Digital Art and Posterity
Art numérique et postérité
Le 8 décembre 206, la BNF (Bibliothèque nationale de France) présentait le projet Art Numérique et postérité, qui a pour objet de constribuer à la pérennité de la création numérique? La journée était animée par Florent Aziosmanoff. Voir le tete d'annonce de la manifestation.
De notre point de vue, l'exposé majeur a été celui de Céline Thomas (Paris 8) , décrivant un modèle de description des oeuvres, assorti d'un modèle de données.
L'étude se concentre sur un corpus limité : 200 CD-Rom d'artistes (collection de la BNF), 100 films d'animation et 100 oeuvres interactives. De ce corpus a été dégagé un jeu de tests et de recueil d'informations, assoti de commentaires des oeuvres filmés avec les auteurs eux-mêmes.
Le modèle comporte différentes régions, depuis la conception de l'oeuvre jusqu'à sa réception, en passant par la réalisation, les performances, le système (technologies) et son fonctionnement. Le modèle de données est plus rigide, et vise à développer des ontologies employant notamment la syntaxe normalisée RDF (voir Wikipedia).
Ensuite, plusieurs artistes ont présenté leur principales oeuvres ; Jean-Louis Boissier, Luc Courchesne, Laurent Mignonneau, Chu-Yin Chen, Maurice Benayoun, Florent Asiozmanoff, et le groupe Michel Bret, Edomond Couchot et Marie-Hélène Tramus.
On peut regretter :
- que, malgé une évocation explicite de l'interopérabilité, le modèle étudié ne fait pas l'objet de concertation avec d'autres grands acteurs de la perennité en France (notamment l'INA), et encore moins à l'étranger,
- que les présentations d'artistes n'aient pas été décrits dans le cadre du modèle présenté en début de journée.
Mais le projet va, on l'espère, se poursuivre encore une troisème année, ce qui permettra de tester et le modèle et, nous l'espérons, de le mettre en relation avec les travaux comparables menés dans d'autres instances.
P.B. 10 décembre 2016.
La journée a été enregistrée et nous mettrons le lien en ligne dès qu'il sera disponible.