Sommaire : Trois questions à Patrick Callet | Actualité de la semaine | Manifestations | Le livre de la semaine | Nos membres publient | La recherche en pratique |
En annexe : Débat, L'ordinateur à l'école.Asti-Hebdo : Quels sont actuellement les thèmes de recherche qui intéressent votre entreprise ?
Alan Fustec : Nous sommes des spécialistes du grand tertiaire, et nous avons tout particulièrement étudié les problèmes de la maintenance du logiciel. Pour rendre notre offre intéressante, créatrice de valeur pour nos clients, nous sommes donc à l'écoute de toute innovation qui pourrait y contribuer. Or nous n'avons jamais réussi à déboucher sur des coopérations substantielles.
A.H. Est-ce par manque d'intérêt, ou d'attrait pour la recherche ?
A.F. Il est vrai que, pour une SSII, la recherche est un pari à long terme : le ROI (retour sur investissement) n'est pas garanti, et de toutes façons se fait longtemps attendre. Et, dans la conjoncture actuelle, nous pouvons nous développer rapidement en nous contenant de mettre soigneusement en pratique les bonnes recettes classiques de l'informatique. Je pense en particulier à la gestion de projet.
Cependant, à la différence de 80% de dirigeants de mon secteur, je suis allé à plusieurs reprises à la rencontre des chercheurs, avec une forte sensibilité scientifique, des moyens (limités, certes) et la volonté de déboucher sur des projets concrets répondant à des besoins constatés sur le terrain.
Quel est donc le problème que vous rencontrer avec les chercheurs ?A.H. Les laboratoires, et même les start-up d'origine universitaire ne rentrent que difficilement dans une logique "business". Elles se donnent des objectifs soi-disant commerciaux, mais avec des objectifs trop peu exigeants. Bref, ils n'ont pas assez faim. Je vous en propose trois exemples. Le chercheur s'arrête quand il démontré une faisabilité technologique ou une preuve scientifique de quelque chose. Alors que l'intérêt de l'entreprise s'éveille quand il y a une faisabilité économique ou financière. Il peut y avoir un gouffre de Padirac entre les deux !
Pourtant, à vingt ans, je ne croyais qu'à la recherche fondamentale. L'argent me semblait sale. J'ai passé un doctorat de biologie marine à l'Ifremer (sur la biologie animale à proximité des sources hydrothermales, notamment les dorsales océaniques). Mais, faute de poste, ne n'ai pu rester dans cette spécialité et suis venu à l'informatique. Et, si nous avons un département "R&D", il se compose exclusivement d'ingénieurs. D'ailleurs, aucun chercheur n'est jamais venu me faire des propositions de coopération. Pourtant, je ne désespère pas. La preuve : je m'exprime en toute franchise dans les colonnes d'Asti-Hebdo.
Toutes précisions sur le
serveur du Spécif,
ou auprés de l'organisateur des journées,
Pascal Poncelelet
Autres manifestations
Il se structure en trois grandes parties : tout d'abord une présentation
des principaux outils et formalismes pour le traitement des langues au niveau
lexical, syntaxique et sémantique, puis une présentation des outils actuels
de création et de gestion des ressources linguistiques indispensables dans
de nombreux projets d'ingénierie des langues, enfin une présentation des
principaux domaines applicatifs que sont la construction de terminologie,
l'indexation et la recherche d'informations textuelles, le résummé automatique,
la traduction assistée par ordinateur, la compréhension et la génération de
textes, et enfin le dialogue homme machine.
Sous la direction de
Jean-Marie Pierrel,
Loria.
Editeur : Hermes
Au sommaire :
- JamEdit : un outil interactif et coopératif pour l'édition de documents,
par Abdelmadjid Zidani, Mahmoud Boufaida et Mahieddine Djoudi.
- Systèmes multi-agents et viabilité des systèmes irrigués, par
Olivier Barreteau et François Bousquet.
- Modèle d'environnement intégré de télé-enseignements basé sur Internet,
par Roland Yatchou, Claude Tangha et Gérard Michel.
- Cycles exponentiels des réseaux de Caianiello et compteurs en arithmétique
redondante, par René Dnoundam e Maurice Tchuente.
- Les systèmes d'information coopératifs : le projet DECA,
par Djamal Benslimane, Kokou Yetongnon, Souad Chraibi, Eric Leclerc et El
Hassan Abdelwahed.
Signalons que Cari 2000 se tient fin octobre à Madagascar. Par ailleurs, la revue lance un appel à propositions d'articles sur le thème : Code mobile
- peuvent en bénéficier les enteprises industrielles, commerciales et agricoles, à l'exclusion des entreprises exerçant une activité libérale ;
- entrent dans le champ les activités de recherche fondamentale et appliquée ainsi les activités de développement expérimental ;
- les travaux doivent présenter une originalité ou une amélioration substaneilel, ne résultant pas d'une simple utilisation de l'état des techniques existantes.
- les dépenses prises en compte peuvent être des dotations aux amortissements, des dépenses de personnel, des dépenses de fonctionnemnet, des frais de dépôt et de maintenance des brevets, des dépesnes de normalisation, des opérations confiées à des organismes de recherche agréés.
L'expérience a montré que l'application de ces facilités pouvait prêter à
des divergences d'interprétation, qui se sont parfois conclues par de douloureux
redressements. Mieux vaut donc bien vous renseigner auparavant, par exemple
auprès de
. auprès de
Christian Orfila au ministère de la Recherche,
. de votre délégué réigonal à la Recherche et à la technogie,
. de votre Direction départementale des impôts,
. de votre centre local des impôts (qui,précise la brochure, délivre les
imprimés no 2069).
L'équipe ASTI HEBDO : Directeur de la publication :
Malik
Ghallab. Rédacteur en chef :
Pierre Berger. Secrétaire général de
la rédaction :
François Nicolet Chefs de rubrique : Sylvie
Lepont (livres), Mireille
Boris, Jean-Pierre
Cahier, Anne
Liebman.