Antoine Schmitt , Janvier-Février 2017
Antoine Schmitt , Les nouvelles
Poïétique 2017
La poïèse renvoie à la maturation des conditions du changement, au passage du non-être à l'être, du bruit à la forme, de la pensée à la réalité. 2017 sera fortement politique dans plusieurs pays démocratiques. Faisons en sorte que les forces du changement profond trouvent leur chemin vers la réalité. Que 2017 soit poïétique et politique, mais aussi poétique !
Pour bien commencer, l'installation politico-poétique City Lights Orchestra sera déployée sur les magnifiques Tours Labourdette à Marseille. Mais avant, un workshop ouvert de fabrication d'une lampe connectée open-source pour usages sociaux subliminaux se tiendra au Fablab Résonnaces à Marseille. Au même moment, l'installation pré-post-politique Time Slip sera installée au Musée Lo Pati à Amposte (ES). Et ensuite, Tempest lachera ses forces poïétiques sur le territoire des USA.
Poïétique not dead !
Antoine Schmitt
CIty Lights Orchestra
Symphonie visuelle pour les fenêtres de la ville 2012
Tours Labourdette, Cours Belsunce, Marseille
29 janvier 2017, 17h45 - minuit.
Festival Révélations
City Lights Orchestra est une symphonie visuelle ouverte pour les fenêtres de la ville : les fenêtres des maisons et buildings de la ville, et les fenêtres des écrans des smartphones dans la rue.
La nuit, chaque ordinateur connecté à internet éclaire la fenêtre de son bureau ou de la maison, et cligne, pulse, bat, s’allume et s’éteint, chacun selon sa partition propre, mais en rythme avec tous les autres. Les smartphones dans la rue font de même. Chacun peut participer à tout moment : la symphonie est composée pour accepter un nombre illimité de participants et ne s’arrête jamais. Elle se recomposer indéfiniment, selon une partition vivante générée à partir d’un ADN musical de départ. La ville entière devient l’orchestre : à la fois interprète et spectatrice de la symphonie qui se joue, le temps d’un événement, d’un festival, ou en permanence.
C’est l’expérience de toute une ville.
Révélations est proposé dans le cadre de Chroniques - Imaginaires Numériques - Acte 3, une programmation de ZINC, Seconde Nature et leurs partenaires, événement de lancement de Future DiverCities. Avec le soutien de la Commission Européenne dans le cadre du programme Europe Créative pour le projet Future DiverCities, du Conseil Départemental des Bouches du Rhône, de la Région PACA, de la Ville de Marseille.
City Lights Device Workshop - Photo : Jérôme Abel Reso-nance Numérique
City Lights Device Workshop
23 - 28 janvier
Résonnances Numériques, Fablab de la Friche la Belle de Mai, Marseille
Workshop - Gratuit
En prolongement de l'installation City Lights Orchestra, et en collaboration avec le designer Damien Gernay, nous invitons le public à créer pendant 6 jours, une lampe connectée à usage social.
Ce lab reprend le concept d’œuvre participative lumineuse élargie aux personnes en mobilité, dans la rue, par les passants. Ainsi, quels objets connectés, quel design pour ces objets pour créer une partition commune et portative ? La restitution de ces objets lumineux créés pendant cette semaine de création collective, se déroulera le 29 janvier 2017 à l’occasion de l’inauguration de Révélations.
Réalisé par Zinc et Seconde Nature, au sein des Labs du projet européen Future DiverCities, en partenariat avec Reso-nance Numérique et Videospread.
Plus d'info...
Time Slip
Installation générative 2008
Exposition REAL TIME
Commissaire : Pau Waelder
Lo Pati Art Center, Amposte (ES)
27 jan > 19 mar 2017
avec aussi Guillem Bayo, Clara Boj y Diego Díaz, Martin John Callanan, Grégory Chatonsky, Thierry Fournier, Varvara Guljajeva i Mar Canet, Rafael Lozano-Hemmer, Nicolas Maigret, Katie Paterson, Thomson and Craighead, Addie Wagenknecht, Carlo Zanni
Sur un afficheur à LED, un texte déroule sans fin les nouvelles, mais celles-ci sont au futur : “Un avion va s’écraser à Madrid, tuant 153 personnes”, “l’OM va battre le PSG 3 à 0”, “Le bourse va baisser de 5,6%””… A part le temps du verbe, les nouvelles sont intégralement et textuellement vraies et tirées de l’actualité courante.
TIME SLIP (glissement de temps) est un travail plastique lié à un questionnement philosophique sur le destin, son écriture préalable ou son déterminisme causal, et au bout du compte un travail sur le libre arbitre dans un univers où le temps et sa causalité peut vaciller. Il renvoie le spectateur au contrôle de sa propre destinée. C’est aussi une réflexion sur la force motrice de l’imprédictibilité et du risque, de plus en plus centrale dans le monde contemporain.
