50 ans de recherche...
et toujours pas trouvé le Graal
//Version à terminer et corriger
Depuis plus de 50 ans, j'essaie de comprendre ce qu'est fondamentalemnet l'informatique ou, si l'on prèfère, de trouver une bonne théorie globale de l'informatique et du "digital" (qu'on le traduise ou non par numérique). Et je reste toujours sur ma faim... frustration, ou trop bon appétit ?
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Convergence
1991. Le Club de l'Hypermonde Maintenant l'hypermonde
Le composant, rencontre de deux rationalités (notes, circa 1974). Essai d'un concept unificateur...
Une ontologie
Les problèmes de la nature des êtres ne m'ont pas vraiment préoccupé, et j'ai plutôt suivi les concpets traditionnnels et aristotéliciens : essence/existence, matière/forme, genre/espèce.
Cependant, très tôt, une catégorie d'être m'a passionné: les machines, ou si l'on préfère, les production humaines dotées d'autonomie. Mon plus ancien souvenir est une petite turbine sur un ruisseau. Au séminaire, les armes automatiques (ce n'est pas leur capacité destructrice qui m'intérssait, mais, mystère pour moi un certain temps, la manière dont l'énergie de l'explosion pouvait être transformée en mouvement cyclique).
Puis, évidemment, les ordinateurs. Et leur programmation. Avec le moment important de la programmation orietnée objet, avec son ontologie implicite. Et l'apparition des virus (vers 1985. Sont venus ensuite les agents. Mais depuis, j'observe une stabilisation conceptuelle (ou bien les évolutions ultérieures m'ont échappé.
Je cherche ensuite à formaliser ces idées par la systémique (avec les "processeurs" comme entités de base) et par la la recherche d'une ontologie spécifique. Voir Ontologie.
De 2000 à 2005, le développement de Roxame me fait réfléchir sur les limites d'autonomie des machines
Une épistémologie
Le vrai dans un univers digital
Le problème du vrai se pose à mois dès les doutes sur la foi traditionnels chez un adolescent chrétien. Puis, plus formellement, avec les cours de philosophie du séminaire. Cette réflexion se poursuivra pendant le service militaire et ne sera jamais tout à fait interrompue, sinon qu'un "scipticisme positif" me suffira de mieux en mieux, surtout après l'abandon de ma foi religieuse.
Vrai Mal, Dialectique
Recherche de la représentation optimale (1975). Vers une épistémologie
Je pose, assez rapidement, le problème du vrai dans la systémique. Puis j'essaie de formaliser une épistémologie du digital. Voir DU... dans quelle mesure l'mage qu'une entité digitale a d'une autre est-elle "vraie", notamment en se basabt sur mon ontologie. Avec, en quelque sorte, le bit comme unité de vérité aussi bien que d'être.
Une épistémologie de l'informatique comme science
Mais d'autres problèmes peuvent se rattacher à l'épistémologie , et notamment le staut de l'informatique comme science ou technique. Il y a là dessus beaucoup de littérature. Par exemple :
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Scans 82-83 Moch, qu'est-ce que l'informatique, en 1969
- dans mon document de 1972, les appels à la recherche et la citation d'un rapport OCDE (lequel) et d'un article de Nivat
- la journée Asti de 2002, avec les textes en ligne STIC : De quoi parlons nous ?. Elle montre surtout a diversité des problèmes posés, et ouvre une intéressante vue en parant de Kant, par Gilles Dowek (je n'ai pas suivi ses travaux depuis).
Pour faciliter la réflexion, en m'appuyant sur le dictinnaire des Stic, je tente une sorte de classification des concepts.
A ce problème peut se rattache un court article Le texte au coeur de la nébuleuse informatique. (1994).
En 2015, j'estime que l'on n'a pas vraiment résolu cette question. Le cours de ... au Collège de France me semble passer à côté de la question, notamment par le fait qu'il pose d'emblée que lordinateur ne traite pas des bits, mais des nombres, ce qui semble profondément erroné.
