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Stic-Hebdo

No 41. 24 janvier 2005


Sommaire : Trois questions à Bernard Hidoine (Inria Disc)| L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Dans les entreprises| Dans la vie quotidienne | Manifestations | Détente

L'assemblée générale de l'Asti se tiendra le 28 janvier à l'Université Paris 6.


PRIX DE THESE DE L'ASTI

Tous les détails et le dossier de candidature


"Notre contribution la plus importante, c'est la confrontation des schémas, des structures, des représentations mentales. Mais nous ne faisons pas de recherche. Notre objectif, c'est la communication scientifique."

Trois questions à Bernard Hidoine

Inria-Disc. Equipe multimédia.

Stic Hebdo : Vous êtes responsable de l'équipe multimédia de l'Inria Disc (Direction de l'information scientifique et de la communication). Quelles sont vos fonctions et vos principales activités, notamment pour le portail Interstices, auquel l'Inria associe le CNRS et l'Asti ?

Bernard Hidoine : Nous sommes impliqués essentiellement dans la communication scientifique, et non dans la communication institutionnelle de l'établissement. Ce qui nous intéresse, c'est d'aider les chercheurs à communiquer :
- avec leurs pairs, en les aidant à préparer leurs présentations audiovisuelles pour les congrès,
- avec les industriels, en présentant des démonstrations d'applications potentielles,
- avec les décideurs publics, en insistant sur les enjeux technologiques et sociétaux,
- et, plus récemment, avec le grand public, pour le développement de la culture scientifique dans le domaine des Stic (portail Interstices).

Nous sommes des techniciens du multimédia et des "communicants". Cela veut dire que nous faisons des photos, des films, quelques cédéroms, et des sites web, en particulier Interstices.

Personnellement, après une formation d'ingénieur en électronique, le hasard a voulu que je fasse de l'enseignement pendant mon service en coopération. A mon retour, on m'a proposé d'enseigner les télécommunications en utilisant des méthodes audiovisuelles. Cet aspect, qui était jusque là pour moi un hobby, est devenu ma spécialité.

Outre les permanents de l'équipe multimédia, nous faisons appel à des professionnels extérieurs : photographes, opérateurs de prise de vue, ingénieurs du son, graphistes, et bien entendu journalistes.

Quatre personnes de l'équipe multimédia concourent au portail Interstices, dans le cadre d'un comité éditorial, autour de Thierry Viéville, son animateur scientifique, qui y consacre une part importante de son temps. Pour l'équipe, cela représente un peu moins d'une personne et demi en équivalent plein temps.

S.H. Comment coopérez-vous avec les chercheurs ? Qui choisit les thèmes ? Comment procédez-vous ?

B.H. Le site Interstices est géré par une structure unique, un comité éditorial, composé d'éditeurs scientifiques et d'éditeurs multimédias (voir ci-dessous). Les éditeurs scientifiques sont des chercheurs et des enseignants du domaine des Stic, issus de différentes structures, localisations, thèmes de recherche, fonction. Les éditeurs multimédias sont des spécialistes de la médiation scientifique et de la réalisation multimédia.

Le comité éditorial propose des sujets, relit et valide les contributions proposées, réfléchit sur l'évolution et la mise en oeuvre du site.

Pour les productions de l'Inria, nous travaillons d'habitude sur commande. Mais il nous arrive de repérer des sujets intéressants et de suggérer aux spécialistes de communiquer là dessus. Pour que la communication passe, il faut qu'il y ait à la fois un sujet passionnant, nouveau, et un public qui y trouve intérêt. Et, dans le domaine du multimédia, il faut aussi qu'il y ait quelque chose à voir, quelque chose qu'on puisse rendre visible. Ce n'est pas toujours évident dans une institution comme la nôtre.

Il faut,  à l'inverse, se méfier de certains sujets qui seraient trop visibles. On peut se faire piéger par une certaine facilité qui pousse à faire des images (voitures, robots, images de synthèse...) sans chercher à comprendre ce qui est réellement important. Du point de vue visuel, un robot industriel est beaucoup plus impressionnant, par sa rapidité, qu'un robot de recherche.

