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Digital art : present paradoxes

Since Fall 2015, digital art is at the same time hyped and blurred.

It is hyped (we focus on the Parisian environment) by a large number of events, shows, performances, awards referring do "digital art" sometimes updated to "contemporary digital art".

It is blurring since, in these same events, a large part of the words presented are digital very weakly, if at all. Two examples :

- at Prosopopée, (Centquatre), the work which let the strongest impression, even to seasoned digital art specialists, was an electronic drill where electric circuitry had beeen replaced by water pipes, so that it was permanently leaking.

- at Cube prizes, the winner was a purely kinetic work.

We could say the same about Exit at Creteil,

 

In parallel, but we will deal it separately, virtual reality makes an impressive comeback. With technologies not so different from 25 years ago, but with better performances and much lower prices.

 

https://theconversation.com/looking-for-art-in-artificial-intelligence-56335

We had felt that earlier (robots at Cité des Sciences)...

Nuit blanche, festival Nemo

La Nuit Blanche braque sur lui ses projecteurs. La Biennale Némo lui fait la fête quatre mois durant. Et le Musée d’art moderne de la Ville de Paris lui consacre une grande exposition. L’art numérique est à la mode.

L’an dernier, la star de la Nuit Blanche, c’était le street art. Cette année, la tendance forte, c’est l’art numérique. On compte une dizaine d’œuvres boostée aux nouvelles technologies rien que dans le parcours officiel (le « In ») concocté par le directeur du Centquatre José Manuel Gonçalves. Soit près de la moitié de la programmation.

Et il y aura du matos, au sens propre comme au sens figuré. Une turbine infernale qui génère sons et lumière vous barrant le passage, dans un tunnel de la petite ceinture dans le 17e (PARSEC, signé Joris Strijbos et Daan Johan). Une pluie de mots liquides orchestrée par un algorithme statistique, qu’il faudra traverser rue de l’Aqueduc, dans le 10e (Bit.Fall, par Julius Popp). Ou encore un ballet de lasers lisant la carte du ciel, depuis l’esplanade du Millénaire à Aubervilliers, afin de traduire des données astrophysiques en sons (Exo, de Félicie d'Estienne d'Orves et Julie Rousse).

“Ce qu’on nous présente comme de l’art numérique se réduit parfois à un simple divertissement”

S’il faudra juger sur place, ça change tout de même des sempiternelles façades de mairies se gondolant sous l’effet d’un mapping vidéo, procédé qui fait aussi flores… à Disneyland. « Il faut le dire : ce qu’on nous présente comme de l’art numérique, dans l’espace urbain, se réduit parfois à un simple divertissement », déplore José Manuel Gonçalves. « Ici, œuvres numériques ou pas, les artistes s’inscrivent sur un site donné pour susciter une réflexion particulière. Tous, qu’ils utilisent les nouvelles technologies ou non, font avant tout de l’art contemporain ».

Pas là pour amuser la galerie

Si José Manuel Gonçalves insiste, c’est que son coup de projecteur accompagne une série d’évènements qui ne manqueront pas de revenir sur le sujet. « Si l’art numérique est une tendance, les institutions muséales le relèguent encore essentiellement dans leurs programmes évènementiels », note Gilles Alvarez, directeur de la Biennale internationale des arts numérique Némo.

Pour cette dernière, qui se déroule jusqu’en janvier 2016 dans près de trente lieux en Île-de-France (de la Gaîté lyrique à Paris au centre d’art numérique Le Cube à Issy-les-Moulineaux), il faut faire tomber les clichés : « Par exemple, 90% des œuvres présentées à Prosopopées (exposition phare de la Biennale, au Centquatre du 5 décembre au 31 janvier, NDLR) ne seront pas interactives ». Sous-entendu, l’art numérique n’est pas là pour amuser la galerie.