La réalité virtuelle
L'expression "réalité virtuelle" se répand au début des années 1990. Elle ne me plaît guère, et je lui préférerai le terme d'hypermonde. Mais le terme continue encore d'être utilisé en 2014 et de faire problème à certains chercheurs
Je m'y intéresse en 2013, avec une communication à Laval Virtual, Immersion, from goggles to transmedia. January 2013..
Une éthique, une politique
Que le développement des machines ait une dimension morale, j'en suis prévenu dès 1950, par une dédicace du directeur de l'école sur un livre de prix : : "Rappelez vous, Pierre, que la plus belle machine à inventer est celle qui rend les hommes heureux".
Pour la suite, voir surtout Mes combats. Voir aussi :
Scan 513. Les problèmes humains, moteur de l'informafique
Scan 74. Gestion et humanisme.Dans 01.
Scans 5-992 Autrement. 2/82 Une fatalité paradoxale
Maelstrom. 1992 Réflexion, avec Jean-Marie Letourneux, sur la montée des inégalités.
Pour un humanisme constructiviste. 2002. Voir ce thème plus loin.
Différentes notes théoriques dans The-Good.
Mais mon texte le plus complet se trouve dans la troisième partie "Vivre la réalité digitale" de mon livre de 1999, L'informatique libère l'humain.
Une esthétique
Achevons le tour des "transcendataux" avec le beau. On trouvera des notes dans Beauty and Art et bien entendu dans tout le coeur de diccan, consacré l'art numérique. C'est surtout avec le développement de Roxame que je travaillerai cette question. Quatre puiblications font la synthèse des réflexions:
- Art, algorithmes, autonomie. Programmer l’imprévisible, communications aux journées de l'Afig en 2009.
- What matters in digital art ? The (digital) soul !. Communication at Laval Virtual 2011 Conference
- L'art génératif, livre écrit en 2012 avec Alain Lioret.
- Aesthetics and Algorithms, Around the Uncanny Peak. Ma plus récente synthèse, communnication à Laval Virtual 2013.
Une philosophie de l'histoire et une prospective
Une machine à rendre les hommes heureux (1950) , un bon serviteur qui doit trouver sont maître (1965)... certes, mais le développement de l'informatique a aussi sa dynamique propre, de même que la technique en général. C'est le livre de Simondon [], plus encore que le Moi Robot d'Asimov [], qui fera de cette évolution un des volets majeurs de ma recherche. Elle va se nourrir, symétriquement en quelque sorte, d'hisoire et de prospective, se nourrissant l'une l'autre aussi bien dans mes travaux que dans mes lectures.
Qu'il y ait un "sens de l'histoire", cela était normal pour un chrétien, qui attend la parousie, l'apocalypse. Plus encore pour un lecteur de Teilhard de Chardin. Et de toutes façons dans un monde largement convaincu par le darwinisme. Plus un zeste de Hegel, avec sa belle "machine à vapeur de l'hisoire", le cycle thèse/antithèse/synthèse (une négation de plus, n'est-ce pas, au fond, un bit de plus ? ).
La loi de Moore est évidemment l'épine dorsale de l'évolution du digital []. A signaler les travaux de [] dans le séminaire Mounier-Kuhn.
Elle trouve un environnement dans
- Leroi-Gourhan, avec sa courbe d'évolution du silex préhistorique
- L'observation des marchés techniques par Christensen []
- Une prise de conscience du fait que l'informatique n'a pas commencé avec les ordinateurs et l'invention du bit en 1947, mais bien avant. Le livre de René Carmille [] en particulier, prêté par un ancien de la mécanographie (Grabriel Lhoste), puis de plusieurs autres.
- Les statistiques du parc informatique français [], même si leur valeur est contestée
- Mes propres travaux statistiques, à Informatique et Gestion et par la suite, sur les chiffres d'affaires des entreprise sinformatiques,
- Une statistique des annonces de nouveaux produits en Franccde.
