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Stic-Hebdo

No 31. 18 octobre 2004.


Sommaire : Trois questions à Norbert Paquel, Edisanté| L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Dans les entreprises et les administrations | Manifestations | La recherche en pratique | Détente



"La upture."

Trois questions à Didier Fass

Prédels Stic Hebdo : Vous organisez dans le cadre d'Asti ¨2005 une session "Intégration, comportement et technologies. ". Ces trois mots ont un sens très large. Pourriez-vous préciser vos intentions ? Quetart-up"

Didier Fass : L'idée initiale est de voir comment il est possible, en comprenantt l'humain, ce concevoir des dispositifs techniques interactifs qui soeitn directement intégrés dans le corps, portés sur le corps dans des vêtements ou des accessoires, ou diffus dans l'environnement. Notre titre complet comporte aussi les trois questions "Quelles stratégies, quels produits, quelles folies ?". Nous nous situons donc à la convergence de plusieurs sciences et technologies ("nano", "bio", "cogno"...) pour étudier comment les environnemnents et les comportements vont interagir, se modifier et se développer. 

Cette session sera produite et animée à la fois par le groupe de travail de l'Asti qui traite de l'éthique (comportement et technoloiges) et par l'association Stic and the city, observatoire des sciences et technologies de l'information, dont Jean-Paul Haton (président de l'Asti) est un des fondateurs , avec le sénateur Claude Huriez, Fernando Lada (???), Amélie Stone (journaliste à Cosmopolitan France), Bruno Rives (fondateur de l'observatoire Tebaldo), Jean-Michel Lefour (université Paris Sud), ainsi que le psycho-sociologue Boris Cyrulnik, qui participe à nos travaux;

La sesssion vise à débouche sur une recommandation à destination des décideurs, qu'il s'agisse d'animateurs de la recherche, d'industriels ou de décideurs politiques.

S.H. Est-il possible d'avoir une vision de l'avenir, et a fortiori de formuler des recommandations, étant donné la répidité desévolutions de la technologie comme de la société ?

D.F. Nous avons, dans nos laboratoires, une certaine perception des technologies qui se préparent, de ce qu'elles rendront  possible ans les années à venir et de leurs interactions avec nos comportements de tous les jours, avec notre libre arbitre, notre libierté de mouvemnet, d'action, de comportement.

C'est le cas par exemple en pour la réalité virtuelle et la réalité augmentée. J'ai démontré qu'un simple système de réalité virtuelle suffit à modifier les boucles sensori-motrices d'un utilisateur, et "à l'insu de son plein gré". Plus généralement, dans ce domaine, nous disposons aujorud'hui d'un recul de plus de dix ans depuis son apparition. Nous commençons à bien connaître leur logique, le fait que l'individu n'y est plus "devant", mais "dedans", qu'il devient un des éléments du dispositif technique, avec son environnement interactif, avec des capteurs, des analyseurs de comportement, des outils qui permettent d'adapter l'environnemnet à la conduite d'une action. On pourra faire évoluer les formes, les structures, les sons et le toucher aussi bien que la lumière. L'automobile ou le cockpit d'hélicoptère en sont les applications les plus typiques.

Nous constatons qu'elles s'est peu diffiusée, pour des raisons de technologie et de coûts, mais pour des raisons humaines. Il y a quelques années, les fabricants de jeux (Sony, Nintento, Sega, notamment) se sont intéressés  l'utilisation des casques et des lunettes. Mais une étude a montrée que ces dispositifs présentaient des risques pour la santé des utilisateurs : troubles de l'équilibre, nausées, pertes de connaissance. L'enjeu médico-légal était élevé, et les risques financiers sont apparus trop élevés, notamment sur le marché américain. Il reste donc des problèmes à régler, en termes de technologie mais aussi d'expression d'interface, pour prendre les contre-mesures nécessaires à assurer la sécurité des joueurs.

En revanche, les casques sont utilisés par les pilotes d'avions de chasse ou d'hélicoptères, mais il s'agit de produits spécifiques, adaptés à des actions déterminées, et mis en oeuvre par des professionnels formés et témoignant d'un haut niveau de capacités physiques et psychologiques.

Pour aller vers un public plus large, il nous faut continuer d'élaborer les concepts sous-jacents au rôle que joue l'utilisateur dans le déroulement de procédures où l'environnement est totalement interactif, multimodal et adaptatif. De nombreux cabinets d'audit et de consulting mènent des études poussées à ce sujet.

