1910-2010, un siècle de systèmes d'information
Pierre Berger, Club de L'hypermonde. à l'Institut Fredrik R. Bull, 10/11/1999. A fait l'objet d'un livre publié par l'Insitut.
1910-1920 : Des fantaisies aux premiers "Sicob"
1921-1930 : Expansion et diversification
1931-1940 : Tout devient possible
1941-1950. La nuit et l'aube
1951-1960. Les héros des nouveaux espaces
1961-1970 : plans et décollage de l'informatique
1971-1980 : Une première maturité, constructive et... contestée
1980-1990 : Cohabitation et complexité
1990-2000 : La déferlante Internet
2000-2010. Invariants et projections
Epilogue (ci-dessous)
Notes générales
. J'aurai évidemment une certaine tendance à suivre mes biais, à prouver que je ne me suis pas trompé. J'ai en tous cas tenté d'éviter le subjectivisme, d'une part en faisant un découpage arithmétique des décennies, ensuite en cherchant la plus grande variété possible de sources.
. Je ne referai pas l'histoire des machines à calculer et de la naissance des ordinateurs, qui ont été bien développées, mais insisterai sur les systèmes d'information, les applications de gestion, et sur des décennies relativement peu connues, en passant assez rapidement sur les deux dernières pour garder suffisammente de temps pour le volet prospective qui m'a été demandé.
. La presse est précieuse. Ses biais : renforce les fronts, ne montre que les annonces. Difficilement les difficultés (parfois les scandales), encore moins la lourde part de l'ennuyeux. Les livres sont plus profonds, mais ont eux aussi leurs biais, car ils sont en général l'œuvre d'ingénieurs, on dirait aujourd'hui de consultants, qui doivent, eux-aussi, se vendre.
Epilogue
Epilogue (pour la publication du livre de l'Institut Bull)
Ce texte est le commentaire d’une présentation faite à l’Institut Bull le 10 novembre 1999.
Il aurait été souhaitable pour cette parution plus de dix ans plus tard, d’en actualiser la dernière partie. Ce n’est malheureusement pas possible. L’exposé s’appuyait sur les contacts permanents avec les entreprises et leurs directions informatiques qui formaient le volet essentiel de mes activités de journalistes à 0.1. Informatique, Informatique et gestion et Le Monde Informatique.
Mon départ en retraite a mis fin à ces contacts et donc à mes compétences sur la situation réelle des systèmes d’information dans les entreprises. Personne n’a d’ailleurs pris le relais de mes activités dans ce domaine. La presse informatique a subi de plein fouet la concurrence d’Internet, et les nouveaux modèles économiques ne laissent pas de place au type d’enquête qu’il était possible de mener, de 1960 à 2000, avec l’aide des fournisseurs.
A me relire, je ne vois pas de points à modifier substantiellement, hors un certain nombre de corrections pertinentes faites par les éditeurs de cet ouvrage… sauf en ce qui concerne les années de la deuxième guerre mondiale. J’y rendais les Machines Bull et René Carmille seuls impliqués de l’utilisation des « machines à statistiques » au profit du nazisme. Or est paru en 2001 la traduction française de l’ouvrage IBM et l'holocauste, d’Erwin Black (chez Robert Laffont), montrant, à tout le moins, que nous n’avons pas fait pire que les autres.
De 2000 à 2005, dans le cadre de l’Asti, j’ai publié en ligne le Dictionnaire des Sciences et technologies de l’information, reprenant tous les termes du domaine depuis les origines jusqu’à cette date. L’Asti et son site ont disparu, mais j’ai pu sauvegarder le dictionnaire sur mon site diccan : http://diccan.com/dicoport/AHDico.htm. Les lecteurs de l’ouvrage y trouveront toutes références utiles sur les termes et les personnes citées dans le texte ci-dessus (personnes physiques, les entreprises ayant été laissées de côté dans ce site à caractère scientifique et non commercial).