En 1999, au moment de prendre ma retraite, j'envisage de faire une substantielle histoire des systèmes d'information. Percevant peu d'intérêt pour le sujet (cela a toujours été vrai, il y avait peu de monde à un congrès dans les années 1960), j'y renonce et me consacre à d'autre tâches. J''exprime ces idées notamment dans deux synthèses historiques :
- Emergence du logiciel. Communication au Club de l'hypermonde, en 2000, révisée en 2010. Elle vise à monrer que le logiciel n'est pas né d'un coup avec l'ordinatuer, mais est le résultat d'une longue évolution technique, où les machines à cartes peforées ont joué leur rôle.
- 1990-2010. Un siècle de systèmes d'information. Communication à l'Institut Bull en 1999, publié en 2014 [].
Elles me conduisent à tenter une généralisation de la loi de Moore, avec LHD, une loi de croissance digitale.(1999 et révisions). Et, du point de vue de l'humanité, à Le post-humanisme (1999) is a line of thought which could, did I think, extend logically the reflexions of the Club de l'Hypermonde. But I had to stop, because these lines of theories appeared as too anti-humanist, and in fact rather nazist. Though things have evolved since that time, we are still faced with this kind of issues, and manking is wrong to refuse an objective look to them.
Quant à la prospective //à compléter
Les applications en entreprise
Les méthodes d'analyse
(Voir les articles Méthodes et Génie logiciel du Dictionnaire des Stic).
La principale rupture, perceptible par les usagers, c'est à dire à l'époque les entreprises, c'est le passage d'une organisation des travaux mécanographques à la programmaion proprement dite. Certes il y a des continuités, que nous avons soulignées dans Emergence du logiciel. Mais, en ]présentation même du travail d'organisation et de développement change radicalement. C'est d'autant plus marqu en France où, à cette époque, sévit un engouement excessif pour les "mathématiques modernes". De quoi dérouter beaucoup de monde, moi compris, qui je pense aurait très bien pu devenir informaticien, mais s'est laissé effaroucher par les cours proposés.
On peut voir la rupture - et les continuités - en comparant deux ouvrages de l'époque :
-
Gestion automatisée
des entreprises, de Gabriel Lhoste et P. Pepe (1964) [], pour la vieille école, nouvelle édition de Gestion automatisée des entreprises par les machines à cartes perforées - préface de L. Ragey Lhoste (G.) et Pepe (P.) Edité par Dunod (1958)
- La méthode informatique de Robert Mallet (1971, mais il était attendu depuis plusieurs années), pour la nouvelle. Le retard est, si je me souviens bien, dû en partie au fait que Mallet, coquetterie typique de l'époque, être édité par Hermann, chez qui étaient publiés les Eléments de Mathématiques du groupe Bourbaki [].
Mallet est un des hommes de la rupture, notamment en créant la CGI (Compagnie Génétale d'Informatique) en partant de la CGO (Compagnie générale d'organisation). Mais son livre, loin de correspondre à ce que l'on espérait de la méthode CGI Corig, reste très largement fondé sur les bonnes vieilles méthodes de description des flux administratifs décrits par les documents [] du Scom (Service d'organisation et méthodes du ministère des Finances), sinon sur les graphiques d'avant-guerre que l'on peut trouver (à vérifier, notamment chez Ponthière []).
D'autres méthodes, inspirées non par la logique mathématique, mais par l'analyse de systèmes (qui ne s'appelle pas encore systémique). C'est le cas par exemple de l'AMS (Analyse modulaire des systèmes) de Jacques Mélèse (1972) [].
Le domaine continuera d'évoluer. Les méthodes d'analyse évoluent en paralllèle avec
-
les logiciels de gestion, de plus en plus intégrés (Avec des résultats apprécfiés par les entreprises, mais aux dépens du personnel (voir Trois Livres)),
- le génie logiciel.
A noter une orientation, sans lendemain, autour des "méthodes participatives" [], à la fin des années 1970.