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« Pour l’art vidéo, aujourd’hui très présent, ça a été pareil. Les œuvres numériques bousculent les normes de présentation et la question de la conservation de ces œuvres dites instables se pose. Mais les musées vont s’y mettre », estime Angeline Scherf, commissaire de l’exposition Co-workers, qui ouvrira le 9 octobre au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Cette dernière, qui se déploiera également au centre d’art Bétonsalon dans le 13e, s’intéresse à de jeunes artistes de la « web génération » qui,  à l'aide de technologies pas toujours complexes, questionnent notre rapport au monde quelque peu chamboulé par Internet et ses tentaculaires réseaux. « Sous des formes très diverses, puisqu’on retrouve de la vidéo, de la sculpture, voire de la peinture, comme avec Parker Ito, qui puise dans l’imagier infini du web », rapporte la curatrice.

Une histoire en train de s’écrire

« L’art numérique s’est développé avec l’émergence des PC dans les années 1980 : mais on parlait alors d’art à l’ordinateur ou d’art électronique. Puis, dans les 90’s, d’autres terminologies ont accompagné les pratiques : Net Art, pour l’art en ligne, art virtuel et art interactif. En plus d’art numérique, terme adopté dès les années 2000, on parle aujourd’hui d’art post-internet, pour qualifier des œuvres qui tirent leurs idées de la culture Internet mais ne se focalisent plus exclusivement ou spécifiquement sur les outils et leurs potentialités », schématise Dominique Moulon qui organise, dans le cadre de Némo, l’exposition L’art et le numérique en résonnance à la Maison populaire de Montreuil (6 oct.-12 déc.) et la foire d’art contemporain numérique Variation à l’Espace des Blancs Manteaux de Paris (20-25 oct.).

L’art numérique – le terme, pas les pratiques – devrait donc disparaître, annoncent nos interlocuteurs. « Ce sera le signe de sa bonne intégration dans le champs de l’art contemporain », commente Gilles Alvarez. D’autant qu’apparaissent, avec la vulgarisation des outils, de plus en plus d’œuvres en partie numériques, « signées par des artistes « non spécialisés » comme Boltanski, Damien Hirst ou Olafur Eliasson », conclue Dominique Moulon.

 

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Comment ? Si des oeuvres ont du mal à s'affirmer au-delà de la démonstration technique, la plupart modifient la perception du spectateur et/ou le champ de l'art. Telle la grande structure robotique d'Aurélien Bory, recouverte d'une bâche de chantier, qui évoque autant E.T. que le monstre du Loch Ness. Ou cette perceuse « maso » trouée à plusieurs endroits par la mèche qu'elle enserre et transformée par l'artiste Michel de Broin en « fontaine », référence à l'oeuvre éponyme de Marcel Duchamp. « En s'automutilant, elle a converti sa valeur d'usage en valeur d'art . Il est enfin question d'un art contemporain numérique », remarque Dominique Moulon. Libérés de leur fonction, ces objets (d'art) d'un autre type suscitent une empathie teintée d'inquiétude. A méditer. 


- Hype on VR (Laval exemplary)

But digital art is out
Artists do not like so much to be called "digital artists".
Quite negarive connotations of the word in the US
Works difficult to sell.

Whichfuture ?

- big data, cloud, deep learning


Quand aux œuvres, de mon point de vue centré sur le numérique, cette exposition confirme mon sentiment général (après Art Paris,  les expos d’Enghien, 100%100 à La Vilette, Exit à Créteil) : l’art numérique en tant que tel tourne un peu en rond.  Une jolie idée d’algorithme, quelques capteurs, une carte Arduino…  le tout enveloppé dans un dispositif astucieux et un discours ambitieux sur les relations avec la Nature,  l’insoutenable légèreté du binaire ou la pression croissante de Big Brother… 

Dans le détail. 

L’œuvre la plus originale, à ma connaissance (et bien appréciée du public, si j’ai bien compris) est la bulle de Verena Friedrich.  Etonnant et joli. Mais relevant plus de la science amusante (ô Tom Tit de mon enfance) que du numérique et de l’art. 

Candy. Plutôt de l’art cinétique combiné avec la lumière. Assez en vogue en ce moment grâce notamment à la galerie Denise René. 

Loeff. Joli. Principe un peu compliqué (accord entre les deux “prismes” (qui d’ailleurs sont des pyramides et non des prismes) déclenchant une projection.   Astucieux.  Difficile de s’y arrêter longtemps. 

