Invisible Interfaces
Interfaces invisibles
Les « interfaces invisibles » qui tendent à doter invisiblement l’homme et son environnement de capacités computationnelles concentrent aujourd’hui l’attention du design de l’interaction homme-machine (IHM). Leur développement s’inscrit dans un vaste projet de reconfiguration des rapports homme-machine initié il y a plus de 30 ans par les chercheurs du PARC (Palo Alto Reseach Center).
(L'image à droite est extraite du site Ludovia, en tête d'un article d'Aurélie Julien.
« Effacer l’interface » : telle pourrait être la devise de l’informatique « post PC » qui a lentement émergé à partir des années quatre-vingt-dix
pour littéralement exploser au tournant du millénaire avec le
déploiement massif de l’informatique mobile et des innombrables
programmes de echerche et développement (R&D) qui gravitent autour
de « l’informatique invisible » (Internet des objets, Smartcity, Intelligence
Ambiante, informatique pervasive, wearable computing, objets connectés,
etc.).
Au coeur de ces innovations et de ces projets qui animent notre
développement technologique contemporain, l’invisibilité des interfaces
s’affiche comme un nouveau paradigme central du design de l’interaction
homme-machine (IHM). Il ne s’agirait plus tant de designer des outils
complexes que des utilisateurs seraient en mesure de s’approprier via
des interfaces de contrôle « conviviales » (user friendly), que d’intégrer
ces dispositifs au plus près de nos conditions d’être au monde, dans le
déroulement itératif de notre vie quotidienne.
L'intégralité de l'article de David Pucheu est disponible dans le n°2-2016 de la revue Interfaces numériques.
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