Je n'étais évidemment pas au niveau pour faire de la recherche dans ce domaine. Mais j'ai suivi de près ces évolutions, par de nombrux articles et dossiers dont j'ai piloté la publication dans Informatique et Gestion []. Et l'on peut placer ici mon essai de lancement d'un groupe de travail Afcet "Sémiologie et gestion". //Documents scannés
Mais les résultats ont éfé, de mon point de vue, frustrants (voir Relations)
Je continue à explorer le domaine par différentes interviews dans Asti-Hebdo et Stic-Hebdo, notamment,
- Emmanuel Ménager, IDS Scheer (Asti-Hebo 46, 2001)
- Jean-Pierre Meinadier, Chaire d'intégration de systèmes, Cnam (Asti-Hebdo 102, 2003)
- Wendy Mackay, Université Paris-Sud (Asti-Hebdo 125, 2003), une des rares chercheuses appliquant les sciences humaines à l'informatique.
- Jacques Printz (Cnam/CMSL) (Stic-Hebdo 15, 2004), ce dernier confirmant quelques inquiétudes qui seront reprises par Head [].
Les langages de programmation
A partir de 1980, les micro-ordinateurs me permettent de programmer par moi-même. Certes, comme un amateur, mais tout de même avec un certain nombre de réalisations intérssantes, et une possibilité nouvelle de dialogue avec les informaticiens et les chercheurs. Citons les moments majeurs de mes travaux et publications.
Déjà,
- en 1976 //à vérifier, je développe le concept de "langage tabulaire" dans l'unique numéro du bulletin Sémiologie et gestion.
-
en 1978, l'Inria accueille dans son bulletin un article sur les bases de données (Scans 1-30). Plutôt philosophique. Bases de données Inria .
De 1981 à 1984 environ, je programme différentes applications sur mes ordinateurs Commodore (Commodore 8000, Vic 20, Commodore 64). Je publie des articles, notamment sur les jeux, dans la revue française du constructeur []
Vers 1983, dans ma revue Traitement de Texte, je publie Programmation, oui ou non (Scans 809 à 814).
Le lancement de Télédico [] me conduit à prendre part à son développemet logiciel, sur mainframe, en utilisant à distance le logiciel d'Univac Mapper. Cela débouche sur plusieurs articles dans TSI :
-
1039-1051 Mapper, un exemple de "langage" nouvelle génération
-
883-900 Mapper six mois après. Vers 1982 Publié ? Pour une part, il pointe la contradiction entre deux logiques, spatiale et "algébrique", contradiction qui est encore aujourd'hui à l'oeure dans les emplois exagéément sophistiqués de la programmation sur tableurs
-
845-852 Programmation sans programmeurs, les mille et une têtes du serpent de mer. TSI. Vers 1982 . Anglais en 1003.
Dans le cadre de l'Afcet, je dialogue sur les langages de quatrième génération (Scans
1219-1228).
Puis je rentrerai au Monde Informatique, et ne serai pas le plus qualifié pour parler de programmation. Mais je participerai activemnet à des dossiers comme la Programmation Objet [].
En revanche, en retraite, je me lance dans le développement de Roxame [], d'abord en C, puis C++ (Borland) puis Processing. C'est une recherhce sur l'esthétique et non sur la programmation. Cependant ce travail me conduit à une organisation de mon code très éloignée des "bonnes pratiques" de développement, pour deux raisons:
- je souhaite pouvoir à tout moment modifier et ajouter de nouvelles fonctions
- je souhaite travailer sur les mots même de la création artistique.
Cela me conduit à donner un rôle central au "dictionnaire". Le programme est une boucle de base qui revient sans cesse chercher au dictionnire ce qu'il doit faire ensuite. Et le dictionaire envoie sur des séries de petites fonctions appelées en général par des "case", et sans emploi de classes.
J'ai l'intention, peut-être, de pousser le travail sur ce dictionnaire, notamment:
- en le rendant de plus en plus complet (l'expérience montre qu'un tel fichier, au format .txt est traité très rapidement par les ordinateurs actuels), on peut donc l'allonger fortemet sans perte senseible de performances (et, de toutes façons, Roxame n'a pas été construite pour le temps réel),
- en travaillant sur la récursion au sein de ce dictionnaire, et sur les problèmes classiques de circularité en informatique.