Spacal.  Idée intéressante. Mais on voit mal ce que font les ronds de champignons et les effets de vibration ne sont pas tellement passionnants (j’allais dire excitants, mais modérons notre libido). 

Truniger.   Pas très nouveau.  J’aurais aimé  plus de sémantique dans les textes et l’évolution des affichages.   Ou bien je ne l’ai pas perçue. 

I&C. De mon point de vue actuel, l’œuvre la plus intéressante, avec sa combinaison d’un univers très local et d’une ouverture sur le cloud. 

Mes espoirs pour l’avenir : que l’art numérique dépasse son approche actuelle, essentiellement “algorithmique” et aille vers une combinaison substantielle de big data, cloud et deep learning (pardon pour les anglicismes).  

Cela risque d’être difficile et un peu long. Pas tellement pour des raisons de performances matérielles.  Google à soi seul donne un bon accès au cloud (pour la communication) et au big data (ne serait-ce que wikipedia). Sur le deep leraning,  n’importe qui ne peut pas s’offrir la machine Watson d’IBM ou le Google Alpha qui est devenu champion de Go, mais un recours astucieux aux réseaux neuronaux me semble à la portée d’un bon laptop d’aujourd’hui. 

En revanche, je pense qu’un homme (ou une femme, soyons PC,  il y a depuis toujours environ 19% de femmes parmi les artistes numériques) ne peut pas arriver seul(e) à monter des applications de ce type.  Et elles seront difficiles à vendre sur le marché des galeries, voire des centres d’art.  Mais les réseaux sociaux pourraient faire l’affaire. 

C’est sans doute les réseaux sociaux qui donneront de bonnes réponses à une meilleure rétroaction des publics.  Mais le développement limité du transmédia tient en partie aussi aux lourds investissements qu’il implique. 

 

 

*** Mieux que le hasard
distance
- semantic distance
- distance au processus
- distance à plusieurs résonateurs (features space)

- psychology. hypnosis; teleaction. body sensors

 

*** mental
magie neurosciences RV "virtuel"

(see soul)

*** Directeur artistique

Avec les Japonais (les autres aussi) il faut toujours un peu se méfier, notamment en robotique (comme l’a montré par exemple l’exposé de Zaven Paré à Enghien). Mais quand même…

http://www.atelier.net/trends/articles/japon-robots-trouvent-place-domaine-creatif_441368

Sex ?

 

Mes visites ces derniers jours à Créteil, La Villette et Issy-les-Moulineaux n’ont fait que renforcer mon diagnostic sur l’avenir de la création algorithmique (dans lequel rentrerait ta proposition de travail sur le portrait).

D’où une lassitude en ce qui concerne diccan, et qui m’avait donc poussé à le négliger pour explorer de nouvelles voies, autres que l’algorithmique pure et dure de Roxame.1.

Mais mes explorations sur Roxame.2 , mes lectures et les performances des outils de Google (en tant que fournisseur d’info et en tant que joueur de Go) m’ont fait percevoir (imaginer, peut-être) un nouvel horizon, une nouvelle phase de l’informatique en général et de l’art numérique en particulier. Avec le trépied deep Learning (IA si tu préfères), big data et cloud.

(Incise historique. Ce trépied transpose d’ailleurs un trépied qui était à la mode dans les années 70-80, avec le DB/DC d’IBM : puissance des traitements, dimensions des bases de données, télécommunications).

Pour faire quelque chose dans ce nouveau paysage, il faut avoir des milliards, ou se donner un objectif très étroit, à partir d’un où l’on se sent fort, si possible “sans concurrence”.

Ce point, pour moi, c’est diccan. Il n’a pas de concurrent sur la planète. Trop peu connu, certes. Et peut-être condamné à terme par ce que Google saura faire demain. Mais en attendant, solide dans ses bottes.

D’où l’idée : concentrer Roxame.2 sur une évolution de diccan. En automatisant pour partie ses mises à jour et en ouvrant la voie, dans un deuxième temps, à des présentations “artistiques” de son contenu (éventuellement, en parallèle, avec les archives familiales et mes compétences historiques sur certains aspects de l’informatique). ?

 

 

At Créteil, Exit, performances

At Cité des Sciences

At Cube