Il faut aussi s'adapter au public. Quand un scientifique a besoin d'un petit film à insérer dans une communication à un congrès scientifique, il sent bien son public et il n'a pas de difficulté à savoir ce qu'il doit montrer. Dès que l'on s'adresse à un auditoire plus large, à commencer par les industriels et à plus forte raison quand il s'agit du grand public, peu de chercheurs savent passer à cette "vulgarisation". C'est à nous de les conseiller : insister sur ce qui est important, expliquer les enjeux et les problèmes avant de présenter les solutions... là, notre travail se situe très en amont du multimédia

Nos réalisations peuvent rester proches des modes de communication habituels aux chercheurs. Par exemple avec ce que nous appelons la retranscription d'exposés scientifiques, un travail pour nous un peu différent. Il s'agit de filmer l'intervenant et d'exploiter les transparents. Là, nous n'intervenons pas sur le contenu, nous fournissons une prestation surtout technique : la mise en boite d'un exposé, le plus proprement possible. Mais ici le multimédia se distingue de l'audiovisuel traditionnel. Nous offrons un plus : la possibilité de navigation, l'accès à des documents complémentaires...  C'est finalement assez délicat d'un point de vue technique, et donc assez passionnant.

Nous allons en général plus en profondeur. Nous travaillons en ce moment sur des problèmes de visualisation mathématique. A partir de petits croquis sur papier, les scientifiques ont des idées d'animations, que nous ne pourrions avoir à leur place. Nous partons de là pour construire un storyboard et concevoir une animation en 2D ou 3D.

S.H. Le caractère abstrait des matières traitées par la communauté Stic, et le rythme élevé d'innovation dans les technologies multimédia ne font-elles pas de vous une sorte de chercheurs ?

B.H.   Nous essayons, bien sûr, de profiter de notre environnement privilégié pour expérimenter de nouvelles technologies. La spécificité du multimédia ne permet pas de se désintéresser de la forme, des outils. Nous sommes obligés d'aller assez loin dans la connaissance des technologies, à la différence par exemple d'un journaliste traditionnel, qui peut se concentrer sur le texte.

Ainsi le site Interstices associe textes (glossaires, encarts), photos, illustrations, multimédia, vidéo et audio, documents SMIL, applets Java, animations Flash et téléchargement de démos.

Il faut aussi entrer dans la représentation mentale des structures. Il faut que celle du média corresponde à celle des personnes visées. Par exemple, aujourd'hui, l'acheteur du DVD d'un film s'attend à avoir des "bonus", des documents, des photos, etc. Nous devons offrir nous aussi des bonus : proposer un article scientifique de fond sur le thème présenté par un article de vulgarisation, proposer des textes ou des vidéos à télécharger, etc.

Cependant on ne peut pas aller trop loin, par exemple dans l'emploi des hyperliens. Il y a eu beaucoup de réflexions sur l'hypertexte quand il est devenu possible, mais sans qu'apparaissent vraiment les outils nécessaires. Puis la Toile est arrivée, avec des outils, sans doute, mais en gommant complètement la réflexion. On met des liens dans tous les sens.. mais c'est un peu décevant.

En communication scientifique, le modèle de base reste linéaire, même si des encarts ou des liens peuvent conduire à d'autres parcours. Un auteur qui a quelque chose à dire souhaite en général présenter ses idées dans un certain ordre, et non pas les saucissonner dans un système d'hyperliens. De son côté, le lecteur peut apprécier qu'on lui raconte une histoire sans s'interrompre. Au cinéma, on n'a pas envie de voir le scénario s'interrompre toutes les cinq minutes pour demander à la salle : "Alors il le tue, ou pas ?".

Les hyperliens peuvent être déroutants. Si l'on clique sur le nom d'une personne, par exemple, on peut tomber aussi bien sur un "mailto" (courriel à envoyer) que sur un profil de la personne, voire toute sa thèse en PDF... ce qui fera problème pour un utilisateur travaillant avec un petit modem. Sur Interstice, nous proposons une visualisation du type des liens, en particulier pour signale si l'on va vers un encart (en savoir plus), une explication (un terme de glossaire), un autre article du site, ou si l'on sort du site Interstices.

Finalement, ce qui est important, dans le multimédia, c'est l'intégration plus que la navigation. C'est le fait qu'un même support optique ou un même site permet d'exploiter aussi bien des images que des fichiers audio, des animations Flash et bien sûr du texte. Il n'y a pas besoin d'installer tout un ensemble de matériels et de logiciels différents ni de changer de salle.

Cela dit, dans notre équipe, nous ne faisons en aucun cas de la recherche, ni même du développement. Notre métier, notre objectif, c'est la communication scientifique. C'est d'aider à expliquer la science en utilisant le meilleur des technologies multimédias.