La bureautique
Mon travail à Traitement de texte me conduisit tout naturellement à une participation active au groupe de travail "Bureautique" de l'Afcet. Le concept, à vrai dire, est relativement complexe, associant :
- Un aspect technique, l 'intégration des outils de traitement de texte, d'image, de calcul (tableur) et de communication; J'avais prévu cette orientation dans un article 390-393a Comment se libérer des contraintes du binaire O.1. Informatique, 9 Février 1970); elle trouvera par la suite un grandiose développement avec les travaux du Parc (Palo Alto Research Center) de Xeros et la sortie de l'Apple II, du Macintosh puis de Windows.
- Un aspect applicatif et localisé : le poste de travail, en particulier pour les travaux de bureau. Cela conduit notamment à s'interroger sur les tâches de secrétariat, et à annoncer le "bureau sans papier". Cela a fait sourire dans les année 1990, où la paperasse semblait continuer à s'amonceler, amplifiée par les imprimantes à bon marché, le fax et la photocopie. A partir des années 2000, le "bureau sans papier", ou avec très peu de papier, devient peu à peu la règle, par exemple dans les agences bancaires.
Outre l'animation d'un dossier spécial [], je rédige (non publié) Bureautique (1977-1978) Essai de formation d'un nouveau concept. Je préconisais un usage du mot plus fonctionnel que technique, qu'on pourrait résumer par "l'informatique vue du bureau". La définition officielle (arrêté du 22/12/1981) a finalement été raisonnable. Voir l'article bureautique du Dictionnaire des Stic.
je publie :
853-856 Prospective. Informatique et traitemnet de texte: un tournant pour la bueautique. Sciences et techniques 1982 (vérifier l'année)
867-882 La bureautique une science, un avenir ? (Pour Sciences et Avenir, 1982)
996-1002 Bureautique. Communication au congrès de Grenoble, 1983
1215-6 La fausse révolution du travail à distance 9/1985.
La burautique conduit aussi à des développements sur le travail en groupe. En 1991 Je réunis un certain nombre d'idées pour le groupe de travail de l'Afcet, voir Groupware. Elles n'auront pas de suite.
Je tente aussi de prolonger cette réflexion bureautique vers le support logiciel de l'organisation de l'entreprise, avec
- Orgware, or variable
geometry organization (1980) ma première communication à un congrès. Voir aussi des Notes complémentaires. Et un autre article sur les "matriciels" (non publié). Idée assez forte, mais un peu déraisonnable. . Va dans le sens de Le Moigne. Pour une pat, anticipation d'ISO 9000 et des ERP.
En outre, j'ai toujours travaillé en permanence au développement de mon système d'information personnel, terrain d'expérience qui soutient ma réflexion de recherche. Avec un vide, notamment, sur les systèmes visuels d'organisation de l'écriture, très à la mode pendant les années 1990, et sur lesquels, d'ailleurs, je crois n'avoir rien publié.
La domotique
Un peu plus tard, la domotique me condut a aussi bien à quelques réflexions et publications, notamment Domotique< (vers 1997). Mes expériences à domicile, avec une dizaine de capteurs connectés à mon Commodore 64, me conduisent à un certain scepticisme sur l'venir de "la maison du futur". A l'époque il y a vait quelques raisons techniques, notamment la réalisation à prix raisonnable d'un câblage convenant aussi bien à la télévision qu'à la détecion d'ouvertur d'une porte. Ce problème a été levé depuis avec le wifi. En revanche, l'expérience me montre que:
- les problèmes de sécurité ne sont pas simples à résoudre (l'allumage à distance d'un radiateur est fâcheuse si l'on a laissé dessus une serviette de bain),
- un système domotique qui enregistre les événéments est très indiscret: on sait à quelle heure la porte d'enrée a été ouverte et refermée...
- trop d'aumatismes à a maison sont plus perturbants que plaisants.
