique que vous connaissez bien. On recense tous les projets, pas parce qu'i .. .. maitrise couts?
ceux sur lesquels ils est légitime qu'une direction agisse
ceux sur lesquels ce sont les centres de responsabilité qui s'en débrouillent,
le reporting est un troisième sujet, sur l'ensemble des projets, c'est tout à fait naturel
dans le même temps, nous allons mettre en place les "comptes d'agence" appelés ainsi pour qu'il n'y ait pas de confusion, parce que c'est pas un compte d'exploitation... parce que sinon devenait trop compliqué
assez simple
alimenté par des délégations de la part des maîtrises d'ouvrage, et la maîtrise d'oeuvre rendra compte non pas avec des factures, qui (faisait peur), mais, je ne sais plus, des relevés de charges
le compte aura
une délégation de moyens accordée par la maîtrise d'ouvrage, contrats qu'ils signeront,
le me en fait son affaire
et il rencontre régulièremnet au travers son compe d'agence et le dialogue avec le maitre d'ouvrage là dessus
Q un peu indolore, les
charges, le personnel des activi
R à ce stade oui,
Q on peut considére que les 2,5 milliards c'est un peu une cible pour la totalité des 4 budgets d'agence plus le pilotage plus
R oui, on peut même dire que c'est un bon calibrage
ne signifie pas que ce soit l'enveloppe que j'ai en tête à tierme de 2 ou 3 ans,
Q ce serait l'enveloppe théorique actuelle
R Absolulment, parce que j'ai on peut encore probablement dans le cadre des priorités que j'évoquais, encore faire des économies sur cette enveloppe
Q logiquement vous devriez pouvoir, pcq Socrate va
R tout de même entrer progressivement en pahse de maintenance, ARistote, dans deux ans, également,
il faudra bien sûr
je redéploierai en priorité, sur l'infra
mais le solde de tout cela je compte bien que ce sera une nouvelle phase d'économie non négligeable
Q Les coûts de l'informatique vont encore baisser. l'ensemble de vos projets vous conduira à une sorte de maturité vers la fin du siècle, après quoi on pourra penser à tout recasser
R je pense que l'étape qui va venir assez vit et qui sera en elle-même importante, je la situerais bien à partir de 1997, étape de localisation plus forte des données et des traitements. C'est une étape, pas un bouleversement, on ne va pas du tout casser ce que l'on a fait, on s'appuiera sur des bases de données, de systèmes dinformation bien construits, mais cette localisation sera une évoloution profonde
A mon avis, d'ailleurs, on la fait un peu en retard. J'aurais aimé pouvoir le faire maintenant. Cela aurait d'ailleurs bien accompagné toute l'action de décentralisation. Sybole, mais important.
Mais c'est trop tôt. Il faut d'abord que je consolide.
Q Informatique de la recherche et Astrée, qui fait toujours rêver. Vous continuez...
R tj les études se poursuivent