Propos recueillis par Pierre Berger

NDLR. Il nous paraît intéressant de reproduire ici la liste des éditeurs scientifiques d'Interstices :
- Vincent Chevrier, maître de conférences à l'université Henri Poincaré (Nancy 1), chercheur en intelligence artificielle
- Jean-Paul Delahaye, professeur à l'université de Lille 1, chercheur en intelligence artificielle
- Jean-Paul Haton, professeur à l'université Henri Poincaré (Nancy 1), chercheur en intelligence artificielle et parole, président de l'Asti, membre de l'Institut universitaire de France
- François Rechenmann, directeur de recherche Inria, chercheur en bioinformatique
- Olivier Ridoux, professeur à l'université de Rennes 1, chercheur en programmation et langages
- Marie-Christine Rousset, professeur à l'université de Paris-Sud, chercheuse en bases de données et représentation de connaissances
- Thierry Viéville, directeur de recherche Inria, chercheur en vision par ordinateur et vision biologique
- Jean-Paul Zolésio, directeur de recherche CNRS, chercheur en mathématiques appliquées, optimisation et contrôle

Les éditeurs mutltimédia (ils appartiennent tous à l'Inria Disc) sont : Lisette Calderan (iconographe), Bernard Hidoine (directeur de production), Christine Leininger (coordinatrice du site Interstices) et Isabelle Scheurer (chargée de production).


Actualité de la semaine

Benoît Sibaud président de l'April

Membre de l'April depuis décembre 2001 et administrateur depuis décembre 2002, il est responsable de la « Sélection Libre » (revue de presse sur le logiciel libre et les sujets afférents) et animateur du groupe de travail qui vise à obtenir le classement des logiciels libres comme patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco. Il a publié mercredi 5 janvier dans Libération une tribune sur le récent accord entre Microsoft et l'Unesco.

La CPU annonce un risque de "conflit majeur"

La Conférence des présidents d'université, réunie en plénière jeudi 20 janvier, a réagi sur le texte "censé préfigurer le projet de loi de programmation et d'orientation de la recherche". Les présidents estiment que, en l'état, le projet de loi "constituerait un péril inacceptable pour les universités françaises" Le texte.

Appel aux communications pour Taima'2005

Le congrès Taima'05 quatrième édition des ateliers de travail sur le traitement et l'analyse de l’information se tiendra fin septembre 2005 à Hammamet (Tunisie). Ces ateliers ont le soutien de l’Inria, France-Télécom R&D, l’Ensi (Ecole national des sciences de l’informatique) et l’ENST Bretagne et bénéficient du parrainage de Arts-PI (Association de la recherche tunisienne des sciences pour l'image), de l'Asti et de la section française de l'IEEE. Ils sont co-présidés par Jean-Paul Haton et Faouzi Ghorbel.

Cet atelier permet de faire le point sur l'état de l'art des techniques, des méthodologies et des applications potentielles qui se dégagent dans le domaine du traitement et de l'analyse d'information. Il offre aussi de belles opportunités de rencontres et de discussions scientifiques axées sur les divers thèmes qu'il affiche pour l’ensemble de la communauté scientifique francophone. Les trois premières éditions ont permis de rassembler plusieurs conférenciers de pays francophones réputés dans leur domaine. Les communications peuvent concerner des travaux aussi bien théoriques que tournés vers des aspects plus pratiques ou expérimentaux. Seront particulièrement appréciées les communications qui touchent à l'analyse, la modélisation et le développement d'algorithmes, d'outils, de systèmes ou d'applications dans les domaines de l'analyse de l'information en général. Les applications relatives aux domaines de l’imagerie médicale, aérienne ou satellitaire, du traitement de la parole et du signal, ainsi que des données multimédia seront également appréciées.

Les auteurs sont invités à soumettre leur contribution en six pages, sous un format électronique à l’attention de Stéphane Derrode avant le 1er février.


Théories et concepts

Histoire de quelques mots des TIC

La journée Lexipraxi 2005 se tiendra le mardi 22 mars à la Sorbonne (amphithéâtre Gay Lyussac, de 8h30 à 18 h), sur le thème La langue française dans l'aventure informatique ». A noter, de 9h40 - 10h10, l'exposé de Jean-Alain Hernandez (GET-Direction scientifique) : « Ordinateur, informatique, logiciel, mais aussi télématique et GSM : histoires de quelques mots des TIC ». Ce colloque biennal s'insère dans la 10ème Semaine de la langue française et de la francophonie du 17 au 24 mars. Programme et inscriptions

Vers un XML binaire ?