L'art
Malgré quelques reportages chez des artistes ou à des représentations, je ne publie pratiquement rien pour lart avant l'an 2000. Ce sera le coeur de mes recherches à partir de 2000 avec Roxame, puis à partir de 2010 avec Diccan. Voir plus haut, Esthétique, et l'ensemble du site diccan. Ne citons ici que What matters in digital art ? The (digital) soul, communication à Laval Virtual 2011.
L'informatique "sur le terrain"
C'est l'essentiel de mon méier de journaliste pendant plus de trente ans, et par conséquent les publications sont nombreuses. Elles n'ont jamais été considérées comme des publications de recherche. Globalement, je considère qu'elles en sont cepenant une certaine forme,
- parce que la répétition méthodique de reportages et d'articles sur tous les domaines finit par constituer un corpus qui à lui seul se prête à synhèse et à théorie
- parce que, au fil des ans, j'ai moi-même publié nombre de synthèses, soit par secteurs économiques (voir
index ), soit par type d'application (voir index ).
A la demade du CXP, je tente, vers 1975, une typologie des applications et fournis deux document (Scans 372-387, complément en 225-7) et un article dans Informatique et Gestion (Scans 388-9). Conclusion principale, que je maintiens en 2015: toutes les activités humaines sont susceptibles de recourir à l'informatique. Il ne peut donc y avoir d'autre classification "fonctionnelle" que celle de ces mêmes activités. On ne peut les différencier que par des aspects techniques (temps réel ou pas, par exemple).
Toujours à la recherche du Graal
Avec une frustration à laquelle je vois plusieurs raisons :
- frustration de mes incapacités; notamment en matière mathématique, un peu comme Roubaud (Matehatica), il y a des aspects théoriques de l'informatique dans lesques je n'ai jamais été tout à fait à l'aise; je programme certes, mais d'une manière très "amateur",
- frustration d'une non reconnaissance par les milieux de la recherche, due en partie à mon absence de diplôte (due pour une part à la Guerre d'Algérie), en partie aussi à ce que je perçois comme un comportement corporatiste des universitaires; sur ce point voir "Relations".
- frustration de l'incapacité des chercheurs à fournir une théorie globale qui me satisfasse, depuis F.H. Raymond jusqu'à Guery.
Et peut-être que la clé finale est justement qu'une telle théorie est fondamentalement impossible, que le coeur de l'informatique n'est pas plus réductible à nos intelligences humainse que cette intelligence n'est réductible aux calculateurs et aux algorithmes.
Frustré, mais pas découragé de chercher. D'abord parce que cette recherhce est à la fois un plaisir et une sorte de nécessité intérieure. Ensuite parce que l'avenir de la planète, et plus particulièrement de mes petits-enfants, depend pur une part de la manière dont nous serons capables de gérer les évolutions de l'informatique, qui, tout le donne à penser, serot encore plus importantes dans l'avenir qu'elles l'ont été dansle passé.
Un échec personnel en même temps qu'un échec de la discipline, si elle est possible.
Très tôt, j'ai le sentiment d'avoir des idées origiales. Si j'avais eu "l'esprit prépa", ou si ma famille m'avait assez tôt orienté vers l'Université, j'y aurais sans doute fait carrière. D'autant que c'était la voie brillamment emprunteée par mon frère aîné Marcel. Mais la vie en a décidé autrement, et je me suis retrouvé sans diplôme à 23 ans sur le marché du travail, et pas suffisamment sûr de mes bases pour me lancer dans ciinq années d'études universitaires.
Je vais donc aller de frustration en frustration, jusqu'aujourd'hui encore, sans pouvoir démêler tout à fait ce qui relève de mes propres limites intellectuelles et psychologiques de celles qui tiennnt au milieu de la recherche.
Je ne suis pas seul dans ce cas-là, retour d'Algérie. Samson, Bois.
Frustrations douloureuses, mais heureusement compensées par un métier qui me passionne, le journalisme, et qui nourrit corretement ma famille.
Très peu de diffusion. Livres de l'Harmattan.
Un peu plus avec l'Asti, mais personne..
1995. A LMI, voyage à SF pour Object World , je suis dépassé.
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