Note le 1/2/ 2013
J'ai poursuivi dans cette voie, et mon Personet occuppe à ce jour environ 120 Go.
Certaines parties sont recopiées à l'extérieur, sur les serveurs de diccan.com, diccan.netg (blog) Roxame.com, et du Club de l'Hypermonde (qui ne fonctionne plus, mais on peut toujours accéder à son site par Google, bien que le terme ait été repris par un autre auteur).
Je me suis quand même heurté à une difficulté que je n'attendais pas : on ne peut pas directement éditer les textes à partir des browsers.
Internet, Intranet... Personet
(Le Monde Informatique, 26 avril 1996)
Les outils de développement mis au point pour Internet s'appliquent aussi bien aux applications internes. Netscape succède au disque dur local, et même aux disquettes, aussi bien qu'au réseau (et plus vite, bien entendu). Or l'outi est efficace, presque gratuit et particulièremet convivial. B ien des développements se résument alos à l'écrirure de fichiers HTML (n'importe quel éditeur convient, même Edit, si l'on n'a pas mieux sous la main). La syntaxe ressemble aux MFC (Microsoft Foundation Classes) comme une comptine à un opéra de Messiaen. Autant donc pousser le jeu aussi loin que possible, et faire de l'Intranet pour les applications classiques. Toutes celles en particulier qui relèvent de l'information textuelle, mais aussi documentaire et multimédia.
Cette technique convient tout à fait à l'organisation des fonds documentaires personnels, dans l'entreprise comme à la maison. Pourquoi ne pas ainsi se construire son "peronet", où recherches et navigations se feront bien plus agréablement que dans les hiérarchies de menus du DOS, même revampées par l'Explorateur de Windows 95. Fichiers d'adresses et de références, textes de base qu el'on peut garder à portée de main, archives graphiques et photographiques, sans parler du son et de la vidéo, s'organisent presque à plaisir.
Beaucoup d'applications professionnelles exigeront de la vraie programmation. Autant l'encapsuler assi profondément que possible. En Java si possible mais on aura bientôt l'embarras du choix (pourquoi pas Cobol objet...). En prime, le développeur y gagne l'indépendance par rapport aux plates-formes. Finies les questions sur la communication entre PC, Macintosh et stations >Unix. A condition, bien sûr, de se contenter de HTML et Java sans trop jouer avec leurs extension séduisntes. Un dilemme vieux comme l'informatique elle-même.
pierre.berger@lmi.fr
J'ai bâti mon Personet
Le Monde Informatique, 20/12/1996
Au début de l'année 1996, mon système d'information personnel commence à me poser une série de problèmes. Son obsolescence, d'abord. J'ai développé, il y a trois ans, un outil documentaire spécifique en C sous DOS, qui devient de plus en plus "alien" dans l'environnement Windows 95, et le "plante" avec une régularité croissante. Le réécrire en Visual C++ ? Le portage s'avère difficile pour un amateur. En outre, ses limites deviennent gênantes à l'heure du multimédia, il ne traite que le texte.
TROIS BONNES NOUVELLES AU PRINTEMPS
Les fichiers représentent 30 Mo de texte (HTML pour l'essentiel); 120 Mo d'images et 80 Mo de son (Wav). Il sont répartis entre deux machines (bureau et domicile), mais accessibles par le même jeu d'hyperliens.
La solution s'impose au printemps avec trois "divines surprises". D'abord Netscape fonctionne aussi bien en local que sur le Web (mais personne ne le dit, à l'époque, je m'en aperçois par hasard en me promenant dans les menus). Ensuite, HTML intègre avec aisance les images et le son. Enfin, les difficultés de ce "langage" sont de l'enfantillage par rapport au MFC, même sans éditeur sophistiqué.
Reste à transposer l'ensemble de mes documents dans ce nouvel environnemnet. Il me faut ici l'aide d'un développeur chevronné (en l'occurrence mon fils aîné), qui réalise la moulinette nécessaire.
L'intégration et le portage de mes quelqu 30 mégaoctets de fichiers texte sont déjà bien avancés quand, en novembre, Digital met à disposition, pour utilisation en local, son moteur de recherche Altavista. Dès lors, l'outil deivent vraiment performant, avec trois modes d'accès complémentaires aux fichiers (voir figure).
Cohérent et intégré, un tel système a tous les avantages du recours méthodique à des produis standards. Avec l'essentiel des fichiers en HTML, Gif, Jpeg ou Wav, je ne suis plus à la merci des stratégies commerciales de monsieur Bill Gates. De plus, la continuité s'établit entre mon système personnel et le vaste univers du web. Mêmes interfaces, mêmes outils (ou presque) d'accès, dd consultation et d'impression. Mon projet de système d'information personnel est devenu un "Personet" (marque non déposée).
Un sous-ensemble, correspondant aux activités d'un club que j'ai l'honneur d'animer, est purement et simplement dupliqué sur le serveur du Club (http://www.coda.fr/hypermonde). Et, plus classiquement, la continuité d'Internet s'applique aux transferts de fichiers et aux fonctionsde messagerie (relations familiales aussi bien que professionnnelles).
Les perspectives de développement pour 1997 me laissent espérer quelques studieux week-ends. D'abord il me faut finir l'intégration et le nettoyage de toute ma "legacy" de fichiers, sont une partie remonte à 1987, et souffrent encore d'un portage hâtif de Framework à Wod et à mon système propriétaire.
Ensuite, j'aimerais bien récupérer aussi, en Java par exemple, quelques petits applicatifs réalisés en C (une petite comptabilité personnelle bien adaptée à mes besoins, et des fonctions de création graphique qui font la synthèse de mes appétits pour l'informatique et pour l'aquarelle). En projet : un CD-ROm pour mes nombreux cousins et même peut-être un serveur familial. Vous pouvez me souhaiter bon appéti.