La taille des fichiers XML tend à croître ce qui a pour conséquence une élévation du trafic sur le réseau malgré les utilitaires de compression classiques. Pour résoudre ce problème, Sun Microsystems propose à travers son Open source Fast infoset project de basculer le XML vers un format binaire, plus compact. Les responsables de la société espèrent ainsi réduire de façon significative le flux des données. Les premiers tests ont déjà permis d'accélérer 2 à 3 fois les temps de réponse. Ce travail est toutefois loin de convaincre l'ensemble du secteur et il n'est pas dit qu'il sera retenu par le W3C, l'instance de normalisation du web. Il y a d'abord la question de la compatibilité des différentes versions : après l'arrivée du binaire, que deviendront les anciens documents en format texte ? Par ailleurs, le passage à ce nouveau mode suppose une étape d'encodage qu'il faudra standardiser, au risque de rencontrer des problèmes d'interopérabilité. Ainsi, plutôt que d'instituer de nouvelles spécifications techniques, certains préconiseraient d'optimiser les performances des échanges de l'information sur le réseau et de faire évoluer les normes actuelles. D'après le New York Times. Autres pointeurs : L'ISO Le W3C Communiqué par l'Ambassade de France

La traçabilité, avant tout un projet informatique

Afin de rassurer le consommateur, l'agroalimentaire doit désormais suivre ses produits à toutes les étapes de la chaîne de production et de distribution. Un impératif qui s'impose aussi dans des industries comme l'automobile. Objectif : lancer le rappel des produits défaillants en cas d'incident de production. Un chantier imposant qui exige d'importants investissements et (souvent) une refonte des processus. Un dossier de huit pages signé Reynald Fléchaux, Thierry Parisot et Eric Hiller dans Le monde informatique du 21 janvier.


Enseignement

Communiqué EPI: A propos du projet de loi d'orientation pour l'Ecole

L'association Enseignement public et informatique (EPI), qui s'exprime ici uniquement dans le cadre de son domaine de compétence, se félicite d'une nette prise en compte des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le projet de loi d'orientation pour l'Ecole ainsi que de la volonté du gouvernement de développer ces technologies dont la maîtrise est devenue indispensable pour vivre et travailler dans la société du XXI° siècle.

Dans le titre I de l'avant projet, la « maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication » est définie comme l'une des cinq composantes du socle commun de connaissances qui doivent être acquises à la fin de la scolarité obligatoire. Il est précisé dans le rapport annexe qu' « il ne s'agit pas seulement pour l'école d'intégrer ces outils dans l' enseignement des disciplines scolaires ou de s'assurer que chaque élève maîtrise ces techniques; il s'agit aussi de favoriser l'utilisation critique et raisonnée de ces moyens d'accès à l'information et à la communication».

Il reste à souhaiter qu'il ne s'agisse pas seulement de bonnes intentions et que la réalité correspondra aux déclarations. Les textes officiels devront indiquer précisément quels sont les concepts et les notions à acquérir, les progressions didactiques à respecter, de l'école primaire à la classe terminale et la formation des enseignants devra être organisée en conséquence.

L'association considère également comme positives l'intégration du B2i-collège au Brevet, celle du B2i-lycée au Baccalauréat et la mise en place des deux niveaux du C2i pour les futurs enseignants.

Elle continue néanmoins à regretter - compte tenu de l'importance maintenant reconnue des TIC dans l'ensemble des activités intellectuelles - qu'un espace ne soit pas réservé à leur enseignement au collège et au lycée en continuité avec l'école primaire.

Il n'est pas exact - et l'expérience quotidienne le prouve sans équivoque - que la « maîtrise » des TIC s'acquière par de simples pratiques. L' apprentissage exclusif par l'action rencontre vite ses limites dès que le domaine devient complexe. Le fait de parler français dans les différentes disciplines dispense-t-il d'un enseignement spécifique ?

«Maîtrise», «utilisation critique et raisonnée», sont des objectifs ambitieux et légitimes. Ce sont d'ailleurs les objectifs de toutes les disciplines sous la responsabilité d'enseignants correctement formés. Par quel miracle l'informatique et les TIC en seraient elles exonérées ? Répétons-le, vouloir atteindre ces objectifs exclusivement via les disciplines traditionnelles est un leurre. L'échec est patent depuis des années. Faut-il persister dans l'erreur alors que notre pays souhaite retrouver sa place dans les technologies de pointe ? Faut-il persister dans l'erreur alors que l'on sait que - quel que soit l'objet - l'absence de connaissances fondamentales de base hypothèque toujours l'efficacité de la formation tout au long de la vie ?

Le Bureau national de l'EPI

Signalons que par ailleurs, La Commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l' Assemblée nationale a nommé le député UMP Frédéric Reiss, professeur agrégé de mathématiques, rapporteur de la loi d'orientation pour l'avenir de l' école. Les travaux de la commission débuteront le 8 février par l'audition de François Fillon, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. L'examen en séance publique du projet de loi sur l'avenir de l'École débutera le mardi 15 février 2005. Le texte.

