@TITRE:Aéroports: l'informatique pour vendre

@TEXTE:Productivité, réduction des coûts et confort des usagers ont orienté le congrès Computaport 96, qui vient de réunir à Nice 300 directeurs informatiques et cadres techniques des aéroports de 52 pays.

La recherche de compétitivité pousse au mimétisme, et facilite donc la montée des progiciels. SAP (R/2 ou R/3) a conquis les gestionnaires d'une douzaine d'aéroports dont la moitié en Allemagne. Les solutions des français Stéria et Cap Gemini Sogeti (de la gestion du trafic aérien à celle du tri des bagages en passant par le suivi des investissements aéroportuaires) sont surtout connues en Europe. Chacun des deux groupes y dédie une cinquantaine d'ingénieurs pour un chiffre d'affaires de 50 MF.

@INTER: Premiers pas d'Edifact

@TEXTE:L'EDI (échange de données informatisées), a d'abord donné lieu à des solutions quasi-propriétaires, par exemple à Francfort, en coopération avec la Lufthansa, par exemple). Paris donne l'exemple de la normalisation. Gonzalve de Cordoue, chef du service études d'Aéroports de Paris (AdP), se félicite du tout premier message Edifact (facturation) mondialement agréé le 6 mars par Iata (Association internationale du transport aérien).

Les infrastructures aéroportuaires fédèrent leurs utilisateurs... ne serait-ce que par les kilomètres de câbles déployés. Le concept de Cute (Common Use Terminal Equipment), grâce auquel les compagnies accédent à leurs propres applications à partir d'équipements partagés aux divers comptoirs, est acquis, même si tous les aéroports n'ont pas encore pu se permettre l'installation. Après le terminal passif puis la version PC profitant de la technologie réseau local, la troisième génération de Cute est multitâche (fondée sur OS/2 pour la solution préconisée par Sita) et multimédia (technologie objet aidant) pour certains sites (Rotterdam, Gottenborg).

Les systèmes d'affichage profitent de même de la mutualisation pour franchir des étapes technologiques coûteuses. Une PME française de 70 personnes, Cotep, présente dans 28 pays (CA: 70 MF), propose depuis quatre ans une solution client-serveur (Unix, Sybase).

@INTER:Vers le billet virtuel

@TEXTE:Fédérateur, l'aéroport le devient aussi pour l'optimisation de la "billettique" qui pèse pour 5% dans le prix d'un voyage et pour la "facilitation" du court séjour du passager dans ses murs. Et c'est là que le tandem marketing-informatique prend tout son sens: anticiper. De la réservation à l'embarquement, les facteurs de coûts et goulots d'étranglement sont traqués. Le scénario le plus avancé, destiné aux voyageurs sans bagage de soute (40% des 300 millions de passagers en Europe) est présenté par l'aéroport de Francfort qui prévoit la réservation sans intermédiaire sur Internet.@SIGNATURE: ANNE-MARIE ROUZERE

@LEGENDE ICONO:L'EDI fédère les utilisateurs des aéroports