De leur côté, les sciences humaines et sociales progressent. Nous comprenons mieux aujourd'hui comment le "culturel" se construit, à partir des interactions précoces entre l'enfant, sa famille et son environnement. Ce sont elles qui conditionneront un certain nombre de manières de voir le monde et d'agir sur lui, d'interagir avec lui. Mais ces comportements conservent une plasticité jusqu'à la fin de notre vie. C'est d'ailleurs une des propriétés extraordinaires de notre cerveau et plus généralement de notere système nerveux. Sur un débat comme le genre, par exemple, on sait bien entendu qu'il y a des variations de comportemnet liées aux cycles et aux imprégnations hormonales. Mais le débat entre l'inné et l'acquis n'a plus de sens aujourd'hui. On a besoin de 100% d'inné et de 100% d'acquis, comme le dirait Boris Cyrulnik.

L'enjeu final, c'est le comportement de l'opérateur. Quelle organisation construire pour mettre en cohérence un système biologique avec les dispositifs physiques ? Et quand ces technologies vont se miniaturiser et se diffuser, elles laissent entrevoir des perspectives étonnnantes, y compris des dérives qu'il va savoir maîtriser. Il faudra faire des choix en connaissance de cause.

S.H. Comment organiserez-vous votre session pour répondre à ces objectifs? 

D.F. Nous allons demander d'abord à des chercheurs de nous présenter l'état de l'art et ce que l'on va voir apparaître en matière de naontechnologies de neurosciences intégratives, des sciences de l'information et de la communication et de l'éthologie.

Ensuite nous ferons parler les industriels, nous leur demanderons d'exposer leurs besoins, leurs démarches, leurs réalisations les plus avancées, et plus généralement comment ces innovations vont s'intégrer à la vie économique.

Enfin nous ferons appel à des inrvenants qui ont un certain recul, une certaine vision de l'avenir. Des observateurs qui ne sont pas totalemnet impliqués dans ces problèmes de technologie ou de comportements, et qui peuvent apporter aussi une analyse critique de la situation et des évolutions possibles. C'est ici que notre formule "Quelles stratégies, quels produits, quelles folies ?" achèvera de prendre son sens, impliquant, aussi bienles laboratoires et leurs programmes de recherhes, les industriels pour leurs investissements et les politiques pour l'élaboration de réglementations qui facilitent la prise de risques des industriels tout en sachant dans quelle société nous voulons vivre.

Et nous entendons bien déboucher, dans un esprit citoyen et critique aussi bien que prospectif, sur des propositions attractives et compréhensibles par l'homme de la rue, à partir des contributions de scientifiques sérieux parce que reconnuus par leur communauté.

 

Propos recueillis par Pierre Berger


Actualité de la semaine

 


Théories et concepts

Design patterns

Les design patterns étaient très à la mode il y a 2-3 ans on en parle un peu moins maintenant. A force d'entendre ce mot à la bouche de plein de gens, j'ai fini par acheté le livre (je peux te le prêter si tu veux, assez technique quand même bien qu'il s'agisse avant tout de modélisation). Les auteurs ont en fait regrouper des modèles conceptuels objets utilisés frequemment dans la programmation sous differents noms (singleton, decorateur, factory, etc.). L'avantage du système c'est que cela te fournit des modèles objets très bien fait pour un grand nombre de situation courante et, également, que cela donne un langage "commun" pour les developpeurs. Personnelement, je ne m'en sers pas, quand j'ai lu le livre ma réaction a été "tiens, ils ont bien modélisés des trucs que j'ai réinventé, parfois dans la douleur, à plusieurs reprises". Je le garde donc quand même précieusement, en me disant que si je retombe un jour sur un problème de conception j'irai chercher la dedans sa modélisation plutot que de reinventer la roue.
Sa non-utilisation provient donc du fait que je ne suis pas familier avec ce langage conceptuel, familiarisation d'autant plus difficile à acquerir qu'il est rare dans une vie de programmeur d'avoir à définir un programme à partir de zéro et que celui-ci utilise un modèle objet complexe. Mais je connais un consultant, expert dans les modèles distribués pour qui ce livre est une vraie bible.

 


Enseignement

Rubrique animée par Jacques Baudé


La recherche en pratique

 


Dans les entreprises et les administrations


Manifestations

Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.

Pour les manifestations TIC en rapport avec l'enseignement et la formation, consulter le site Educnet. $



Bibliographie


Détente

http://datafountain.nextnature.net/


L'équipe de Stic-Hebdo : Directeur de la publication : Jean-Paul Haton. Rédacteur en chef : Pierre Berger. Secrétaire général de la rédaction : François Louis Nicolet, Chefs de rubrique : Mireille Boris, Claire Rémy et Armand Berger. Stic-Hebdo est hébergé par le LRI et diffusé par l'Inist.