Ressources pour l'enseignement supérieur

Des distributions de systèmes informatiques complets et orientées "étudiants études supérieures" sont disponibles. Voir les sites : Kaella Université de Pau Freeduc-sup Information transmise par le CRDP de Toulouse et par par la Diffusion Paris 7

Des ressources documentaires sont disponibles pour le réseau Fourmi (Formations universitaires en réseau aux méthodologies de l'information)

Rubrique réalisée avec la collaboration de Jacques Baudé


Dans les entreprises

La délocalisation en croissance rapide

La délocalisation d'emplois informatiques se poursuit, affichant, selon Frost et Sullivan, une croissance annuelle de 5,9% entre 2002 et 2004. Des chiffres que le Syntec Informatique considère avec circonspection. Un article d'Hélène Truffaut dans Le monde informatique du 21 janvier.

Perspectives des technologies de l'information

L'OCDE publie l'édition 2004 de son document. Le document (PDF)


Dans la vie quotidienne

- Les hautes technologies prennent une place croissante dans le "panier de la ménagère" : recul sensible des dépenses de nourriture, progrès spectaculaires des achats de loisirs, notamment dans la haute technologie. Deux pages appelées en Une et signées Guillaume Zambaux dans Le parisien du 14 janvier.

- Roberto di Cosmo, professeur à l'université de Paris 7, propose quelques réflexions sur l'impact des technologies liées à l'informatique sur la vie du citoyen et les implications sur notre place d ans la société.

- On reçoit devant l'écran plat. Article de Claire Chantry dans Le parisien du 21 janvier. Citant Christophe Gazel, directeur de l'Ipea (Institut de promotion et d'études sur l'ameublement) "Avec l'écran plat, on voit émerger un nouveau phénomène de société... il reconstruit la cellule familiale ou la communauté des amis dans les foyers""

- Amortisseur Bose, le fabricant américain de chaînes hi-fi haut de gamme. lance une suspension avec la quelle la voiture reste parfaitement à l'horizontale même en cas de virage serré (Le point, 23-30/12 2004)

- Un mobile Siemens détecte les mauvaises odeurs buccales (Le Point 23-30/12/2004)

- Les bases de données de parties modifient la manière de jouer aux échecs. Article de Dylan McClain dans Le monde/New York Times du 22/1/2005. Les jeux d'échecs sur ordinateur influencent aussi la manière de jouer des jeunes, notamment en les rendant plus audacieux tactiquement.

- Un psychothérapeute soigne grâce à des jeux vidéo. Les Sims sont le jeu qu'utilise surtout Michaël Storra dans le psychothérapies d'adolescents, interviewé par Aymeric Renou dans Le Parisien du 22 janvier.


Manifestations

Consultez le site des associations membres de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.

Pour les manifestations TIC en rapport avec l'enseignement et la formation, consulter le site Educnet.

Solutions Linux 2005

Le salon Solutions Linux se tiendra les 1er, 2 et 3 février prochains au Cnit Paris La Défense. Son cycle Education (accès gratuit, inscription sur ), présidé par Jean-Pierre Archambault (CNDP-CRDP de Paris, coordonnateur du pôle de compétences logiciels libres du Sceren), proposera deux tables rondes le mercredi 2 février de 14h à 17h30. Les programmes de ces tables rondes sont téléchargeables sur le site de l'EPI.

Télécom Paris au Salon des entrepreneurs 2005

L'Ecole nationale supérieure des rélécommunications (ENST) sera présente au Salon des entrepreneurs 2005 sur le stand 609. Les porteurs de projets et les investisseurs auront l'occasion d'y découvrir la gamme de services offerts et les dernières jeunes entreprises innovantes qui y sont incubées comme Dusco, Luceor, PreSensia, WaveStorm ou Innov'Radio. Le site du salon


Détente

Notre photo était un canular

Nous avons publié dans le dernier numéro une photo présentée comme un projet d'ordinateur domestique, censé paru en 1954 dans Popular mechanics. La légendeest un canular : il s'agissait d'une maquette de poste de conduite de sous-marin (ce qui explique la présence du grand volant qui nous intriguait). Merci aux deux lecteurs qui nous l'ont signalé, ainsi qu'un site spécialisé dans la détection et l'information sur les canulars.


L'équipe de Stic-Hebdo : Directeur de la publication : Jean-Paul Haton. Rédacteur en chef : Pierre Berger. Secrétaire général de la rédaction : François Louis Nicolet, Collaborateurs : Mireille Boris, Claire Rémy et Armand Berger. Stic-Hebdo est hébergé par le LRI et diffusé par l'Inist.