TIME SLIP est construit sur un programme ad hoc qui tire automatiquementet en temps réel ses informations des agences de news officielles, en sélectionne certaines et change le temps de leur verbe du passé ou du présent pour les mettre au futur. TIME SLIP est toujours à jour. C’est une oeuvre générative programmée.
Tempest
Concert A/V 2012
Franck Vigroux : Live music
Antoine Schmitt : Live video
USA Tour
White Box (NYC, NY) : 1, 2, 3 février
Le Laboratoire (Cambdrige, MA) : 6 février
Grey Area (SF, CA) : 8 février
Juste après le big bang, l’univers était complètement informe, rempli de matière et d’énergie, mais des irrégularités sont nées, qui sont devenues atomes, soleils et planètes… Au sein de la soupe primitive sur Terre, les molécules indistinctes se sont regroupées en bactéries, pour devenir vie, animaux, humains… Tempest recrée le bruit et la fureur de ces maëlstroms originels pour y rechercher la source de la forme, pour y rechercher d’autres formes.
Performance audio et visuelle, Tempest associe les instruments analogiques de Franck Vigroux avec les algorithmes visuels d’Antoine Schmitt pour créer un vrai système-univers de pur chaos, que l’on voit dans les mouvements de millions de nanoparticules et que l’on entend dans le rugissement de l’air. En manipulant les forces internes à ce chaos, les performers font naître des formes sonores et visuelles qui se développent dans le temps, de manière plus ou moins stable, plus ou moins lisible.
Et toujours :
• jusqu'au 24 sept 2017 : Quantic Space Ballet – Exposition Journée de Coïncidence – Plateforme (Paris, FR)
Et ensuite :
• la création d'une installation vidéo générative pour le nouveau spectacle de Puce Moment (Vivat, Argentières, FR)
• une session d'improvisation avec les poétiques et poïétiques Violaine Lochu et Garth Knox au sein du festival OW-AO#4 (Le Générateur, Gentilly, FR)
• et plus à venir...
Artiste plasticien, Antoine Schmitt crée des oeuvres sous forme d’objets, d’installations et de situations pour traiter des processus du mouvement et en questionner les problématiques intrinsèques, de nature plastique, philosophique ou sociale. Héritier de l’art cinétique et de l’art cybernétique, nourri de science-fiction métaphysique, il interroge inlassablement les interactions dynamiques entre nature humaine et nature de la réalité. À l’origine ingénieur programmeur en relations homme-machine et en intelligence artificielle, il place maintenant le programme, matériau artistique contemporain et unique par sa qualité active, au coeur de ses créations pour révéler et littéralement manipuler les forces à l’oeuvre. Avec une esthétique précise et minimale, il pose la question du mouvement, de ses causes et de ses formes. Antoine Schmitt a entrepris, seul ou à travers des collaborations, d’articuler cette approche à des champs artistiques plus établis comme la danse, la musique, le cinéma, l’architecture ou la littérature, et a collaboré avec Franck Vigroux, Atau Tanaka, Vincent Epplay, Jean-Jacques Birgé, Delphine Doukhan, K.Danse, Patrice Belin, Don Nino, Cubenx, Alberto Sorbelli, Matthew Bourne... Comme théoricien, conférencier et éditeur du portail gratin.org, il explore le champ de l’art programmé.
Son travail a reçu plusieurs prix dans des festivals internationaux : transmediale (Berlin, second prize 2007, honorary 2001), Ars Electronica (Linz, second prize 2009), UNESCO International Festival of Video-Dance (Paris, first prize online 2002), Vida 5.0 (Madrid, honorary 2002), CYNETart (Dresden, honorary 2004), medi@terra (Athens, first prize 1999), Interférences (Belfort, first prize 2000), et a été exposé entre autres au Centre Georges Pompidou, au Musée des Arts Décoratifs (Paris), à Sonar (Barcelone), à Ars Electronica (Linz), au Centre d’Art Contemporain de Sienne, au Musée d’Art Contemporain de Lyon, aux Nuits Blanches (Paris, Amiens, Metz, Bruxelles et Madrid). Il fait partie des collections de l’Espace Gantner (Bourogne, FR), du Cube (Issy-Mx, FR), du Fond Municipal d’Art Contemporain (FMAC) de Paris, des fondations Artphilein (CH), Fraenkel (USA), Meeschaert (FR),…
Antoine Schmitt est représenté à Paris par la Galerie Charlot, et est accompagné par bOssa.
www.antoineschmitt.com
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